lundi, août 19, 2013

 

Revenu des aînés : hausse de 43 % depuis 1981



 


REVENU DES AÎNÉS : hausse de 43 % depuis 1981

Article de Jean-Sébastien Marsan / Argent, 16 juillet 2013

Le revenu moyen disponible (après impôt et transferts gouvernementaux) des Québécois de 65 à 74 ans a augmenté de 43 % entre 1981 et 2010, passant de 18 100 $ à 25 800 $ en dollars constants, indique une étude de l’Institut de la statistique du Québec rendue publique récemment.

Pour les personnes de 75 ans et plus, la hausse est encore plus marquée : de 15 400 $ en 1981, leur revenu a bondi de 53 % pour atteindre 23 500 $ en 2010. Cette hausse est attribuable aux revenus des femmes sur le marché du travail et à la participation accrue aux régimes de retraite (tant chez les hommes que les femmes).

En comparaison, les 25-44 ans ont vu leurs revenus se détériorer de 1981 jusqu’au début des années 2000. En 2010, le revenu disponible moyen était à son meilleur chez les 35-44 ans (37 200 $) pour ensuite diminuer avec l’âge, celui des personnes de 75 ans et plus correspondant à 63 % de celui des 35 à 44 ans.

Les personnes âgées ont effectué un rattrapage spectaculaire qui correspond, pour une bonne part, à l’expansion des régimes de retraite. On l’oublie parfois, les principaux régimes publics existent depuis moins d’un demi-siècle : le Régime des rentes du Québec est entré en vigueur en 1966, tout comme la Loi québécoise sur les régimes supplémentaires de rentes (suivie de la Loi sur les régimes complémentaires de retraite en 1990). En 1967, le gouvernement fédéral a créé le Supplément de revenu garanti. Les premiers REER pour travailleurs autonomes ont vu le jour en 1957. Depuis 1970, l’ensemble des salariés peut cotiser à un REER.

Les hausses de revenus des personnes âgées depuis 1981 ont permis de réduire progressivement leur taux de faible revenu et de les rendre moins dépendantes du Supplément de revenu garanti, qui se veut un programme de dernier recours.

Les sources de revenus des personnes âgées

Chez les 65-74 ans, les prestations privées de retraite composent environ le tiers du revenu; les prestations de la Régie des rentes et de la de la Sécurité de la vieillesse, 19 % du revenu; le Supplément de revenu garanti, 6 %, et les revenus de placement, 5 %.
Du côté des 75 ans et plus, les programmes publics jouent un rôle accru. Les programmes fédéraux (Sécurité de la vieillesse et Supplément de revenu garanti) comptent pour un peu plus de 30 % de leurs revenus, les prestations privées de retraite 29 %, les prestations de retraite publiques, 22 %, et les revenus de placement, 14 %.

Au total, les revenus de sources publiques représentent, en moyenne, 43 % des revenus des personnes de 65-74 ans et 53 % de celles de 75 ans et plus.

Plus de six personnes sur dix âgées entre 55-64 ans empochent un revenu provenant d’un travail rémunéré, deux personnes sur dix chez les 65-74 ans et environ une personne sur 20 chez les 75 ans et plus

Cela dit, les personnes âgées ne forment pas un groupe homogène. Celles qui ont obtenu un diplôme d’études postsecondaires, qui ont consacré de longues années au marché du travail et qui échappent à la solitude sont évidemment mieux nanties, en moyenne.

En 2010, les femmes de 55 ans et plus avaient un revenu disponible inférieur à celui des hommes, mais cet écart diminue avec l’âge. Le revenu disponible des femmes de 55 à 64 ans représentait 63 % de celui des hommes. Ce ratio augmente à 65 % chez les 65-74 ans et à 80 % chez les 75 ans et plus.

COMMENTAIRE DE PHILOMAGE

Depuis quand considère-t-on les Seniors comme des dépendants, dont le coût des rentes de retraite va hypothéquer la jeune génération montante ? C'est affolant comme on peut véhiculer des faussetés et y croire dur comme fer.

La génération des Baby-boomers est celle qui a construit le Québec moderne que l'on connaît aujourd'hui. Ils ont bien le droit de profiter d'un moment de répit, celui d'une retraite bien méritée.

RD

 

RAPPORT 2012 SUR LES RÉSIDENCES POUR PERSONNES ÂGÉES

Rapport de la Société canadienne d’hypothèques et de logement

SCHL

La SCHL est l’organisme national responsable de l’habitation.

Forte de plus de 65 ans d’expérience, la SCHL collabore avec les organismes communautaires, le secteur privé, les organismes sans but lucratif et tous les ordres de gouvernement afin de trouver des solutions novatrices aux problèmes actuels en matière d’habitation, de prévoir les besoins de demain et d’améliorer la qualité de vie de tous les Canadiens.



Faits saillants - Canada
„
 
Au Canada, on dénombrait sur le marché 204 496 places dans les résidences
pour personnes âgées en 2012 et la grande majorité, soit 81,8 %, étaient des
places standards

„
Dans les résidences pour personnes âgées du Canada, le taux d’inoccupation
des places standards est demeuré relativement stable en 2012 par rapport à
2011 : il est passé de 10,7 à 10,6 %.
„
Le loyer mensuel moyen des studios et des chambres individuelles incluant
au moins un repas par jour s’élevait à 1 966 $ au pays en 2012, alors qu’il se
chiffrait à 1 903 $ en 2011. Le plus bas (1 410 $) a été enregistré au Québec
et le plus haut (2 699 $), en Ontario.
 
Une place standard est occupée par un résident qui paie le loyer du marché et reçoit un niveau soins (moins d’une heure et demie de soins par jour). La catégorie des places non standards englobe les places avec soins assidus, les places de soins de relève et les places hors marché.
 
 Univers
 
Selon les résultats de l’enquêtenationale réalisée en 2012 par la SCHL, 202 091 personnes âgées habitaient les 2 586 résidences incluses dans l’univers d’enquête au Canada. On comptait au pays 204 496 places dans ces résidences; la grandemajorité, soit 81,8 %, étaient des places standards.
 
Le taux d’attraction – pourcentage de la population des 75 ans et plus louant une place (standard ou non) – s’établissait à 8,6 % au Canada cette année. C’est au Québec qu’il était le plus élevé (17,8 %) et en Nouvelle-Écosse qu’il était le plus bas (1,7 %).
 
Taux d’inoccupation
 
10,6 % des places standards étaient vacantesAu Canada, le taux d’inoccupation des places standards dans les résidences pour personnes âgées s’établissait à
10,6 % en 2012, soit à peu près au même niveau qu’en 2011 (10,7 %).
Le plus haut (38,7 %) a été relevé à Terre-Neuve-et-Labrador et le plus
bas (4,8 %), au Manitoba.La proportion de places standards vacantes était supérieure à la moyenne nationale en Ontario (14,4 %), en Colombie-Britannique (12,6 %) et en Alberta (11,3 %), et inférieure à la moyenne nationale en Saskatchewan (6,7 %), en Nouvelle-Écosse (6,9 %), au Nouveau-Brunswick (7,7 %), à l’Île-du-Prince-Édouard (8,2 %) et au Québec (8,4 %).
 
Parmi les régions métropolitaines derecensement (RMR), les plus forts
pourcentages de places standardsinoccupées ont été relevés à Windsor (2,8 %) et à Kingston (18,8 %), et les plus faibles, dans le Grand Sudbury
(1,8 %) et à Kitchener (4 %).
 
 Dans les sept RMR les plus grandes du Canada, les taux d’inoccupation se situaient au milieu de l’échelle.La RMR de Québec est, parmi ces septgrandes régions urbaines, celle où la proportion de places standards inoccupées était la plus petite (5,2 %); elle était suivie de Montréal(7,9 %) et de Calgary (8,5 %). Les quatre RMR les plus grandes ayantenregistré un taux d’inoccupation
supérieur à la moyenne nationalesont Edmonton (11,4 %), Abbotsford/
Vancouver (12,9 %), Ottawa-Gatineau(partie ontarienne, 14,7 %) et Toronto (17,9 %).
 
 En général, le taux d’inoccupation des résidences pour personnes âgées est
supérieur à celui des ensembles de logements locatifs traditionnels, en
raison des loyers qui y sont plus chers et du taux de roulement plus élevé.
 
Taux d’inoccupation moyen desplaces non standards : inférieur
à celui des places standardsEn 2012, le taux d’inoccupation des places non standards était inférieur à celui des places standards : ils’établissait en moyenne à 3,1 % auCanada, en hausse par rapport à l’an dernier (2,7 %).
 
Si le taux d’inoccupation est inférieur dans la catégorie des places non
standards, c’est en raison de la nature de ces places. En effet, les places hors marché sont en général toutes occupées, tandis que celles avec soins assidus sont parfois utilisées de façon temporaire puis converties en placesstandards quand elles se libèrent.
 
Le taux d’inoccupation des places standards et non standards réunies est
descendu de 9,7 % en 2011 à 9,5 % en 2012.
 
 Une place est hors marché si son loyer est inférieur au loyer du marché ou si elle est occupée par un résident subventionné. Une place avec soins assidus est occupée par un résident qui reçoit au moins une heure et demie de soins par jour, par exemle s’il est atteint d’Alzheimer ou de démence, ou s’il est à mobilité réduite. Les chiffres estimatifs concernant les places avec soins assidus qui sont occupées incluent uniquement celles où le résident doit payer des frais supplémentaires pour recevoir de tels soins.
 
Pour consulter le reste du rapport, se rendre à l'URL suivant : http://www.aqg-quebec.org/docs/rapport_sur_r%C3%A9sidences__2012_A01.pdf
 
RD

 

Création d'une assurance autonomie québécoise


 Photo du ministre Réjean Hébert

L'autonomie pour tous

Création d'une assurance autonomie

Le ministre de la Santé et des Services sociaux
et ministre responsable des Aînés,


Réjean Hébert

 Mot du ministre

Le Québec est le deuxième endroit au monde où la population vieillit le plus rapidement. Cette réalité pose un défi extraordinaire à notre société, tant sur le plan social qu’économique. Les aînés vivent désormais plus longtemps et souhaitent pouvoir vieillir à domicile et recevoir des services adaptés à leurs besoins là où ils ont fait le choix de vivre.

Un nombre croissant de Québécoises et de Québécois vivront une perte d’autonomie au cours des années à venir. Afin d’adapter notre système de santé au vieillissement de la population, le gouvernement du Québec propose la création d’une assurance autonomie et souligne la nécessité de constituer une caisse autonomie pour en assurer le fonctionnement.

Je vous invite à consulter le Livre blanc sur la création d’une assurance autonomie. Il vise à faire connaître la proposition afin que tous les acteurs disposent d’une lecture commune des enjeux et que chacun soit partie prenante aux décisions qui s’imposent. À court terme, nous devons améliorer l’accès aux soins et aux services de longue durée pour les personnes qui vivent avec des incapacités. À long terme et dans une perspective intergénérationnelle, il nous faut déterminer comment se profilera le partage des responsabilités dans une société présentant un vieillissement démographique accéléré.

C’est dans cet esprit que nous vous présentons le projet d’assurance autonomie pour le Québec. L’objectif ultime et ambitieux est de permettre à chacun d’exercer ses choix en dépit de la maladie et des incapacités, et de recevoir les services qui contribuent à la préservation de son autonomie. Par cette démarche, nous ne souhaitons rien de moins que l’autonomie pour tous.

CONSULTEZ LE SITE SUIVANT  pour plus d'information : www.autonomie.gouv.qc.ca

RD


 

L'espérance de vie dérange les calculs des actuaires

 

 

Article de Hugo Legris-Tremblay, Journal de Québec, 8 août 2013

La hausse de 3% de la longévité crée un casse-tête pour les actuaires L’institut canadien des actuaires (ICA) a dévoilé que l’espérance de vie est en hausse de plus de 3 % au pays, ce qui aura un impact majeur sur les régimes de retraite.

« Plusieurs d’entre eux devront revoir leurs prévisions financières, ce qui aura pour effet d’augmenter leurs obligations financières de 5 à 10 % » , a affirmé Jacques Lafrance, président de l’ICA.

C’est un manque à gagner substantiel qui mettra sous pression plusieurs régimes de retraite canadiens. « Les plus importants d’entre eux seront cependant moins touchés, puisqu’ils utilisent déjà leurs propres données internes qui s’apparentent à celles dévoilées par l’ICA», a soutenu M. Lafrance.

Report et hausse

Pour stabiliser la situation, le report de l'âge de la retraite ne doit pas être exclu et une hausse des cotisations doit être envisagée par les travailleurs.

Du côté de la Régie des rentes du Québec (RRQ), la situation est sous contrôle, aaffirmé son porte-parole, M. Pierre Turgeon.

Dû au vieilllissement de la population, qui augmente la pression sur la santé financière des différents régimes de retraite, le taux de RRQ grimpera légèrement jusqu'en 2018. « Cette hausse assurera la pérennité du régime jusqu'en 2060 », a indiqué M. Turgeon.

De plus, des changements législtatifs sont à prévoir en 2014, puisqu'une commission parlementaire à ce sujet débutera la semaine prochaine à l'Assemblée nationale.

La Caisse épargnée

La Caisse de dépôt et placement du Québec ne s'estime pas touchéer outre mesure par ces nouvelles statistiques, puisque ce sont ses déposants qui effectuent l'évaluation des risques actuariels.

Le mandat de la Caisse se limite donc à la gestion des sommes en fonction du profil financier et des informations fournies par ses déposants. Au 31 décembre dernier, la Caisse avait des actifs totaux sous gestion de 176,2 milliards $, dont 47,1 milliards $ attribuable à des actifs québécois.

Selon les statistiques, l'âge moyen de la retraite est de 62 ans dans la province.

RD

 

Nelson Mandela entame son troisième mois d'hospitalisation


L'ancien président sud-africain Nelson Mandela devait entamer jeudi son troisième mois à l'hôpital où il est toujours, selon les autorités sud-africaines, dans un état "critique mais stable" après avoir frôlé la mort fin juin


Article de

L'ancien président sud-africain Nelson Mandela devait entamer jeudi son troisième mois à l'hôpital où il est toujours, selon les autorités sud-africaines, dans un état "critique mais stable" après avoir frôlé la mort fin juin.
Le héros de la lutte anti-apartheid a dû fêter son 95ème anniversaire le 18 juillet au Mediclinic Heart Hospital de Pretoria, où il avait été admis en urgence le 8 juin pour une infection pulmonaire.

Le président Jacob Zuma donne irrégulièrement des nouvelles de son illustre prédécesseur, dans ses discours ou dans de brefs communiqués. Les dernières remontent au 31 juillet, et son porte-parole Mac Maharaj a indiqué mercredi qu'il fallait s'en contenter.

Souffrant depuis déjà quelques jours, Nelson Mandela a été hospitalisé aux premières heures du 8 juin, dans un état qualifié de "grave".

Il pouvait alors respirer sans assistance, selon la présidence. Mais son état s'est nettement détérioré ensuite, au point qu'on a craint le pire à plusieurs reprises.

Notamment au soir du 23 juin quand la présidence a annoncé que sa santé s'était subitement dégradée, qualifiant désormais son état de "critique". Et trois jours plus tard quand le président Zuma a subitement annulé un voyage au Mozambique: il venait de rendre visite à un Nelson Mandela désormais sous assistance respiratoire.

Puis Jacob Zuma a fait état d'une amélioration le 27 juin. Il dit depuis régulièrement que l'état de santé de l'icône mondiale de la réconciliation s'améliore, bien qu'il reste "dans un état critique mais stable".

Les autorités n'ont jamais voulu confirmer des informations de la chaîne américaine CBS selon laquelle Mandela a dû être "ressuscité" à son arrivée à l'hôpital, ou a encore été opéré "pour débloquer le tube de dialyse" fin juillet.

Seule habilitée à communiquer, la présidence refuse d'entrer dans les détails, invoquant le secret médical.

Les problèmes pulmonaires de Mandela sont probablement liés aux séquelles d'une tuberculose contractée pendant son séjour sur l'île-prison de Robben Island, au large du Cap, où il a passé dix-huit de ses vingt-sept années de détention dans les geôles du régime d'apartheid.

Les cohortes d'envoyés spéciaux dépêchés fin juin sont depuis longtemps rentrés chez eux, et le campement que les journalistes avaient installés devant l'hôpital de Pretoria a été largement déserté.

Tout un business Mandela

Les passants sont également moins nombreux devant la grille de l'hôpital, transformée en vaste mémorial couvert de petits mots, affiches, photos, fleurs, ballons, etc. Mais les hommages s'y poursuivent: un choeur de gospel indonésien est venu mardi, des responsables religieux mercredi, etc.

Plus que sur la santé de Nelson Mandela, l'attention des médias sud-africains s'est surtout portée ces dernières semaines sur les déchirements de sa famille.

Les enfants et petits-enfants du grand homme, qui vendent déjà vins et tee-shirts, se disputent son héritage dès avant sa mort --et même les dépouilles de trois de ses enfants--, n'hésitant pas à saisir les tribunaux et à régler leurs comptes en direct à la télévision.

L'ancien archevêque anglican Desmond Tutu les a supplié de "ne pas salir" le nom de son ami, qui comme lui reçut le prix Nobel de la Paix. "S'il vous plaît, s'il vous plaît, s'il vous plaît, ne pensez pas qu'à vous. C'est comme cracher au visage de Madiba", a-t-il dit, l'appelant de son nom de clan affectueusement repris par les Sud-Africains.

Mais la récupération de l'image de Mandela n'a pas de frontières. Des architectes néerlandais ont ainsi proposé d'ériger une gigantesque tête du grand homme sur la Montagne de la Table, au Cap. Elle comprendrait notamment un centre de congrès, un théâtre et un restaurant s'articulant autour d'une statue géante.

Après l'anniversaire le 18 juillet, le prochain jour de recueillement est annoncé pour le 17 août: un "Nelson Mandela Sport & Culture Day", avec notamment au programme, à Soweto, les matches Afrique du Sud-Argentine en rugby et Afrique du Sud-Burkina Faso en football.


 

Castonguay pourfend la future rente de longévité


 Claude Castonguay


Article de Régys Caron, Journal de Québec, 16 août 2013

 L’ancien ministre et père du régime d’assurance maladie du Québec, Claude Castonguay, descend en flammes la création d’une rente de longévité proposée dans le rapport D’Amours visant à améliorer le financement des régimes de retraite.




Trop chère, a tranché M. Castonguay à l’occasion de son passage jeudi devant la commission parlementaire qui entend les réactions au rapport D’Amours. À son avis, il n’est pas réaliste de demander aux employeurs et aux travailleurs d’épargner 54 milliards $ sur 10 ans pour se donner une rente complète qui ne serait accessible qu’à l’âge de 75 ans.

«Ceux qui vont prendre leur retraite dans les prochaines années, ce n’est pas à l’âge de 75 ans que le problème (manque de revenu) se pose, c’est au moment de leur retraite», a signifié l’ancien ministre libéral en entrevue. D’autant plus qu’une masse importante, plus d’un demi-million de travailleurs, atteindra l’âge de la retraite au cours des 10 prochaines années.

De plus, l’épargne obligatoire proposée par le rapport D’Amours (4 milliards par année) créera une «lourde ponction» dans l’économie québécoise, pouvant se traduire par une réduction de 0,06 à 0,08 % du Produit intérieur brut (PIB), «un coût très dur», estime M. Castonguay.

Compétitivité réduite

La compétitivité des entreprises serait réduite comparativement à celle de leurs concurrentes américaines et des autres provinces, a encore signalé l’ex-ministre de la Santé. D’autant plus qu’il est peu probable, à son avis, que les autres provinces canadiennes emboîtent le pas au Québec relativement à la rente de longévité.

Claude Castonguay propose en contrepartie de créer un «Régime complémentaire individuel de retraite» (RCIR). Seuls les travailleurs seraient tenus de cotiser à ce régime à hauteur de 3 % de leur salaire à partir de l’âge de 35 ans, à moins qu’ils ne choisissent de se désister. Leur rente serait payable à l’âge de 65 ans.

 COMMENTAIRE DE PHILOMAGE

Claude Castonguay propose une alternative tout à fait pertinente. C'est ce qui manque à l'heure actuelle : une possibilité d'augmenter tout et chacun les contributions à la retraite par un « RÉGIME COMPLÉMENTAIRE INDIVIDUEL DE RETRAITE (RCIR). Sera-t-il écouté ?

RD

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