jeudi, novembre 23, 2006

 

Le chocolat réduit les risques d’infarctus.






J’ai relevé un article le 15 novembre dernier sur le site de Radio-Canada qui dit plus que du bien sur le chocolat. En effet, en manger quotidiennement pourrait vous éviter de faire un infarctus. Encourageant non !

Source :

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Science-Sante/2006/11/15/001-infarctus-chocolat.shtml


Voici l’article en question :

« Les amateurs de chocolat noir peuvent se réjouir. Leur petit bonheur a les mêmes effets bénéfiques que l'aspirine sur leur coeur.

Les travaux de chercheurs américains de l''École de médecine Johns Hopkins montrent qu'une consommation quotidienne de chocolat réduit la coagulation sanguine. De plus, elle diminue les risques de blocage des artères, responsable des crises cardiaques.

La substance chimique contenue dans les fèves de cacao (appelée flavonoïde), a un effet biochimique similaire à celui de l'aspirine pour réduire l'agglutination des plaquettes sanguines. — Dr Diane Becker

Les chercheurs avertissent que ces travaux ne sont pas une incitation à manger des kilos de chocolat, substance qui contient aussi du sucre et du beurre.

Ils recommandent deux cuillères à café quotidiennement de chocolat noir sous sa forme la plus pure, soit fait d'extraits secs de fèves de cacao.

La médecine sait depuis quelques années que le chocolat noir riche en flavonoïdes fait baisser la tension artérielle et a d'autres effets bénéfiques sur la circulation sanguine.

Les travaux montrent que des doses réduites de chocolat noir sont suffisantes pour avoir des effets anticoagulants. Il n'est pas nécessaire d'en consommer plusieurs livres pour obtenir ces effets.

Ces résultats ont été présentés récemment à la conférence annuelle de l'association américaine du coeur (American Heart Association) qui se tient à Chicago. »

Ce qui n’empêche pas d’autres auteurs d’être d’un avis contraire : « Les substances chimiques dans le cacao peuvent bien avoir quelques effets positifs sur la circulation, mais le chocolat est beaucoup plus souvent considéré comme un problème qu'une solution en matière de santé cardiaque. » — Vicky Evans de la Fondation britannique du cœur.

Mais, suivez mon conseil, si vous voulez vraiment en savoir plus sur le chocolat, je vous propose de vous rendre sur le site Internet suivant :

http://www.choco-club.com/

Votre santé pourrait en bénéficier!

RD

mercredi, novembre 15, 2006

 

Les Séniors ont-ils peur des ordinateurs?

La place des ordinateurs dans nos vies

Excellente question, vous me direz. L’ordinateur est devenu un instrument aussi important que le téléphone au début du XXe siècle. Lorsque Graham Bell a commencé à répandre la communication par le son à domicile, dépassant de loin les avancées technologiques du télégraphe, je suis certain que nombre de gens, surtout les plus âgés, ont été réfractaires à cette nouvelle invention.

En ce début de XXIe siècle, rien ne semble plus arrêter le progrès au plan des technologies de l’information et de la communication. Le téléphone évolue aussi rapidement que l’ordinateur : il est devenu sans fil, portable et un instrument capable de transmettre non seulement du son, mais aussi des images et des données de toutes sortes.

L’ordinateur, de grosse boîte fermée avec peu de fonctionnalités, est devenu portable, puissant et polyvalent, permettant de transmettre du courrier, de se brancher à Internet, d’écrire des lettres, de faire ses transactions bancaires à la maison, de jouer à des jeux complexes, de « chater » en instantané d’un continent à un autre en faisant, d’écouter des films, de suivre les nouvelles du jour, de se faire des albums de photos, etc.

En fait, l’ordinateur est devenu un instrument universel qui fait à peu près tout, gère à peu près n’importe quoi et nous rattache au monde entier. Je pourrais allonger la liste encore longtemps et je n’aurais pas fait le tour de ce que l’ordinateur nous apporte dans notre quotidien et de qu’il nous réserve dans un proche futur.

L’arrivée d’Internet et son formidable développement, au début des années 90, est venue accélérer ce mouvement pour chambarder à peu près toutes nos façons de faire et de communiquer.

Maintenant, l’informatique est un univers familier pour les jeunes qui l’adoptent dès les premières années de leur vie à la maison, à l’école et au travail. Les adultes, en général, savent en faire un usage courant.

Et, alors les Aîné(e)s dans tout ça? Pour ceux qui viennent de quitter le marché du travail, l’ordinateur demeure une utilité de tous les jours. Rien ne change vraiment avec la retraite parce que, au travail, l’ordinateur a remplacé bien des fois le crayon et la feuille de papier dans un très grand nombre d’emplois. En revanche, pour ceux qui ont quitté le marché du travail depuis très longtemps, la situation pourrait être toute autre.

Les barrières pour les gens âgées

La plupart des gens âgés d’aujourd’hui ont vu, dans leur jeune âge, l’arrivée de bien des nouveautés, comme, par exemple, l’apparition de la télévision, le développement de la radio, l’usage universel du réfrigérateur et combien d’autres innovations qui sont entrées sans difficulté dans notre vie de tous les jours. L’ordinateur, lui, il arrive sur le tard de la vie et il demande de nouvelles habilités et de nouveaux apprentissages.

Les gens réagissent différemment au progrès et à l’intégration des nouveautés dans leur environnement. Il y a ceux qui ont pris le bateau et ceux qui ne l’ont pas pris.

Il y a une barrière liée à l’âge et à la culture. Pour utiliser couramment un ordinateur, vous devez être familier avec tout un nouveau monde que certains appréhendent avec plus ou moins d’anxiété. Ce que l’on ne connaît pas demeure un mystère et pourrait nous effrayer.

En regardant ce qui se passe autour de moi, je pourrais dire qu’il y a une frontière d’âge où l’ordinateur n’intéresse pas les gens âgés parce qu’ils ont d’autres centres d’intérêts : par exemple, faire la conversation et jouer aux cartes, au bingo, écouter la télévision, la radio, lire les journaux, faire de la couture, de la broderie, du jardinage, le ménage au quotidien, marcher, etc. On doit aussi tenir compte des personnes dont les capacités sont réduites pour toutes sortes de raisons et qui ne sont plus réceptifs aux nouveautés. Eux aussi ne seront pas candidats face aux nouvelles technologies.

L’arrivée des baby-boomers à la retraite

Pour la génération des Baby-boomers qui va quitter bientôt le marché du travail, il en sera tout autrement. Ces outils font partie de leur travail quotidien et ils ont appris à s’en servir de façon généralisée et de manière spécialisée. Alors, ces nouveaux Séniors vont partir une nouvelle dynamique dont on connaît à peine toute l’ampleur. Ce sera une révolution culturelle, j’en suis sûr et elle sera mondiale. Ils vont mettre en place les infrastructures qui feront de demain un monde de plus en plus virtuel.

Ce qui n’empêchera pas certains Séniors plus âgés de participer à ce grand mouvement, ne serait-ce que parce que leurs enfants et petits-enfants, pour ne pas dire leur entourage immédiat, les forcent plus ou moins à embarquer dans ce nouveau monde virtuel où rien n’est plus comme avant.

Posons-nous la question ? Qu’étions-nous avant l’invention de l’automobile, de l’avion, du téléphone, de la radio, de la télévision, du cinéma,...?

Demain sera encore plus magnifique pour tous les Séniors qui auront su tirer partie de ces technologies qui transforment peu à peu notre quotidien, dans nos façons de faire les choses, d’apprendre et d’échanger entre nous et ce, à l’échelle de la planète.

RD

vendredi, novembre 10, 2006

 

Perdre sa fille pour la retrouver plus tard.

J’ai eu deux enfants, un garçon en juin 1983 et une fille en juillet 1985. Ça semble déjà tellement loin et pourtant, c’était hier. J’ai eu mes enfants sur le tard. En fait, j’avais 38 ans à la naissance de JJD et 40 ans à celle de MCD.

Les choses se sont déroulées, un peu comme se déroule la vie en général. On fait des plans, mais tout ne se passe pas exactement comme on l’avait prévu. Dans mon cas, c’est arrivé un peu plus tard que beaucoup de monde. Faut dire que mon père avait subi un gros accident d’automobile lorsque j’avais à peine 25 ans et qu’il en est sorti handicapé, au point de devoir prendre sa retraite prématurément. Étant l’aîné, je dus beaucoup m'impliquer dans sa réhabilitation et partager ses responsabilités familiales.

Mais, quel lien faut-il y voir avec ma fille, me direz-vous? J’entrepris de former une famille beaucoup plus tardivement. Dans le cas de mon garçon, c’est ma conjointe qui m’a laissé entrevoir que ce serait le temps d’avoir un enfant. Dans celui de ma fille, deux ans plus tard, c’est moi qui y ai vu un intérêt particulier, celui d’avoir deux enfants d’âge rapproché.

J’ai eu une superbe de belle fille. Durant toute son enfance, ce fut une enfant plaisante, chaleureuse et pleine de gestes d’affection. Je la regardais toujours avec douceur et c’était facile parce qu’elle dégageait un charme naturel et avait un perpétuel sourire en coin. Je ne lui demandais rien et pourtant, elle était toujours là disposée à me rendre le moindre service. Je l’aimais beaucoup parce qu’elle était facile et toujours avenante. Elle et son frère s’entendaient bien. Il y avait peu de chicane et quand cela arrivait, je leur demandais de remettre le chrono à zéro et de repartir l’entente pour voir combien de temps ça allait durer. Et, le truc fonctionnait toujours à chaque fois.

On a fait toutes sortes d’activités de plein air en famille, surtout du canot et des excursions sur la plage, des voyages de fin de semaine à Montréal, au Zoo de Granby, du cinéma, et combien d’autres choses, etc.

Je regarde les photos sur les murs et je la revois gambader avec mon garçon sur les plages. Je ne l’ai jamais vu pleurer, sauf pour de vrais bobos que je m’efforçais de guérir le plus rapidement possible. Elle était une enfant merveilleuse et pleine de vie et de vigueur. En fait, je ne me souviens pas lui avoir reproché grand-chose durant toutes ces années où elle a été petite. En plus, elle réussissait bien à l’école. Je ne dirais pas qu’elle était parfaite. À la voir s’intéresser à tout et se développer, j’entrevoyais pour elle le plus bel avenir qui soit. Elle courait après notre chat, Minou Beaux Yeux, faisait toutes sortes d’activités de bricolage et s’endormait, le soir venu, épuisée de fatigue, emmagasinant de l’énergie pour la journée du lendemain. Elle n’était à peu près jamais malade.

Mais l’adolescence allait s’avérer plus difficile. Elle passa à travers un traitement d’orthodontie et eut aussi une scoliose (une courbure de la colonne vertébrale). Elle dût porter un corset pendant quelques années. Je l’ai suivie à la trace, ne manquant aucun rendez-vous médical chez son spécialiste. Elle finit par s’en sortir très bien.

Et, passée la quinzaine, elle se mit à changer, sans que je ne sache pourquoi. Elle a commencé à déraper, à devenir plus intériorisée, elle, qui était tout sourire et qui disait tout et qui était si transparente. À l’école secondaire, j’allais voir ses professeurs et je leur demandais comme allait ma fille. Elle était tellement discrète qu’il y avait des professeurs qui avaient de la peine à mettre un visage sur son nom. Pourtant, elle réussissait bien et avait de belles notes. Comme parent, je m’interrogeais et j’essayais de comprendre ce que vivait ma fille dans son for intérieur. Je savais, comme beaucoup d’autres parents l'ont expérimenté, que l’adolescence était souvent une période très difficile à passer.

Finalement, vers la fin de son Cégep, sa personnalité changea encore plus, pas dans le sens que j’aurais aimé. Elle se réfugia sur son ordinateur et dans le chating. Elle passa une période sombre et devint plus difficile à gérer. Elle travaillait à temps partiel, en remplissant de petits contrats d'enregistrement de livres. Je cherchais aussi des réponses chez ma conjointe qui avait un meilleur contact que moi avec elle. Mais, j’ai senti ultimement que je perdais du terrain. Rien n’y faisait, le bonbon comme la carotte n’avaient aucun effet sur elle. Finalement, elle devint plus agressive à mon égard, chahutant son frère, son aîné de deux ans. Elle se mit à sortir sans dire où elle allait et revenait subitement dans la soirée.

Elle se forgea des contacts sur Internet, avec des gens beaucoup plus âgés qu’elle. C’est ce que je découvris plus tard. Je sentais qu’elle se durcissait au plan du caractère.

Finalement, un type de l’Armée, un jeune retraité de 40 ans, de plus de 20 ans son aîné, l’harponna et me la ravit de la maison. Je n'étais pas d'accord qu'elle engage son avenir avec cette personne et je pense toujours avoir raison à ce propos. Elle partit un bon soir de printemps, avec m’avoir toisé et engueulé son frère. Elle épousa son « petit soldat à la retraite » l’été suivant, sans mon consentement, après avoir à peine franchi ses 18 ans. Sa mère me quitta durant cette période.

Depuis, elle n’est plus revenue à la maison. Malgré tout, elle a terminé son Cégep et s’est inscrite à l’université. Une idée que j’avais implantée très tôt dans la tête de mes enfants était celle que l’éducation était la voie de l’avenir pour réussir sa vie personnelle et professionnelle. Elle s’est lancée en Économique pour abandonner en cours d’année et a pris, à l’automne 2006, une nouvelle orientation, celle des Services sociaux et des Relations industrielles. Rien ne m’indique qu’elle ait réussi ou échoué à date.

C’est une histoire banale aujourd’hui, pour ne pas dire banalisée, qui arrive à beaucoup de parents bien intentionnés. Plusieurs de mes amis ont vécu des expériences similaires avec leurs enfants, même pire avec des problèmes de drogue et bien d’autres choses du genre.

Faut-il se blâmer pour ce que deviennent nos enfants? La vraie réponse est à l’intérieur de nous-mêmes, quand on regarde tous les efforts que l’on a du faire pour leur donner le meilleur avenir possible. Le reste ne nous appartient pas parce que nos enfants deviennent, eux aussi des adultes, et ils font leur propres choix, que cela nous plaise ou non. Même si on a promis à ses enfants la lune et le meilleur des soutiens, il vient un temps où le cordon ombilical est coupé et ce sont leurs propres décisions qui orientent le cours de leur vie.

Moi, son père, j'aurais voulu faire plus et mieux, mais je me dois de respecter les choix de ma fille et sa vision des choses de la vie. C'est sa vie à elle maintenant et elle peut la gérer comme elle l'entend.

Les chemins de la réussite sur le plan humain sont divergents et multiples. J’espère que l’expérience de la vie lui ouvrira les yeux au bon moment et qu’elle saura trouver le chemin de la réussite personnelle et professionnelle, celle qui lui convient ou revient.

C’est ce que lui souhaite son père tous les jours. Je compte bien la retrouver un jour, quand elle aura vraiment tout compris sur le sens de la vie et qu’elle aura maturé au point de retrouver la vraie belle petite fille qu’elle était dans son enfance.

RD

lundi, novembre 06, 2006

 

Oggy, mon compagnon de tous les jours.




Parler de son chat au superlatif, ça semble extraordinaire. Pourtant, c’est ce que je vais faire.

J’ai aussi un autre chat, touffu et tout blanc avec un oeil bleu et l’autre brun qui est maintenant très âgé, dans les quinze ans. Il s'appelle Gaston. Mais, il n’est pas attaché à moi, mais plutôt à mon garcon qui habite toujours la maison mais qui est de moins en moins là.

Oggy, c’est un chat que j’ai trouvé à la fourrière, près de chez moi, un lundi matin de printemps en 2005. Je m’étais fait dérobé ma chatte l’automne précédent et je manquais de compagnie.

Pourquoi ai-je choisi Oggy, plutôt qu’un autre chat à la fournière. C’est simple : c’est le chat qui m’a frôlé doucement la main lorsque je l’ai introduite dans la porte de sa cage. Il y a aussi son pedigree qui y est pour quelque chose. En effet, il a été élevé par une vieille dame, selon le gardien de la fourrière et elle ne s’en est départie qu’avec peine.

Je m’aperçus vite qu’il était plus que bien éduqué comme chat d’intérieur. Il avait été dégriffé aux quatre pattes et on l’avait aussi castré. Ce qui ne lui laissait que ses crocs pour se défendre.

Si j’avais à faire la description de mon chat, je dirais brièvement ce qui suit : de grands yeux félins verts émeraude, une belle fourrure fauve et courte avec des rayures régulières, costaud avec ça. Sa principale qualité, c’est la chaleur qu’il dégage et l’affection constante qu’il donne.

Quand je l’ai vu évoluer dans la maison pour la première fois, j’ai bien vu que son ancienne propriétaire lui avait donné non seulement de belles manières, mais aussi beaucoup d’attention, des marques d’affection et une bonne discipline alimentaire. Il a fallu un événement spécial pour qu’elle se départisse d’un si bel animal. Je n’ai pas pu savoir pourquoi. Il avait retrouvé avec moi une personne qui pouvait l’apprécier à sa juste valeur de chat.

En plus, il apprenait vite et bien et distinguait facilement plusieurs de nos phrases d’humains.

Avec le temps, il s’est attaché à moi, puisque je m’en occupais tous les jours et l’inverse est aussi vrai. En fait, il ne me quitte pas de la journée, s’asseyant sur le bras de mon fauteuil et sur la table, puisqu’il faut bien l’avouer. En effet. il avait été habitué comme ça et je n’ai pas cherché à le décourager. Il est un bon support moral puisqu’il remplace plusieurs personnes qui sont parties de la maison depuis quelques années.

Qu’est-ce que Oggy m’apporte surtout? C’est une présence constante. Partout où je vais dans la maison, il me rejoint toujours, sur le champ ou un peu plus tard. Mais, il ne me quitte pas de la journée. Et quand je pars de la maison, c’est lui le gardien de la maison, évidemment.

Il aime tout particulièrement se faire brosser. C’est son dessert à lui. Il en est très reconnaissant puisqu’il me donne, après une séance de brossage, de gros coups de gueue pour montrer son appréciation et me remercier.

Pourquoi lui donner une telle importance, vous me direz? Il m’accompagne dans mes activités à la maison. Dans le fond, je ne suis jamais seul quand Oggy est près de moi. C’est ce que j’avais fait valoir précédemment dans un autre article: un animal de compagnie n’a pas de prix dans le quotidien pour un ou une aîné (e). Il devient un confident, quelqu’un à s’occuper et avec qui partager de nombreux moments de la journée. Le reste, il le passe à dormir calmement dans un coin de son choix, des heures durant. C’est ainsi que se passe la vie heureuse d’un chat : une bonne bouffe, des calins par çi par là, des petites courses pour se dégourdir les pattes et il retombe en léthargie, surtout lorsque les jours raccourcissent à l’automne et que l’hiver s’installe à demeure.

Il est tellement présent dans la maison que chaque fois que mon garçon me téléphone, il me demande des nouvelles de mon chat Oggy, ce qui n’est pas banal. Il dresse alors les oreilles. Un chat entend beaucoup mieux que nous.

Je souhaite à d’autres de mon âge d’avoir la chance d’avoir près de soi une si belle bête. C’est un complice muet et attentif à tout ce qui peut nous arriver tous les jours de la vie et qui sait rappeler sa présence par des miaulements modulés au moment où on s'en attend le moins.

Je pourrais en parler encore longtemps. Un dernier mot pour souligner le calme et la tranquillité qu’il m’apporte face à tous les aléas de la vie de chaque jour.

RD

 

La fameuse prostate, passé l’âge de 50 ans




Un bon jour que je faisais une visite chez mon médecin, celui-ci me demanda d’aller passer un examen annuel. C’était à la mode à ce moment-là. Maintenant, on fait plutôt un suivi général et traite les bobos au fur et à mesure qu’ils apparaissent.

J’avais franchi la cinquantaine et quelques années en plus. Il avait coché un examen visant à déterminer mon niveau de PSA (i.e. le dosage sanguin de l'antigène prostatique spécifique). Quand je reçus mon résultat, il me fit ce que l’on appelle un toucher rectal pour évaluer l’état de ma prostate. Était-elle grosse ou présentait-elle des nodules? Il me regarda gravement après l’examen et me dit sur un ton sérieux qu’il faudra prendre un rendez-vous avec un urologue pour déterminer mon état réel, compte tenu du niveau élevé de ma PSA.

Sur le coup, je ne pris pas ça au sérieux. Mais, ça allait le devenir pour plusieurs années. Je me sentais parfaitement bien, suivant de très près mon régime alimentaire pour maintenir mon taux de sucre à la normale. Bref, j’étais loin de penser que je pouvais être malade, plus que d’habitude.

Après les délais de carence normaux d’un mois, je rencontrai une urologue à l’hôpital et elle m’annonça après un autre toucher rectal, que je devrais passer un échographie dans un autre hôpital avec un autre mois d’attente et que, finalement, j’avais 25 % de chance d’avoir un cancer. Je me sentis défaillir, tout d’un coup. Ce n’était pas possible! Enfin, je la quittai rapidement, avec la frousse au derrière. Elle venait de démolir mon sentiment de pouvoir vivre éternellement.

Je me rendis passer cet échographie, avec l’esprit chargée d’inquiétude et d’appréhension. Une bonne petite femme de spécialiste, d’à peine 5 pieds et quelques pouces m’accueillit à la salle d’examen, en compagnie de quelques aides. Elle me dit de me coucher et sortit de son fourreau l’instrument de torture qui devait servir à faire une échographie. Elle me le planta vous savez où et l’examen débuta.

Après quelques minutes de scanning, elle me regarda avec un large sourire. Monsieur, vous n’avez pas le cancer, vous avez une HBP (hypertrophie bénin de la prostate) et elle me dit avec un ton rassurant ça se soignait facilement avec des pilules. En fait, ma prostate qui normalement était de la taille d’une châtaigne à l’adolescence avait grossi avec le temps pour atteindre 6 fois cette dimension, soit environ, la taille d’un citron.

Bon! Je me sentais réconforté en sortant de cet examen. Je n’avais pas le cancer de la prostate. Mais, ce n’était que le début d’un suivi qui allait se poursuivre pendant plusieurs années, avec mon urologue qui, elle, ne lâchait pas prise, avec des coups de sonde et de poinçon pour voir s’il n’y avait pas des choses que l’on n’avait pas encore détecté.

C’est à ce moment que je fus pris d’une envie terrible de manger des tomates ou tout ce qui contenait des tomates parce que l’on avait découvert récemment que manger des tomates étaient une bonne façon de prévenir le cancer de la prostate en raison de la lycopène qu’elles contenaient. Les études à ce sujet avaient été conduites à Harvard. J’en mangeai des tomates, croyez-moi!

Finalement, pour faire une histoire courte, je n’ai pas eu le cancer, mais bien des troubles avec mon HBP, des incapacités totales d’uriner, des envies subites, etc. Se rendre à l’Urgence de l’hôpital pour se faire poser une sonde après un blocage total, à une heure d’avis, ce n’est pas rose. À la fin, je ne pouvais passer plus d’une heure sans me présenter dans un cabinet de toilette. Boy! Que c’était contraignant.

J’ai survécu cette période de ma vie, sans trop m’en préoccuper, jusqu’au moment où j’ai demandé que l’on me trouve une solution permanente. C’est là que je commençai à prendre des pilules pour réduire ma prostate à des dimensions proches de la normale et faciliter l’évacuation des urines. Depuis ce temps (fin cinquantaine), j’ai commencé à me foutre à nouveau de ma prostate. Mais, quel cauchemar que cet HBP!

La leçon de tout ça, c’est que l’existence nous réserve bien des surprises au plan de la santé et que si l’on a le courage de faire ce qu’il faut, dans les bons temps, on s’en sort et la vie reprend son cours comme avant ou presque.

Surveillez votre prostate! Elle pourrait vous jouer des tours, un jour ou l’autre de votre vie. Mieux vaut prévenir et avoir un suivi régulier, au moins des examens périodiques. Nous, les hommes, c’est notre talon d’Achille.

Prenez mon conseil, ça vaut la peine de s’en préoccuper quand vous dépassez la cinquantaine.

RD

mercredi, novembre 01, 2006

 

Les centres d’achats, nouveaux lieux de pèlerinage des Séniors.

Avant de prendre ma retraite, j’avais l’habitude de me promener souvent dans les centres d’achats de la ville de Québec. En fait, il y avait quatre (4) grandes destinations possibles : Place Ste-Foy, Place Laurier, Galeries de la Capitale et Place Fleur de Lys.

C’était ma façon à moi de faire de l’exercice. En effet, comme j’aime particulièrement tout ce qui touche à l’informatique et que les magasins offrant de la marchandise de cette nature sont dispersés un peu partout à l’intérieur de ces grandes surfaces, mon grand plaisir était de me stationner loin, le plus loin possible de ces magasins et de m’y rendre à pied. Ce faisant, je faisais plusieurs kilomètres de marche sans vraiment m’en apercevoir. Et quels bénéfices pour la santé!

Les nouveaux lieux sacrés des Séniors

Je n’étais pas sans regarder et observer autre chose en promenant mon regard un peu partout. C’est ainsi que je m’aperçus qu’il y avait beaucoup de personnes âgées qui occupaient les aires de repos. Il en était de même des petits bistrots qui étaient aussi le plus souvent occupées par des gens d’un certain âge, pour ne pas dire d’un âge certain. Je les voyais, souvent seuls, le regard lointain, en train de siroter une boisson quelconque. Des fois, je voyais aussi de petits attroupements formés de têtes blanches qui conversaient entre eux, perdus dans leurs conversations dont, évidemment, les propos m’échappaient complètement.

Mais, ce que je ne savais pas, c’était que le jour, ces personnes étaient encore beaucoup plus nombreuses à se rendre dans ces endroits de détente et de loisirs. Je ne pouvais le savoir puisque durant ces heures, moi, j’étais au travail et je ne visitais pas les centres d’achat durant le jour.

Lorsque je pris ma retraite, je me mis moi aussi à arpenter l’après-midi les centres d’achats et je me rendis compte que les Séniors étaient les grands maîtres des lieux. Il y avait bien les clients réguliers, surtout des femmes, qui faisaient leurs emplettes. Mais, surtout durant la saison hivernale, les gens âgés prenaient une très grande place un peu partout dans les cafés et petites bistrots à l’intérieur de ces centres d’achats.

L’automne, l’hiver et printemps sont les grandes saisons de fréquentation des centres d’achats. Dès que la température change et tourne vers le froid, les Séniors sortent et se rendent dans ces lieux remplis de richesses et de distractions pour les yeux. Achètent-ils beaucoup ? Sûrement pas plus qu’il ne faut. Mais, ce sont des lieux où circule du monde et il y a de la place pour regarder au loin.

J’ai pu constater qu’il est facile d’entrer en conversation avec ces personnes détendues qui semblent posséder tout le temps du monde pour relaxer et s’asseoir paisiblement, à la chaleur, dans un univers rempli de belles choses prêtes à être achetées. Ce sont pour la plupart des SÉNIORS dont l’âge varie sensiblement et qui ont la caractéristique d’être très mobiles et capables de se gérer 24 heures sur 24.

Maintenant que j’ai le temps, je me promène au milieu de ces gens et je les écoute discuter pour me faire une idée de leurs préoccupations. On trouve de tout dans un centre d’achats et pourquoi y aller faire un tour? Parce que c’est l’occasion de faire une sortie prolongée, de faire ses petites emplettes, de voir les nouveautés exposées, d’avoir plus d’espace à soi, de rencontrer plusieurs de ses amis et amies en même temps. C est une nouvelle mode ou façon de vivre. Et, les jours sombres de l’hiver semblent moins longs lorsque l’on baigne dans la lumière des vitrines remplies de nouveautés. Et je crois sincèrement que le phénomène va s’amplifier avec l’arrivée de plus grandes cohortes de Séniors, comme il est prévu d’arriver dans un proche futur.

Des attractions et des distractions garanties

Maintenant que je fais partie du décor comme eux, moi aussi, je sais que j’aurai toujours un endroit neuf à visiter et à revisiter chaque semaine. Je peux m’inventer des sorties et des lieux à visiter à chaque semaine. C’est beaucoup mieux que de croupir assis dans un fauteuil en écoutant la télévision, par exemple. C’est ma vision des choses pour l’instant.

Si je vois de très nombreux Séniors se rendre dans les centres d’achats, un peu comme on visitait autrefois des Lieux saints ou faisaient des pèlerinages, je ne suis pas certain que tout le monde profite de ces belles occasions. Il y a beaucoup de malades et de gens très âgés qui n’ont plus que la fenêtre de leur petite chambre pour seule distraction. Ils sont peu mobiles ou n’ont plus le goût de la découverte et des grandes jasettes. Le petit écran de télévision devient plus leur monde de tous les jours. Peut-être en sont-ils rendus à une autre étape de leur vie?

Je ne suis qu’au début de cette nouvelle phase de ma vie. Je ne connais pas encore les restrictions quant au déplacement et les limites que cela entraîne. Je vois toutefois que l’âge ne semble pas être un obstacle majeur si mes yeux voient bien ce que je voie car, assis tout autour des tables dans les centre d’achats, il y a Séniors de tout âge, du début de la soixantaine comme des gens de plus de quatre-vingt ans. Alors, je me dis qu’il y a des gens qui ont perdu des opportunités ou n’ont pas pris leur physique en main ou que la maladie a pris le dessus sur leur bon vouloir.

Ce que je sais, c’est que les gens que je vois converser ont encore une étincelle dans leurs yeux lorsqu’ils parlent et discutent. Ils ont des centres d’intérêt très diversifiés et semblent avoir gardé un goût certain de vivre.

Un paradis en train de se construire

Il y a beaucoup de mystères, là-dedans. Je n’ai pas encore tout découvert, ni tout compris! Chose certaine, que l’on soit contraint de rester à la maison ou qu’il nous soit possible de se promener dans les grands centres d’achats comme peut le faire tout enfant, adolescent ou adulte, c’est sûrement le goût de vivre et de se laisser vivre le plus longtemps possible qui doit primer en tout temps. C’est pourquoi je pense que les centres d’achats sont devenus des lieux de pèlerinage où l’on recherche le paradis des petits bonheurs de tous les jours. Un avant-goût du vrai paradis quoi, s’il existe toujours!

RD

 

Aimeriez-vous encore patiner sur la glace?


Patinage gratuit pour les Séniors de plus de 60 ans aux Galeries de la Capitale, Québec.

Pour les horaires de patinage, voir l’adresse Internet suivante :

http://www.mega-parc.com/

Se remettre en forme en faisant du patin à glace

Lorsque j’ai pris ma pension, une des premières activités que j’ai décidée de faire a été de me remettre à patiner. Mon choix s’est porté sur la patinoire intérieure du Centre d’achats Galeries de la Capitale. Et ce, pour de multiples raisons. D’abord, il est possible de patiner à longueur d’année, la saison comme telle n’a plus d’importance. Ensuite, la glace est toujours belle, bien entretenue et la température ambiante est idéale. Enfin, on y retrouve de nombreuses personnes, des Séniors surtout, des gens comme vous et moi, qui profitent gratuitement de la glace de la patinoire durant les après-midis de la semaine et de la fin de semaine. Remercions les gestionnaires de Place de la Capitale pour cette délicate attention.

Pour moi, les séances de patinage ont été l’occasion de faire de nouvelles connaissances et de me remettre en forme physiquement. Après une couple d’heures à faire le tour de la patinoire, l’exercice est suffisant pour sentir une bonne fatigue dans les jambes et au niveau du reste du corps. Cela fait partie des bons exercices que l’on doit faire chaque semaine pour se garder en forme si l’on veut vieillir en sagesse et en beauté.

Durant la semaine ce sont surtout des gens d’un âge certain que l’on voit patiner en majorité et la fin de semaine, c’est le tour des enfants et des adolescents de prendre la relève sur la patinoire.

Après le patinage, pour ceux que ça intéresse, il est possible de faire du lèche-vitrine dans les magasins, de combler une fringale dans les nombreux comptoirs lunch ou encore de s’offrir une séance de cinéma à six dollars, des jeux pour ceux qui ont encore l’âge ou qui désirent amener leurs petits-enfants, IMAX, ... Peut-on s’imaginer être capable de s’ennuyer devant tant d’attractions et de distractions?

Certains parmi les Séniors fréquentant la patinoire de Place de la Capitale, lorsque l’hiver est bien installé, passe aux patinoires extérieures. Dans la ville de Québec et ses environs, il en a un peu partout. Ainsi, à titre d’exemples, on pourrait parler de la petite patinoire située à Place d’Youville, de l’anneau de glace près de l’ancien Hôtel de ville de Ste-Foy, de la piste aménagée sur la rivière Saint-Charles et de nombreuses autres patinoires faisant partie des anciennes villes maintenant fusionnées. Il y a aussi plusieurs arénas utilisées principalement pour les parties de hockey qui s’adressent surtout aux jeunes.

Une activité à la portée de tous, surtout des SÉNIORS

Le patinage est une activité sensée intéresser tous les Séniors de ma génération. Pourquoi? Parce que toute ma génération a appris à patiner. Rappelons que, dans les années cinquante, la plupart des patinoires au Québec étaient des patinoires externes.

Habitant alors la campagne, j’ai appris, comme tout le monde, à patiner dès mon tout jeune âge. À la fin de l’automne, on s’empressait de monter les panneaux de bois de la patinoire tout autour d’un chalet. Et l’arrosage à gros boyau commençait dès que le froid était suffisamment persistant. Il y avait beaucoup d’enfants à cette époque car on faisait partie de ce qui allait devenir la génération des bébé-boomers.

Il y avait aussi des joutes de hockey avec des équipes locales. Chaque village avait son équipe et les affrontements lors des parties étaient quelque chose que l’on prenait très au sérieux. Je m’en rappelle comme si c’était hier. C’est au cours de cette période (début des années cinquante) que la télévision est apparue dans les foyers.

Lorsqu’il n’y avait pas de pratiques de hockey, la patinoire était alors réservée au patinage, pour les jeunes comme pour les moins jeunes. La patinoire était toujours remplie de monde, tous les soirs de la semaine, ainsi que les fins de semaine.

Pour bien éclairer toute la surface de la glace, de grands lampadaires étaient disposés tout autour de la patinoire. Le soir, quand on levait la tête, c’était l’éblouissement. Très souvent, une fine averse de neige venue de nulle part tombait du ciel tout noir et recouvrait la glace de la patinoire. Il fallait alors passer la « gratte » en patinant, une opération que l’on s’empressait d’exécuter, nous les jeunes de l’époque. C’était vivifiant!

Un sage conseil

Moi, je préfère patiner au lieu de participer à des voyages organisés dans les Casinos. En fait, pourquoi ne pas préparer une excursion d’une journée aux Galerie de la Capitale, faire du patin tout en faisant du shopping. Rien de plus facile, c’est gratuit et il n’y a pas de réservations à faire. C’est réalisable à longueur d’année. Avis aux intéressé(e)s!

RD

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