lundi, décembre 24, 2012

 

Joyeux Noël de la part de Philomage

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ENCORE UNE AUTRE ANNÉE QUI VIENT DE S'ÉCOULER.

JE TIENS À SOUHAITER À TOUS DE VIVRE LES PLUS BELLES  FÊTES DE LEUR VIE ET BEAUCOUP DE BONHEUR POUR LA PROCHAINE ANNÉE!

JOYEUX NOËL À TOUS !

Signé : PHILOMAGE
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RD

mardi, décembre 18, 2012

 

La question vitale des régimes de pensions de retraite




Quelques statistiques éclairantes :

Un avenir peu encourageant pour les retraités québécois
 (Article de Jean-François Cloutier, Journal de Québec, 18 décembre 2012)

Au moment où les ministres des Finances provinciaux rencontrent leur homologue fédéral pour trois jours à Ottawa, des groupes militent pour l'augmentation des cotisations à la Régie des rentes du Québec (RRQ) parce que les Québécois ne mettent pas assez d'argent de côté d'eux-mêmes pour assurer leurs vieux jours.

Selon Tyler Meredith, directeur de recherche à l'Institut de recherche en politiques publiques (IRPP), la génération X se dirige vers une retraite difficile si on ne contraint pas les gens à mettre plus de côté dans un bas de laine contrôlé par le gouvernement.

« Les baby-boomers sont bien protégés pour leur retraite, a-t-il commenté. Ils ont eu une bonne vie sur le marché du travail. Mais les salaires en termes réels n'ont pas changé depuis 20 à 25 ans. Ajoutez à ça le fait que les gens vivent de plus en plus vieux, et que les soins de santé coûtent de plus en plus cher, et les problèmes s'amplifient. »

Solution

Même les baby-boomers ne sont pas à l'abri d'un appauvrissement, selon lui. D'après les projections d'une étude de l'IRPP, la moitié des Canadiens à revenu moyen nés entre 1945 et 1970 subiront une baisse d'au moins 25 % de leur niveau de vie à leur départ à la retraite.

La solution, selon M. Meredith ? Augmenter les ponctions dans le chèque de paie des travailleurs pour cotiser à la RRQ (ou dans le reste du Canada son équivalent), le Régime de pension du Canada (RPC), et hausser la contribution de l'employeur à la rente de retraite de l'employé. « En forçant les gens à épargner plus, on va prévenir bien des problèmes à la retraite » a-t-il affirmé.

Nouvelle taxe

Les gens vont s'habituer à dépenser moins chaque semaine, selon lui, en limitant leur appétit de dépenses discrétionnaires, ce qu'ils ne sont pas capables de faire en ce moment.

La mesure, proposée par l'Ontario, a été rejetée par le ministre des Finances, Jim Flaherty, qui l'assimile à une sorte de nouvelle taxe pour les entreprises. « Il faut éviter d'ajouter un autre fardeau sur les épaules des employeurs et de mettre en péril les perspectives d'emplois pour les Canadiens », a indiqué le ministre Flaherty.

À plus long terme, toutefois, Ottawa ne serait pas fermé à l'idée de discuter de certaines modifications, incluant la hausse graduelle des cotisations, lorsque l'économie reprendra du poil de la bête.

 RENCONTRE DES MINISTRES DES FINANCES

Les ministres des Finances du pays, qui se rencontraient lundi (17 décembre) au Lac Meech, près de Chelsea, en Outaouais n'ont pas réussi à s'entendre sur la question du régime des pensions de retraite.

La population vieillit et les statistiques sont inquiétantes. Les ministres ont donc débattu d'une possible hausse des contributions des employeurs et des travailleurs aux régimes de pensions publics du pays.

« Beaucoup de Canadiens n'épargnent pas assez en prévision de la retraite», a dit le ministre fédéral des Finances, Jim Flaherty.

Les provinces semblent d'accord avec l'idée d'une hausse des cotisations, mais le Québec refuse de faire cavalier seul.

« Il n'est pas question d'aller de l'avant seul, ça prend une entente », a tranché Nicolas Marceau, le ministre des Finances et de l'Économie du Québec.

Pour modifier le régime de pension du Canada, une majorité de provinces représentant les deux tiers de la population doivent être d'accord.

Si l'Ontario soutient que le temps est venu de hausser les cotisations, plusieurs craignent des répercussions négatives.

Des regroupements d'employeurs estiment qu'une augmentation nuirait à la création d'emplois, ce qui est possible à court terme, a reconnu Nicolas Marceau.

« Quand on demande aux employés et employeurs de mettre plus de dollars de côté, ça a un effet
bénéfique à long terme, mais effectivement, à court terme, il y a des impacts sur l'emploi, a-t-il dit. Il faut trouver l'équilibre entre ces deux effets-là. »

Puisque les ministres ne sont pas parvenus à une entente, les décisions sont reportées au mois de juin, le temps de voir comment l'évolution de l'économie.

Projet de loi

En marge de la rencontre fédérale-provinciale des ministres des Finances, Nicolas Marceau a indiqué que le gouvernement du Québec déposera au printemps 2013 un projet de loi afin de mettre en œuvre les nouveaux régimes volontaires d'épargne-retraite.

« La mise en œuvre des régimes volontaires d'épargne-retraite facilitera l'épargne et permettra à tous les travailleurs d'avoir accès à un régime de retraite collectif  », a indiqué le ministre.

Le ministre Marceau a par ailleurs rappelé que la part fédérale du financement des dépenses en santé des provinces est actuellement de 21 %, « un pourcentage bien en deçà de la part initiale de 50 % établie lors de la mise en place des systèmes de santé au Canada ».

« La position du Québec à cet égard est de voir la part du financement fédéral en santé augmenter graduellement à 25 % d'ici dix ans », a-t-il dit.

Quant au nouveau plan fédéral en matière d'infrastructure prévu à compter de 2014, le ministre a indiqué que son gouvernement souhaite recevoir sa part sous la forme d'un transfert «en bloc» dans le respect de ses priorités et de ses compétences.

L’opposition libérale s’est empressée de décrier ce qu’elle qualifie de « manque de leadership » de Nicolas Marceau.

« Le ministre […] doit préciser sa position sur la bonification des cotisations (au régime de retraite), car les impacts sur l'économie et surtout sur les emplois pourraient être dévastateurs alors que la reprise est fragile, a dit le porte-parole en matière de Finances, Raymond Bachand. Sur les transferts en santé, il ne semble pas avoir pris le flambeau et n'a pas défendu les intérêts du Québec. »

Puisque les ministres ne sont pas parvenus à une entente, les décisions sont reportées au moins de juin 2013, le temps de voir comment va évoluer l'économie.

RD

 

Les pensions - l'ajustement des rentes en 2013


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ATTENTION! ATTENTION! ATTENTION!



Les rentes du Régime de rentes du Québec augmentent de 1,8 % en 2013

À partir du 31 janvier 2013, vos paiements seront rajustés pour tenir compte de cette indexation annuelle en fonction du coût de la vie. Consultez la section Le Régime en chiffres pour connaître les données de base du Régime et les montants maximaux des rentes qui seront versées en 2013. 

Le Soutien aux enfants du Québec augmente en 2013

Bonne nouvelle pour les familles! Les sommes versées pour le Soutien aux enfants augmenteront de 2,48 % dès le 1er janvier 2013.

Le RREGOP

Le RREGOP (Le régime de retraite des employés du gouvernement et des organismes publics) n'a pas encore fait connaître son taux d'indexation pour 2013. Il sera sûrement dans les mêmes ordres de grandeur que la RRQ ou les prestations fédérales, soit d'environ 1,8 %.

Les prestations fédérales augmentent de 1,8%

 Le gouvernement fédéral a annoncé lundi l'indexation qui sera appliquée le 1er janvier prochain aux prestations du Régime de pensions du Canada et de la Sécurité de la vieillesse.

 Les retraités qui touchent une rente du Régime de pensions du Canada (RPC) verront leurs prestations augmenter de 1,8%, le 1er janvier prochain, alors que la hausse appliquée à la prestation de la Sécurité de la vieillesse (SV) augmentera de 0,2%.


La prestation maximale du Régime de pensions du Canada atteindra 1012,50$ par mois pour les nouveaux prestataires, alors que celle de la Sécurité de la vieillesse sera d’un maximum de 546,07$ par mois. 

Les prestations du RPC sont révisées une fois par année en janvier, en fonction de l'indice des prix à la consommation. La révision porte sur une période de 12 mois terminée en octobre.

Pour leur part, les prestations de la SV, qui comprennent le Supplément de revenu garanti (SRG) et les allocations, sont révisées à tous les trimestres, soit en janvier, en avril, en juillet et en octobre, également en fonction de la hausse du coût de la vie.

La prestation maximale du RPC atteindra 1012,50$ par mois pour les nouveaux prestataires, alors que celle de la SV sera d'un maximum de 546,07$ par mois.

Le SRG et les allocations procurent un revenu supplémentaire aux retraités à faible revenu, à leur conjoint de droit ou de fait ainsi qu'à leurs survivants admissibles

La Régie des rentes du Québec avait annoncé la semaine dernière une indexation des prestations de même ampleur, pour un même montant maximal de prestations.

 RD

 

Jean Charest a quitté la vie politique le 6 septembre 2012


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 Au gouvernement minoritaire péquiste, il a souhaité du « succès », assortissant ce souhait au vœu que les différents partis présents au salon bleu sachent « emprunter le chemin de la coopération ».</div>
(Article d'Antoine Robitaille, Le  Devoir, 6 sept. 2012)

Jean Charest quitte la vie politique

« Pendant plus de neuf ans, j’aurai brulé d'un feu constant »

Au gouvernement minoritaire péquiste, il a souhaité du « succès », assortissant ce souhait au vœu que les différents partis présents au salon bleu sachent « emprunter le chemin de la coopération ».

 Québec — Après neuf ans au pouvoir et 14 ans à la tête du Parti libéral du Québec, Jean Charest quittera la vie politique la semaine prochaine, dès que Pauline Marois aura formé son gouvernement.

Avec émotion et solennité, l’homme de 54 ans en a fait l’annonce mercredi dans le hall du Parlement, où se trouvaient, émus, la plupart des membres du conseil des ministres et leur personnel. Battu dans son propre comté mardi soir pour la première fois depuis novembre 1998, chassé du gouvernement par l’élection d’un gouvernement minoritaire péquiste, il a raconté avoir pris cette décision avec sa famille. Et ce fut « unanime », a-t-il spécifié. Père de trois enfants, M. Charest deviendra grand-père dans quelques mois et il a dit vouloir « tourner une page », « après 28 ans de service public ». Pendant la campagne, il avait révélé que ses proches, à Noël, lui avaient demandé de quitter la politique. C’est d’ailleurs au moment où il a remercié ces derniers qu’il a eu un rare moment d’émotion. « Ils m’ont accompagné dans tout ce que j’ai fait avec beaucoup d’amour et de patience », a-t-il souligné.

M. Charest, qui était devenu premier ministre du Québec le 14 avril 2003, a répété à plusieurs reprises qu’il a raffolé occuper cette fonction ; soutenant avoir apprécié « chaque jour » de ses mandats, incluant « les plus difficiles ». « Pendant plus de neuf ans, j’aurai brûlé d’un feu constant », a-t-il insisté, ponctuant son allocution en remerciant la population de lui avoir accordé le « privilège » d’avoir été son premier ministre.


Douce revanche

Les résultats obtenus mardi par le PLQ « n’étaient pas à la hauteur de ce que [son entourage et lui auraient] souhaité », a-t-il concédé. Il s’est cependant félicité de sa « forte campagne ». Bien que relégué au rang d’opposition officielle, le PLQ a terminé « à moins de 1 % » de ses principaux adversaires pour ce qui est du pourcentage de vote, remportant 50 des 125 sièges du Parlement. Sur le ton de la douce revanche, il a lancé : « Nous avons fait mentir les analystes et… devinez qui ? Les sondeurs. Ah, les sondeurs ! »

Au gouvernement minoritaire péquiste, il a souhaité du « succès », assortissant ce souhait au voeu que les différents partis présents au salon bleu sachent « emprunter le chemin de la coopération ».

Éléments de bilan

« Je n’ai pas tout réussi », a admis le politicien, qui s’est par exemple limité à dire qu’en santé - thème clé de sa victoire de 2003 - d'« importants progrès » avaient été faits. Il s’est montré plus « fier » et disert au sujet de l’économie, affirmant que le Québec avait obtenu « l’une des meilleures performances au monde pendant la crise économique et financière ». Il a insisté au reste sur l’ouverture d’un « nouvel espace économique », coeur de son aggiornamento de l’été 2007, lequel comprenait l’entente de reconnaissance mutuelle entre le Québec et la France ; le projet d’accord de libre-échange canado-européen, ainsi que le Plan Nord. À propos de ce dernier, il a eu cette injonction : « Le gouvernement qui nous succédera doit absolument poursuivre le déploiement du Plan Nord pour le bénéfice des générations futures et de tous les Québécois. »

Quant aux finances publiques, M. Charest a soutenu les laisser en ordre, puisque le Québec, selon lui, « atteindra l’équilibre financier dans quelques mois ». La dette, qui a crû considérablement sous ses gouvernements, sera « contrôlée » et « remboursée » avec le Fonds des générations, a-t-il affirmé ; clin d’oeil au PQ, qui a promis d’abolir cet outil créé en 2006.

Au chapitre des politiques sociales, Jean Charest s’est aussi dit fier de son bilan, notamment de l’aide apportée aux familles québécoises, qui a contribué, selon lui, à permettre à plus de femmes de faire « le choix de travailler ».


Chapeau à la fonction publique

Jean Charest soutenait en 1998 que le Québec en « avait assez fait pour la gloire de l’État ». En 2002, il dénonçait l’État québécois « tentaculaire et obèse » qui se perdait « dans une montagne de paperasse, de programmes, qui est incapable d’offrir des services de qualité ». Hier, en quittant son poste, contraste ! Il a tenu à rendre hommage de manière sentie à la fonction publique québécoise qui, « à tous les niveaux, est une des meilleures fonctions publiques au monde. Et cela fait une différence dans la vie d’une société ». Alors que la Coalition avenir Québec tient un discours rappelant celui du chef libéral de 2002, M. Charest a tenu à dire que le Québec est privilégié d’avoir une fonction publique développée et que « cela fait une grande différence dans la vie de notre société ».

Gratitude des ministres

Avant la dernière réunion du conseil des ministres mercredi, plusieurs libéraux ont rendu hommage à leur chef. Réélu dans Jean-Talon, le ministre de la Santé Yves Bolduc a soutenu que dans 20 ans, l’héritage de M. Charest sera considéré aussi important que ceux de Jean Lesage et de Robert Bourassa.

La marraine politique de M. Charest, Monique Gagnon-Tremblay, a insisté sur la maestria de M. Charest à l’international, une scène où M. Charest pourrait s’illustrer, a-t-elle noté. « Mais il pourrait à peu près n’importe quoi », a-t-elle ajouté. La présidente du Conseil du trésor, Michelle Courchesne, croit que M. Charest n’a pas nécessairement mis une croix sur la politique : « En politique, on ne peut jamais dire jamais. […] Il a encore de très grands projets à réaliser. » La politicienne a déploré que M. Charest ait eu à traverser « des moments extrêmement difficiles » en raison d’attaques « injustifiées », « trop sévères ». « Il a contribué à bâtir ce que nous sommes aujourd’hui », a-t-elle affirmé.

Au bord des larmes, le ministre des Ressources naturelles Clément Gignac, battu dans Taschereau mardi, a eu ces mots : « Quand tu es un papa ou un grand-papa, le bébé, tu ne le donnes pas à n’importe qui. Et moi, qu’il m’ait confié son petit bébé, le Plan Nord - qui a grandi plus vite qu’on ne l’avait prévu, c’est vrai - pour moi, ce fut tout un honneur. »

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Quelques repères des trois mandats de Jean Charest


Premier mandat (2003-2007)

2003 : Annonce de la création du Conseil de la fédération
2004 : Démission de Marc Bellemare ; Référendum sur les défusions municipales ; Le projet de centrale thermique du Suroît est annulé.
2005 : Grève étudiante ; Démission d’Yves Séguin.
2006 : Projet de privatisation du Mont-Orford ; Création du fonds des générations ; Règlement de l’équité salariale des employés de l’État.

Second mandat minoritaire (2007)

2007 : Formation d’un cabinet paritaire hommes-femmes
2007-2008 : Commission de consultation sur les pratiques d’accommodement reliées aux différences culturelles
(Bouchard-Taylor)
2008 : Démission de Philippe Couillard

Troisième mandat (2008-2012)

2009 : Démission de Monique Jérôme-Forget
2010-2011 : Commission Bastarache
2010 : Tony Tomassi est expulsé du caucus ; La vente d’Énergie NB à Hydro-Québec est annulée ; Légalisation des écoles passerelles (adoption du projet de loi 115 sous bâillon) ; Démission de Jacques Dupuis ; Démission et décès de Claude Béchard ; Une pétition anti-Charest recueille près de 250 000 signatures ; Adoption d’un code d’éthique, Jean Charest renonce à son salaire de 75 000 $, versé secrètement par le PLQ depuis 1998.
2011 : Controverse du gaz de schiste ; Le Plan Nord est dévoilé ; Démission de Nathalie Normandeau ; Démission de David Whissell ; Création de la commission Charbonneau.
2012 : Grève étudiante, démission de Line Beauchamp.

Longévité en poste (1867-2012) : Jean Charest est 5e

1- Maurice Duplessis (Union nationale) : 18 ans, 3 mois (1936-1939/1944-1959)
2- Louis-Alexandre Taschereau (Parti libéral) : 15 ans, 11 mois (1920-1936)
3- Lomer Gouin (Parti libéral) : 15 ans, 3 mois (1905-1920)
4- Robert Bourassa (Parti libéral) : 14 ans, 8 mois (1970-1976/1985-1994)
5- Jean Charest (Parti libéral) : 9 ans, 4 mois (2003-2012)

COMMENTAIRE DE PHILOMAGE

Pour tous ceux et celles qui croyaient en Jean Charest, le jour de sa démission a été perçu comme une grande perte pour le Québec.

Quand on voit les bavures et l'absence de probité et de transparence du nouveau gouvernement Marois, on se demande où se trouvait le flair légendaire des Québécois lorsqu'ils ont cautionné par leurs votes l'élection de ce gouvernement. Élire un pareil non-sens, c'est reculer en arrière au temps de la petite politique des dernières années de l'Union Nationale, de la fin décennie 60. 

Non seulement, ce nouveau gouvernement minoritaire copie ou poursuit les politiques de l'ancien gouvernement libéral, mais il les copie « tout croche », accumulant bêtises après bêtises. Tout récemment, lors d'une visite de reconnaissance à New York, le plan Nord, tant décrié par Mme Marois est redevenu le fer de lance pour le développement économique du Québec. Les reculs sur les prises de position du PQ ne se comptent plus. C'est le temps qui a manqué!

Alors, pourquoi avoir changé de gouvernement ? Toute la question est là. 

M. Charest, suite à sa réélection, en s'appuyant sur son expérience et sa volonté de réussite, aurait pu recomposer son Cabinet et relancer à peu de frais toute la machine gouvernementale lui donnant une nouvelle impulsion vers un avenir meilleur pour le Québec.

Toutefois, je demeure convaincu qu'il continue de suivre de très près nos préoccupations à nous tous auprès des principales instances du Parti libéral. Il sera encore de la partie lors du choix des nouveaux dirigeants et servira en tant que personne ressource au plan de l'ajustement des politiques préconisées par le Parti libéral. Après tout, il a laissé un Parti bien en place et en bonne santé financière. C'est tout un exploit après les multiples campagnes de salissage qu'il a subi au cours des dernières années.

Il a fait ses adieux à la politique, mais je suis sûr qu'il aura encore son mot à dire, dans un futur rapproché. 

 RD
 
BON BYE BYE, M. CHAREST!
 





CHACUN SON TOUR DANS LA VIE!

 

Élection générale québécoise de 2012




Déroulement de l’élection générale québécoise de 2012

L'élection générale québécoise de 2012 a eu lieu le 4 septembre 2012. Elle a élu les députés de la 40e législature de l'Assemblée nationale du Québec.

Le Québec élit un gouvernement minoritaire du Parti québécois et Pauline Marois devient la première femme première ministre du Québec.
Déclenchement des élections

Le 11 juillet 2012, le quotidien montréalais La Presse annonce que l'élection générale aurait lieu le 4 septembre 2012. Le contexte québécois (Grève étudiante, Commission Charbonneau, etc.) aurait été la cause de l'anticipation des élections. Le 1er août 2012, Jean Charest confirme les rumeurs et demande la dissolution du parlement provincial et la tenue d'élections législatives anticipées.

Après trois mandats à la tête du Québec, bon nombre d'observateurs de la scène politique québécoise estiment que le premier ministre Charest prend un pari risqué en déclenchant des élections 15 mois avant la fin théorique de son mandat, en décembre 2013. Le gouvernement sortant est affaibli par un taux d'insatisfaction record de plus de 70 % depuis plusieurs mois. Pour remporter un quatrième mandat consécutif — ce qui égalerait la performance de Maurice Duplessis entre 1944 et 1959 —, il doit regagner la confiance de l'électorat francophone pour se faufiler entre le Parti québécois de Pauline Marois et la Coalition avenir Québec, un nouveau parti politique, fondé par l'ex-péquiste François Legault et héritier de la défunte Action démocratique du Québec, le parti de centre-droit de Mario Dumont.

Partis politiques

Le chef du Parti libéral du Québec, Jean Charest, a décidé de faire de la stabilité et du maintien de l'ordre établi son thème en début de campagne. Contesté par des manifestants qui s'opposent à la hausse des frais de scolarité et à la loi 12, le premier ministre sortant a organisé sa première conférence électorale sur le tarmac de l'aéroport international Jean-Lesage de Québec, plutôt qu'au domaine Cataraqui, qui avait été réservé la semaine précédant le déclenchement de l'élection.
M. Charest s'en remet à la « majorité silencieuse », qui selon lui approuve sa façon de gouverner et de ne pas abdiquer « ses responsabilités face à la rue », et se défend d'avoir déclenché des élections en août, avant la reprise des travaux de la Commission Charbonneau et affirme qu'il n'a pas de leçon à recevoir en matière de probité5.

Le Parti libéral du Québec compte aussi sur le vote des électeurs anglophones. Dès le début de la campagne, M. Charest déclare à ceux qui seraient tentés de s'abstenir en raison de la performance étique du gouvernement d'exercer leur droit de vote pour son parti, assimilant leur abstention à un vote en faveur d'un référendum sur la souveraineté du Québec7.

Parti québécois

Le Parti québécois, qui forme l'opposition officielle depuis 2008, compte tirer profit de « l'usure et de la corruption » du gouvernement libéral au pouvoir depuis 2003. Se présentant comme le parti de « l'honnêteté », la chef péquiste Pauline Marois oppose la vision économique et nationale de ses adversaires libéraux et caquistes à celle de sa formation politique, axée sur les thèmes de « s'affirmer, s'enrichir, s'entraider ».

En avance dans les sondages, le Parti québécois affirme qu'il cherche d'abord un mandat pour gouverner et non seulement pour organiser un nouveau référendum sur le statut politique du Québec, bien que cette question demeure un fondement du parti : « Nous préférons, nous souhaitons, nous désirons un pays », rappelait Mme Marois le 1er août.

Coalition avenir Québec

À l'occasion de la première campagne de son histoire, la CAQ articule un message axé sur le thème du changement. Le chef du parti et ancien ministre péquiste François Legault insiste sur un nationalisme économique qui passe par un changement de mission de la Caisse de dépôt et placement du Québec, l'exploitation des ressources naturelles « au bénéfice de l'ensemble des Québécois » et la lutte contre l'influence des syndicats et autres bureaucrates qui résistent au changement notamment dans les commissions scolaires, dans le système de santé et à Hydro-Québec.

Option nationale

Le parti Option nationale entend mener la première campagne de son histoire sur le thème de la souveraineté du Québec. Pour Jean-Martin Aussant, le chef de ce nouveau parti fondé en 2011, « tous les problèmes qui vont être énumérés lors de la campagne électorale seraient mieux réglés si le Québec était souverain ». Lors du lancement de sa campagne à Nicolet, Aussant a reçu l'appui du député indépendant Pierre Curzi, qui ne sollicitera toutefois pas un second mandat lors de l'élection de 2012. Les priorités du programme d'Option nationale seront la nationalisation des ressources naturelles, la gratuité scolaire et l’instauration d’élections à date fixe incorporant un mode de scrutin proportionnel.

Option nationale veut également augmenter la participation des jeunes dans le processus politique, soulignant que son équipe de candidats sera la plus jeune parmi celles des grands partis en lice. L'ancien député péquiste admet que la campagne de son parti sera plus modeste que celle de ses adversaires, une lacune qu'il comblera par une présence accrue sur le terrain et les médias sociaux.

Dans le cadre de la campagne électorale, Option nationale s'est entendue avec Québec solidaire pour que ces derniers ne présentent pas de candidat dans Nicolet-Bécancour afin de faciliter l'élection de Jean-Martin Aussant. En échange, Option nationale ne présente pas de candidat dans Gouin, circonscription de la coporte-parole de Québec solidaire Françoise David.

Québec solidaire

Pour sa troisième campagne électorale, Québec solidaire a pour objectif d'augmenter sa représentation à l'Assemblée nationale et de faire une percée à l'extérieur de Montréal. Les deux porte-parole du parti, Amir Khadir et Françoise David, affirment que la présence de leur formation politique est nécessaire au bon fonctionnement de la démocratie et qu'« une quinzaine de circonscriptions » seront ciblées au cours de la campagne.

Le parti de gauche, qui fera campagne avec le slogan « Debout », veut axer sa campagne sur cinq thèmes : l'éducation gratuite, la protection des ressources naturelles, les transports électriques, les retraites et l'indépendance du Québec.

Québec solidaire ne présente pas de candidat dans Nicolet-Bécancour, circonscription du chef d'Option nationale, Jean-Martin Aussant. En échange, Option nationale ne présente pas de candidat dans la circonscription de Gouin, où se présente la coporte-parole de Québec solidaire Françoise David.

Enjeux

Avenir politique du Québec

La question de l'avenir politique du Québec est un enjeu de la campagne électorale. Avec deux autres partis — Québec solidaire et Option nationale — qui affichent clairement leur position en faveur de la souveraineté du Québec, le Parti québécois, porteur historique de cet enjeu, propose une stratégie afin de rapatrier des compétences et des budgets actuellement exercées par le gouvernement fédéral.

Dans une entrevue au Globe and Mail de Toronto quelques jours avant le déclenchement de la campagne, le porte-parole péquiste en matière d'affaires intergouvernementales canadiennes, Bernard Drainville, a expliqué que son parti désirait exercer l'ensemble des compétences dans les domaines de l'assurance-emploi, des communications et du développement économique régional en plus d'exiger que les politiques linguistiques québécoises s'appliquent partout au Québec, y compris dans les domaines de compétence fédérale.

Économie

L'économie québécoise demeure relativement robuste malgré les soubresauts de la crise économique mondiale de 2008. Depuis 2006, le taux de chômage fluctue autour d'une moyenne de 7,5 %, après un sommet à 8,5 % en 2009. En juin 2012, le taux de chômage désaisonnalisé au Québec s'établissait à 7,7 %.

Jean Charest, qui veut faire de l'économie son principal cheval de bataille a promis la création de 250 000 emplois et la réduction du taux de chômage à 6 % au cours d'un prochain mandat libéral. Dans un document rendu public au second jour de la campagne et qualifié de « mince » par la presse, le PLQ compte en outre «assurer le rayonnement de notre métropole» et stimuler l’emploi, notamment chez les travailleurs «expérimentés» par une série de mesures à être annoncées plus tard. Commentant l'annonce, le rédacteur en chef de Jobboom, Éric Grenier, fait toutefois remarquer que l'économie québécoise a ajouté 237 000 emplois entre 2003 et 2008 pour une croissance annuelle de 1,25 %. Cette performance est toutefois inférieure à l'Ontario qui avait enregistré une croissance de 1,43 % durant la même période. Les prévisions économiques du mouvement Desjardins et d'Emploi-Québec prévoient d'ailleurs que de 45 000 nouveaux emplois seront créés en 2012. Les prévisionnistes des deux institutions prévoient d'ailleurs l'atteinte d'un taux de chômage de 6 % d'ici 5 ans, ce qui en fait une promesse peu risquée.

Finances publiques

Au cours des neuf années du gouvernement Charest, la dette brute du Québec a augmenté un peu plus rapidement que l'inflation, passant de 53,1 % à 55,8 % du produit intérieur brut (PIB). Durant la même période, la dette représentant les déficits cumulés du gouvernement, exprimée en pourcentage du PIB, est demeurée relativement stable à 34,5 % et s'établissait à 119,5 milliards $ en 2012. Les économistes des grandes institutions financières québécoises estiment que la dette publique est « très élevée » mais que ce problème n'est « pas trop préoccupant présentement », compte tenu des bas taux d'intérêts sur les marchés obligataires. François Desjardins, économiste au Mouvement Desjardins, estime toutefois que cette dette limite la marge de manœuvre du gouvernement.

Éducation

Principal thème de l'actualité au cours des six premiers mois de 2012, la question des droits de scolarité dans les universités québécoises a fait l'objet d'engagements de tous les partis d'opposition dès les premiers jours de la campagne électorale. Seul le Parti libéral du Québec entend maintenir de la hausse qui a provoqué une série de débrayages dans les cégeps et universités et de la loi 78 qui impose le retour en classe et limite le droit de manifester. Dès le premier jour de la campagne, le chef libéral a dit jurer qu'il irait de l'avant avec cette mesure de son programme malgré les manifestations.
Le 2 août, le Parti québécois indique qu'il prendra trois mesures pour répondre aux revendications étudiantes. S'il est porté au pouvoir, le PQ annulerait la hausse de 1778 $ sur 7 ans, abrogerait la loi 78 et convoquerait un sommet sur l'enseignement supérieur dans les 100 jours de l'élection.

La CAQ dit faire de l'éducation une « priorité absolue ». François Legault a soutenu qu'il est plus essentiel de renforcer l'enseignement primaire et secondaire que de maintenir les droits de scolarité à leur niveau actuel. L'ex-ministre de l'Éducation a demandé aux étudiants grévistes de retourner en classe à la mi-août et leur propose une hausse des droits de scolarité de 1 000 dollars sur 5 ans, en échange d'une bonification de l'aide financière aux étudiants.
Intégrité et gouvernance

Le dernier mandat du gouvernement sortant a été difficile sur le front de l'intégrité de la classe politique. Les révélations des journalistes d'enquête et de l'opposition sur les Centres de la petite enfance, la nomination des juges, le financement des partis politiques et la collusion et la corruption dans le secteur des travaux publics ont régulièrement défrayé la manchette depuis 2009 et forcé le premier ministre à congédier un ministre et à former deux commissions d'enquête.

Néanmoins, le chef libéral, Jean Charest, estime que son gouvernement a fait du bon travail pour enrayer ces phénomène et s'accorde une note de 8⁄10 à ce chapitre. Il rappelle la création de l'Unité permanente anticorruption, les modifications à la loi sur le financement des partis politiques et des mesures pour contrer la fraude dans l'industrie de la construction.

De son côté, la CAQ propose la création du regroupement des activités des commissaires au lobbyisme et de celui à l'éthique et à la déontologie au sein d'un commissaire à l'intégrité de la vie publique, amender la loi sur le lobbyisme pour interdire toute activité d'influençage entre la publication d'un appel d'offres et l'octroi d'un contrat, limiter les contributions politiques à 100 $ par année par parti politique, en plus de donner aux maires la possibilité d'annuler un appel d'offres si les prix demandés sont trop élevés.

François Legault a toutefois dû répondre aux questions pointues des journalistes sur différentes irrégularités entourant son parti comme la citation à procès de son candidat-vedette, le Dr Gaétan Barrette, pour lobbyisme illégal, l'implication présumée du secrétaire-trésorier du parti dans un scandale immobilier à Montréal ou des irrégularités dans la liste des donateurs du parti, soulevées par le Parti libéral.


RD

dimanche, décembre 16, 2012

 

Longévité : dix ans de plus, mais pas toujours en bonne santé


En 40 ans, l'espérance de vie a augmenté de 11,1 ans pour les hommes et 12,1 pour les femmes. [Alexander Basta  - AFP]

En 40 ans, l'espérance de vie a augmenté de 11,1 ans pour les hommes et 12,1 pour les femmes. [Alexander Basta - AFP - Paris]
Les êtres humains vivent aujourd'hui en moyenne dix ans de plus qu'en 1970, mais passent davantage de temps à combattre des maladies comme le cancer, selon un rapport sur la santé dans le monde publié (jeudi, 13 déc. 2012).

De 1970 à 2010, l'espérance de vie à la naissance a augmenté de 11,1 ans pour les hommes et 12,1 pour les femmes dans le monde, selon la revue médicale britannique Lancet qui a regroupé des données obtenues sur 187 pays au total.

Mais en vivant plus vieux, les gens ne vivent pas forcément en bonne santé, avec des affections comme le cancer, les maladies cardiovasculaires ou le diabète en pleine explosion, note le rapport.

Cancer, diabète et maladies cardiovasculaires

"Au cours des 20 dernières années, nous avons augmenté notre espérance de vie de 5 ans au total, dont seulement 4 ans en bonne santé", a déclaré Josh Salomon de la Harvard School of Public Health, qui a participé au rapport. Alors que le cancer, le diabète et les maladies cardiovasculaires n'étaient incriminés que dans la moitié des décès en 1990, ils interviennent désormais dans les 2/3 des décès.

Le nombre des cancers a augmenté de 38% au total entre 1990 et 2010, passant de 5,8 millions à 8 millions au cours de cette période marquée par une diminution des morts dues aux maladies traditionnelles, comme les maladies transmissibles, la malnutrition et les problèmes liés à la grossesse et à l'accouchement (15,9 millions de décès en 1990 à 13,2 millions en 2010).

Le rapport relève également une forte augmentation des maladies chroniques comme les troubles mentaux ou les maladies squeletto-muscuculaires.

Revoir les priorités

"Avec le vieillissement de la population et la baisse de la mortalité prématurée, le nombre de personnes qui vivent avec des handicaps chroniques à un âge donné augmente", a souligné pour sa part le principal responsable du rapport Christopher Murray.

"La santé ne consiste pas uniquement à éviter la mort", relèvent de leur côté Alain Lopez et Theo Voz, les auteurs d'une des études, qui soulignent qu'il est temps de revoir les priorités en matière de santé afin de "permettre aux gens de rester en bonne santé et d'éviter les maladies et pas seulement de les maintenir en vie jusqu'à un âge avancé".
Parmi les résultats encourageants du rapport figure une baisse de 60 % des décès chez les enfants de moins de cinq ans qui sont passés de 16,4 millions en 1970 à 6,8 millions, en raison notamment d'une réduction de la malnutrition.
 En baisse

La situation reste toutefois préoccupante en Afrique sub-saharienne où l'espérance de vie des hommes a baissé de 1,3 an et celle des femmes  de 0,8 an au cours des 40 dernières années principalement en raison de la pandémie du sida.

Au Botwana, en Afrique du sud, en Zambie et au Zimbabwe, les décès dans la tranche d'âge des 15 à 49 ans ont même augmenté de plus de 500 % depuis 1970.

L'espérance de vie a également diminué au Belarus et en Ukraine, probablement à cause de l'alcoolisme. Haïti se distingue par l'espérance de vie la plus basse (32,5 ans pour les hommes et 43,6 ans pour les femmes), alors que la plus élevée est détenue par les femmes japonaises (85,9 ans).

RD

 

À lire absolument : « Les souvenirs » de David Foenkinos


Les souvenirs - David Foenkinos
LIVRE RECOMMANDÉ Par Marie-France Bornais, Le journal de Québec, 16 décembre 2012

« Le romancier et réalisateur français David Foenkinos met à profit sa plume délicieuse , lucide, drôle et poétique dans LES SOUVENIRS, un roman racontant la vieillesse et la mort - des sujets toujours  - toujours en finesse.

Le livre est publié chez  l'éditeur Éditions GALLIMARD, 288 p. Août 2011.
 David Foenkinos

Résumé du livre : Les souvenirs

Le narrateur, apprenti romancier, prend conscience à l’occasion du décès de son grand-père de tout ce qu’il n’a pas su vivre avec lui. Il comprend que le seul moyen de garder l’amour vivant est de cultiver la mémoire des instants heureux. Dans le même temps, frappée par le deuil, sa grand-mère semble perdre la tête. Il assiste aux manoeuvres des proches pour la placer en maison de retraite et vendre à son insu son appartement. Ce qu’il n’a pas su vivre avec son grand-père, il décide alors de le vivre avec elle. Il va la voir souvent, parvient à égayer sa solitude, à la faire rire de tout. Mais elle finit par apprendre que son appartement a été vendu, et fait une fugue… Le narrateur va partir à sa recherche, et la retrouver pour lui offrir ses derniers moments de bonheur. Le hasard lui fait en même temps rencontrer Louise, qu’il va aimer, et qui le quittera. Les souvenirs, nourris de joies, de douleurs et de mélancolie, lui offrent désormais la possibilité d’écrire son roman, et peut-être son avenir. David Foenkinos nous offre ici une méditation sensible sur le rapport au temps et sur la mémoire. Les rapports entre générations, les sentiments enfouis, les déceptions de l’amour, le désir de créer, la tristesse du vieillissement et de la solitude, tout cela est exprimé avec une grande délicatesse, un humour léger et un art maîtrisé des formules singulières et poétiques.
 
N.B. L'auteur de 38 ans est considéré comme un des auteurs les plus vendus en France. On lui doit d'ailleurs « La délicatesse », portée au grand écran avec Audrey Tautou dans le rôle principal.

CRITIQUE ÉLOGIEUSE

« Je ne savais pas pourquoi je voulais à tout prix me dépêcher, c’était absurde, à quoi cela servait de courir, il était là, il était mort, il allait à coup sûr m’attendre sans bouger » . Les premières lignes, quelque peu ironiques, nous plongent dans le quotidien ordinaire d’un narrateur fictif un peu perdu, sans grande confiance en lui, que l’on imagine solitaire, limite isolé. Il vient de perdre son grand-père. L’émotion est d’emblée flagrante puisqu’on lui découvrira un très grand attachement à ses grands-parents. 
D’ailleurs, à la perte du patriarche, ce narrateur dont on ne connait pas l’identité (peut-être l’auteur lui-même?) prendra soin de s’occuper de sa grand-mère qui désormais veuve devra faire son entrée en maison de retraire, envers et contre tout. Cette jolie relation particulièrement complice nous fera sourire. On ne peut s’empêcher de s’identifier au narrateur qui a envie de faire vivre encore de belles choses à sa grand-mère… pour ne rien regretter.
C’est un roman qui traite de la vieillesse, de l’empreinte que l’on marque durant notre existence, de ce que nos aïeux laissent derrière eux. La dynamique de l’histoire est intéressante car entrecoupée de petites anecdotes, de souvenirs parfois émouvants, de personnages fictifs ou qui ont réellement existé.

Un souvenir est propre à chacun. Une rencontre, une mélodie, une découverte insolite, une révélation, une passion, une odeur, une couleur… TOUT est sujet à un souvenir. Il faut juste en saisir l’importance au moment voulu. C’est ce qui en fait sa richesse. La mémoire est un trésor à préserver et à chouchouter. Et la grande question est : comment se rappeler d’un maximum de choses? On voudrait tant garder en nous, dans notre tête. L’effet d’un souvenir est immédiat. En ressortir un de son chapeau au moindre coup de mou rend immédiatement le sourire. Sans plonger dans la nostalgie ni dans le regret, l’enjeu est justement de faire perdurer une vie à travers l’image que l’on garde de cette personne tant chérie, le souvenir de sa voix, de son regard, de son allure.

Bref, si vous êtes sensible à ce sujet, je ne peux que vous conseiller ce très beau roman. Je dirais même que je l’ai préféré à « La délicatesse ». Il me semble plus « réel », plus vivant, et surtout plus sensible et émouvant, du fait qu’il nous renvoie directement aux souvenirs de nos propres grands-parents. Je me suis d’ailleurs demandé dans quelle mesure l’auteur a mis de son vécu à travers la voix de ce narrateur fictif… Parle-t-il de lui? Souhaitait-il faire part de son propre souvenir? C’est ce qui rend ce témoignage encore plus riche. La question reste entière. Qu’en pensez-vous?

Source : BLOG de Laeti : (http://laetisplayground.wordpress.com/2012/06/28/les-souvenirs-de-david-foenkinos/)

RD

samedi, décembre 08, 2012

 

Découvrez le site québécois « L'appui pour les proches aidants »

L'APPUI POUR LES PROCHES AIDANTS (http://www.lappui.org/)

Nouvelles ressources pour les proches aidants

Mission

Contribuer au soutien des proches aidants qui fournissent sans rémunération des soins et du soutien régulier à domicile à des personnes ainées ayant une incapacité significative ou persistante susceptible de compromettre leur maintien à domicile.

 

 

 

 Choisissez votre région:

 Sites qui sont proposés à titre informatif

AIDANTS

Aidant - Institut universitaire de gériatrie de Montréal
Chaire Desjardins (IUGM)
Réseau Entre-aidants
Regroupement des Aidantes et Aidants naturels du Québec
Regroupement des Aidantes et Aidants naturels de Montréal
Sur la mémoire - Un guide sur la maladie d'Alzheimer destiné aux aidants
Paroles de familles (France)

ALZHEIMER

Fédération Québécoise des Sociétés Alzheimer
Société Alzheimer du Canada
La Marche de la Mémoire
Info-Alzheimer (France)
Alzheimer's Association (États-Unis)
Alzheimer Europe (Europe)
SCHL, La maladie d'Alzheimer chez soi
Sécu Retour
Les Cliniques Gériatriques de la Mémoire

SANTÉ

PasseportSanté, Information Santé - Alimentation - Exercice - Gestion du stress
Association canadienne pour la santé mentale
Association des parents et amis de la personne atteinte de maladie mentale
Collège des médecins du Québec
Ordre des psychologues du Québec
Ordre des travailleurs sociaux et des thérapeutes conjugaux et familiaux du Québec



FINANCES ET QUESTIONS LÉGALES

La Chambre des notaires du Québec
Services Québec - Perdre son autonomie
Régie des rentes du Québec
Curateur public
Éducaloi
Le Protecteur du citoyen
Ligne info-juridique



AÎNÉS

Sensibilisation sur la maltraitances des aînés
Association québécoise de défense des droits des personnes retraitées et préretraitées (AQDR)
Site web de la politique Vieillir et vivre ensemble
Réseau québécois de recherche sur le vieillissement


RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX

Services Québec
Service Canada
Société d'habitation du Québec

 RD


 

Le Québec : des régions entières pleines de retraités dans un avenir très rapproché


Fichier:Regions administratives du Quebec.png

(Article de Pierre Théroux et Dominique Froment, Journal Les Affaires, 1 déc. 2012)

Le choc démographique sera brutal. Les secousses seront particulièrement ressenties dans certaines régions, notamment celles du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et de la Mauricie, où la population est fortement vieillissante. 

*** Par définition, l'âge médian est l'âge qui divise la population d'un pays en deux groupes numériquement égaux, la moitié est plus jeune, l'autre moitié plus âgée. ***

(Ci-contre, les 17 régions administratives du Québec)


Portrait du «vieux Québec» et de ses conséquences sur l'économie.
 
Actuellement, avec un âge médian de 41,4 ans, si le Québec était un pays, il se classerait au 15e rang des plus vieux pays du monde. L'âge médian au Canada est de 41 ans et de 36,9 ans aux États-Unis. Celui de la population mondiale était de 28,4 ans en 2011 (Source : Statistiques mondiales)

En ce qui a trait à l'évolution démographique du Québec, les chiffres sont effarants. D'ici 20 ans, plus de 40 % des 104 MRC du Québec afficheront un âge médian supérieur à 50 ans, comparativement à seulement 10 MRC actuellement.


«On aura des régions de retraités», illustre l'économiste Claude Montmarquette, qui dirige le Centre interuniversitaire de recherche en analyse des organisations (CIRANO).

Certaines régions seront particulièrement touchées. En 2031, les 8 MRC du Bas-Saint-Laurent, les 6 de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine et 8 des 11 MRC du Saguenay-Lac-Saint-Jean et de la Mauricie auront un âge médian qui dépassera les 50 ans. Dans le Bas-Saint-Laurent, l'âge médian des quelque 9 000 habitants de la MRC des Basques et sa ville-centre Trois-Pistoles s'élèvera même à 61,6 ans, comparativement à 52,1 ans en 2011, selon les données compilées par l'Institut de la statistique du Québec.

De toute évidence, ces régions souffriront davantage du choc démographique. «Elles auront d'importantes difficultés à recruter de la main-d'oeuvre et à fournir des services à leurs citoyens», note Joëlle Noreau, économiste au Mouvement Desjardins. Ce, alors même que le budget Marceau prévoit mettre un frein aux allègements fiscaux destinés aux travailleurs de 65 ans ou plus.

Dans quatre MRC sur cinq, le quart de la population sera âgé de 65 ans ou plus. La MRC des Basques arrivera encore au premier rang, alors que près d'un citoyen sur deux (44,8 %) aura l'âge de la retraite.

Les disparités régionales qui existent déjà entre les grandes villes et certaines régions sont ainsi appelées à s'accentuer. «On va voir une urbanisation du Québec. Les gens devront se regrouper autour de plus grands pôles», dit M. Montmarquette.


Ainsi, au chapitre du vieillissement de la population, Montréal et les régions avoisinantes s'en tireront mieux que le reste du Québec. D'ici 2031, les pôles de croissance de la population seront concentrés à Montréal et dans ses régions limitrophes (Laval, Lanaudière, Laurentides et Montérégie), en plus de l'Outaouais, selon l'Institut de la Statistique du Québec.

La MRC de Mirabel (Laurentides) arrive en tête de liste, avec une croissance attendue d'environ 61 % d'ici 20 ans, suivie de la MRC Les Moulins (54 %), dans Lanaudière, et de Vaudreuil-Soulanges (52,5 %), en Montérégie.

L'âge médian à Montréal (41,6 ans) et à Laval (43,2 ans) sera parmi les plus bas du Québec, à l'exception du Nord-du-Québec (32,3 ans). C'est aussi Montréal qui comptera le plus fort pourcentage (59 %) de personnes en âge de travailler, par rapport à 47 % pour les régions du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine.


Les régions en croissance démographique ne seront toutefois pas à l'abri du vieillissement de leur population, comme partout ailleurs au Québec, où le pourcentage de personnes de plus de 65 ans risque de doubler à 26 % d'ici 2031. Montréal aura une meilleure performance, avec un ratio de 21 % comparativement à 38 % pour la région Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine. 


Plus grave que la dernière récession

La population vieillit à un rythme si accéléré que le Québec se retrouvera bientôt aux côtés des plus vieux États du monde, avec le Japon, l'Italie et l'Allemagne.

«Le vieillissement de la population québécoise représente une menace beaucoup plus importante pour l'avenir économique du Québec que les perturbations conjoncturelles de la dernière récession», affirme Robert Gagné, directeur du Centre sur la productivité et la prospérité de HEC Montréal. Car, si vous pensez que le Québec retrouvera sa vigueur économique d'avant la crise, détrompez-vous !

Le prochain cycle d'expansion ne tardera pas à être rattrapé par les tendances démographiques défavorables, constate aussi Hélène Bégin, économiste au Mouvement Desjardins. «Le rythme de croissance de l'économie du Québec est condamné à s'affaiblir», précise-t-elle.

Après avoir enregistré un taux de croissance moyen de 2,1 % au cours des 25 dernières années, le potentiel de croissance de l'économie québécoise risque de se maintenir à environ 1,5 % d'ici la fin de la décennie, avant d'être de 1 à 1,5 % pendant la décennie 2020, selon les prévisions de Desjardins.

«La situation est préoccupante. Même les scénarios les plus optimistes ne permettront pas au PIB de maintenir un rythme supérieur à 2 %», dit Mme Bégin, précisant que le potentiel de notre économie pourrait même s'affaiblir en deçà de 1 %.

L'équation est simple, dit Luc Godbout, chercheur à la Chaire de recherche en fiscalité et en finances publiques de l'Université de Sherbrooke. «La croissance du PIB repose en grande partie sur l'augmentation naturelle de la population active. Or, dès l'an prochain, le nombre de personnes âgées de 15 à 64 ans commencera à fléchir», dit celui qui calcule un taux de croissance moyen du PIB qui varierait de 0,89 % à 1,60 % au cours des 20 prochaines années.

Une baisse de régime qui rappelle celle qu'a connue le Japon. La croissance de l'économie nippone a grandement fléchi depuis le début des années 1990, après que la progression de la population active fut tombée en panne. Depuis, la croissance de son PIB évolue de 0,5 % à 1,5 %, alors qu'elle était supérieure à 3 % dans les années 1980.

«L'économie du Québec est appelée à subir le même sort», estime Hélène Bégin, en reconnaissant que les tendances démographiques n'expliquent pas à elles seules le déclin de l'économie japonaise.

Autre conséquence importante : «Le Québec doit s'attendre à subir les contrecoups du vieillissement de sa population sur son niveau de vie, dont la croissance n'a déjà pas été exceptionnelle ces dernières années», précise Robert Gagné.

De 2011 à 2031, la MRC qui vieillira le plus vite :

les Basques + 9,6 ans (à 61,6 ans)

le moins vite : Caniapiscau + 0,9 an (à 32,5 ans)

Montréal : + 3,2 ans (à 41,6 ans)

Québec : + 5 ans (à 47, 7 ans)

LES 104 MRC CLASSÉES SELON L'ÂGE MÉDIAN DE LEUR POPULATION EN 2031

(50 ans et +)

1. Les Basques 61,6

2. Mékinac 58,6

3. Charlevoix 58,0

4. Le Rocher-Percé 58,0

5. Bonaventure 57,5

6. La Haute-Gaspésie 57,4

7. Matane 56,1

8. La Haute-Côte-Nord 55,8

9. Les Îles-de-la-Madeleine 55,7

10. Charlevoix-Est 55,6

11. Antoine-Labelle 55,3

12. Les Pays-d'en-Haut 54,6

13. Papineau 54,6

14. Shawinigan 54,5

15. Témiscouata 54,4

16. Montmagny 54,4

17. Les Appalaches 54,4

18. L'Islet 54,2

19. Les Etchemins 53,9

20. Maria-Chapdelaine 53,7

21. L'Île-d'Orléans 53,7

22. La Matapédia 53,6

23. Le Granit 53,2

24. Memphrémagog 53,2

25. La Côte-de-Gaspé 53,1

26. Kamouraska 52,9

27. Matawinie 52,8

28. La Vallée-de-la-Gatineau 52,6

29. Avignon 52,3

30. Le Domaine-du-Roy 52,0

31. Pierre-De Saurel 52,0

32. Maskinongé 51,7

33. La Mitis 51,6

34. Rimouski-Neigette 51,5

35. Les Laurentides 51,2

36. Les Sources 51,1

37. Rivière-du-Loup 51,0

38. Portneuf 50,9

39. Pontiac 50,7

40. Les Chenaux 50,6

41. Brome-Missisquoi 50,3

42. Lac-Saint-Jean-Est 50,1

43. Bécancour 50,1

44. Saguenay 50,0

(45 à 49,9 ans)

45. Argenteuil 49,8

46. Le Fjord-du-Saguenay 49,7

47. Trois-Rivières 49,7

48. Abitibi-Ouest 49,7

49. Manicouagan 49,6

50. Nicolet-Yamaska 49,6

51. Joliette 49,3

52. L'Erable 49,2

53. Témiscamingue 49,1

54. Arthabaska 48,9

55. Beauharnois-Salaberry 48,9

56. Bellechasse 48,8

57. Beauce-Sartigan 48,6

58. D'Autray 47,9

59. La Côte-de-Beaupré 47,7

60. Québec 47,7

61. Le Haut-Saint-Laurent 47,7

62. La Haute-Yamaska 47,6

63. Minganie 47,5

64. Robert-Cliche 47,3

65. Lotbinière 47,2

66. Abitibi 47,0

67. Le Haut-Saint-François 47,0

68. Rouyn-Noranda 46,9

69. La Tuque 46,8

70. Le Val-Saint-François 46,7

71. Les Maskoutains 46,6

72. Drummond 46,6

73. Acton 46,4

74. Basse-Côte-Nord 46,3

75. La Rivière-du-Nord 46,3

76. Coaticook 46,3

77. Longueuil 45,8

78. La Vallée-de-l'or 45,6

79. Lévis 45,6

80. Jamésie 45,5

81. Sherbrooke 45,3

(40 à 40,9 ans)

82. L'Assomption 44,9

83. Rouville 44,8

84. Le Haut-Richelieu 44,8

85. Les Jardins-de-Napierville 43,9

86. Sept-Rivières 43,8

87. La Nouvelle-Beauce 43,8

88. Gatineau 43,4

89. Les Collines-de-l'Outaouais 43,4

90. Laval 43,2

91. Montcalm 43,2

92. Deux-Montagnes 42,9

93. Roussillon 42,5

94. La Vallée-du-Richelieu 42,4

95. Vaudreuil-Soulanges 42,2

96. Montréal 41,6

97. Thérèse-De Blainville 41,5

98. Lajemmerais 41,4

(40 ans et moins)

99. La Jacques-Cartier 40,0

100. Les Moulins 40,0

101. Mirabel 38,9

102. Caniapiscau 32,5

103. Eeyou Istchee 28,5

104. Kativik 26,1

Âge médian du Québec en 2011 41,4 ans

Âge médian du Québec projeté en 2031 45,2 ans

RD

vendredi, décembre 07, 2012

 

Décès aux Etats-Unis, à 116 ans, de la doyenne de l'humanité





MONROE, États-Unis (Sipa-AP) -- La doyenne de l'humanité, l'Américaine Besse Cooper, est décédée mardi après-midi à l'âge de 116 ans dans une maison de retraite médicalisée de Monroe en Géorgie (sud-est des États-Unis), a annoncé son fils.

Sydney Cooper a précisé que sa mère s'est éteinte paisiblement. Elle est tombée malade le week-end dernier, victime d'un virus à l'estomac. Besse Cooper avait été désignée doyenne de l'humanité en janvier 2011 par le Livre Guinness des Records. "C'est une triste journée", a commenté Robert Young, consultant du département gérontologie du Guinness. Il avait rencontré Besse Cooper il y a cinq ans, et avait été frappé par son agilité intellectuelle. A 111 ans, "elle allait vraiment très bien, et pouvait lire des livres", se souvient M. Young.

Secret de longévité 

Lorsqu'on lui demandait quel était son secret de longévité, elle répondait : « Je m'occupe de mes propres affaires et je ne mange pas de malbouffe ». Mariée en 1924, elle avait eu quatre enfants, douze petits-enfants et plus d’une dizaine d’arrières et arrières-arrières petits enfants.


Née en 1896

Besse Cooper est née en 1896 dans l'État du Tennessee (sud) et s'est installée en Géorgie durant la première guerre mondiale, pour y travailler comme enseignante. Après la mort de Besse Cooper, la doyenne de l'humanité est désormais une Américaine de 115 ans, Dina Manfredini, une habitante de Johnston dans l'Iowa (centre-nord), a précisé Robert Young.


 (Photo de Dina Manfredini, ci-contre)


C'est maintenant à Dina Manfredini, née le 4 avril 1897 en Italie, et qui vit aux États-Unis, que revient le titre de doyenne de l'humanité.






La personne ayant vécu le plus longtemps au monde est la Française Jeanne Calment, décédée en 1997 à 122 ans.













RD

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