samedi, mai 29, 2010

 

La retraite à 62 ans en France?

Le ministre du Travail, Éric Woerth, a confirmé que la fin de la retraite à 60 ans était "une option logique pour le gouvernement". Depuis ce matin, l'UMP lance une offensive sur ce thème, avec une convention patronnée par Xavier Bertrand, chaud partisan de cette solution. Le parti présidentiel évoque même un recul de l'âge légal à 62 ou 63 ans.

Le ministre du Travail lui-même, Éric Woerth, a plus que confirmé que le gouvernement devait "agir sur l'âge légal de départ à la retraite". Dans un entretien accordé à Paris-Match, il affirme que "c'est une option logique pour le gouvernement". Pour lui, le levier de l'augmentation de la durée de cotisation a déjà été utilisé. Mais, sur la ligne de ses services, il souligne que le nouvel âge légal n'a pas encore été défini.

Travailler plus longtemps, c'est de toute façon le levier privilégié par l'UMP. Le parti de Xavier Bertrand ne s'en cache pas, et lâche, quand il le peut, les âges de départ envisagés : pour Arnaud Robinet, le député en charge des retraites, 62 ans serait le minimum.

Le ministère du Travail assure pourtant que rien n'est plié. "Tout sera connu au moment de la présentation du projet de réforme autour du 20 juin", dit-il. Dans son "document d'orientation", cependant, le gouvernement écrit que sa priorité est d'allonger la durée d'activité des Français, mais sans préciser comment. Un certain flou artistique savamment entretenu, alors que chacun lâche sa petite phrase qui en dit long : dimanche, c'est Christian Estrosi, le ministre de l'Industrie, qui affirmait que "forcément, on s'orient[ait] plus ou moins vers une augmentation de l'âge de la retraite qui devrait dépasser les 60 ans."

Ici, au Canada, l'âge légal pour prendre sa retraite est fixé à 65 ans.

COMMENTAIRE DE PHILOMAGE

Alors que nous, au Québec, nous nous offrons une surenchère pour garder au travail les gens de 65 ans et plus. Le vieillissement actif sur une très grande échelle sociale est une utopie. Toutes sortes de facteurs vont faire en sorte que les gens vont être dans l'obligation de prendre leur retraite. La santé et l'usure due au stress sont des causes prépondérantes. Le goût de faire autre chose que travailler assidument, même avec des horaires sur mesure, va s'imposer chez un très grand nombre d'aînés, de toutes les couches de la société. Pour que le cheminement du retour au travail à la retraite devienne intéressant, il faudrait que les tâches accomplies soient bien rémunérées, que le travail s'approche du domaine du loisir et que les contraintes soient minimisées. Ce qui n'est généralement pas le cas pour la plupart des emplois disponibles à la retraite.

La France a du chemin à faire pour nous rattraper, elle qui ne vit pas des problèmes démographiques comme nous. Les travailleurs français se révoltent pour passer à une retraite légale à 62 ans plutôt que l'actuelle retraite fixée à 60 ans. Faut-il leur donner raison ou réviser nos propres critères du vieillissement actif vers le bas? C'est toujours bon de regarder ailleurs quelles sont les conditions existantes, particulièrement lorsque l'on projette d'embrigader le monde, ceux qui ont déjà largement donné de leur force de travail à la société.

RD

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jeudi, mai 27, 2010

 

Vieillissement de la population : des chiffres inquiétants

Le nombre d'aînés ayant besoin de soins de longue durée devrait doubler au Québec d'ici à 2031 et même tripler dans certaines régions.

Telle est la conclusion d'une étude menée par le chercheur Robert Choinière, qui plaide pour une importante révision de l'organisation des soins de longue durée au Québec.

En 2006, on comptait un million de personnes de 65 ans et plus, mais l'arrivée massive des baby-boomers devrait faire exploser les effectifs des aînés à 2,3 millions en 2031.

Le nombre de bénéficiaires de soins de longue durée en institution passera de 90 000 en 2006 à plus de 200 000 en 2031, et la clientèle recevant des soins à domicile devrait augmenter et atteindre jusqu'à 292 000 personnes au cours de la même période.

Ainsi, M. Choinière estime que le bassin de personnes nécessitant des soins de longue durée pourrait être de 491 000.

D'ici là, le nombre de personnes de 65 à 74 ans augmentera à un rythme de plus de 100 000 tous les cinq ans, alors que la population active, les personnes de 20 à 64 ans, verra ses effectifs augmenter moins rapidement et même subir une diminution entre 2016 et 2031.

Le directeur adjoint de l'Institut national de santé publique signale que ce changement draconien de ratio aura des impacts importants sur la viabilité financière des régimes s'adressant aux personnes âgées financés à partir des fonds publics.

Les régions qui devraient enregistrer la plus forte croissance de besoin sont les Laurentides, Lanaudière et l'Outaouais, avec une demande multipliée par 2,8, alors que Montréal se démarque avec l'indice de vieillissement le plus faible, qui entraîne tout de même une hausse de 60%.

Dans la Capitale-Nationale, le nombre de personnes nécessitant des soins de longue durée serait multiplié par 2,2.

Coûts déjà importants

«Ce vieillissement entraînera des répercussions considérables sur les dépenses reliées aux soins à domicile et aux soins continus fournis dans les établissements», écrit le chercheur.

Déjà, de 1998 à 2008, les dépenses relatives à une catégorie d'établissements constituée majoritairement de centres réservés aux personnes âgées se sont accrues de 65% au Québec.

En 2008, le Québec y consacrait 675 $ par habitant, comparativement à 522 $ au Canada.

Le Québec affiche d'ailleurs la deuxième plus haute proportion de dépenses totales de santé consacrées à cette catégorie d'établissements au pays (14,4%), derrière Terre-Neuve-et-Labrador (14,9%).

Puisque le nombre de personnes de 65 ans et plus devrait s'accroître de 3 % par année, Robert Choinière estime que les dépenses en santé au Québec doivent être haussées dans la même proportion, uniquement pour couvrir la recrudescence des demandes pour les soins de longue durée en établissement et à domicile.

Source : Article de Rémi Nadeau, Agence QMI, Journal de Québec, 27 Mi 2010

RD

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mercredi, mai 26, 2010

 

Le droit de mourir au Québec : la parole aux citoyens

Après les experts, c'est maintenant aux citoyens de se prononcer sur la question du droit de mourir dans la dignité, consultations qui débuteront dès la fin août 2010. Les élus ont accouché d'un document de consultation qui servira de base aux auditions qui débuteront à la fin août et pour lesquelles les députés se rendront dans une dizaine de villes de la Province.

(Photo d'hippocrate)

Une fois le pouls de la population pris sur cette épineuse question, les parlementaires québécois envisagent plusieurs avenues. « On a quelques idées, mais en règle générale, c'est le Code criminel et la responsabilité fédérale qui est le plus important enjeu, parce que tout le reste tombe dans la juridiction du gouvernement du Québec », a dit le président de la commission spéciale sur la question de mourir dans la dignité, le député libéral Geoffrey Kelly.


Les « questions de vie ou de mort » DOIVENT être abordées. Je me permets donc de reprendre ici le très pertinent billet de mon collègue Jonathan Bolduc de Politicoblogue touchant l'euthanasie, auquel il a ajouté le Serment que doivent prononcer les nouveaux médecins et que nous devrions tous connaître

Éditeur du blog

http://www.centpapiers.com/le-droit-de-mourir/13944/

***

« Le Parti Libéral du Québec et Jean Charest ont annoncé qu'ils acceptaient de tenir une grande consultation populaire afin de prendre le pouls de la société et des citoyens du Québec en ce qui a trait à la question de l'euthanasie.

La concrétisation de la proposition du Parti québécois aura permis d'apprendre que 84% des médecins spécialistes et 74% des omnipraticiens se sont dits ouverts à un débat sur cette délicate question.

Jusqu'à maintenant, le PLQ ne s'est avancé qu'à créer un comité qui rencontrera principalement des spécialistes du domaine afin d'établir certains paramètres potentiels.

Un ami à moi me laissait entendre que les lobyings pharmaceutiques allaient faire pression afin qu'aucun résultat affirmatif à cette consultation ne découle en la réalisation d'un vaste programme national lié à l'euthanasie.

Apparemment, la souffrance et l'agonie et une denrée rentable et une réelle petite mine d'or.

Mais derrière cette technocratie complexe et cette volonté capitaliste dégueulasse, il y a des êtres humains, qui ne le sont plus réellement parfois.

L'euthanasie ou le suicide assisté est déjà une pratique acceptée et institutionnalisée aux Pays-Bas, en Belgique et au Luxembourg. Est-ce que le Québec est prêt à cette révolution du milieu hospitalier, laissant peut-être enfin la chance à ceux qui le désirent d'avoir le droit de mourir ?

Le Nouveau serment des médecins », utilisé au Canada depuis 1982 est le suivant:

» Au moment où je vais exercer le métier pour lequel j'ai eu le privilège d'être formé,

JE JURE de garder intacte la science qui m'a été transmise, et de la perfectionner autant que me le permettront mon temps et mes forces.

JE JURE de toujours avoir le courage de douter de moi-même et de ne jamais prendre, pour mes patients, le risque d'une erreur qui pourrait mettre leur santé en péril ; je ferai en sorte d'obtenir, par tous les moyens possibles, la confirmation d'un diagnostic dont je ne serais pas absolument sûr.

JE JURE de ne jamais divulguer, hors le cas où la loi m'en fera un devoir, les secrets dont j'aurais pu avoir connaissance dans l'exercice de ma profession.

JE JURE de toujours me souvenir qu'un patient n'est pas seulement un cas pathologique, mais aussi un être humain qui souffre. À celui qui entrera chez moi pour chercher simplement un réconfort, ce réconfort ne sera jamais refusé.

Je n'oublierai pas que la prévention est la meilleure des médecines ; et si je n'y participe pas moi-même, JE JURE de ne jamais considérer l'action préventive avec négligence ou hostilité.

Je prends acte de ce que la Médecine devient de plus en plus sociale à la fois parce qu'elle a pour destinataire la collectivité humaine tout entière et parce quelle peut désormais être exercée sous des formes non individuelles. Si je ne pratique pas moi-même ces formes sociales et collectives de l'exercice de mon Art, JE JURE de ne pas entrer en lutte contre ceux qui les auront choisies. Qu'à la fin de ma vie, je puisse me dire que je n'ai jamais enfreint ce serment. »

RD

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lundi, mai 24, 2010

 

Chili: prime pour les mariages qui durent

Le gouvernement chilien va récompenser financièrement les unions qui durent, avec en particulier une prime aux couples célébrant 50 ans de mariage, dans le but de renforcer la famille, a annoncé récemment le président Sebastian Pinera.


"Nous devons renforcer et protéger la famille", où se transmettent des valeurs, a déclaré le premier chef de l'État chilien de droite depuis vingt ans. Il s'exprimait devant le Parlement réuni à Valparaiso pour entendre son premier discours sur l'état de la Nation depuis son investiture en mars.

"Nous ne pouvons pas rester indifférents à la baisse de la natalité et de la nuptialité, au fait que plus d'enfants naissent hors plutôt qu'au sein du mariage, que pour chaque enfant qui naît un autre ne naît pas à cause d'un avortement", a déclaré M. Pinera. "Nous avons une dette envers nos familles".

"Aussi, nous offrirons des incitations, comme une prime aux noces d'or pour tous les couples qui célèbrent 50 ans de mariage", a-t-il annoncé, sans spécifier le montant..

Le Chili, bien que pays jeune avec un quart de sa population de moins de 15 ans, possède une natalité (15 pour 1000) et une fécondité (1,9 enfant par femme) parmi les plus faibles d'Amérique latine, selon les données de l'ONU.

L'avortement est illégal au Chili, mais on y estime qu'autour de 130.000 IVG clandestines s'y pratiquent chaque année. La revalorisation de la famille et du mariage répondent à une attente d'une aile de la coalition qui a porté M. Pinera, proche de l'Église, au pouvoir
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Source : Le figaro.fr

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Londres vient d'ouvrir son premier parc sportif pour Seniors

Londres vient d'ouvrir son premier parc sportif destiné aux seniors : six machines installées dans un coin tranquille de Hyde Park pour permettre aux personnes âgées de faire de l'exercice.

À 85 ans, Ronald Woolf se déplace en voiturette électrique, mais il a été l'un des premiers à tester ces nouvelles installations en plein air.

"J'apporterai un coussin la prochaine fois". "Mais celle-ci est parfaite, ça me fait vraiment du bien", dit le veuf, après avoir essayé l'une des machines, une bicyclette inclinée.

Les parcs sportifs sont courants en Chine et dans certains pays d'Europe, mais c'est une première à Londres. Le conseil municipal a investi 47.000 euros dans ces installations.

"C'est vraiment mieux d'être en plein air et dans ce beau jardin, plutôt que dans une salle de gym. Et on n'a pas besoin de chaussures ou de vêtements spéciaux", dit Madeline Elsdon, membre d'une association locale à l'origine de cette initiative.

Tous les équipements ont été conçus pour permettre aux personnes âgées de faire de l'exercice de façon douce, sans risque de blessure, comme un échauffement avant une promenade, et pour être un lieu de socialisation.

Pour un aperçu visuel, voir la vidéo à l'adresse suivante :

http://www.youtube.com/watch?v=3_crtxpbqcg

RD

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samedi, mai 22, 2010

 

Les personnes âgées du Québec peuvent faire un don de sang

Selon un récent sondage, près de la moitié des gens âgés de 65 ans et plus croient qu'ils ne peuvent plus donner de sang en raison de leur âge.

Héma-Québec rappelle que depuis décembre 2004, une personne peut contribuer à sauver des vies aussi longtemps que sa santé le lui permet.

Pour participer à la réserve collective de sang des Québécois, il suffit d'être âgé de 18 et plus et de répondre aux critères d'admissibilité d'Héma-Québec. Les nouveaux donneurs de 61 ans et plus doivent présenter une lettre de leur médecin traitant certifiant qu'ils sont en bonne santé en prévision d'un don de sang. Les donneurs de 67 à 70 ans n'ayant pas donné de sang au cours des deux dernières années doivent également présenter cette lettre. Quant aux donneurs de 71 ans et plus, ils doivent présenter une lettre de leur médecin traitant à chaque année.

Les besoins en produits sanguins étant en constante augmentation, Héma-Québec invite jeunes et moins jeunes à contribuer à la réserve collective. Comme un seul don de sang peut sauver plusieurs vies, chaque donneur compte pour les quelque 80 000 malades qui nécessitent une ou des transfusions de composants sanguins chaque année.

On peut se procurer le formulaire à faire signer par son médecin traitant sur le site Web d'Héma-Québec au www.hema-quebec.qc.ca, section Don de sang, ou sur l'une des nombreuses collectes de sang organisées à travers la province.

Pour connaître les autres critères d'admissibilité au don de sang, on peut visiter le site web d'Héma-Québec ou téléphoner au 1-800-847-2525. Rappelons qu'il n'y a aucun risque de contracter une maladie en donnant du sang, car tout le matériel utilisé pour effectuer le prélèvement est neuf, stérile et détruit après usage.

À PROPOS D'HÉMA-QUÉBEC

Héma-Québec a pour mission de fournir avec efficience des composants et substituts sanguins, des tissus humains et du sang de cordon sécuritaire, de qualité optimale et en quantité suffisante pour répondre aux besoins de la population québécoise ; d'offrir et développer une expertise, des services et des produits spécialisés et novateurs dans les domaines de la médecine transfusionnelle et de la greffe de tissus humains.

Héma-Québec, c'est près de 1 300 employés, quelque 2 000 jours de collectes de sang et près de 300 000 donneurs de sang par année. 16 000 partenaires-bénévoles et plus de 485 000 produits sanguins livrés annuellement aux hôpitaux du Québec pour subvenir aux besoins des malades.

RD

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Les Québécois se suicident plus que les autres Canadiens.

On se suicide plus au Québec qu'ailleurs au Canada, selon un document publié par l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ).

En 2008, 1103 Québécois ont mis fin à leurs jours. Les hommes passent plus facilement à l'acte que les femmes puisque ils étaient 842 contre 260 (l'information sur le genre de la dernière personne n'était pas disponible pour l'enquête), selon ce rapport publié jeudi.

Le Québec enregistre 23,8 suicides pour 100.000 personnes chez les hommes et 6,6 chez les femmes, ce qui le rapproche des chiffres français, tandis que la moyenne canadienne, comparable à celle de la Norvège, est de 16,9 pour les hommes et 5,1 pour les femmes.

Selon le rapport, depuis 1999, le taux de mortalité lié au suicide est en baisse constante de 4% par année.

Chez les 50 ans et plus, la baisse est la plus modérée et les femmes de 50 à 64 ans ont vu leur taux augmenter de 1,1% par année en moyenne entre 1999 et 2008.

Une situation qui inquiète l'Association québécoise des retraité(e)s des secteurs public et parapublic (AQRP) qui estime que "le gouvernement et les organismes de prévention du suicide doivent intensifier leur action auprès des clientèles les plus vulnérables".

En 2008, 41% des personnes qui se sont suicidées avaient plus de 50 ans. En 1999, cette tranche d'âge n'en représentait que 27%.

Un article rédigé par Emmanuelle Froment intitulé « Suicide au Québec : les 50 ans et plus d'avantage touchés » ajoute ce qui suit :

« Alors que les taux de suicide sont en baisse dans la plupart des groupes d'âge au Québec, le groupe des 50 ans et plus est celui pour lequel la baisse est la moins importante », s'inquiète Madelaine Michaud, présidente de l'AQRP.

Le groupe des femmes âgées de 50 à 64 ans est donc le seul à avoir subi une hausse des taux de suicide entre 1999 et 2008.

Parmi l'ensemble des groupes d'âge, la tranche des 65 ans et plus est le groupe où les hommes sont les plus représentés, avec 80% des cas de décès.

Selon les recherches, la majorité des personnes âgées qui se suicident souffrent d'une dépression. En 2008, 449 personnes de 50 ans et plus sont décédées par suicide dans la province.

Notons qu'une étude de l'Institut canadien d'information sur la santé, menée dans des centres de soins de longue durée au Canada, révèle que 44% des personnes âgées qui y vivent sont dépressives ou souffrent des symptômes de cette maladie.

RD

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vendredi, mai 21, 2010

 

Soins de longue durée : 44 % des aînés dépriment

Une étude de l'Institut canadien d'information sur la santé, une des plus importantes menées dans des centres de soins de longue durée au Canada, révèle que 44 % des personnes âgées qui y résident sont dépressives ou souffrent des symptômes de cette maladie.

Les chercheurs ont utilisé divers outils d'évaluation, comme la santé, la nutrition, l'ouïe, la communication et les capacités cognitives des aînés. Ils ont pris en compte aussi les commentaires des infirmières et des différentes personnes qui interagissent avec les résidents, comme le personnel des cuisines ou de l'entretien ménager.

L'étude a été menée auprès de 50 000 résidents de CHSLD en Nouvelle-Écosse, en Ontario, au Manitoba, en Saskatchewan et au Yukon.

Nancy White, la responsable de l'étude, estime que des améliorations devraient être apportées à la lumière de ces résultats, notamment pour ce qui est de la détection et du traitement des personnes souffrant de dépression.

La prévention est d'autant plus importante que, selon l'étude, 18 % des résidents éprouvent des symptômes de dépression, mais n'ont pas reçu de diagnostic en bonne et due forme.

La présidente du comité consultatif des personnes âgées à la Commission de la santé mentale du Canada, la Dre Marie-France Rivard, est d'avis que ces personnes pourraient avoir une meilleure qualité de vie si elles étaient traitées, au moins avec des antidépresseurs.

Elle ajoute que le traitement de la dépression joue un rôle important dans la qualité de vie d'une personne et sa rémission.

RD

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mercredi, mai 05, 2010

 

La nouvelle doyenne de l'humanité est française

La Japonaise Kama Chinen, considérée comme la doyenne de l'humanité, est décédée à une semaine de son 115e anniversaire. Le titre revient désormais à la Française Eugénie Blanchard, 114 ans.

"Bien qu'elle ait passé ses dernières années dans un fauteuil roulant, Mme Chinen continuait à aimer être dehors et contempler les merveilles de la nature", précise dans un communiqué le Livre du Guinness des Records. Il a annoncé mardi la disparition de la doyenne de l'humanité.

La Japonaise Kama Chinen est décédée le 2 mai dernier à une semaine de son 115e anniversaire après avoir connu trois siècles. Les médias japonais sont restés discrets sur la mort de Kama Chinen, se contentant d'annoncer qu'une femme de 114 ans était décédée dimanche sur l'île d'Okinawa, sans révéler son identité à la demande de la famille. Le Japon jouit de l'un des taux de longévité le plus élevé au monde, selon les chiffres de l'ONU, et Okinawa est connue pour abriter beaucoup de centenaires, une particularité due au régime alimentaire sain et au climat favorable de cette île subtropicale.

Le titre de doyenne de l'humanité revient désormais à une Française. Née le 16 février 1896, Eugénie Blanchard, âgée de 114 ans, coule des jours paisibles en Guadeloupe. Elle vit à Saint-Barthélémy et elle est devenue mardi la doyenne de l'humanité, selon le Groupe de recherche en gérontologie, faisant autorité sur la longévité des centenaires.

Née le 16 février 1896, Mme Blanchard vit depuis une vingtaine d'années à l'hôpital Bruyn de la commune de Gustavia, sur son île natale de Saint-Barthélémy, dépendant au nord de la Guadeloupe.

Devenue religieuse, Eugénie Blanchard avait quitté la petite île alors déshéritée de Saint-Barthélémy pour accomplir sa vocation à Curaçao, alors une riche colonie néerlandaise.

A Saint-Barth', tout le monde l'appelle «Douchy», un mot «papiamento», le créole des îles hollandaises, qui désigne les bonbons et tout ce qui est douceurs sucrées. «Quand elle est rentrée à Saint-Barth la retraite venue, elle proposait des bonbons aux enfants en leur disant "douchy, douchy". Et le nom lui est resté», avait raconté en 2008 à l'AFP un de ses neveux Daniel Blanchard. «Elle avait accepté de donner sa virginité au bon dieu», plaisante-t-il pour expliquer cette longévité extraordinaire.

À son retour dans son île natale, «La Douchy» a vécu chez elle, dans une de ces petites maisons typiques de Saint-Barth, colonie française puis suédoise, jusqu'à sa rétrocession à la France en 1877 et son accession à son statut actuel de collectivité d'outre-mer.

Depuis plus d'un quart de siècle elle réside dans un hôpital de Gustavia, petit port et unique commune de «Saint-Barth», son île natale, située à 250 km au nord de la Guadeloupe, où elle est revenue après une vie dans un couvent de Curaçao. «Avec l'âge, La Douchy a été hospitalisée à de Bruyn, mais elle apprécie toujours sa coupe de champagne, au moins à chacun de ses anniversaires», avait confié M. Blanchard.

Sixième d'une famille de 13 enfants, elle en est la «seule survivante».

L'actuel doyen des hommes français est également un Antillais. Il s'agit du Guadeloupéen Philibert Parnasse, âgé de 109 ans, devenu doyen après le décès le 31 décembre dernier de Félix Maximilien Rostaing dans les Landes. Jusqu'à présent la Française Jeanne Calment, décédée en 1997 à l'âge de 122 ans, 5 mois et 14 jours, est considérée comme la personne ayant vécu le plus longtemps et dont la naissance a pu être établie de manière certaine.

D'autres femmes dans le monde prétendent détenir le record de longévité, mais le Livre Guinness n'a pas authentifié leur date de naissance. La Cubaine Juana Rodriguez aurait fêté en février son 125e anniversaire et l'Israélienne Myriam Amash serait elle âgée de 122 ans. La Française Jeanne Calment, décédée en 1997 à l'âge de 122 ans, 5 mois et 14 jours, est considérée comme la personne ayant vécu le plus longtemps et dont la naissance a pu être établie de manière certaine.

(Source AFP)

RD

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