dimanche, janvier 31, 2010

 

Rapport La Longévité : une richesse

Claude Castonguay
© Photo QMI

Le CIRANO (Centre interuniversitaire de recherche en analyse des organisations) met à votre disposition ce rapport intitulé « La Longévité : une richesse ».

Les questions générales qu'il traite sont : « Comment contrer les effets du vieillissement de la population et mettre en valeur le potentiel découlant de la longévité accrue? ».

Le document d'une centaine de pages est disponible en format PDF en cliquant ICI.

N.B. Le document PDF est en mode protégé ; ce qui veut dire que vous pouvez le lire en tout ou en partie mais vous ne pouvez pas le modifier.

Article de Presse

« Les départs à la retraite massifs menacent le Québec »

Auteure : Agence QMI Sarah-Maude Lefebvre
12/01/2010

MONTRÉAL - Le Québec n'a plus de temps à perdre, selon le père de l'assurance-maladie Claude Castonguay, et doit se doter d'urgence d'une politique de vieillissement actif pour inciter les travailleurs âgés à rester sur le marché du travail alors que plus de 700 000 emplois seront à combler d'ici 2012.

Selon M. Castonguay, qui a dévoilé lundi les résultats de son rapport d'étude La longévité: une richesse, il est «impératif d'agir» puisque la diminution démographique et les départs massifs à la retraite menacent de compromettre la croissance économique du Québec.

De plus, selon les résultats de cette étude, plus de la moitié des Québécois qui vont prendre leur retraite «n'auront pas les revenus suffisants pour leur permettre de maintenir le niveau de vie qu'ils ont toujours connu».

«Or, dans bien des cas, les régimes de retraite permettent d'accéder à une pleine retraite après un certain nombre d'années d'ancienneté, sans offrir l'alternative à l'employé de rester. Malheureusement, les employeurs maintiennent l'attitude négative qui veut que les personnes dans la cinquantaine ne peuvent se recycler sur le marché du travail», dénonce M. Castonguay

Politique du vieillissement

Le père de l'assurance-maladie réclame donc que le gouvernement s'attaque à ce problème dès maintenant en adoptant une politique du vieillissement actif qui serait confiée à un gouvernement «qui dispose de véritables moyens d'action».

«Il ne s'agit pas de reporter l'âge de la retraite, mais plutôt de modifier les plans de pension et les mesures fiscales pour rendre plus avantageux le fait de travailler plus longtemps. Il faut parler de longévité plutôt que de vieillissement», poursuit M. Castonguay.

Selon ce dernier, les sexagénaires sont plus en forme que jamais et beaucoup d'entre eux auraient avantage, financièrement, à demeurer plus longtemps sur le marché du travail.

«Il y a uniquement des avantages à une telle politique. Personne n'est forcé et tout le monde y trouve son avantage. C'est gagnant-gagnant», conclut-il.

Selon La longévité: une richesse, la population des 20 à 64 ans comptera en 2030 quelque 240 000 travailleurs de moins qu'en 2015.

Commentaire de Philomage :

Les questions fondamentales demeurent toujours les suivantes : Pourquoi le Québec a-t-il un déficit démographique à combler, alors que le territoire du Québec est à peine peuplé? Quels sont les phénomènes sociologiques qui ont fait en sorte que l'accroissement normal de la population n'a pas eu lieu? S'il faut une politique nataliste, pourquoi avoir attendu si longtemps avant d'investir dans ce genre de politique? Je ne crois pas qu'à moyen terme, le facteur longévité va jouer suffisamment pour combler les attentes croissantes du marché du travail. Le Québec semble condamné à devoir vivre avec son déficit de main-d'oeuvre, l'immigration n'étant pas la panacée dans ce genre de situation. Une politique visant à remettre les aînés au travail n'est viable qu'à court terme et n'est pas nécessairement dans l'intérêt des baby-boomers qui ont bien mérité leur retraite, après avoir bâti le QUÉBEC MODERNE.

RD

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Le livre Les rêves en fin de vie, 100 récits de rêves pour faciliter la grande traversée

Le livre Les rêves en fin de vie, 100 récits de rêves pour faciliter la grande traversée est un ouvrage de Nicole Gratton, hygiéniste du sommeil et directrice de l'École internationale de rêves, et de Monique Séguin, infirmière à la Résidence de soins palliatifs de l'Ouest-de-l'Île à Montréal.

La préface de l'ouvrage Les rêves en fin de vie est signée de la plume du Dr Patrick Vinay, médecin en soins palliatifs au Centre hospitalier de l'Université de Montréal, et le préambule a été écrit par le romancier Marc Fisher.

À l'automne 2009, Mme Dominique Poirier de Radio-Canada a reçu les deux auteures de l'ouvrage et nous livre leurs impressions sur bande audio. Consultez le lien suivant pour l'écouter, ça vaut la peine.

Ajout intéressant pour les lecteurs :

Le commentaire ci-dessous a originalement été envoyé par Nicole Gratton, co-auteure, qui habite Montréal-Nord, Québec.

« Bonjour Madame Poirier, Suite à l'entrevue de vendredi dernier sur «Les rêves en fin de vie», j'ai reçu un courriel avec un témoignage touchant. J'avais le goût de vous le partager : Madame Caron a écrit : Je demeure à Québec et viens tout juste d'entendre une émission à la radio qui présentait les rêves des personnes mourantes et j'ai le goût de vous partager une histoire vécue, il y a de cela plus de 20 ans. Ma soeur âgée à ce moment de 33 ans était enceinte de 6 mois. Elle devait mettre au monde un garçon. Une semaine avant sa mort deux événements se sont produits dont un rêve. La première chose c'est qu'elle m'a fait écouter une chanson et elle insistait sur la beauté de celle-ci. C'était "Memory" de Barbara Streisand. Le 2e événement est qu'elle a fait un rêve. Elle nous l'a raconté car ce rêve l'avait frappé et l'amenait à s'interroger sur la question à savoir ce qui lui faisait tant peur dans ce rêve. Voici la description: Elle nous disait qu'elle avait rêve à des personnes qui étaient autour d'elle. Elle a nommé ces personnes qui étaient toutes défuntes et proches d'elle. (Son père, sa marraine, un autre oncle etc.,… ) et qui l'encourageaient face à un événement à venir qui lui faisait extrêmement peur et dont elle ignorait la teneur. Elle avait une grande peur de faire ou de vivre quelque chose et ces personnes lui disaient de ne pas avoir peur. "Nous allons t'aider, ne t'en fais pas, ça va bien aller. Nous allons être avec toi. Elle les voyait qui voulaient l'aider mais elle ne savait pas de quoi elle avait tant peur...Une semaine plus tard, elle décédait très subitement d'une rupture d'anévrisme emportant aussi son enfant avec elle. Elle ne savait pas qu'elle avait une fragilité au cerveau et cela s'est produit sans aucun signe précurseur. Ma question: Elle n'était pas en fin de vie et n'a pas vu venir cette mort. Comment expliquer un tel rêve. Dans votre livre, il semble que ce soit pour des personnes en fin de vie. Qu'en est-il d'un rêve comme celui qu'a fait ma soeur? J'aurais aimé avoir une réponse à cette question qui m'habite encore depuis toutes ces années. Merci de votre attention et de votre réponse si vous avez le temps. » Auteur du message : Estelle Caron

Commentaire de Philomage :

Qui aurait cru de l'on pouvait rêver dans ces moments dramatiques? Ce que j'ai entendu dire, c'est qu'avant de mourir, la plupart des gens voyaient leur vie se dérouler devant leurs yeux. Encore une question dont je ne connais pas la réponse. Un jour prochain, la mort d'un grand nombre d'entre nous nous forcera à un meilleur apprentissage de ce passage de la vie à trépas. Ce sera un passage obligé dont on sentira l'urgence de le transformer, dans la mesure du possible, en quelque chose de beaucoup moins dramatique. N'êtes-vous pas d'accord?

RD

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La fidélité expliquée

YVON DALLAIRE, PSYCHOLOGUE

Voici un texte paru, il y a déjà quelques temps, dans le Journal de Québec. Yvon Dallaire démystifie les relations de couples, ce qui ne l'empêche pas de faire un tour d'horizon historique sur notre patrimoine de relations héritées de nos ancêtres humanoïdes.

« Le couple est apparu il y a environ 10 000 ans, au moment du passage de la vie nomade, basée sur la chasse, à la vie sédentaire, basée sur l'agriculture.

Auparavant, l'humain était polygame comme 92 % des espèces animales, s'accouplant au vu et au su de tous lors de rencontres éphémères, inconscient du rapport entre sexualité et grossesse.

C'est lorsque cette relation fut découverte que les hommes ont commencé à exiger la fidélité des femmes pour s'assurer que leur force de travail soit investie pour leur progéniture et non pour celle d'un autre homme, et pour préserver la continuité de son patrimoine. La femme y gagnait, en retour, une sécurité de ressources pour elle-même et ses enfants.

À la Renaissance, l'exclusivité sexuelle fut aussi exigée par les institutions religieuses et médicales pour enrayer les pandémies de maladies vénériennes. L'amour chevaleresque et le romantisme contribuèrent à mettre de l'avant la fidélité comme gage d'amour. La fidélité est donc un comportement relativement récent de notre histoire humaine.

Le mariage tel que nous le connaissons fut institué au XVe siècle. Et l'amour comme raison principale du mariage (dans nos sociétés occidentales) date d'il y a à peine deux siècles. La fidélité, en tant qu'exclusivité sexuelle, a pris de plus en plus de valeur aux yeux de tous, comme nous le prouvent de nombreux sondages populaires, même si, d'après les études les plus sérieuses, 15 à 25 % des femmes et 20 à 30 % des hommes vivent au moins une aventure extraconjugale.

FIDÉLITÉ ET BIOLOGIE

La Cour suprême du Canada a rendu en 2005 un jugement favorable aux comportements échangistes entre adultes consentants. Presque 40 ans auparavant, Pierre-Elliot Trudeau affirmait : « L'État n'a rien à faire dans la chambre à coucher des gens. » Je ne peux qu'être d'accord, sauf que…

L'être humain possède trois cerveaux : le cerveau reptilien, où est logé le centre du plaisir, le cerveau mammalien, siège des émotions, et le néo-cortex, siège de la conscience et du sens éthique. Le sexe relève du cerveau primaire. La passion (tout comme les autres émotions) loge dans le cerveau mammalien. L'amour est un sentiment et relève du néo-cortex, seul cerveau considéré comme véritablement humain.

Partager sa sexualité avec une autre personne n'est jamais banal, même si on veut fermement croire le contraire. Des sensations, des émotions et des sentiments surgissent forcément. Ce qui donne un sens à ces sensations et à ces émotions, c'est l'intention pour laquelle nous posons ces gestes sexuels.

Il n'y a pas de réelle différence entre les gestes posés par les acteurs des films pornographiques et ceux des amoureux. Seul change le sens de ces gestes : gagner de l'argent ou établir une relation d'intimité permettant à chaque être humain de se dévoiler pleinement et de faire pleinement confiance.

Tout être humain est libre de décider quel cerveau dirigera son comportement. Il ne faudrait toutefois pas oublier que liberté se conjugue avec responsabilité. De toute façon, à quoi sert la vibration des corps (cerveau sensoriel), si elle ne s'accompagne pas d'une vibration des cœurs (cerveau émotif) et d'une vibration de l'esprit (cerveau humain)?

L'harmonie et l'estime de soi sont les sentiments que l'on ressent lorsque nos trois cerveaux travaillent en collaboration. »

COMMENTAIRE DE PHILOMAGE :

N'est-ce pas merveilleux que l'on soit rendu à une époque où l'on connaît bien le pourquoi des comportements humains. En revanche, il y a lieu de s'interroger sur le pourquoi ce savoir pourtant dit universel n'est pas répandu dans toute la population, dans la société en général, dans les écoles, dans l'enseignement moral et religieux, … Comme tout est apprentissage chez l'homme, du début de la vie jusqu'à son dernier souffle, quels magnifiques gains nous serions en mesure de faire en appliquant dans notre quotidien, tout ce savoir comportemental. Après tout, c'est la cumulation du savoir faire et du savoir être qui a permis à l'homme d'évoluer de l'être primitif à l'« être civilisé ». Les aînés, avec leur recul dans le temps, sont à même d'en apprécier tout l'impact et de se désoler, s'ils n'ont pu ou su en profiter tout à leur guise.

RD

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vendredi, janvier 29, 2010

 

Travailler plus longtemps ?

« Non à la retraite hâtive, oui au travail après 65 ans.

Il faut faire face à la crise démographique, », prévient Claude Castonguay.


Opinion de Yves Chartrand publié récemment dans la Presse :

« Je préfère vivre plus modestement et profiter à plein d'une retraite bien méritée ».

Voici les arguments qui lui font penser ainsi :

« Claude Castonguay, le père de l'assurance maladie publique recyclé par la suite dans l'assurance privée, invitait récemment le gouvernement du Québec à faire en sorte que les Québécois travaillent au-delà de 65 ans, étant donné le renversement démographique en cours et les ressources limitées de l'État. On se rappellera aussi que l'ancien premier ministre Lucien Bouchard avait suggéré avec les « lucides » que les Québécois travaillent plus pour augmenter leur productivité.

Lorsque j'étais au cégep à la fin des années 60, nous avons étudié un sociologue du nom de Joffre Dumazodier, qui parlait du futur comme d'une société des loisirs. Avec MM. Castonguay et Bouchard, nous en sommes bien loin. Ces derniers me semblent à première vue deux personnes « workoholics ». Comme bien d'autres, hors du travail point de salut. Et pourtant, il y a tant d'autres choses à faire dans la vie que de travailler. Se promener dans la nature, faire de l'exercice physique, parler avec d'autres personnes, s'inscrire à des activités et, si on en a les moyens, voyager.

Est-il déraisonnable de penser qu'ayant atteint l'âge de 60 ans, et avec au moins 30 ans de travail, de paiement de taxes et d'impôts et faisant partie de l'une des sociétés les plus développées du monde, une personne puisse se retirer du marché du travail et vivre la dernière partie de sa vie en faisant ce qui lui plaît tout en recevant de l'État une aide financière de base, complétée si possible par ses économies personnelles? La vie est si courte et la maladie, sinon la mort, rôde de plus en plus autour de nous à mesure que le temps passe. Ne vaut-il pas mieux en profiter au maximum?

Si nous nous contentions de l'essentiel, c'est-à-dire se loger, se nourrir, se transporter et, dans notre société qui en a les moyens, se divertir, peut-être aurions-nous moins besoin de travailler tout en consommant moins.

Pourquoi devrions-nous, le peuple québécois, suivre à tout prix la parade de la mondialisation et de la performance avec tous les maux sociaux, les maladies et la détérioration de notre environnement que cela entraîne. Pourquoi ne choisirions-nous pas de penser et de vivre individuellement et collectivement autrement au Québec? Cela nous ferait un beau projet collectif à réaliser ensemble.

Pour ma part, j'ai bien l'intention de profiter le plus possible de cette dernière période de la vie qui s'annonce devant moi, quitte à vivre encore plus modestement que maintenant, tout en ayant une belle qualité de vie centrée sur l'essentiel. Et, si ces messieurs ont encore envie de travailler plus, et encore plus, et plus encore, qu'ils le fassent sans l'imposer aux autres. »

Commentaire de Philomage :

Quant à moi, auteur de ce blog, j'achète cette opinion cent mille à l'heure. Il y a un temps pour travailler et un autre pour prendre sa retraite et le moment de prendre sa retraite est un choix individuel plutôt que collectif, surtout si le seuil de la soixantaine est déjà franchi.

RD

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Plan de match anti-vieillissement

AVEZ-VOUS UN PLAN DE MATCH CONTRE LE VIEILLISSEMENT ?

Le vieillissement peut être retardé largement par des moyens simples et à notre portée. C'est le bon sens qui nous dicte de faire les bons gestes. En fait, avec la précarité qui s'installe en vieillissant, les aînés n'ont d'autres choix que d'être vigilants, exigeant avec l'âge des soins aussi importants qu'un tout jeune bébé.

Pour assurer votre confort matériel et financier, vous devez faire un budget. Alors pourquoi ne pas avoir un plan de match pour conserver le plus longtemps possible votre bien-être corporel et mental ?

C'est pourtant quelque chose de fort simple et, tellement important. Ce plan de match pour les aînés est bâti à partir de Recettes de longévité dont les principales sont les suivantes :

Objectif principal : Vivre heureux et en santé le plus longtemps possible.

PLAN DE MATCH (individuel ou adapté à chacun d'entre nous) :

  • Le plus de SOMMEIL réparateur possible ; C'est le sommeil qui permet au corps et à l'esprit de se refaire des forces et d'éliminer les toxines accumulées au cours de la période d'éveil ou encore face à la maladie. Vive les courtes siestes en après-midi ou en soirée!
  • Une ALIMENTATION sélective et bien dosée ; c'est grâce à l'alimentation que le corps humain va chercher les éléments essentiels pour maintenir la santé. Le régime alimentaire doit être personnalisée et sur mesure, afin de tenir compte des exigences particulières de chaque type de métabolisme. Il faut éviter les excès en tout temps.
  • L'EXERCICE PHYSIQUE et le PLEIN AIR en toute saison; voyagez, marchez, courez, jasez, mais bougez le plus possible, tant que vous avez le goût de le faire et toujours en respectant votre rythme personnel.
  • Un SUIVI MÉDICAL constant au plan de la santé ; une vérification périodique de nos paramètres vitaux est une nécessité pour détecter les déficiences et/ou les carences qui peuvent apparaître après 60 ans. Rappelons-nous l'adage suivant qui s'applique à tous : « il vaut mieux prévenir que guérir ». Ne pas oublier de suivre religieusement la médication prescrite par notre confident et ami médecin de famille.
  • Une bonne HYGIÈNE DE VIE et un minimum de STRESS ; l'âge fait en sorte que l'on doit accepter de se mettre des limites dans nos projets personnels, que ce soit au plan de l'exercice physique, des activités de loisir ou de travail, de la bouffe et des performances en tout genre. Soyez respectueux des seuils limites de votre corps et de votre esprit. Évitez les conflits et les confrontations dans la mesure du possible.
  • Une PENSÉE positive et beaucoup de CHALEUR HUMAINE ; il faut vivre en harmonie avec son corps et son esprit. « Garder un esprit sain dans un corps sain » disait les Grecs, il y a plus de deux mille ans. Faites-vous plaisir et choyez les gens autour de vous. Ils vous le rendront au centuple. En bout de piste, vous garderez au fond de vous-même un sentiment de confort et de bien-être.
  • Un bon TIMING et PROMPTITUDE à réagir dans la bonne direction ; lorsque l'on détecte un problème, il faut le régler le plus vite possible pour qu'il ne nous gâte pas les joies de tous les jours. S'il n'y a pas de solution immédiate, prendre le temps d'en analyser tous les aspects et éviter les situations paniques.
  • Une quête constante de LOISIRS et de PLAISIRS ; les difficultés passées doivent être oubliées au profit des bonheurs vécus au quotidien. Faire des projets, petits ou grands, à court, moyen et long terme. Il faut vivre au présent et se construire un futur immédiat qui comble nos attentes de tous les jours.
  • S'OCCUPER en tout temps et RELAXER en même temps ; le temps consacré au travail proprement dit tend vers zéro en vieillissant. À la retraite, on parle plutôt d'activités dont l'exécution est rarement chronométrée. Désormais, généralement, tout doit se passer à notre rythme et selon nos prédispositions.

CARACTÉRISTIQUES DES GENS HEUREUX ET EN SANTÉ

  1. Ils démontrent une grande aptitude à établir des rapports humains chaleureux et intimes;
  2. Ils ont une perception globale et réaliste du monde;
  3. Ils démontrent une grande acceptation d'eux-mêmes, des autres et de la nature en général;
  4. Ils ont le sens de l'humour, sont très spontanés et créatifs tout en étant simples;
  5. Ils sont non conformistes tout en ayant un profond sens de l'éthique;
  6. Ils sont concernés par l'humanité;
  7. Ils sont religieux, c'est-à-dire reliés à l'univers;
  8. Ils connaissent l'amour : l'être sain et conscient connaît l'amour de soi, l'amour des autres et de l'humanité et l'amour universel.

Pour en savoir plus sur le sujet, lire le livre de Daniel Chabot intitulé « Plaisir et conscience », Les Éditions Québécor, 2001, 160 p.

RD

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mardi, janvier 05, 2010

 

VIEILLIR EN JEUNESSE : Entrevue avec le Dr Jean Drouin


Entrevue réalisée par : Sylvie Ouellet

Septembre 2009



Votre tout récent livre Vieillir en jeunesse aborde les principes de l'antiâging. Pourquoi vous intéressez-vous à ces principes? Dans le cadre de l'évolution du concept anti-âge aux États-Unis, il est important de focaliser sur la qualité du vieillissement pour garder nos personnes vieillissantes en contact avec la société active afin qu'elles y jouent un rôle. Éventuellement, les pyramides d'âges seront inversées et l'âge de la retraite sera retardé.

Il faut donc s'intéresser immédiatement aux effets du vieillissement et surtout aux moyens de le contrer pour miser sur la qualité de vie des personnes âgées et, du coup, trouver des solutions qui permettent de retarder les besoins de soins dans les centres de soins prolongés déjà engorgés.

À votre avis, peut-on réellement réduire ou même stopper le vieillissement?

Le processus du vieillissement commence dans la trentaine et il est intimement lié à la quantité de télomères – une sorte de capuchon qui se trouve à la surface des chromosomes – dont chaque être humain dispose.En fait, dans le processus de division cellulaire et de multiplication des cellules, ce capuchon se rétrécit et finit par ne plus pouvoir assurer la reproduction des cellules. Jusqu'à tout récemment, on croyait que ce processus de vieillissement était irréversible, mais les récentes recherches ont démontré que les bonnes habitudes de vie peuvent ralentir la dégradation de la séquence des télomères et donc réduire le processus de vieillissement.

Il y a trois facteurs de vieillissement : le stress oxydatif et les radicaux libres, l'immunité et les hormones. Pouvez-vous nous les décrire brièvement

Le stress oxydatif et les radicaux libres :

Vieillir, c'est un phénomène inflammatoire. Mais d'où vient cette inflammation ? Elle provient en partie de la production de radicaux libres qui sont fabriqués par les mitochondries qui, comme des usines, produisent l'énergie de la cellule en utilisant l'oxygène pour produire l'adénosine triphosphate (ATP). Les radicaux libres sont les déchets libérés par cette activité et ils sont très inflammatoires. En vieillissant, ces usines à énergie fonctionnent plus au ralenti, et ainsi, les radicaux libres sont plus difficilement éliminés, d'où l'accroissement du phénomène inflammatoire.

L'immunité

Avec l'âge, le système immunitaire ralentit de plus en plus et il se dérègle. Il devient en hyperréaction (par exemple on pense aux cas d'allergies ou d'asthme), en autoréaction (par exemple, on pense aux cas d'arthrite ou de maladie de Chron) ou en hyporéaction (par exemple, on pense aux cas de fatigue chronique).

Les hormones

Normalement, avec l'âge, les hormones s'épuisent à un rythme lent. Toutefois, le rythme de l'épuisement est directement associé au régime de vie. Plus, on sollicite la production d'hormones par les éléments liés au stress, plus celles-ci vont s'épuiser rapidement. On peut aussi associer la baisse de la production d'hormones par les éléments liés au stress, plus celles-ci vont s'épuiser rapidement. On peut aussi associer la baisse de production d'hormones à une augmentation de l'inflammation. Par exemple, la baisse de la testostérone chez l'homme pourrait être associée à une augmentation de l'inflammation artérielle.

On entend beaucoup parler des antioxydants, mais qu'est-ce que c'est au juste?

Les antioxydants sont des molécules qui proviennent d'aliments ou de suppléments. Ces molécules ont pour mission de capter les radicaux orphelins (produits par la digestion et la production d'énergie – mitochondrie – et de la pollution atmosphérique) pour les empêcher de se lier à des cellules saines et en perturber le fonctionnement.

Quels sont les aliments bénéfiques pour contrer le vieillissement et quels sont ceux que l'on devrait éviter?

Voici les aliments bénéfiques:
– les petits fruits (les canneberges, les framboises, les bleuets)
– le romarin
– les agrumes
– le vin
– le curcuma
– le thé vert

Et voici quelques aliments à éviter :
-les aliments transformés (production industrielles utilisant les produits raffinés)
-la friture
-aliments sans valeur nutritive (junk food)
-viande cuit sous les flammes du barbecue

De nos jours, beaucoup de gens connaissent les bienfaits des omégas. Cependant, y a-t-il des omégas qu'il faut consommer avec modération?

Il faut toujours privilégier les omégas provenant de l'alimentation, comme la consommation de sardines 3 fois par semaine par exemple. Si on consomme des suppléments, il est important d'avoir un plus grand apport d'oméga 3 (qui proviennent du poisson ou des graines de lin) plutôt que les omégas 6 ou 9, mais les omégas 6 et 9 ne sont pas à exclure totalement de notre alimentation. Il est important ausside bien doser la consommation d'oméga 3 puisqu'une grande quantité peut éclaircir le sang et occasionner des saignements de nez.

Quel est la particularité de votre programme Vieillir en jeunesse (les 6 clés)?

Vieillir en jeunesse permet d'utiliser les six clés (l'alimentation, le mouvement, le stress, la génétique, l'environnement et la spiritualité), que j'ai développées dans le livre Guérir sa vie de manière pratique, en portant davantage attention aux trois facteurs du vieillissement : le système immunitaire, le stress oxydatif et les hormones. Ainsi, grâce à ces six clés, il est possible de diminuer l'intoxication, de renforcer le système immunitaire et de diminuer les effets désagréables des variations hormonales.

Quelle est ou quelles sont les attitudes (ou comportements) les plus nuisibles que vous rencontrez chez vos patients?

Les attitudes les plus nuisibles sont :
A : Alimentation trop éloignée du régime méditerranéen ou trop abondante, ou encore manger ses émotions.
S : Stress trop élevé ou incapacité à dire non.
M : Sédentarité.
E : Environnement toxique (moisissure, pollution électromagnétique).
S : Spiritualité négligée

Dans votre livre, vous apportez des visions du vieillissement selon les traditions amérindienne et chinoise. En quoi ces visions peuvent-elles nous aider à mieux vieillir?

Les médecines anciennes donnent un rôle de sagesse et une utilité dans la communauté aux personnes vieillissantes. On invite la personne vieillissante à transmettre sa sagesse. Selon la médecine chinoise, on prend conscience que, lors du vieillissement, l'énergie du Yin diminue. Il faut donc intensifier la recherche d'intériorité et diminuer les projets avec des grandes responsabilités et les heures de travail pour éviter l'épuisement professionnel.

En terminant, après toutes les recherches que vous avez faites sur le sujet, est-ce que l'idée de vieillir est rassurante pour vous?

L'idée de vieillir en jeunesse est rassurante et doit nous préparer à nommer l'innommable dans le grand passage de la mort.

Tiré du catalogue du bulletin du lecteur Hautes Fréquences, printemps 2009 www.dauphinblanc.com

RD

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Un tsunami de cas de démence attendu au Canada

Selon la Société Alzheimer

Le Canada a besoin d'une stratégie nationale pour se préparer à un raz de marée des cas de démence dans les décennies à venir, qui pourraient submerger le système de santé et constituer un lourd fardeau pour l'économie, selon un nouveau rapport rendu public aujourd'hui.

L'étude publiée par la Société Alzheimer, intitulée «Raz-de-marée: Impact de la maladie d'Alzheimer et des affections connexes au Canada», suggère que le nombre de cas de ce genre va plus que doubler pour atteindre 1,25 million d'ici 30 ans, à mesure que les baby-boomers vont vieillir.

Le porte-parole de l'organisme, David Harvey, a indiqué que l'impact de la croissance de la population atteinte de démence aura d'énormes conséquences économiques. Il a fait valoir que, selon les projections, les coûts directs et indirects de la maladie se multiplieront par dix.

Il a par ailleurs indiqué qu'une personne au Canada développe une démence toutes les cinq minutes et que d'ici à 30 ans, il y aura un nouveau cas toutes les deux minutes. Selon le porte-parole, le total des coûts associés à la démence atteindra 153 milliards $ par an en 2038, si rien ne change, en raison de la progression du nombre de personnes souffrant de démence.

Mesures

Le document propose un certain nombre de mesures possibles pour aider à réduire l'incidence de la démence dans l'avenir, notamment, les programmes de prévention basés sur l'alimentation saine, ainsi que l'activité physique, qui peuvent retarder l'apparition de la démence de deux ans et ainsi engendrer des économies potentielles de 219 milliards $ sur une période de 30 ans.

Le rapport propose aussi d'améliorer les programmes de soutien aux aidants naturels, dont beaucoup souffrent de difficultés financières, car ils doivent quitter leur emploi pour s'occuper d'un proche atteint de démence.

La Société Alzheimer avance aussi l'idée d'attribuer un système de navigation ou un gestionnaire de cas à chacun des patients nouvellement diagnostiqués de démence, ainsi qu'à leurs aidants. Cela pourrait aider les personnes atteintes à rester dans leur maison et d'alléger la pression sur le système de soins de longue durée.

M. Harvey a par ailleurs fait valoir qu'une augmentation du financement est plus que nécessaire pour effectuer des recherches sur les causes de démence et développer des traitements plus efficaces. La société voudrait voir son fiancement annuel tripler de 24 à 72 millions $.

Toujours selon le rapport, le temps consacré à prodiguer des soins non rémunérés fournis par les membres de la famille va plus que tripler d'ici 2038, passant de 231 millions d'heures à 756 millions.

M. Harvey a souligné que l'impact sur les personnes qui seront impliquées dans la prestation de soins sera énorme. Il a par ailleurs fait valoir qu'en raison de la nature de la maladie, prendre soin d'une personne atteinte d'une telle maladie est une tâche très difficile à accomplir et que le niveau de stress s'en ressent.

RD

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vendredi, janvier 01, 2010

 

Les rêves d'un aîné pour 2010

Auteur : Claude Quintin, président, Table régionale de concertation des aînés de l'Estrie

Le Conseil d'administration 2009-2010

En avant: Cécile Richard (Granit), Lise Perreault (AEIFA), Antoinette St-Pierre (Regroupement des AQDR), Yolande Brousseau (Les Sources) et Gemma Gagnon (Val-St-François),

À l'arrière : Paul Rodrigue (CSSS-IUGS), Pierre C Audet (Sherbrooke), Heather Bowman (Towshippers'), Claude Quintin (AQDER), André Deslandes (Haut St-François), , et Anna Gagnon (Coaticook) Absents : Jacques Demers (FADOQ Estrie)et Gemma Gauthier (Memphrémagog)

« Pour souligner le début de la nouvelle année, je me suis laissé aller à faire des rêves un peu fous. Je voudrais les partager avec vous. Étant moi-même un aîné, entouré de bénévoles aînés qui travaillent pour le mieux-être des aînés, voici mes souhaits pour 2010. »

Je rêve de vivre au sein d'une société plus humaine qui soutient les aînés dans leur milieu de vie naturel, et pour cela s'assure de fournir les ressources adéquates aux organismes qui travaillent pour le maintien à domicile.

Une société plus humaine qui se prend en main pour développer l'entraide et la solidarité sociale, pour briser l'isolement et identifier les aînés vulnérables.

Une société plus humaine qui fait en sorte qu'aucun aîné ne devrait avoir à choisir entre prendre ses médicaments ou se nourrir convenablement et qu'aucun aîné n'aura à être séparé de son conjoint pour cause de soins de longue durée.

Une société plus humaine qui considère que les aînés sont une richesse d'expérience, de sagesse et d'habiletés et qui les utilise au maximum pour le bien de toute la collectivité. De ce fait, elle encourage les activités à caractère intergénérationel.

Une société plus humaine qui fait en sorte que les aînés puissent participer activement à son développement par des mesures d'intégration au travail, par la reconnaissance et l'encouragement du bénévolat et par l'encouragement à la participation citoyenne.

Une société juste et équitable qui prend les mesures nécessaires pour qu'aucun aîné ne se fasse abuser par son propre gouvernement qui, pour des raisons bureaucratiques, lui refuse le droit au supplément de revenu garanti... parce qu'il ne l'a pas demandé.

Une société humaine qui s'assure que tout aîné qui vit dans un milieu de vie substitut (foyer ou CHSLD) reçoive des soins adéquats (santé, nourriture, activités) donnés par des préposés bien formés au respect et à la dignité.

Une société qui reconnaît que chaque aîné a le droit de vivre dans la tranquillité et la sécurité, sans craindre ni les abus physiques, ni les abus financiers, même de ses proches, ni les abus psychologiques, souvent subtils, de l'âgisme.

Une société où les aînés développent entre eux une plus grande solidarité pour devenir une force dont on devra tenir compte lorsqu'on prend des décisions qui les concernent.

Une société qui sache reconnaître que l'essentiel de la vie pour les aînés soit une abondance d'amour, de respect, de sérénité et de santé.

À tous les aînés de l'Estrie, je vous souhaite la santé, le bonheur et la sérénité pour bien profiter de cette retraite que vous avez bien méritée.

Je vous souhaite aussi la force et le courage de prendre votre place, d'exiger le respect que l'on vous doit et de transmettre aux générations futures votre histoire, vos valeurs, votre sagesse et votre expérience.

RD

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Québec prévoit une longue liste de mesures pour soutenir les aînés

De nouvelles mesures de soutien aux aînés devraient voir le jour en 2010, en vue d'améliorer leurs conditions de vie.

Dans une entrevue accordée à La Presse canadienne, la ministre responsable, Marguerite Blais, a énuméré une longue liste d'objectifs parmi lesquels figurent des priorités qui pourraient être mises en oeuvre dès les prochains mois.

Dans la mire de la ministre, les mesures d'aide aux proches aidants et des programmes souples pour améliorer les conditions de vie, tout en tenant compte des spécificités régionales.

«Les priorités varient d'une région à une autre et il faut en tenir compte, plutôt que chercher à élaborer un seul programme homogène qui ne tiendrait pas compte des besoins spécifiques de plusieurs municipalités.»

Au terme de sa consultation sur les conditions de vie des aînés, menée en 2007, la ministre a aussi été pressée de s'attaquer à la difficulté de résiliation du bail d'une personne qui quitte un logement pour aller habiter dans un Centre hospitalier de soins de longue durée (CHSLD) ou dans une résidence privée.

Actuellement, plusieurs doivent payer des frais qui représentent trois mois de loyer, ce qui est une somme importante pour de nombreuses personnes qui ont des réserves financières parfois limitées. La ministre entend s'attaquer à cette situation dès 2010, en tentant, minimalement, de réduire cette pénalité.

Le plan de lutte contre la maltraitance envers les aînés, annoncé il y a quelques semaines, devrait également répondre à des attentes formulées par nombre d'intervenants.

«Je suis là pour me battre, en fait, je suis un peu l'ombudsman des aînés au conseil des ministres, mais je ne suis pas seule. D'autres collègues poussent aussi leurs dossiers et tous les sujets sociaux sont valables et de premier plan», ajoute la ministre.

Elle estime que, au Québec, le tissu social est plus consistant que dans bien d'autres provinces canadiennes, mais que, pour le maintenir, il faut que l'économie soit au rendez-vous. «Sans quoi, nous ne pourrons pas redistribuer les richesses. Il faut que l'économie roule, c'est ce qui nous permettra une justice sociale», insiste Marguerite Blais.

RD

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