vendredi, janvier 30, 2009

 

Mieux vieillir avec plaisir, projets et passion


Voici un article que j’ai trouvé dans une revue et qui m’a fait réfléchir. Après tout, pour avoir le goût de vivre toute la vie, il faut avoir des projets, faire des choses qui nous tiennent à cœur. Le reste suit…

Source :
le magazine 50 + L’Annuel 2009, 5e édition, « Un regard neuf sur la vie », Perspectives et tendances 2009.
Quelle est la meilleure recette du mieux vieillir?
Une attitude de recherche de plaisir, répond Jean-Louis Servan-Schreiber, directeur du magazine Psychologies. Au-delà des avancées de la médecine qui permettent d’allonger sans cesse l’espérance de vie, « une grande partie du travail de « vivre mieux », c’est à nous de le faire en apprenant à apprécier la vie. Comme une monnaie qui se réévalue en permanence, chaque jour devient plus précieux ».
Le célèbre généticien et vulgarisateur scientifique Albert jacquard propose même de considérer l’âge en temps qu’il reste à vivre plutôt qu’en années passées depuis la naissance. « Lorsque mon arrière-grand-père avait 50 ans, il lui restait deux ans à vivre. Aujourd’hui, à 80 ans, il reste encore 8 ans à vivre. On peut encore faire des projets, raconte celui qui fêtera ses 83 ans en décembre.
L’important, c’est ce qu’il me reste comme espoir de vivre et ce que je fais avec ce cadeau-là. » Une proposition chaudement accueillie par le public venu entendre le panel de Vivre plus longtemps, est-ce vivre mieux?, dans le cadre des conférences de l’Université de la Terre de l’UNESCO, à Paris, le 19 octobre 2008.
Des centenaires à immortel

« La moitié des enfants nés après l’an 2000 a une chance de devenir centenaire », avance Étienne-Émile Baulieu, médecin très actif dans le domaine de la recherche sur la DHEA, surnommée « hormone de jouvence ». L’idéal, selon lui, c’est de vivre le plus longtemps possible, en parfaite condition intellectuelle. « La perte totale de la conscience, de la mémoire, de la reconnaissance qu’on peut résumer par le mot dignité, c’est cela qu’il faut repousser. »
Peut-on aller jusqu’à rêver d’être immortel? C’est non pour 61 % des Français, selon les résultats à paraître en novembre dans le magazine Psychologies. Chez les 60 ans et plus, 70 % ne le voudrait pas. « Plus on se rapproche de l’horizon, plus on s’y fait », analyse Jean-Louis Servan-Shreiber. Selon lui, c’est surtout la perte du tissu social qui rend la vieillesse pénible. « Avant, les vieux, vivaient avec les autres. Maintenant, ils vivent seuls ou dans des endroits à mourir, rappelle-t-il. Nous sommes la première génération à avoir parqué ses vieux ainsi. Que choisiront nos jeunes pour les vieux que nous serons?»

Avoir des buts et des passions
Comment contrer le dépérissement et la solitude qui vont si souvent de pair avec la vieillesse? « Le progrès, c’est aussi le psychisme, le spirituel, l’affectif. On ne peut pas tout demander à la science, soutient Dre Dominique Eraud, médicin phytothérapeute et acupunctrice. « Je vois un problème de motivation dans la vieillesse. Il faut un but, une passion. Ceux qui en ont, et en plus si c’est tourné vers les autres et la planète, ne me posent pas la question « Est-ce que vous pouvez m’aider à mettre fin à mes jours? »
Un patient d’une maison de retraite a offert à l’école du quartier de jumeler une personne âgée par petit enfant durant l’heure du dîner, raconte-t-elle. « C’est extraordinaire. Tous les papis et mamies se sont bien habillés, ça les a valorisés physiquement. Et les enfants les attendaient. Ça crée une communication. Je crois que tous ces moyens-là ne sont pas assez exploités. »
Une belle manière de relier enfance et vieillesse qui, selon le prêtre et philosophe Samuel Rouvillois, ont en commun la capacité de recevoir et de donner. « Nous avons besoin aujourd’hui de retrouver les raisons de vivre ensemble dans une famille et dans l’intergénérationnel. » En quittant l’espace rural, nous avons laissé de côté certains modes de fonctionnement sociaux, comme la solidarité intergénérationnelle, constate-t-il : « Si nous ne choisissons pas de vivre ensemble, c’est normal qu’on parque jusqu’à la maltraitance ceux que l’on estime être des poids lourds. Est-ce que les vieillards ne font pas partie d’une réalité difficile, exigeante, mais essentielle? »
RD

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dimanche, janvier 25, 2009

 

Les dangers de la retraite hâtive


Êtes-vous sur le point de partir à la retraite? Ou sentez-vous que l’on cherche à vous remplacer dans les mois qui vont suivre?
Voici un portrait des avantages qu’un employeur perdrait en vous poussant à la retraite anticipée.
Remarquez que la retraite anticipée demeure la meilleure option possible si c’est votre choix de vie et que vous vous y êtes bien préparé, financièrement ou personnellement.
Le texte ci-dessous a été publié dans le quotidien Le Soleil, le 25 janvier 2009.
« En période de récession économique, une tendance lourde en matière de gestion prévisionnelle de la main-d’œuvre consiste à encourager les départs volontaires à la préretraite.
Les employeurs préfèrent en effet se départir des travailleurs en fin de carrière, qui commandent des salaires plus élevés, pour réduire la taille de leur effectif en ne comblant pas les postes laissés par ces départs hâtifs à la retraite.
Bien qu’elle permette une réduction des dépenses à court terme, cette façon de faire comporte des risques énormes tant pour les entreprises que pour notre société. C’est pourquoi la plupart des observateurs s’entendent pour dire que le monde du travail doit s’adapter aux nouvelles réalités du vieillissement de la main-d’œuvre.
Parmi les impacts potentiels pour les employeurs privés ou publics. Les auteurs Martine d’Amours et Frédéric Lesemann mentionnent, entre autres, la perte d’un personnel expérimenté et qualifié, la difficulté de transmettre les connaissances et la culture d’entreprise, l’effet nuisible sur les entreprises qui veulent adopter des stratégies concurrentielles centrées sur l’innovation, le surcroît de travail qui risque d’incomber au personnel restant, ainsi que la démotivation de ce dernier. Le meilleur exemple de ces impacts est sans contredit ceux que vit présentement le milieu de la santé québécois, qui a encore du mal à se relever des mesures d’incitation à la retraite anticipée qui ont été mises de l’avant par Lucien Bouchard en 1996.
À l’époque, environ 1 500 médecins et 4 000 infirmières s’étaient prévalus de ces offres. « Dans le contexte actuel, la main-d’œuvre plus âgée représente un bassin de travailleurs dont les employeurs n’ont plus les moyens de se passer. Il est donc nécessaire de revoir les pratiques de gestion afin de favoriser le maintien en emploi le plus longtemps possible des préretraités qui le désirent ; d’autant que leur expertise est précieuse pour les entreprises », a indiqué M. Florent Francoeur, CRHA, président –directeur général de l’ORHRI.
Déjà en 1996 le Conseil consultatif du travail et de la main-d’œuvre C.C.T.M. était d’avis qu’il fallait cesser de penser seulement en termes de retraite anticipée et développer des formules flexibles comme la retraite progressive en modifiant les règles qui pourraient faire obstacle à leur utilisation. D’après l’Actuaire général du Canada, le système actuel est injuste envers les gens qui prennent leur retraite plus tard et est trop généreux envers ceux qui se retirent avant. De plus, les mesures de retraite progressive sont peu utilisées au Québec : entre 1991 et 2001, seulement 19 % des salariés se sont retirés progressivement du marché du travail contre 81 % qui se sont retirés totalement.
Afin d’encourager le recours à la retraite progressive, le ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Sam Hamad, déposait en avril dernier (2008) le projet de loi No. 68 modifiant la Loi sur les régimes complémentaires de retraite, la Loi sur le régime des rentes du Québec et d’autres dispositions législatives.
Bien qu’ils se réjouissent de cette annonce, le réseau FADOQ et la Fédération des association de retraités du Québec (FARQ) ont cependant tenu à rappeler au gouvernement que la levée des obstacles législatifs à la retraite progressive (pour ceux qui ont un régime de retraite privé) pourrait s’avérer insuffisante si les employeurs ne sont pas prêts à proposer des modifications concrètes à l’organisation du travail.
Les avantages anticipés par l’application de la retraite progressive
Pour l’employeur :
· Permet de ne pas perdre prématurément des employés en raison de la popularité de la retraite anticipée
· Permet une meilleure restructuration de sa main-d’œuvre, compte tenu du vieillissement de ses propres effectifs
· Diminue l’absentéisme
· Augmente la productivité
· Assure le transfert des connaissances »

RD

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Vieillir en santé


La grande majorité des maladies chroniques peuvent être prévenues par de simples modifications du mode de vie
En marge de la parution le 28 janvier prochain de leur plus récent ouvrage, intitulé « La Santé par le plaisir de bien manger » (Éditions du Trécarré), les chercheurs Denis Gingras (Ph. D. en physiologie) et Richard Béliveau (Ph. D. en biochimie, professeur à l’UQAM), ont accepté de rédiger une synthèse de leurs travaux pour le Devoir.
Retenons ceci avant tout :

Les cinq (5) règles d’or de la prévention des maladies chroniques :

· Ne pas fumer
· Maintenir un poids normal
· Manger une abondance de produits végétaux, comme les fruits et légumes et les grains entiers
· Être actif physiquement au moins 30 minutes par jour
· Réduire la consommation de produits riches en sucre et en gras, en particulier ceux qui sont ceux qui sont issus de l’industrie de la restauration rapide
Le % des maladies chroniques pouvant être prévenues par les 5 changements dans les habitudes de vie.

· 90 % des cas de diabète de type 2
· 82 % des maladies coronariennes
· 70 % des cancers
· 70 % des accidents vasculaires cérébraux
Les explications fournies par ces spécialistes de la santé et de l’alimentation

« L’augmentation spectaculaire de l’espérance de vie qu’on a pu observer au cours du dernier siècle est malheureusement accompagnée d’une hausse parallèle de plusieurs maladies chroniques, en particulier les maladies cardiovasculaires, le cancer, certains désordres métaboliques comme le diabète de type 2, ainsi que les maladies neurodégénératives comme la maladie d’Alzheimer. Responsables à elles seules des deux tiers de tous les décès, ces maladies chroniques constituent le principal défi auquel doit actuellement faire face la médecine moderne, très loin devant certains facteurs de risque qui font régulièrement les manchettes (vache folle, grippe aviaire, listériose…), mais dont l’impact réel sur la santé publique demeure néanmoins beaucoup moins important.
L’influence du mode de vie
On croît souvent que l’apparition de ces maladies chroniques est inévitablement associée au vieillissement, une fatalité à laquelle nous ne pouvons échapper à moins d’être « chanceux » et de posséder des « gènes de Mathusalem » ne sont responsables qu’environ un tiers des cas de longévité exceptionnelle : les deux tiers des personnes qui atteignent un âge avancé tout en conservant une bonne santé le doivent d’abord et avant tout à de saines habitudes de vie.
Cette influence du mode de vie est illustrée de façon spectaculaire par la comparaison du nombre de cas recensés de diverses maladies chroniques dans différentes populations du monde. Par exemple, alors que la mortalité liée aux maladies cardiovasculaires est extrêmement élevée dans la plupart des pays occidentaux et y représentent la principale cause de décès, elle peut être jusqu’à dix fois plus faible dans certaines régions du bassin méditerranéen, ou encore au Japon. Les même différences sont également observées pour le cancer : alors que les femmes des pays occidentaux sont très durement touchées par le cancer du sein, la mortalité associée à cette maladie est cinq fois plus faible chez les femmes asiatiques.
Au pays de Gargantua
Au cours des dernières décennies, le développement accéléré de toute une gamme d’aliments industriels extrêmement riches en sucre ou en gras (boissons gazeuses, aliments de restauration rapide, etc.) a modifié en profondeur les habitudes alimentaires de la population. Ces aliments transformés, dans lesquels le contenu en calories l’emporte sur la qualité nutritionnelle, sont devenus extrêmement populaires non seulement parce que leur contenu en énergie plaît particulièrement à notre cerveau, programmé par l’évolution pour répondre favorablement à la densité énergétique, mais également parce que l’industrie investit des sommes colossales pour la promotion de ces produits.
Malheureusement, la consommation d’aliments surchargés de calories apporte un surplus d’énergie qui est pratiquement impossible à contrebalancer par l’activité physique, surtout à une époque où nous devenons de plus en plus sédentaire, ce qui ne peut que mener à l’embonpoint et à l’obésité. D’ailleurs, il est troublant de constater qu’au Canada, plus des deux tiers des personnes ont actuellement un surplus de poids, une « tendance » lourde qui risque de perdurer, compte tenu de la hausse vertigineuse de l’obésité infantile observée au cours des dernières années, avec pas moins de 25 % des enfants qui ont actuellement un excédent de poids corporel, dont 10 % sont obèses.
Le tabac du XXIe siècle
L’embonpoint et l’obésité sont encore trop souvent considérés comme un problème d’ordre esthétique , dont les conséquences sont d’abord et avant tout psychologiques plutôt que physiques. Cette perception est fausse, car l’obésité représente au contraire une condition médicale sérieuse qui augmente de façon spectaculaire le risque d’être touché par un grand nombre de maladies chroniques graves. Le diabète, les maladies cardiovasculaires, plusieurs types de cancers et la maladie d’Alzheimer sont très souvent des conséquences directes de l’obésité, les résultats visibles des profonds déséquilibres provoqués par l’excès de poids. Cet impact catastrophique du surplus de poids sur la santé n’est pas étonnant : la masse adipeuse n’est pas un tissu inerte ou statique qui ne sert qu’à accumuler le surplus d’énergie de la nourriture. Il s’agit plutôt d’un organe extrêmement dynamique , une glande qui sécrète des quantités importantes d’hormones et de molécules inflammatoires qui influencent le fonctionnement de tous les organes du corps. Par exemple, l’inflammation provoquée par l’obésité est liée au développement de la résistance à l’insuline et à l’apparition du diabète de type 2. Les molécules inflammatoires relâchées près de la paroi des vaisseaux favorisent également le développement de lésions d’athérosclérose, alors qu’au niveau cérébral ces conditions inflammatoires peuvent altérer le fonctionnement des neurones et accélérer l’apparition des maladies neurodégénératives. Enfin, la création d’un climat généralisé d’inflammation chronique augmente considérablement les risques de plusieurs cancers.
Donc, au même titre que nous nous inquiétons (avec raison) de l’apparition d’une excroissance sur n’importe quelle partie de notre corps, la croissance excessive de la masse adipeuse doit être perçue comme la manifestation visible de profondes modifications dans l’équilibre de nos fonctions vitales, le signal de bouleversement s métaboliques aux nombreuses ramifications pour le développement de maladies.
Il existe une grande analogie entre la crise d’obésité actuelle et la situation qui prévalait il y a quarante ans envers le tabac. On savait déjà à cette époque que le tabagisme augmentait de façon importante le risque de cancer du poumon, et ce n’est qu’au prix d’un long travail que nous sommes parvenus à un consensus social quant à la nécessité d’encadrer très sévèrement l’utilisation de ces produits par un resserrement marqué des législations. Les données scientifiques concernant les effets catastrophiques de l’obésité sur la santé sont aussi solides que celles qui existaient à l’époque sur les méfaits du tabagisme. Pourtant, s’il est impossible aujourd’hui d’imaginer une publicité qui vanterait une marque de cigarette à la télévision, nous assistons sans broncher à la mise en marché extrêmement agressive de produits alimentaires hypercaloriques, dont la consommation ne peut que favoriser l’excès de poids. Cette situation est d’autant plus paradoxale que ces publicités visent très souvent les enfants, l’avenir même de notre société, alors qu’on sait que l’obésité infantile hypothéquera leur santé à plus long terme et nous privera par le fait même d’une partie de leur dynamisme et de leur savoir.
Problèmes complexes, solutions simples

Malgré la gravité des effets associés aux maladies chroniques, cette situation est loin d’être irréversible et pourrai t même être rapidement améliorée en appliquant certains principes qui corrigent les principaux excès du mode de vie occidental. En ce sens, il faut absolument tirer profit des immenses progrès réalisés par la recherche qui ont permis d’établir un consensus sur les cinq règles d’or à adopter pour réduire de façon extraordinaire le risque d’être touché par le diabète de type 2, les maladies cardiovasculaires, plusieurs types de cancers ainsi que certaines maladies neurodégénératives (Alzheimer). Le potentiel de prévention de ces maladies est phénoménal et il n’est donc pas étonnant que ces recommandations soient formulées par toutes les instances de santé publique, que ce soit l’Organisation mondiale de la santé, les associations médicales contre les maladies du cœur et le diabète, ou encore
les divers organismes de lutte contre le cancer.
En abaissant les aliments à de simples produits de consommation, l’industrie de la malbouffe a réussi à créer un environnement qui banalise l’acte de consommer des aliments très pauvres en nutriments essentiels et dont le seul attribut est d’être surchargé d’énergie. Alors que la préparation et le partage de la nourriture ont de tout temps représenté le ciment essentiel à la cohésion des familles et de la société en général, la consommation accrue de repas déjà préparés ou issus de la restauration rapide a marginalisé ces pratiques et a provoqué l’apparition de comportements asociaux tel que manger dans la voiture, devant le téléviseur ou même en marchant dans la rue. Aussi rentables soient-elles pour l’industrie alimentaire, ces modifications fondamentales du mode de vie entraînent cependant des coûts énormes pour la société en favorisant une surconsommation de ces aliments et l’obésité qui lui est inévitablement associée.
Une façon de contrer les effets néfastes qui découlent de la surconsommation alimentaire est de redéfinir la place qu’occupe l’alimentation dans nos vies, de s’adapter culturellement à la surabondance de nourriture qui nous entoure, non pas en l’utilisant pour manger à outrance, mais plutôt pour explorer de nouveaux horizons culinaires et redécouvrir le plaisir de bien manger. Le monde dans lequel nous vivons regorge de ressources alimentaires extraordinaires provenant des quatre coins du monde et qui possèdent de multiples impacts positifs sur la santé. Il faut célébrer cette beauté et cette richesse, s’imprégner de l’Histoire et de la culture qui ont permis d’atteindre un tel niveau de raffinement. Redécouvrir le plaisir de bien manger, c’est puiser à même la plus formidable expérience jamais réalisée par l’homme, le résultat tangible de notre ingéniosité à améliorer constamment notre quotidien de façon à ce qu’il procure santé et plaisir. Plus qu’un besoin vital, manger est un acte culturel unique, qui témoigne de la relation privilégiée entre l’homme et la nature. Bien manger, c’est célébrer notre humanité. »

RD

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À la recherche de la fontaine de jouvence


Comment vivre vieux et en santé


Avant de lire l’article suivant publié dans le Soleil du dimanche 25 janvier 2009, lisez sa conclusion. Elle est simple et très éclairante.


« En fait, la recette de la santé et de la longévité comporte une multitude de facteurs, parmi lesquels on retrouve une alimentation saine et plutôt frugale, de l’exercice régulier, un tissu social serré, un faible niveau de stress et une relative égalité sociale. Pour savoir si vos habitude de vie actuelles vous prédisposent a devenir centenaire, faites le test intitulé « Quelle âge avez-vous réellement? » sur le site http://www.passeportsante.net/.


Le contenu de l’article en question

« Symbole d’immortalité ou de perpétuel rajeunissement, la légende de la fontaine de jouvence veut que quiconque boit de son eau ou s’y baigne est guéri de ses maladies, rajeunit ou ne vieillit plus. Alexandre le Grand l’aurait cherchée, sans pouvoir la trouver. Il en serait mort à 33 ans. L’explorateur espagnol Juan Ponce de Léon, qui fit le voyage vers le Nouveau Monde avec Christophe Colomb, aurait pour sa part découvert la Floride en la recherchant en Amérique.

Aujourd’hui, le mythe de la fontaine de jouvence se traduit par la quête de solutions – médicales ou autres – pour retarder ou inverser le processus du vieillissement. Aux États-Unis, la Fondation Mathusalem (nommée d’après un personnage qui, selon la Bible, serait mort à 969 ans) attribue ses bourses Mprize aux chercheurs qui réussissent à prolonger la vie de souris de laboratoire au-delà de leur espérance de vie normale, c’est-à-dire 3 ans ou 1000 jours. Le record de longévité pour une souris est détenu par une protégée du chercheur Andrzej Bartke, qui a atteint l’âge vénérable de 1 819 jours. Pour donner une échelle de grandeur, cela équivaut à 145 ans en âge humain.

On prévoit que l’espérance de vie augmentera encore de trois à cinq ans d’ici 30 ans. « Lorsque mon arrière-grand-père avait 50 ans, il lui restait deux ans à vivre. Aujourd’hui, à 80 ans, il reste encore 8 ans à vivre. On peut encore faire des projets », indiquait le célèbre généticien et vulgarisateur scientifique Albert Jacquard, 83 ans, lors des conférences de l’Université de la Terre de l’UNESCO, à Paris, le 19 octobre dernier.

Des coûts pour le système de santé

S’il est vrai que les progrès de la médecine moderne ont permis d’accroître l’espérance dans les pays occidentaux, ils cachent toutefois une dure réalité, soit celle de la perte de la qualité de vie. En effet, les gens vivent peut-être plus longtemps, mais ils vivent aussi plus longtemps malades.

Ceux qui, comme Alexandre le Grand cherchent une panacée risquent donc d’y laisser leur santé. Au lieu de s’en remettre uniquement à la science, mieux vaut mettre tous les chances de notre côté en adoptant de saines habitudes de vie.

En août dernier (2008), des chercheurs de la Faculté de médecine de l’Université de Stanford en Californie publiaient les résultats d’une étude épidémiologiques menée pendant 20 ans auprès de 440 personnes âgées de 50 ans et plus. Ils en sont venus à la conclusion que les personnes qui s’adonnent régulièrement au jogging tout au long de leur vie, avaient moins d’incapacités physiques de toutes sortes et réduisaient significativement leur risque de mourir prématurément, comparativement à des personnes sédentaires.

En fait, la recette de la santé et de la longévité comporte une multitude de facteurs, parmi lesquels on retrouve une alimentation saine et plutôt frugale, de l’exercice régulier, un tissu social serré, un faible niveau de stress et une relative égalité sociale. Pour savoir si vos habitude de vie actuelles vous prédisposent a devenir centenaire, faites le test intitulé « Quelle âge avez-vous réellement? » sur le site http://www.passeportsante.net/. »


RD

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samedi, janvier 24, 2009

 

Soins palliatifs : le roman "référence"‏


Vous aimeriez en savoir plus sur les soins palliatifs et prendre conscience de tout ce que vit une personne qui doit affronter une maladie terminale.
Nous vous suggérons de lire le volume de Patricia Gavoille.
Visitez le site Internet de la maison d’édition et découvrez toute une littérature nouvelle et pleine de charme :

http://www.editionsgunten.com/
Résumé du volume

Jeanne, amenée par son fils Paul, arrive aux Espérels, centre de soins palliatifs. Mais elle n’est pas encore au bout du chemin ! Jeanne est vivante et le fait savoir : tour à tour caustique, sarcastique, tendre… et terriblement lucide. Riche de ce qu’elle porte en elle, elle apprend à mourir, jour après jour, comme auparavant elle avait appris à vivre. Et autour d’elle, les autres apprennent à « être ».Pas d’hommage, pas de compassion ; Patricia Gavoille laisse libre cours à ses personnages, fils, mari, soignants, qui n’en finissent pas de se rejoindre sur une route inconnue. Forts et faibles, tous avancent maladroits, presque méfiants comme des enfants le premier jour de l’école. Pas de bravoure non plus… encore que… Chacun d’entre eux appelle, réclame si fort qu’il apprivoise le sourire aux larmes, grâce au talent unique de leur auteur qui nous livre là un ouvrage d’une rare beauté. Un roman d’émotion d’une intensité rare…

L’auteure :

« Écrivain talentueux, Patricia nous a conquis depuis longtemps, mais elle fait partie de ceux qui cherchent à toujours faire mieux. » A.P.
EXTRAIT du volume :
On m’a amenée ici, dans cette chambre, en me disant que c’était la mienne avec un sourire à encolérer Dieu.
— Votre chambre, madame Jasca ! Alors, j’y suis allée de mon couplet, à l’aune de leur amabilité si bien jouée :
— Mais ce n’est pas ma chambre ça, ce n’est pas à moi. Et puis ce lit, il est trop étroit, vous ne pensez tout de même pas que je vais dormir là-dedans ? Si ? Eh bien, c’est ce qu’on va voir !
— Maman, regarde, a dit Paul sans trop me regarder, il est parfait ce lit ! Avec une télécommande, il a relevé le matelas en position assise, et les ambulanciers m’y ont déposée, paquet fragile. Puis il a rangé mes affaires grosso modo en disant :
— Là, tu vois, tu as une belle armoire ! Il m’a semblé qu’on dit le même genre de sottise aux petits enfants qu’on amène pour la première fois à l’école maternelle, leur paire de chaussons sous le bras ; la maîtresse se colle un sourire en travers de la figure et dit :
— Tu peux les poser là, en dessous de ton portemanteau. Et le petit, le cœur étreint, hésite à se défaire de ses précieux chaussons, pour les poser « là ». Parce que là ce n’est pas un lieu, c’est nulle part. Nulle part !
— Eh bien, dit Paul, avec ton lit électrique et tes affaires dans l’armoire, te voilà installée, n’est-ce pas ? Comment dit-il ? Installée ? Installée ? Je regarde ailleurs, ostensiblement le mur d’en face.
— Ce n’est pas ma chambre, pas mon lit, pas mon armoire ! Ce n’est pas ça que je veux, pas ça ! Puis, je me tais. Ma voix se mouille. Dans un sursaut de colère et de chagrin mêlés, je murmure avec un trémolo :
— Pas ça ! Je vois mon Paul qui perd contenance. Il se garde bien de me demander ce que je voudrais d’autre. Comme quand il était petit, il danse d’un pied sur l’autre, pour un peu il m’avouerait tout de go une mauvaise note ou un bête chapardage de pommes. Moi pour la forme, je gronderais de cette voix sévère que je prenais alors, une gronderie si chargée d’amour qu’elle n’a jamais fait mal : je veux croire qu’elle a construit l’homme. Mais c’est pourtant cet homme-là aujourd’hui qui m’amène au mouroir. Sur ordre de son père, mon vieux mari. Il est tout embarrassé, l’homme, mais il obéit.
— Pas ça ! Il marmonne :
— Je t’en prie maman ! S’il te plaît ! On en a déjà parlé, non ?
Pour plus d’informations, contactez les éditeurs à l’adresse suivante ;
Distribution :MLFC 25, Chemin des Planches BP 58865 25005 BESANCON Cedex 4 tél : 03.81.88.14.54 - fax : 03.81.53.74.95

maisondulivredefranchecomte@wanadoo.fr

Editions GUNTEN, 10 place BOYVIN BP 332, 39100 Dole
RD

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mardi, janvier 13, 2009

 

RECUEIL DE TEXTES SUR LA MORT

RECUEIL DE TEXTES SUR LA MORT

Cet ensemble de textes sur la Mort semble être une étude presque parfaite de la question. Je vous les livre sans changements et sans commentaires, avec les liens de référence pour les retrouver sur Internet ou pour en faciliter la consultation.



· La Mort dans la Culture, par Jacques Dufresne
· La Mort dans la Nature, par Claude Villeneuve
· La Mort au fil des siècles, par Hélène Laberge
· La Mort vivante, par Doris Lussier
· Mort, angoisse, communication, par Emmanuel Goldenberg
· Au delà des opiacés, par Marcel Boisvert

Si vous désirez une copie en PDF, cliquez sur le volet gauche de mon blog à l'item : mes documents à consulter.


Nous espérons qu'à la suite de la lecture de ces textes, l'idée d'une fin digne de l'homme et pour l'homme en tant qu'individu devienne une priorité de notre société moderne qui vit présentement un vieillissement accéléré de sa population.

RD

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dimanche, janvier 11, 2009

 

Pour vieillir en beauté


Voici un article écrit par un médecin d'expérience, le Dr Ray Baker.
Vous y trouverez des conseils simples, des recettes de vie éprouvées et beaucoup de profondeur au plan personnel. Moi, j'ai appris de cette lecture.
« Étant membre de la première vague de la génération baby-boom, j'ai réalisé que mes plus récents sujets d'intérêt et soucis deviennent aussi ceux de nombreuses autres personnes. Par conséquent, ma présente préoccupation, qui est de demeurer en bonne santé durant ma retraite, trouvera écho probablement chez un nombre grandissant de personnes. Non pas que la mort m'effraie - enfin, je ne le crois pas - mais je redoute de vieillir et d'être malade, misérable ou un poids pour mon entourage.
La Prière de la sérénité offre une approche pratique à ce problème : « Mon Dieu, donnez-moi la sérénité d'accepter les choses que je ne puis changer, le courage de changer celles que je peux et la sagesse d'en connaître la différence. » Bref, quelles sont les choses que nous devons accepter et celles que nous pouvons changer si nous voulons augmenter nos chances de profiter de la vie tout en vieillissant?
Problèmes de santé fréquents
Les problèmes de santé les plus importants sont les maladies cardiovasculaires dont la crise cardiaque et l'accident vasculaire cérébral, l'ostéoporose et les fractures, la démence, la dépression et certains cancers. Le facteur individuel le plus important pour jouir d'une saine longévité est l'hérédité - en d'autres mots, on ne peut échapper à ses propres gènes! En revanche, en modifiant simplement quelques aspects de notre mode de vie, nous pouvons réduire considérablement certains risques qui nous exposent à ces troubles.
Dans son livre récent sur la longévité, Dr Bradley Willcox signalait que les résidents d'Okinawa étaient plus susceptibles de vivre centenaires et moins enclins à subir des maladies cardiovasculaires, des cancers et une détérioration mentale de leur état que les Nord-Américains. Cette recherche laisse croire qu'un régime alimentaire équilibré et faible en gras, de l'exercice physique et une réduction du stress au moyen de la méditation et d'une activité spirituelle semblent ralentir le processus de vieillissement.
Les êtres humains sont des organismes « bio-psycho-sociaux ». Nos besoins ne sont pas que physiques, biochimiques et alimentaires : ils sont également sociaux et spirituels. Si nous négligeons nos besoins sociaux, spirituels ou psychosociologiques, nous faisons du tort à la partie physique de notre être. En modifiant notre manière de penser et l'objet de nos pensées grâce à une thérapie fondée sur la parole telle la thérapie cognitive, nous pouvons apporter des modifications démontrables à la biochimie de notre cerveau, élever les taux de sérotonine et réduire la dépression.
Grâce à l'exercice physique, nous réduisons le risque de maladie cardiaque et d'accident vasculaire cérébral en modifiant les taux de cholestérol sanguin et en développant une circulation coronarienne collatérale, tout en augmentant les taux de neurotransmetteurs essentiels présents dans le cerveau. En continuant à utiliser et à solliciter notre cerveau, nous préservons les fonctions et probablement les structures correspondantes du plus important organe de notre corps. Il a été prouvé que les personnes atteintes de maladies terminales et participant à des groupes de soutien amélioraient leur qualité de vie tout en la prolongeant. Dans le cadre d'une étude randomisée prospective sur les effets de la prière auprès des patients d'une unité de soins coronariens, Dr Randolph Byrd a signalé des effets considérablement positifs sur la santé de ces personnes.
La recette pour une retraite en santé
Exercice physiqueTrente minutes d'exercice physique de 3 à 4 fois par semaine sont des conditions optimales; cependant, des études récentes ont démontré que des femmes marchant aussi peu qu'une heure par semaine réduisaient de moitié le risque de maladie cardiaque. Le fait que l'exercice physique permettrait de remplacer la perte osseuse causée par l'ostéoporose demeure un sujet controversé; toutefois, il est certain que l'exercice réduit le taux de perte osseuse et le risque de fractures qui lui est associé, tout en améliorant le sentiment de bien-être.
Alimentation et poids
La Nature a conçu l'être humain pour picorer et non pour s'empiffrer. Prenez de petits repas fréquents accompagnés de beaucoup de fruits et de légumes. Les acides gras oméga-3 qu'on retrouve dans le poisson et l'huile de poisson ainsi que les flavonoïdes, présents dans nombre de fruits et de légumes, combattent
l'athérosclérose cardiaque et le cancer. Étant donné que nos besoins métaboliques diminuent avec l'âge, il importe de réduire l'apport calorique, même si notre appétit nous ment en ce qui a trait à nos besoins. Mangez plus de soupes et moins de desserts. Il est plus facile de demeurer mince que de perdre du poids; par conséquent, prenez de bonnes habitudes dès aujourd'hui avec l'objectif de ne plus prendre de poids.
Relations sociales
Efforcez-vous de développer et de maintenir au moins une relation intime sur le plan émotif. Joignez-vous à un groupe ou à un club d'athlétisme. Établissez une relation avec un mentor, quelqu'un que vous admirez et à qui vous faites assez confiance pour lui faire partager vos projets et vos inquiétudes. Lisez ou écoutez des choses amusantes, racontez des histoires drôles et fixez-vous comme objectif de rire aux éclats au moins une fois par jour. Servez-vous de votre précieux bagage de sagesse et d'expérience et commencez à faire du bénévolat dans la communauté.
Prière et méditation
Apprenez à vous asseoir dans un endroit plaisant et paisible, respirez profondément et ne pensez à rien : contentez-vous d'être. Si vous n'avez pas commencé à essayer de résoudre le mystère de la place que vous occupez dans l'univers, parlez à des gens et lisez au sujet de Dieu. Quand vous aurez déterminé la géographie de vos convictions, trouvez un groupe de gens partageant vos croyances pour pouvoir apprendre et partager vos idées avec eux. Découvrez l'importance de la prière pour vous. Essayez de vivre selon vos valeurs.
Stress Bien qu'une certaine quantité de stress soit essentielle, un stress prolongé et permanent peut s'avérer fatal. Toute est question d'équilibre. Imaginez votre vie comme un immense gâteau : accordez aux choses qui vous tiennent à cœur un morceau proportionnellement correspondant, puis modifiez vos activités en conséquence. Demeurez à l'affût des nouveaux apprentissages.
Divers
Le meilleur investissement possible pour une personne en matière de santé est de cesser de fumer. Moins de 24 heures après avoir abandonné la cigarette, il se produit une diminution importante du risque cardiovasculaire, sans parler des nombreux autres avantages pour la santé qui s'ensuivent. La prochaine fois que vous verrez votre médecin, faites vérifier votre tension artérielle, votre taux de cholestérol et de triglycérides; parlez avec lui de dépistage du cancer de la prostate, du sein et des intestins et informez-vous sur l'utilisation de l'aspirine pour la prévention des maladies cardiaques. Si vous consommez de l'alcool, il est impératif de faire preuve de modération, de ne jamais boire plus de 3 consommations en une journée et jamais plus de 12 par semaine.
On pourrait croire qu'il s'agit de beaucoup de travail, mais voici un secret : si vous intégrez graduellement tous ces éléments dans votre vie, les dividendes seront substantiels et immédiats. Vous aurez plus d'énergie, plus de plaisir et plus de temps en meilleure santé pour goûter à ces précieuses années du troisième âge. »

Dr Ray Baker est médecin d'exercice privé depuis 25 ans. De 1993 à 1997, il a représenté le Canada au sein du conseil d'administration de la American Society of Addiction Medicine, organisme d'accréditation nord-américain dans ce domaine spécialisé de la médecine. Son champ d'expertise clinique spécial est l'évaluation et la planification du traitement du travailleur handicapé par une déficience invisible (stress, dépression, syndrome de la douleur chronique ou troubles associés à la consommation d'alcool et de drogues).
RD

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mardi, janvier 06, 2009

 

La maladie d’Alzheimer va frapper les baby-boomers

On perçoit généralement la maladie d’Alzheimer et d’autres formes de démence comme des maux qui affligent d’abord les personnes âgées. Mais, de nouvelles données semblent indiquer que les baby-boomers sont eux aussi touchés par ces maladies destructrices.

Voici ce que nous révèle un article publié dans le Journal de Québec par la Presse Canadienne en date du 6 janvier 2009

Sur un demi-million de Canadiens aux prises avec une forme ou une autre de démence, environ 71 000 personnes, ou environ 15 %, n’ont pas 65 ans, révèle une étude de la Société Alzheimer du Canada. De ce nombre, environ 50 000 n’ont même pas 60 ans.

Il est question ici de personnes atteintes de divers types de démence, dont la maladie d’Alzheimer, précise le PDG de la Société Alzheimer du Canada.
La croissance du nombre de cas chez ces « jeunes » gens âgés ainsi que chez leurs aînés, pourrait engorger le système de soins de santé et déstabiliser l’économie, prévient M. Dudgeon.

Avec le vieillissement de la population canadienne, la société prédit que, d’ici cinq ans, 250 000 personnes de plus pourraient recevoir un diagnostic d’Alzheimer ou d’une autre forme de démence. En 2040, ce nombre pourrait atteindre de 1 à 1,3 million.

Si la tendance actuelle se maintient, le nombre de Canadiens vivant avec la maladie d’Alzheimer ou une autre forme de démence fera plus que doubler en une génération, soutien Ray Congdon, président bénévole de la Société Alzheimer.

L’étude portait également sur l’impact économique de l’augmentation des cas de démence, allant de la facture accrue pour les soins de santé aux pertes de revenus des personnes affectées par la maladie et de ceux qui devront quitter leur emploi pour s’occuper d’eux.

Sans pouvoir encore fournir un montant basé sur les taux de prévalence, l’analyse n’étant pas encore terminée, M. Dudgeon a reconnu que ce montant excéderait largement l’estimation actuelle de 5,5 milliards de dollars par an, estimation basée sur les données de l’Étude sur la santé et le vieillissement au Canada, menée au début des années 90.

Selon M. Dudgeon, il faut consacrer davantage de ressources pour faire face à l’escalade des cas de démence parmi les Canadiens, et notamment investir de façon importante dans la recherche sur cette « horrible maladie ».

En conclusion, on pourrait dire qu’il n’y a rien de réjouissant dans le dévoilement de ces statistiques. Mais, il faut se rappeler que la génération des baby-boomers qui approche la barre des 65 ans est une cohorte démographique très large et qu’en nombre absolu, il ne peut qu’y avoir beaucoup plus de personnes atteintes de ces maladies plus que débilitantes.

Dans ce type de situations, mieux vaut prévenir que guérir.

POUR OBTENIR DES INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES, CLIQUER SUR LE LIEN SUIVANT :

http://www.alzheimer.ca/french/index.phphttp:/www.alzheimer.ca/french/index.php

RD

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jeudi, janvier 01, 2009

 

Vivre plus vieux et en santé


Voici un message toujours d'actualité, de la part de notre Ministre responsable des Aînés au Québec. Mme Marguerite Blais.
(Article paru dans LOBE magazine, volume 3, numéro 2, 2008)
Le paysage démographique est en pleine mutation, et il y a un fait désormais établi : nous vivons de plus en plus longtemps. Ainsi, en 1960, l’espérance de vie des femmes était de 74 ans. En 2006, elle avait grimpé jusqu’à 83 ans. Pour cette même période, l’espérance de vie des hommes est passée de 68 ans à 78 ans. Nous vivons non seulement plus vieux, mais… en meilleure santé.
Être septuagénaire aujourd’hui n’est en rien comparable à ce que c’était en 1950… À preuve : au Canada, 76 % des personnes âgées de plus de 70 ans se sentent en bonne santé.
Peu importe son âge, la meilleure façon de préserver sa santé passe par de saines habitudes de vie, qui s’acquièrent par de petites modifications progressives des activités quotidiennes. Une alimentation équilibrée combinée à des exercices physiques réguliers est gage de santé. De saines habitudes de vie sont d’ailleurs essentielles pour prévenir et contrôler notamment le diabète, les maladies cardiovasculaires et l’ostéoporose, pour maintenir un poids santé tout en bénéficiant d’un bon sommeil.
Et, savez-vous qu’il n’est jamais trop tard pour arrêter de fumer? Les recherches montrent qu’on en retire des avantages à tout âge. Une personne aînée qui cesse de fumer ressent dès la première année des améliorations considérables sur ses systèmes circulatoire et pulmonaire. Ce n’est pas rien, quand on sait que le tabac cause 80 à 90 % de l’ensemble des cas de bronchite chronique et d’emphysème!
Être actif, c’est faire une marche quotidienne, un peu de yoga ou de la gymnastique douce, de la natation, du jardinage. En somme, c’est surtout bouger!
Au-delà des bienfaits pour la santé, la pratique quotidienne d’activités physiques est d’abord et avant tout une belle occasion de rencontrer des gens nouveaux et de converser. Selon une étude menée par Jon Hendricks et Stephen J. Cutler en 2003 : « Les loisirs, que ce soit sous la forme d’exercices physiques, de stimulation mentale, d’interaction sociale, de passe-temps manuels, de méditation, etc., fournissent des occasions de donner un sens à la vie et, par ricocher, de maintenir un sentiment d’utilité, de garder le moral et de s’actualiser1. »
Vieillissons bien, vieillissons en santé!
RD
1) H. Hendricks et S.J. CUTLER, Volunteerism and Socioemotional Seleectivity in later life, 2003.

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Bonne année 2009



Déjà 2009!

Le XXIe siècle a presque complété sa première décennie et qu'est-ce qui a changé dans le monde? Rien ou si peu.

Les guerres d'hégémonie continuent leurs ravages. La famine n'a pas diminuée et de plus en plus de monde se posent des questions sur la viabilité de l'environnement.

Pourtant la vie poursuit son cours comme s'il ne se passait rien sur terre.

Cette premiêre journée de l'an 2009 est une occasion de s'arrêter et de se poser des questions sur nous-mêmes et sur le monde qui nous entoure.

Bonne année et joyeuses fêtes à tous!

RD

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