mardi, janvier 06, 2009
La maladie d’Alzheimer va frapper les baby-boomers
On perçoit généralement la maladie d’Alzheimer et d’autres formes de démence comme des maux qui affligent d’abord les personnes âgées. Mais, de nouvelles données semblent indiquer que les baby-boomers sont eux aussi touchés par ces maladies destructrices.
Voici ce que nous révèle un article publié dans le Journal de Québec par la Presse Canadienne en date du 6 janvier 2009
Sur un demi-million de Canadiens aux prises avec une forme ou une autre de démence, environ 71 000 personnes, ou environ 15 %, n’ont pas 65 ans, révèle une étude de la Société Alzheimer du Canada. De ce nombre, environ 50 000 n’ont même pas 60 ans.
Il est question ici de personnes atteintes de divers types de démence, dont la maladie d’Alzheimer, précise le PDG de la Société Alzheimer du Canada.
La croissance du nombre de cas chez ces « jeunes » gens âgés ainsi que chez leurs aînés, pourrait engorger le système de soins de santé et déstabiliser l’économie, prévient M. Dudgeon.
Avec le vieillissement de la population canadienne, la société prédit que, d’ici cinq ans, 250 000 personnes de plus pourraient recevoir un diagnostic d’Alzheimer ou d’une autre forme de démence. En 2040, ce nombre pourrait atteindre de 1 à 1,3 million.
Si la tendance actuelle se maintient, le nombre de Canadiens vivant avec la maladie d’Alzheimer ou une autre forme de démence fera plus que doubler en une génération, soutien Ray Congdon, président bénévole de la Société Alzheimer.
L’étude portait également sur l’impact économique de l’augmentation des cas de démence, allant de la facture accrue pour les soins de santé aux pertes de revenus des personnes affectées par la maladie et de ceux qui devront quitter leur emploi pour s’occuper d’eux.
Sans pouvoir encore fournir un montant basé sur les taux de prévalence, l’analyse n’étant pas encore terminée, M. Dudgeon a reconnu que ce montant excéderait largement l’estimation actuelle de 5,5 milliards de dollars par an, estimation basée sur les données de l’Étude sur la santé et le vieillissement au Canada, menée au début des années 90.
Selon M. Dudgeon, il faut consacrer davantage de ressources pour faire face à l’escalade des cas de démence parmi les Canadiens, et notamment investir de façon importante dans la recherche sur cette « horrible maladie ».
En conclusion, on pourrait dire qu’il n’y a rien de réjouissant dans le dévoilement de ces statistiques. Mais, il faut se rappeler que la génération des baby-boomers qui approche la barre des 65 ans est une cohorte démographique très large et qu’en nombre absolu, il ne peut qu’y avoir beaucoup plus de personnes atteintes de ces maladies plus que débilitantes.
Dans ce type de situations, mieux vaut prévenir que guérir.
POUR OBTENIR DES INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES, CLIQUER SUR LE LIEN SUIVANT :
http://www.alzheimer.ca/french/index.phphttp:/www.alzheimer.ca/french/index.php
RD
Voici ce que nous révèle un article publié dans le Journal de Québec par la Presse Canadienne en date du 6 janvier 2009
Sur un demi-million de Canadiens aux prises avec une forme ou une autre de démence, environ 71 000 personnes, ou environ 15 %, n’ont pas 65 ans, révèle une étude de la Société Alzheimer du Canada. De ce nombre, environ 50 000 n’ont même pas 60 ans.
Il est question ici de personnes atteintes de divers types de démence, dont la maladie d’Alzheimer, précise le PDG de la Société Alzheimer du Canada.
La croissance du nombre de cas chez ces « jeunes » gens âgés ainsi que chez leurs aînés, pourrait engorger le système de soins de santé et déstabiliser l’économie, prévient M. Dudgeon.
Avec le vieillissement de la population canadienne, la société prédit que, d’ici cinq ans, 250 000 personnes de plus pourraient recevoir un diagnostic d’Alzheimer ou d’une autre forme de démence. En 2040, ce nombre pourrait atteindre de 1 à 1,3 million.
Si la tendance actuelle se maintient, le nombre de Canadiens vivant avec la maladie d’Alzheimer ou une autre forme de démence fera plus que doubler en une génération, soutien Ray Congdon, président bénévole de la Société Alzheimer.
L’étude portait également sur l’impact économique de l’augmentation des cas de démence, allant de la facture accrue pour les soins de santé aux pertes de revenus des personnes affectées par la maladie et de ceux qui devront quitter leur emploi pour s’occuper d’eux.
Sans pouvoir encore fournir un montant basé sur les taux de prévalence, l’analyse n’étant pas encore terminée, M. Dudgeon a reconnu que ce montant excéderait largement l’estimation actuelle de 5,5 milliards de dollars par an, estimation basée sur les données de l’Étude sur la santé et le vieillissement au Canada, menée au début des années 90.
Selon M. Dudgeon, il faut consacrer davantage de ressources pour faire face à l’escalade des cas de démence parmi les Canadiens, et notamment investir de façon importante dans la recherche sur cette « horrible maladie ».
En conclusion, on pourrait dire qu’il n’y a rien de réjouissant dans le dévoilement de ces statistiques. Mais, il faut se rappeler que la génération des baby-boomers qui approche la barre des 65 ans est une cohorte démographique très large et qu’en nombre absolu, il ne peut qu’y avoir beaucoup plus de personnes atteintes de ces maladies plus que débilitantes.
Dans ce type de situations, mieux vaut prévenir que guérir.
POUR OBTENIR DES INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES, CLIQUER SUR LE LIEN SUIVANT :
http://www.alzheimer.ca/french/index.phphttp:/www.alzheimer.ca/french/index.php
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