mercredi, décembre 25, 2013

 

Quel avenir pour les retraites des Québécois?

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L'avenir des régimes de retraites n’est pas, de prime abord, le sujet le plus engageant. Il nous concerne tous, pourtant, même si on a moins de 50 ans et que la retraite semble bien lointaine.

Les faits sont là : 1 Québécois sur 3 aura 65 ans ou plus en 2056. Mais alors qu’il y avait 8 travailleurs par retraité en 1970, il n’y en aura plus que 2,5 pour chaque aîné en 2030. Qui va payer? Avons-nous les moyens de maintenir ce système? Quelles réformes sont possibles?



Différents articles sur le site de Radio-Canada à consulter : ICIradiocanada.ca

Bonification des régimes de retraite : Ottawa dit non aux provinces

Les ministres des Finances des provinces et du gouvernement fédéral, réunis lundi au lac Meech, ne sont pas parvenus à s'entendre sur des changements qui pourraient être apportés aux régimes publics de retraite. 

Régimes de retraite : des jeunes demandent plus d’équité

Tandis que la ministre du Travail du Québec, Agnès Maltais, doit présenter sous peu son plan d'action sur les régimes de retraite, des groupes de jeunes réclament que le gouvernement fasse de l'équité intergénérationnelle une priorité. 

Retraite : politiciens, syndicats et employeurs prennent acte du rapport D’Amours

Le rapport du comité d'experts sur l'avenir du système de retraite québécois, rendu public mercredi, est globalement bien accueilli par les partenaires sociaux et la classe politique. Ils reconnaissent que le constat fait par les auteurs du rapport est fidèle à la réalité, mais ils ne manquent pas de souligner quelques questions qui demeurent toujours sans réponses.

21 recommandations pour « pérenniser le système de retraite »

Dans son rapport déposé mercredi, le comité d'experts sur l'avenir du système de retraite québécois fait plusieurs recommandations pour assurer la sécurité financière à la retraite, dont la création d'un nouveau régime à prestations déterminées pour tous les travailleurs québécois.
RDI économie 
Vidéo -  Gérald Fillion s’entretient avec le président du comité sur l’avenir du système de retraite québécois, Alban D’Amours
Classe économique 
Audio -  Le journaliste Richard Massicotte résume le rapport d'experts sur l'avenir du système de retraite québécois et Jean-Sébastien Bernatchez s'entretient avec le président du comité, Alban D'Amours.

Retraites : le contrat social et les recommandations d'Alban D'Amours

Le rapport d'Alban D'Amours sur l'avenir des régimes de retraite au Québec met l'accent sur une vingtaine de recommandations et un nouveau contrat social.

RD

 

Les régimes de retraite et le point de vue d'Alban D'Amours



(Article de Dominique Froment, Les Affaires, 21 déc. 2013)


Qui a dit que les régimes de retraite sont un sujet ennuyeux ? En 2013, on en a peut-être autant entendu parler que de Véro ! À l'origine de ces débats, Alban D'Amours, le président du comité d'experts sur l'avenir du système de retraite qui a produit le rapport qui porte son nom. Nous l'avons rencontré dans le hall d'un hôtel montréalais alors qu'il était en transit entre la Floride et Ottawa pour aller recevoir l'Ordre du Canada.

Les affaires. - Dans quel contexte le gouvernement a-t-il créé votre comité ?

Alban D'amours. - Depuis quelques années, les régimes à prestations déterminées [RPD, dont le montant de la rente de retraite est garanti] accumulent les déficits actuariels. Par conséquent, plusieurs employeurs les ont délaissés au profit des régimes à cotisations déterminées [dont le montant de la rente fluctue en fonction des rendements et d'autres facteurs]. Le gouvernement a donc jugé, à juste titre, que la sécurité financière des futurs retraités était menacée. Dans le passé, quand la population était plus jeune, on a beaucoup focalisé sur le rendement des caisses de retraite et on a oublié la notion de sécurité ; il faut y revenir.

L.A. - Le comité a commencé à travailler en février 2012 et a remis son rapport le 17 avril. Comment ça s'est passé ?

A.D. - Très rapidement, nous nous sommes rendu compte que nos recommandations seraient positives et que les RPD devaient non seulement être sauvés, mais profiter à un plus grand nombre de travailleurs. [Au Québec, 35 % des travailleurs bénéficient d'un RPD, dont les deux tiers dans le secteur public.]

L.A. - Quel était votre rôle en tant que président ?

A.D. - Dans le comité, il y avait des gens de différents horizons : un avocat, un fiscaliste, un économiste, un actuaire, etc., tous nommés par le gouvernement. Mon rôle était de tirer le maximum de chacun et de les orienter vers le même but. Pour cela, dès le départ, nous nous sommes donné des objectifs [assurer la survie des RPD et la pérennité du système de sécurité de la retraite], des principes à respecter, des valeurs, etc. La quarantaine de mémoires que nous avons lus ont été intégrés à cette vision commune. Et dès le départ, nous avons décidé que le rapport devait être unanime ; pas de dissidence ! Un rapport unanime a beaucoup plus de poids. Bien sûr, pour atteindre l'unanimité, il faut négocier. Je ne vous cacherai pas qu'il y a eu des discussions musclées, qu'il a fallu faire des compromis, mais c'est normal avec ce genre d'exercice.

L.A. - Comment s'est déroulée la publication du rapport en tant que telle ?

A.D. - Quelques semaines avant la publication, nous avions remis un avant-projet de rapport à la ministre Agnès Maltais. Puis, j'ai rencontré les chefs de tous les partis politiques pour obtenir l'assurance qu'ils ne feraient pas de notre rapport un enjeu partisan. Pour ce qui est de la publication du rapport, nous avions une stratégie pour le «faire vivre» pendant 48 heures, pour assurer sa visibilité dans les médias. En juin, nous l'avons présenté devant une commission parlementaire. À partir de là, il ne nous appartenait plus.

L.A. - La recommandation vedette de votre rapport, la rente de longévité, a reçu un accueil plutôt froid. C'est dur à prendre ?

A.D. - J'ai été un peu déçu, oui, car c'est la grande innovation du rapport. C'est en fait un RPD pour les quatre millions de travailleurs québécois. Et je sais qu'ils la veulent tous. Quand les dirigeants d'entreprise disent que cette rente va augmenter leur coût après impôt de 1 %, ils ne comprennent pas que, si on ne le fait pas maintenant, dans 30 ans, le gouvernement devra hausser nos taxes et nos impôts de beaucoup plus que de 1 % pour compenser. La rente de longévité est nettement plus efficace que le fait de bonifier le régime de rentes du Québec.

Pour obtenir une copie du rapport :

Rapport du comité d'experts sur l'avenir du système de retraite québécois

RD

 

La mésentente des pensions entre les provinces et le Fédéral



Article de Michel Girard, Journal de Québec, 18 déc. 2013

Pas question pour le gouvernement Harper de donner le feu vert à une hausse des cotisations et des prestations du Régime de pensions du Canada ( RPC) et de son pendant québécois, le Régime des rentes du Québec ( RRQ). 

Les ministres des Finances des provinces l’ont appris à leurs dépens lundi, lors de leur rencontre annuelle avec le ministre Jim Flaherty. Il leur a clairement laissé entendre que ce n’est pas le moment d’augmenter les prestations du RPC, et, par ricochet, celles de la RRQ. Pourquoi? Parce que les familles et les employeurs ne peuvent pas se permettre une hausse des cotisations sur les chèques de paie. Cela retirerait trop d’argent de poche aux employés, tout en privant les employeurs d’un important capital d’investissement. Et ce serait l’ensemble de l’économie canadienne qui s’en ressentirait.

Alors que les ministres des Finances des provinces et les syndicats dénoncent la décision unilatérale d’Ottawa et son attitude intransigeante, les organisations patronales applaudissent la décision du gouvernement conservateur et de son argentier.

COÛTS ET BÉNÉFICES

À l’heure actuelle, la cotisation annuelle maximale s’élève à 4712 $ (RPC: 9,9% des gains admissibles) et à 4855 $ (RRQ: 10,2% des gains). Les employés et les employeurs se partagent moitié-moitié cette cotisation, laquelle est basée sur le montant maximal de gains admissibles desdits régimes de 51 100 $. Les gens qui gagnent un revenu inférieur payent évidemment des cotisations inférieures.

En retour, les prestataires ont droit cette année à une prestation de retraite annuelle maximale de 12 150 $ s’ils commencent à retirer leurs rentes à partir de 65 ans.

SOLUTION ONTARIENNE

Le ministre des Finances de l’Ontario, Charles Sousa, a pour sa part proposé d’augmenter cette prestation maximale à 18 000 $ par année. Pour y parvenir, il faudrait hausser la cotisation employé-employeur de 2,2 points de pourcentage, à 12,1%, soit à 5760 $ par année. Cela représenterait une hausse de cotisation de 1047 $ par année.

Chose certaine, une telle bonification des prestations du RPC et de la RRQ répondrait à un besoin crucial d’épargne-retraite pour les 11 millions de travailleurs canadiens qui n’ont pas accès à un régime de retraite au travail.

Il va sans dire qu’une hausse des cotisations au RPC ou à la RRQ de quelque 2,2 points de pourcentage, tel que le préconise le ministre ontarien, priverait les travailleurs, au pire, de quelque 500 $ d’argent de poche par année. Même ponction pour les employeurs, par tête de travailleur.
Est-ce que le travailleur sans régime de retraite a les moyens de se payer une telle épargne additionnelle? À vrai dire, cette épargne forcée devient tout simplement une question de survie à la retraite.

Les entreprises, elles, ont-elles les moyens de se permettre une telle ponction additionnelle pour le bien-être de leurs employés? Pour le gouvernement Harper, le Conseil du patronat du Québec et la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante, la réponse, c’est NON. 

COMMENTAIRE DE PHILOMAGE

Si 2,2% est considéré comme trop élevé comme augmentation des cotisations, pourquoi ne pas avoir baissé la hausse à 1,0 % ou 1,2 %. L'effet psychologique aurait joué en faveur d'une attitude favorable pour les retraités et futurs retraités. Ainsi, les dommages collatéraux sur l'économie auraient été amoindris et tout le monde y aurait trouvé son compte, du moins à court terme.

Il faut bien se rendre compte que l'économie est d'abord et avant tout au service des citoyens canadiens ordinaires et ensuite au service des corparations. Les corporations ou entreprises corporatives sont des gagne-pains pour les actionnaires, les propriétaires et évidemment les travailleurs. De même qu'il y a une désuétude du capital et un prix à son remplacement, la main-d'oeuvre subit aussi des pertes liées au vieillissement et à la maladie qui entraînent le retrait du marché du travail ou la mise à la retraite. C'est un cycle normal et naturel.

La courbe démographique et les fluctuations de l'économie canadienne sont à l'origine du malaise actuel et futur des plans de retraite avec l'arrivée massive de la génération des Baby-boomers à la retraite.

L'économie canadienne est assez forte, comparée aux autres pays hautement industrialisés, pour se permettre un soutien ferme à la main-d'oeuvre qui a contribué au fin des ans à sa croissance et à son développement. Il ne faut pas se boucher les yeux : le PIB, c'est la somme de tous les gains et efforts fournis par les facteurs de production qui sont la terre, le capital, la main-d'oeuvre et la technologie. Dans l'ensemble, c'est la main-d'oeuvre qui doit avoir priorité dans les questions relatives à la précarité des fonds de pension. Dans les faits, on est loin d'avoir atteint un degré de robotisation qui exclut l'homme comme premier facteur de production.

RD

 

Seniors : plus de 3 sur 10 s’ennuient pendant les repas des fêtes de fin d’année


Etude Quintonic.fr


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POSONS-NOUS LA QUESTION ? Le temps des fêtes est-il un temps de réjouissances pour les Seniors ou les Aînés ?

32 % des seniors déclarent associer les fêtes de fin d’année à un extrême ennui, avec des repas interminables et une ambiance endormie. C’est ce que révèle une étude réalisée par Quintonic.fr, site communautaire dédié aux 50 ans et plus.

À la question “que représentent pour vous les fêtes de fin d’année ?”, plus de 3 seniors sur 10 (32 %) les associent à un extrême ennui, avec des repas interminables et une ambiance endormie. Pour 52 %, les fêtes leur évoquent le casse-tête de l’année pour trouver le cadeau qui fera mouche pour chacun. Un constat effectué par Quintonic.fr, site communautaire à destination des 50 ans et plus.

Côté cuisine
Loin du cliché de la mamie gâteau, 16 % des seniors interrogés affirment que les repas de fêtes de fin d’année sont l’occasion de rappeler à leurs proches qu’ils sont de piètres cuisiniers et qu’ils pourront profiter de leur petits plats. “Les quinquagénaires d’aujourd’hui sont dynamiques et vivent une forme d’indépendance décomplexée, notamment vis-à-vis des membres de leur famille”, indique Lauren Séné, responsable marketing pour Quintonic. - See more at: http://www.courriercadres.com/emploi/marche-de-l-emploi/emploi-des-jeunes-et-des-seniors/seniors-plus-de-3-sur-10-s-ennuient#sthash.XZssMXnI.dpuf

 (Article de Julie Tadduni, 25 décembre 2012)


Selon une enquête menée en 2012 en France, 32 % des seniors déclarent associer les fêtes de fin d’année à un extrême ennui, avec des repas interminables et une ambiance endormie. C’est ce que révèle une étude réalisée par Quintonic.fr, site communautaire dédié aux 50 ans et plus.

À la question “que représentent pour vous les fêtes de fin d’année ?”, plus de 3 seniors sur 10 (32 %) les associent à un extrême ennui, avec des repas interminables et une ambiance endormie. Pour 52 %, les fêtes leur évoquent le casse-tête de l’année pour trouver le cadeau qui fera mouche pour chacun. Un constat effectué par Quintonic.fr, site communautaire à destination des 50 ans et plus.

Côté cuisine
 

Loin du cliché de la mamie gâteau, 16 % des seniors interrogés affirment que les repas de fêtes de fin d’année sont l’occasion de rappeler à leurs proches qu’ils sont de piètres cuisiniers et qu’ils pourront profiter de leur petits plats. “Les quinquagénaires d’aujourd’hui sont dynamiques et vivent une forme d’indépendance décomplexée, notamment vis-à-vis des membres de leur famille”, indique Lauren Séné, responsable marketing pour Quintonic

COMMENTAIRE DE PHILOMAGE

La même enquête conduite en 2013 donnerait sûrement les mêmes résultats. Ce qui fait ressortir que les moeurs changent et aussi les habitudes de vie, même à 50 ans et ++. 

L'important dans ce constat, c'est qu'il existe de plus en plus de nouveaux moyens pour se sortir de ces ornières traditionnelles, notamment les technologies de l'information. À moins d'être handicapé par la maladie, la solitude ne devrait plus être perçue comme un obstacle insurmontable. Tout est question de technologies (surtout de l'information) et de leurs apprentissages.  

Pensez TECHNOLOGIE DE L'INFORMATION en 2014! Achetez-vous un ordinateur, une tablette, un portable ! Vivez à l'heure d'Internet et des échanges de courriels et autres,..... Faites-vous aider dans cette nouvelle perspective de vie. 

Un très grand nombre d'entre nous ont franchi les obstacles et voyez le résultat. J'ai presque 69 ans et je maîtrise la plupart de ces technologies et je ne m'en passerais pas pour tout l'or du monde. À vous de défoncer les murs du silence, du jeu de cartes et des dinners qui n'en finissent plus. Le passé est passé et l'avenir, c'est aujourd'hui, MAINTENANT.

VIVE INTERNET, JOYEUSES FÊTES et BONNE ANNÉE 2014 !

RD
32 % des seniors déclarent associer les fêtes de fin d’année à un extrême ennui, avec des repas interminables et une ambiance endormie. C’est ce que révèle une étude réalisée par Quintonic.fr, site communautaire dédié aux 50 ans et plus.

À la question “que représentent pour vous les fêtes de fin d’année ?”, plus de 3 seniors sur 10 (32 %) les associent à un extrême ennui, avec des repas interminables et une ambiance endormie. Pour 52 %, les fêtes leur évoquent le casse-tête de l’année pour trouver le cadeau qui fera mouche pour chacun. Un constat effectué par Quintonic.fr, site communautaire à destination des 50 ans et plus.

Côté cuisine
Loin du cliché de la mamie gâteau, 16 % des seniors interrogés affirment que les repas de fêtes de fin d’année sont l’occasion de rappeler à leurs proches qu’ils sont de piètres cuisiniers et qu’ils pourront profiter de leur petits plats. “Les quinquagénaires d’aujourd’hui sont dynamiques et vivent une forme d’indépendance décomplexée, notamment vis-à-vis des membres de leur famille”, indique Lauren Séné, responsable marketing pour Quintonic. - See more at: http://www.courriercadres.com/emploi/marche-de-l-emploi/emploi-des-jeunes-et-des-seniors/seniors-plus-de-3-sur-10-s-ennuient#sthash.XZssMXnI.dpuf

 

Année 2014 : comment va se comporter le monde des affaires ?



Article par DIANE BÉRARD . Les Affaires . 14-12-2013 (modifié le 11-12-2013 à 15:04)

LE MONDE DES AFFAIRES EN 2014

 


VOICI comment se présente la situation mondiale dans la prochaine année, selon les experts mondiaux, ceux qui prévoient ce que nous sommes sensés vivre en 2014.

Ils étaient 23 conférenciers à défiler sur la scène, au 10e étage du prestigieux édifice Time Warner, à Manhattan, le 5 décembre. Des Américains, des Européens et des Africains invités par l'iconique magazine The Economist pour son World in 2014 Summit. Leur mission : présenter aux 300 participants les enjeux et les risques qui influenceront le cours des affaires en 2014, tant du côté de l'économie, de la finance, de la technologie, des ressources naturelles, de la fabrication que de la politique. Douze conférences, de 20 à 30 minutes sans thème. Les Affaires y était. Voici ce qu'il faut en retenir.


9 ENJEUX

1 LA SANTÉ REND MALADE

La santé monopolise le quart du budget du gouvernement américain. Les services sociaux, un autre quart. (Au Québec, ces deux postes comptent pour 47,8 % du budget.) Le vieillissement de la population fera grimper les coûts de la santé à 40 % du budget américain et ceux des services sociaux à 38 %. Cela en laissera bien peu pour les autres postes, telle l'éducation. «Un dialogue difficile s'annonce entre le gouvernement et ses citoyens. Ceux-ci devront choisir : recevoir moins de services ou débourser davantage pour ceux-ci», prévient Jacob A. Frenkel, président de JP Morgan Chase. Des choix difficiles, mais aussi un changement de comportement radical. «Il faut utiliser nos ressources autrement, promouvoir la prévention, souligne Ralph de la Torre, président et pdg de Steward Health Care System, un groupe de 12 hôpitaux de la Nouvelle-Angleterre, cité comme modèle de soins de santé à valeur ajoutée et coût modique. Les Américains qui ont un médecin de famille coûtent 20 % moins cher au système.»

2 LES BAS TAUX D'INTÉRÊT CRÉENT DU CHÔMAGE

«Les taux d'intérêt sont si bas que les entreprises ont remplacé le capital humain par du capital financier», souligne Scott Shay, président du conseil de Signature Bank, une institution financière new-yorkaise qui gère des actifs de 21 milliards de dollars américains. Son homologue Gerald Hassell, président et pdg de la Bank of New York Mellon, renchérit : «Les faibles taux ont accentué le chômage, les entreprises empruntent et investissent plutôt que de recruter».

3 LE MANQUE D'EUROBITION NUIT À L'ÉCONOMIE

«Les États européens ne jouent pas ensemble, ils jouent les uns contre les autres», observe Josef Ackermann, ex-président du conseil du groupe Zurich Insurance et ex-président du conseil et pdg de la Deutsche Bank. L'Europe manque d'eurobition, poursuit-il. «On se concentre trop sur les questions nationales, et c'est souvent pour se blâmer les uns les autres. Ceux-là ne travaillent pas assez fort, ceux-ci travaillent trop... «En privé, les riches Allemands affirment que leur pays doit quitter la zone euros ; cela dit long sur l'absence de cohésion européenne», confie Josef Ackermann. nous devrions plûtot travailler à l'intégration de nos marchés financiers pour regagner la confiance des investisseurs.»

4 LE MONDE DOIT SE PASSER DE SUPER MARIO

«Les banques centrales interviennent trop, depuis trop longtemps, estime Jacob A. Frenkel. Je n'aime pas le concept de super Mario [en référence à Mario Draghi, président de la Banque centrale européenne] ni de super Ben [Bernanke]. Il s'installe une idée de permanence à propos de mesures d'exception.» Compte-t-on trop sur les banques centrales ? Les avis diffèrent. Jacob Frenkel juge que oui. Jan Hatzius, économiste en chef chez Goldman Sachs, croit que non. «Le chômage est encore trop présent, les économies ont encore besoin de soutien monétaire.»

5 INTERNET UTILITAIRE

D'abord, nous nous sommes échangé des courriels. Puis, des photos et des vidéos. «Depuis deux ans, nous sommes passés à la phase suivante, Internet est employé à des fins utilitaires», souligne Luis von Ahn, cocréateur de Captcha, qui vous demande de taper quelques lettres dans une case afin de vérifier que vous êtes bien un humain et non un ordinateur. Luis von Ahn a aussi créé l'application Duolingo qui permet d'apprendre une nouvelle langue gratuitement. En échange, l'étudiant accepte de traduire des textes. Des clients paient pour ces traductions, c'est la source de revenu de Duolingo. «Notre modèle repose sur la collaboration, explique le jeune entrepreneur guatémaltèque. Un seul étudiant n'arriverait pas à traduire un texte, mais un grand nombre y parvient. En 2014, nous assisterons à une explosion de la collaboration utile sur Internet. De plus en plus de réalisations complexes seront effectuées en groupe.»

6 MOBILE OU RIEN

«Notre mobile devient le témoin intime de notre quotidien, commente Biz Stone. C'est le talisman que nous traînons au fond de notre poche ou de notre sac. Si je quitte le maison sans mon portefeuille, je peux toujours me débrouiller. Mais si j'oublie mon mobile, je reviens le chercher !» On s'informe avec notre mobile, on se divertit avec lui, on paie avec lui. Le lieu où l'on se trouve importe peu, nous sommes «dans» notre mobile. «En 2014, les entreprises nées avant le mobile - il y en a beaucoup - qui n'ont pas encore de stratégie pour cette plateforme devront faire plus qu'y réfléchir», résume l'entrepreneur qui planche sur une nouvelle entreprise nommée pour l'instant Jelly.

7 CONSOMMATEURS CONSCIENTS CHERCHENT MARKETEURS ALLUMÉS

«Nous savons ou nous pouvons savoir facilement tout sur un produit, dit Biz Stone, cofondateur de Twitter. Pour un consommateur, il devient facile de prendre du recul, de décortiquer un produit pour en extirper la véritable valeur.» Marteking de cause, marketing de sens... le consommateur conscient est à la recherche de consommation à valeur ajoutée. Biz Stone cite la campagne RED pour lutter contre le sida. Elle rassemble des partenaires tels qu'American Express, Apple, Converse, Hallmark et Starbucks, qui ont créé un produit rouge dont une partie des profits allaient au Global Fund, le plus important fonds de lutte contre le sida, la malaria et la tuberculose.

8 LES MANUFACTURIERS SE «GOOGLISENT»

Chez Alcoa, les directeurs d'usine supervisent leurs opérations 7 jours sur 7 sans pour autant se présenter au bureau le week-end. «Ils ont leur usine dans leur poche», explique Nancy Wolk, chef de la technologie d'Alcoa, le troisième producteur d'aluminium du monde. La «googlisation» du manufacturier, c'est l'accès et le recours généralisé à l'information numérique par les employés et les dirigeants. C'est, entre autres, la convergence des données liées aux clients et de celles qui concernent les processus manufacturiers pour mieux ajuster la production.

9 LA MIGRATION DES DINOSAURES TIRE À SA FIN

Microsoft, HP, Cisco... autant de sociétés légendaires dont la suprématie est attaquée par de plus jeunes et plus fous qu'eux. «Plusieurs entreprises vivent sur du temps emprunté, prévient Carly Fiorina, ex-pdg de HP, aujourd'hui consultante. 2014 sera une année charnière pour distinguer celles qui ont atteint la fin de leur sursis.» Lesquelles ? «Regardez celles dont les revenus baissent et qui n'ont pas augmenté leurs investissements en R-D», ajoute Mme Fiorina.

4 RISQUES

1 BULLE BANCAIRE EN CHINE

Des kilomètres de routes et de rails, des ports, des aéroports, des immeubles... la Chine tourne. Et elle commence à donner le tournis à la communauté internationale. «Le montant des prêts consentis par les banques chinoises a été multiplié par trois au cours des dernières années, prévient Leo Abruzzese, prévisionniste en chef de la Economist Intelligence Unit. Il y a trop d'argent en circulation. Cela entraîne de l'inefficacité. Trop de capacité manufacturière, entre autres.» La question : le gouvernement chinois arrivera-t-il à dégonfler cette bulle en douceur avant qu'elle n'éclate ?

2 AMÉRICAINS ET CHINOIS : RAPPROCHEMENT OU CONFRONTATION ?

«Il faut créer un espace où les États-Unis et la Chine pourront collaborer et se concurrencer dans l'harmonie, estime Henry Kissinger, ex-secrétaire d'État sous Nixon et Ford, et acteur, entre autres, du rapprochement entre les États-Unis et la Chine dans les années 1970. La confrontation viendra bien assez vite. Pour l'instant, visons un espace d'échange.» Évitons les parallèles entre le rapport de force contemporain qui oppose les États-Unis et la Chine et celui qui opposait les États-Unis et l'Union soviétique sous la guerre froide. «L'Union soviétique ne jouait aucun rôle dans l'économie mondiale, dit Kissinger. La Chine, elle, est fortement intégrée au reste de la planète économique.»

3 UNE POUDRIÈRE NOMMÉE CLASSE MOYENNE

Le 28 mai 2013, les Turcs ont pris possession du parc Gezi dans le quartier Taksim, au centre-ville d'Istanbul. Ils sont venus protester contre un projet immobilier sur les lieux du parc. En juin et juillet 2013, les Brésiliens ont envahi les rues de nombreuses villes pour protester contre l'augmentation du prix des transports en commun. Le plus important soulèvement que ce pays ait connu depuis 1992. Dans les deux cas, la colère du peuple dépasse de loin la sauvegarde d'un parc ou d'un tarif. Les Turcs s'élèvent contre le recul de la liberté et de la démocratie. Les Brésiliens, eux, contrent la répartition inégale de richesse. «Combinez l'urbanisation, les médias sociaux et une classe moyenne plus nombreuse et plus éduquée, et vous obtenez forcément davantage de désordre civil», résume Jacob Rosengarten, vice-président et directeur du risque chez XL Group, un spécialiste mondial de l'assurance des grands risques. Et tout cela est une loterie : impossible de prédire le lieu du prochain soulèvement et ce qui mettra le feu aux poudres.

4 LA DROITE SE RADICALISE

On assiste à une montée de l'extrême droite en Europe. Effet de la crise ? Insatisfaction quant aux promesses non tenues de la zone euro ? Un peu de tout cela. «Lors des élections du 9e Parlement européen, en mai 2014, on prévoit une percée de l'euroscepticisme et des extrémistes nationaux, soulève Jacob Rosengarten. C'est ce que laissent entendre les sondages de même que les résultats des élections locales en France, en Autriche et en Slovaquie.» Six partis d'extrême droite prévoient unir leurs forces dans l'espoir de former un tiers du Parlement européen.


COMMENTAIRE DE PHILOMAGE

Ces tendances vont dominer l'économie mondiale et nous affecter, d'une manière ou d'une autre. Aussi bien les connaître et les intégrer dans nos projets nationaux ou provinciaux. En tout cas, le Canada semble bien tirer son épingle du jeu, dans ce labyrinthe des confrontations nationales en 2014.

Nous pourrions ajouter une élection printanière au Québec pour retrouver une plus grande stabilité économique et politique avec le PLQ au pouvoir et un départ « super bien mérité » à la retraite de notre actuelle Première Ministre, Mme Marois.

RD


mercredi, décembre 11, 2013

 

Comment se trouver une résidence pour personnes âgées à son goût ?

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SE TROUVER UNE RÉSIDENCE À SON GOÛT ?

L’Agence Mieux-Vivre s'adresse aux personnes âgées autonomes ou en perte d'autonomie. Nous offrons gratuitement des services d’accompagnement pour le placement en résidences privées en sélectionnant pour vous les meilleures résidences pour personnes âgées que nous vous proposons en fonction de vos goûts, de vos besoins et de votre budget.

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AGENCE MIEUX-VIVRE


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COMMENTAIRE DE PHILOMAGE


Dans un proche futur, de plus en plus d'aînés auront la pénible tâche d'ajuster leur cadre de vie à leurs besoins nouveaux et incontournables. Leurs proches devront se faire conseiller sur ce qui est le mieux pour le proche parent ou ami : logement, soins médicaux, conseils d'un notaire, décoration, services de proximité, etc.

 À vous d'en profiter!

RD


dimanche, décembre 08, 2013

 

Plan stratégique 2013-2018 de l'Institut du Vieillissement : Vivre vieux, vieillir mieux





Figure 1 : Grandes orientations
 
PRÉSENTATION DU PLAN 2013 - 2018 par le directeur de l'IV

Yves Joanette, PhD MACSS,
Directeur scientifique,
Institut du vieillissement des IRSC
Montréal, décembre 2012


Le monde est en train de changer. Pour la première fois de l’histoire, il y aura bientôt plus de personnes âgées que de jeunes au Canada. Sur la planète, le nombre des 65 ans et plus qui vivent aujourd’hui est plus grand que tous ceux qui n’ont jamais atteint cet âge, depuis le début de l’humanité. Le vieillissement de la population, au Canada comme partout ailleurs, offre des occasions uniques, la première étant de bénéficier de plus d’années de vie et d’offrir à notre société expertise cumulée, et sagesse. Mais ces années supplémentaires doivent être attrayantes et satisfaisantes. Car avec l’âge peuvent également venir des conditions qui affectent la santé ou le bien-être. Si l’on veut comprendre la trajectoire de vie optimale et ajouter de la vie à ces années supplémentaires, et si l’on veut disposer des solutions efficientes pour faire face aux défis de santé complexes que présentent certaines personnes âgées, il est crucial de disposer des connaissances pertinentes.

On peut être fiers des réalisations de l’Institut du vieillissement des IRSC depuis sa création sous les directions successives des Drs Réjean Hébert et Anne Martin-Matthews, appuyés par le conseil consultatif et le personnel de l’Institut. Leurs efforts ont entre autres permis de disposer aujourd’hui d’une capacité de recherche et de réalisations en santé et vieillissement reconnue internationalement. Les actions pour la prochaine période 2013-2018 devaient capitaliser sur ces acquis. Mais ils devaient également répondre aux besoins actuels de la population et de tous les acteurs impliqués. C’est pourquoi l’Institut du vieillissement s’est engagé dans une vaste consultation au Canada comme à l’international. Le point culminant de cette consultation est sans conteste la tournée Parlons vieillissement qui nous a permis de rencontrer dans 16 villes canadiennes plus de 600 personnes représentant chercheurs et stagiaires de tous les domaines mais également partenaires, décideurs et grand public. Ces rencontres ont permis de valider les orientations stratégiques répondant aux besoins exprimés et saisis entre autres par le biais d’un sondage web auquel ont contribué près de 850 personnes de tous les horizons. Le plan stratégique 2013-2018 procède de tous ces efforts et se veut une réponse active à ces besoins.

Un tel effort n’aurait pas été possible sans la contribution de tous les membres du conseil consultatif de l’Institut et de son personnel, tant à Montréal qu’à Ottawa. Merci également à toutes celles et tous ceux qui ont pris part aux différentes consultations et dont les commentaires éclairants ont contribué à le rendre plus pertinent. Car, au final, ce plan veut justement permettre les actions qui seront requises pour que nous puissions tous en bénéficier.


Résumé

Le Plan stratégique 2013-2018 de l’Institut marque une nouvelle étape en mettant la santé et le mieux-être des personnes âgées au premier plan ainsi que les défis associés. C’est ainsi que les actions qui seront entreprises privilégieront la recherche de solutions concrètes qui feront une différence pour la population canadienne vieillissante.

L’impact de ce vieillissement se fait sentir et trace un nouveau visage de la société canadienne. Depuis 2006, le taux de croissance des 60-64 ans est le plus élevé de tous les groupes d’âge, une tendance encore plus soutenue pour les plus âgés, dont les centenaires1. Si vivre vieux de plus en plus possible, mieux vivre vieux pose des défis complexes et nombreux en raison, entre autres, des maladies chroniques, de l’isolement ou encore des pertes cognitives. Il est cependant possible de vivre plus longtemps en ayant une bonne qualité de vie en rendant optimal la santé et le mieux-être par une approche à la fois fondée sur le parcours de vie et sur une perspective globale qui incorpore facteurs physiques, psychologiques, sociaux et environnementaux.

Concrètement, la volonté de l’Institut d’avoir un impact réel sur la recherche et la qualité de vie des aînés s’est traduite par de nombreuses initiatives. Mentionnons les initiatives sur la cognition ou encore la mobilité des aînés, celle sur des soins de santé adaptés, ou encore les grandes initiatives que sont l’Étude longitudinale canadienne sur le vieillissement (ÉLCV), plateforme d’envergure unique au monde, et la Stratégie internationale de recherche concertée sur la maladie d’Alzheimer, pour laquelle l’Institut du vieillissement agit comme leader au sein des IRSC, avec l’appui de l’Institut des neurosciences, de la santé mentale et des toxicomanies. Toujours aligné sur les grandes orientations des IRSC, l’Institut a su élargir le bassin des chercheurs qui s’intéressent au vieillissement, multiplier les partenariats internationaux, accélérer l’avancement de la recherche sur le vieillissement et susciter des investissements en recherche sur le vieillissement lesquels ont quadruplé depuis 2001. Sur le plan du développement des connaissances comme sur celui de leur transformation en meilleurs soins et services, les innovations ont été nombreuses.

Pusque les facteurs qui déterminent un vieillissement optimal prennent leur racine dans le parcours de vie, l’Institut aborde le vieillissement comme un processus évolutif qui accompagne chaque personne pendant son existence. La vie forme un tout et vieillir n’est pas une maladie. L’étude du vieillissement nécessite une approche holistique fondée sur l’interdisciplinarité, dans une perspective globale, où la prévention est aussi importante que l’intervention et où l’excellence guide les actions à chaque instant.

Avec ce plan stratégique, l’Institut se donne cinq priorités de recherche qui sous-tendent quatre grands objectifs :
Afin de déterminer ses priorités de recherche, l’Institut et son conseil consultatif ont dirigé une vaste consultation sur les perspectives et les défis de la société canadienne relativement au vieillissement, suivie d’une série d’assemblées citoyennes ayant permis de discuter des orientations retenues et des actions à prendre. D’un océan à l’autre, près de 1 500 chercheurs, professionnels de la santé, responsables des politiques et représentants d’associations de personnes âgées ont partagé leur perception des besoins concernant la recherche qui nourrissent ce document et ont offert des pistes d’action innovantes. L’Institut les remercie.

Le présent plan stratégique 2013-2018 se fonde sur cinq priorités de recherche. Les deux priorités initiales se rapportent aux facteurs qui font en sorte qu’on puisse vivre plus longtemps et vieillir en maintenant une vie active et satisfaisante. Les deux suivantes portent sur les solutions applicables à la complexité des problèmes de santé des personnes âgées. La cinquième priorité de recherche vise à assurer un réel impact sur la santé et le bien-être de la population vieillissante.

L’Institut développera un Plan d’action de cinq ans qui sera mis à jour annuellement afin de définir les étapes concrètes de la mise en œuvre de ces priorités et s’appuieront sur les éléments fondamentaux que favorise l’Institut : un appui pour compléter la capacité de recherche requise, un décloisonnement pour inclure toutes les communautés de recherche, des partenariats avec les utilisateurs à tous les niveaux, une convergence avec les initiatives phares des IRSC et celles d’autres instituts, une contribution optimale des grandes initiatives pour lesquelles l’Institut joue un rôle premier et des collaborations internationales mutuellement fructueuses.

PLAN 2013 - 2018 DÉTAILLÉ :

RD

 

Vieillissement de la population canadienne


Canada

La population canadienne vieillit. En 2011, l'âge médian était de 39,9 ans au Canada, c'est-à-dire que la moitié de la population est plus vieille que cet âge et l'autre moitié, plus jeune. En 1971, l'âge médian était de 26,2 ans[1].

Les personnes âgées constituent le groupe dont la croissance est la plus rapide. Cette tendance devrait se maintenir pendant plusieurs décennies, principalement en raison du faible indice synthétique de fécondité (c.-à-d. le nombre moyen d'enfant par femme), de l'augmentation de l'espérance de vie et du vieillissement de la génération du baby-boom. En 2011, on estimait à 5,0 millions le nombre de Canadiens de 65 ans et plus, chiffre qui devrait doubler au cours des 25 prochaines années pour atteindre 10,4 millions de personnes âgées en 2036. En 2051, environ un Canadien sur quatre devrait avoir 65 ans ou plus.

Cette carte contient des données pour Population de 65 ans et plus, Canada, données historiques (1971-2011) et projections (2012-2061). Les informations sont disponibles dans le tableau ci-dessous 2061 = 25,5 2051 = 24,7 2041 = 24,0 2031 = 22,8 2021 = 18,5 2011 = 14,4 2001 = 12,6 1991 = 11,5 1981 = 9,6 1971 = 8,0 (en pourcentage) Population de 65 ans et plus, Canada, données historiques (1971-2011) et projections (2012-2061) Note : Les projections démographiques utilisent un scénario de croissance moyenne (M1) fondé sur les tendances de migations interprovinciales observées entre 1981 et 2008. Pour des informations supplémentaires voir : Statistique Canada. Estimations de la population, Canada, provinces et les territoires (2009-2036) (no. de cat. : 91-520 XIF).

Source : Calculs de RHDCC basés sur les données de Statistique Canada. Estimations de la population, selon le groupe d'âge et le sexe au 1er juillet, Canada, provinces et territoires, annuel (tableau CANSIM 051-0001); et Statistique Canada. Population projetée, par scénario de projection, sexe et groupe d'âge au 1er juillet, Canada, provinces et territoires, annuel (tableau CANSIM 052-0005). Ottawa : Statistique Canada, 2011.


Régions

La Nouvelle-Écosse comptait le plus haut pourcentage, soit 16,5 % en 2011.  Les taux de croissance de la population des aînés étant différents d'une province à l'autre, on s'attend à ce que d'ici 2036, le pourcentage le plus important de personnes âgées se retrouve à Terre-Neuve-et-Labrador. 

Cette carte contient des données pour Population de 65 ans et plus, par région, 2011, et projection pour 2036. Les informations sont disponibles dans le tableau ci-dessous Nt (2036) = 10,8 Nt (2011) = 3,2 TNO (2036) = 20,1 TNO (2011) = 5,6 Yn (2036) = 19,6 Yn (2011) = 8,8 CB (2036) = 23,8 CB (2011) = 15,3 Alb (2036) = 21,0 Alb (2011) = 10,8 Sask (2036) = 23,3 Sask (2011) = 14,6 Man (2036) = 21,4 Man (2011) = 13,9 Ont (2036) = 23,1 Ont (2011) = 14,2 Qué (2036) = 25,1 Qué (2011) = 15,7 NB (2036) = 29,4 NB (2011) = 16,2 NÉ (2036) = 28,6 NÉ (2011) = 16,5 ÎPÉ (2036) = 27,4 ÎPÉ (2011) = 15,8 TNL (2036) = 31,0 TNL (2011) = 15,8 Can (2036) = 23,7 Can (2011) = 14,4 (en pourcentage) Population de 65 ans et plus, par région, 2011, et projection pour 2036 Note : Les projections démographiques utilisent un scénario de croissance moyenne (M1) fondé sur les tendances de migrations interprovinciales observées entre 1981 et 2008. Pour des informations supplémentaires voir : Statistique Canada. Estimations de la population, Canada, provinces et les territoires (2009-2036) (no. de cat. : 91-520 XIF).

Source : Calculs de RHDCC basés sur les données de Statistique Canada. Estimations de la population, selon le groupe d'âge et le sexe au 1er juillet, Canada, provinces et territoires, annuel (tableau CANSIM 051-0001); et Statistique Canada. Population projetée, par scénario de projection, sexe et groupe d'âge au 1er juillet, Canada, provinces et territoires, annuel (tableau CANSIM 052-0005). Ottawa : Statistique Canada, 2011.

RD

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