jeudi, mars 26, 2009

 

Mieux vieillir avec plaisir, projets et passion...


Voici un article que j’ai trouvé dans une revue et qui m’a fait réfléchir. Après tout, pour avoir le goût de vivre toute la vie, il faut avoir des projets, faire des choses qui nous tiennent à cœur. Le reste suit…
Source : le magazine 50 + L’Annuel 2009, 5e édition, « Un regard neuf sur la vie », Perspectives et tendances 2009.
Quelle est la meilleure recette du mieux vieillir? Une attitude de recherche de plaisir, répond Jean-Louis Servan-Schreiber, directeur du magazine Psychologies. Au-delà des avancées de la médecine qui permettent d’allonger sans cesse l’espérance de vie, « une grande partie du travail de « vivre mieux », c’est à nous de le faire en apprenant à apprécier la vie. Comme une monnaie qui se réévalue en permanence, chaque jour devient plus précieux ».
Le célèbre généticien et vulgarisateur scientifique Albert Jacquard propose même de considérer l’âge en temps qu’il reste à vivre plutôt qu’en années passées depuis la naissance. « Lorsque mon arrière-grand-père avait 50 ans, il lui restait deux ans à vivre. Aujourd’hui, à 80 ans, il reste encore 8 ans à vivre. On peut encore faire des projets, raconte celui qui fêtera ses 83 ans en décembre.
L’important, c’est ce qu’il me reste comme espoir de vivre et ce que je fais avec ce cadeau-là. » Une proposition chaudement accueillie par le public venu entendre le panel de « Vivre plus longtemps, est-ce vivre mieux? », dans le cadre des conférences de l’Université de la Terre de l’UNESCO, à Paris, le 19 octobre 2008.
Des centenaires à immortel

« La moitié des enfants nés après l’an 2000 a une chance de devenir centenaire », avance Étienne-Émile Baulieu, médecin très actif dans le domaine de la recherche sur la DHEA, surnommée « hormone de jouvence ». L’idéal, selon lui, c’est de vivre le plus longtemps possible, en parfaite condition intellectuelle. « La perte totale de la conscience, de la mémoire, de la reconnaissance qu’on peut résumer par le mot dignité, c’est cela qu’il faut repousser. »
Peut-on aller jusqu’à rêver d’être immortel? C’est non pour 61 % des Français, selon les résultats à paraître en novembre dans le magazine Psychologies. Chez les 60 ans et plus, 70 % ne le voudrait pas. « Plus on se rapproche de l’horizon, plus on s’y fait », analyse Jean-Louis Servan-Shreiber. Selon lui, c’est surtout la perte du tissu social qui rend la vieillesse pénible. « Avant, les vieux, vivaient avec les autres. Maintenant, ils vivent seuls ou dans des endroits à mourir, rappelle-t-il. Nous sommes la première génération à avoir parqué ses vieux ainsi. Que choisiront nos jeunes pour les vieux que nous serons?»

Avoir des buts et des passions
Comment contrer le dépérissement et la solitude qui vont si souvent de pair avec la vieillesse? « Le progrès, c’est aussi le psychisme, le spirituel, l’affectif. On ne peut pas tout demander à la science, soutient Dre Dominique Eraud, médicin phytothérapeute et acupunctrice. « Je vois un problème de motivation dans la vieillesse. Il faut un but, une passion. Ceux qui en ont, et en plus si c’est tourné vers les autres et la planète, ne me posent pas la question « Est-ce que vous pouvez m’aider à mettre fin à mes jours? »
Un patient d’une maison de retraite a offert à l’école du quartier de jumeler une personne âgée par petit enfant durant l’heure du dîner, raconte-t-elle. « C’est extraordinaire. Tous les papis et mamies se sont bien habillés, ça les a valorisés physiquement. Et les enfants les attendaient. Ça crée une communication. Je crois que tous ces moyens-là ne sont pas assez exploités. »
Une belle manière de relier enfance et vieillesse qui, selon le prêtre et philosophe Samuel Rouvillois, ont en commun la capacité de recevoir et de donner. « Nous avons besoin aujourd’hui de retrouver les raisons de vivre ensemble dans une famille et dans l’intergénérationnel. » En quittant l’espace rural, nous avons laissé de côté certains modes de fonctionnement sociaux, comme la solidarité intergénérationnelle, constate-t-il : « Si nous ne choisissons pas de vivre ensemble, c'est normal qu'on parque jusqu’à la maltraitance envers ceux que l’on estime être des poids lourds. Est-ce que les vieillards ne font pas partie d’une réalité difficile, exigeante, mais essentielle? »
RD
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Le nouveau visage de la vieillesse, une étude d’AXA Canada


AXA Canada vient de dévoiler une grande étude réalisée à l'automne 2007 sur de plus de 18.000 personnes au travail et retraitées dans 26 pays, par le groupe GFK, représenté par CROP au Canada.
Cette enquête visait plus concrètement à comprendre comment notre société et nos entreprises vont devoir s’adapter à la réalité du vieillissement de la population ?
DÉTAILS.
Les retraités ont changé et leur nombre en explosion pousse notre société et nos entreprises à évoluer.
Les données révélées par quatre années de recherche effectuées dans le cadre du Baromètre AXA de la retraite permettent de dégager le portrait en émergence de nos retraités, ainsi que quelques indices pour mieux nous adapter au phénomène du vieillissement de la population.

Vieux : nouvelle définition mais les rôles traditionnels demeurent
Si autrefois la fin de la vie active sonnait le début de la vieillesse, c'est désormais la perte d'autonomie ou la maladie qui en signale l'arrivée. Aujourd'hui, les retraités estiment pouvoir bénéficier de 21 ans de retraite avant d'être vieux... à 79 ans ! Cependant, ici comme ailleurs dans le monde, un consensus demeure : le rôle social des retraités est de transmettre savoir et connaissances. Le rôle de soutien pour le soin des enfants continue lui aussi d'être universellement reconnu. Comment pourrons-nous mieux valoriser ces rôles dans l'avenir ?

« C'est l'ensemble du contexte de la vieillesse qui est transformé », explique Robert Landry, vice-président exécutif, Assurances de personnes et Services financiers chez AXA Assurances. « Pour notre société, ces changements sont l'occasion de reconnaître pleinement et de favoriser l'apport de ces "jeunes retraités". Nos entreprises quant à elles voudront comprendre ce nouveau contexte afin d'adapter en conséquence leur produits et leurs services, mais aussi leur façon de faire des affaires », a ajouté M. Landry.

Travailler plus longtemps : oui, mais par choix
Les retraités canadiens sont partagés lorsqu'il s'agit de repousser l'âge de la retraite, mais la faveur pour cette proposition a grimpé de 7% depuis 2004, pour atteindre 42% en 2008. Elle reste moins bien acceptée des Québécois (29% seulement). Si l'on considère que 58% des actifs aimeraient conserver une activité rémunérée après la retraite, le message est clair : travailler au-delà de l'âge de la retraite, d'accord, mais autant le faire de son plein gré ! D'ailleurs, une large majorité des retraités (92%) s'estime en mesure de fournir un travail de qualité. Il appartiendra aux employeurs de profiter de cette manne de travailleurs expérimentés, mais au prix d'une certaine flexibilité. .../...

Autonomie financière : une réalité inéluctable à laquelle on se prépare de plus en plus tôt
L'augmentation de l'espérance de vie obligera très probablement les retraités à prendre soin de parents âgés : le segment de population le plus en croissance actuellement dans le monde est celui des 85 ans et plus ! Les nouveaux retraités devront faire preuve d'autonomie pour financer leur retraite, puisqu'ils pourront moins compter sur le capital amassé par leurs parents ou sur l'apport d'enfants ou de travailleurs devenus trop peu nombreux.

Vivre chez soi : loin d'être synonyme d'ennui ou d'isolement
La grande majorité des retraités canadiens vit sa retraite chez elle (96%). Ils sont généralement propriétaires de leur domicile (84%). Si 33% des retraités voyageront, la plupart resteront à la maison pour s'adonner à leurs activités préférées. Le tiers (31%) fait régulièrement du sport, le jardinage en occupe 22%, la culture et la lecture, 14%, tout comme prendre soin des petits-enfants ou de la famille en général. La vie communautaire n'est pas négligée : 26% des retraités, plus souvent des femmes, font du bénévolat.

Prendre activement soin de sa santé : gare au stress !
La nouvelle génération de retraités canadiens est plus en forme que jamais, surtout comparée à ses concitoyens du monde : 40% des retraités se disent « en très bonne santé », contre seulement 23% pour la moyenne internationale et 27% pour le Québec. Les aînés cherchent activement à garder la forme en pratiquant un sport et en surveillant leur alimentation.

Cette attitude préventive est une bonne nouvelle pour l'État puisque la plupart des retraités (67%) comptent principalement sur l'assurance-maladie publique pour être soignés, bien que le Québec compte un plus grand nombre d'assurés privés (54% sont assurés par l'État). Si l'on exclut la pollution, le stress est identifié comme l'ennemi numéro un de la santé par 78% des retraités, bien devant le tabac et la malbouffe. Comme le stress affecte également une importante proportion d'actifs (87%), ce phénomène méritera une attention particulière de la part des professionnels de la santé et des organismes de santé publique.

Prendre soin de son apparence, tout en acceptant de vieillir
Les seniors sont généralement bien dans leur peau et acceptent sereinement les marques physiques du vieillissement : moins de 5% envisagent avoir recours à la chirurgie esthétique pour avoir l'air plus jeune. Sans être insouciants de leur apparence générale, les retraités sont de plus, parmi les moins susceptibles au monde d'utiliser des produits pour prévenir les effets du vieillissement. Ils semblent miser davantage sur les bonnes habitudes de vie pour rester jeunes !

La technologie : une alliée de tous les jours
Les retraités passent autant de temps que les actifs sur Internet, qu'ils utilisent pour échanger des courriels (86%), rechercher de l'information (82%), effectuer des opérations bancaires (46%) ou bien suivre l'actualité (49%). Ils ont cependant moins tendance à y faire des achats. Déjà en 2005, 59% des retraités avaient un ordinateur, 55% l'accès à Internet et 51% un téléphone mobile. Le cliché qui condamne la personne âgée à être dépassée par les nouvelles technologies serait donc bel et bien tombé en désuétude... Les seniors seront mieux que jamais informés, branchés sur leur famille et sur d'autres retraités, et surtout, capables de s'exprimer !

Jeudi 04 Septembre 2008

Source : AXA Canada
Source de l’information : http://www.senioractu.com/
RD
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