mardi, mai 20, 2008
Être grand-père et voir sa vie se poursuivre.
La première fois que j’ai tenu dans mes bras le bébé de mon fils, je n’ai pas ressenti grand-chose. C’était un bébé tout rond, une fille bien dodue qui venait de naître dans la nuit. Elle portait encore les marques de l’accouchement récent; son visage était plein de rougeurs et elle semblait perdue dans ce nouveau monde dans lequel elle venait de s’embarquer, de gré ou de force. On était à la fin d’avril 2007.
Un an et presqu’un mois plus tard, la même enfant déambule dans la maison. Elle se déhanche, bascule en avant et en arrière et se tourne tout doucement pour me regarder. C’est ma petite fille. Elle marche depuis quelques semaines et elle en est toute fière. Son regard est vif et plein de nuances. Elle a commencé à tout découvrir dans la maison. Rien ne lui échappe, les poubelles comme les plus dangereux récipients. Il faut la suivre continuellement, un accident est si vite arrivé.
Quand je la prends dans mes bras, elle me retourne mes gestes affectueux. Je sais que c’est la fille de mon fils et elle recommence mon chemin dans la vie. Évidemment qu’elle voit tout d’un œil neuf. Déjà, elle apprivoise quelques mots et bientôt, je sais qu’elle va me réserver des surprises tellement elle fait des progrès à grands pas.
Moi, je me regarde dans le miroir et je vois mes cheveux blancs. J’ai déjà une vie derrière moi et ce petit bout de choux vient à peine de dépasser une première année d’existence. Pourtant, je suis content maintenant de l’avoir près de moi. J’aime bien la cajoler et lui donner de l’affection. Après tout, elle est héritière d’une partie de mon bagage génétique. Je sens que je ne serai pas oublié et que je vais avoir la chance de lui apprendre toutes sortes de choses qui vont l’enchanter.
Autant j’ai aimé avoir mes propres enfants et tout leur donner, autant j’aime ce petit enfant, qui déjà se débat dans la vie, sans défense et tout en potentiel. Ce sont les adultes qui l’entourent qui garantissent sa survie et son bien-être.
Combien fragile et combien dépendante? Heureusement, du monde attentionné veille sur elle et lui donne tout le nécessaire. Ce fut mon tour il y a longtemps et maintenant, c’est le mien de lui rendre la pareille.
Ce sentiment d’appartenance donne un sens à ma vie de tous les jours. C’est un élément nouveau qui subjugue la peur de vieillir et de disparaître dans la nuit des temps. Je continuerai d’être vivant à travers elle. Elle fera de belles réalisations, j’en suis sûr. Tant que j’aurai la santé et la capacité d’intervenir, j’essaierai de la rendre heureuse. Après tout, elle est ma petite-fille.
RD
Un an et presqu’un mois plus tard, la même enfant déambule dans la maison. Elle se déhanche, bascule en avant et en arrière et se tourne tout doucement pour me regarder. C’est ma petite fille. Elle marche depuis quelques semaines et elle en est toute fière. Son regard est vif et plein de nuances. Elle a commencé à tout découvrir dans la maison. Rien ne lui échappe, les poubelles comme les plus dangereux récipients. Il faut la suivre continuellement, un accident est si vite arrivé.
Quand je la prends dans mes bras, elle me retourne mes gestes affectueux. Je sais que c’est la fille de mon fils et elle recommence mon chemin dans la vie. Évidemment qu’elle voit tout d’un œil neuf. Déjà, elle apprivoise quelques mots et bientôt, je sais qu’elle va me réserver des surprises tellement elle fait des progrès à grands pas.
Moi, je me regarde dans le miroir et je vois mes cheveux blancs. J’ai déjà une vie derrière moi et ce petit bout de choux vient à peine de dépasser une première année d’existence. Pourtant, je suis content maintenant de l’avoir près de moi. J’aime bien la cajoler et lui donner de l’affection. Après tout, elle est héritière d’une partie de mon bagage génétique. Je sens que je ne serai pas oublié et que je vais avoir la chance de lui apprendre toutes sortes de choses qui vont l’enchanter.
Autant j’ai aimé avoir mes propres enfants et tout leur donner, autant j’aime ce petit enfant, qui déjà se débat dans la vie, sans défense et tout en potentiel. Ce sont les adultes qui l’entourent qui garantissent sa survie et son bien-être.
Combien fragile et combien dépendante? Heureusement, du monde attentionné veille sur elle et lui donne tout le nécessaire. Ce fut mon tour il y a longtemps et maintenant, c’est le mien de lui rendre la pareille.
Ce sentiment d’appartenance donne un sens à ma vie de tous les jours. C’est un élément nouveau qui subjugue la peur de vieillir et de disparaître dans la nuit des temps. Je continuerai d’être vivant à travers elle. Elle fera de belles réalisations, j’en suis sûr. Tant que j’aurai la santé et la capacité d’intervenir, j’essaierai de la rendre heureuse. Après tout, elle est ma petite-fille.
RD
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