dimanche, février 20, 2011

 

Bénévolat international pour retraités, une option réaliste?


L'Amérique latine, l'Afrique et les Antilles sont des zones de la planète qui attirent de plus en plus de Québécois à la retraite qui vont y faire du bénévolat. Cet engouement soulève cependant plusieurs questions. Les bénévoles sont-ils suffisamment formés pour que leur action ait un véritable effet sur les populations visitées? Est-ce que les retraités eux-mêmes tirent profit de leur expérience?  

Christine Limoges s'est penchée sur le sujet. Écoutez le reportage en cliquant sur le lien suivant : Le reportage de Christine Limoges, Radio-Canada.ca

 COMMENTAIRE DE PHILOMAGE

Après avoir écouté le reportage de Mme Limoges et ayant moi-même voyagé en Haïti au cours des années 70, je me pose de sérieuses questions concernant un séjour relativement court de personnes retraitées qui veulent profiter de vacances à l'étranger tout en faisant du bénévolat.

Le fait que notre système immunitaire n'est pas bien préparé pour supporter l'environnement tropical nous impose toutes sortes de restrictions ou précautions à prendre dans chaque geste au quotidien (boire de l'eau, manger des fruits et légumes, viandes, contacts humains, etc.). L'âge fait en sorte que nous sommes moins résistants aux infections et aux autres conditions de vie là-bas. L'argument que des personnes jeunes, bien formées et intégrées dans des groupes d'aide international sont plus utiles que des regroupements de Seniors est fondamental. Il est préférable de donner un bon chèque à ces organisations internationales que de s'impliquer personnellement dans ces localités étrangères.

Je suggère fortement que les retraités fassent un séjour dans des hôtels bien cotés, avec tous les vaccins nécessaires avant de partir en voyage et soient prudents dans leurs faits et gestes là-bas (particulièrement, ce qu'ils mangent et boivent, les moustiques, etc.). Il est préférable de faire des excursions en autobus, de visiter des endroits particuliers et de se rendre compte du besoin des gens localement et de fraterniser et ensuite, de faire un aller-retour à l'hôtel où on est descendu. C'est ce qu'il y a de mieux à faire.

Pour les Seniors, le meilleur bénévolat, c'est l'aide de proximité. Vous habitez une ville comme Québec, vous voulez aider des personnes dans le besoin, le mieux, c'est de s'inscrire à des organismes faisant du bénévolat. Là, les risques sont au minimum et vous serez vraiment utiles, avec peu de chance d'hypothéquer votre santé. Si vous voyagez à l'étranger, restez dans des hôtels 5 étoiles et gardez-vous de jouer au Bon Samaritain. Vous pourriez y laisser votre peau!

RD 

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mardi, février 15, 2011

 

Mélinda Villeneuve : seule à 100 ans dans sa grande maison




Article de Dany Doucet, Journal de Québec, 14 février 2011

Les femmes qui atteignent l’âge vénérable de 100 ans sont de moins en moins rares au Québec, mais celles qui vivent seules dans une grande maison restent des phénomènes de la nature.

«Phénomène» est d’ailleurs le meilleur mot du dictionnaire pour décrire Mélenda Turcotte-Villeneuve, qui a fêté son centenaire hier.

Mme Villeneuve vit seule dans une maison de 14 pièces, au coeur d’un joli village (dont nous taisons volontairement le nom, pour sa sécurité).

C’est elle-même qui pellette ses quatre galeries dès qu’il tombe un brin de neige.
Elle monte encore ses escaliers avec beaucoup d’aplomb, sans jamais mettre deux pieds sur la même marche.

Mme Villeneuve y vit seule depuis la mort de son mari, le notaire Charles-Édouard Villeneuve, il y a 27 ans.

Elle y a élevé cinq enfants, dont une petite Jamaïcaine abandonnée à l’âge de deux ans qu’elle avait décidé, un beau jour, de ramener à la maison.

«Oui j’ai peur, oui je m’ennuie souvent, mais j’aime trop ma maison pour partir», raconte Mme Villeneuve, qui aime mieux chanter des chansons que de parler d’elle-même.

Heureusement, ses deux fils habitent à quelques minutes à pied, l’un d’eux ayant pris la relève du père dans le bureau de notaire voisin.

Mme Villeneuve reçoit aussi la visite d’une préposée du CLSC chaque matin.
  
Le midi, une dame qu’elle a embauchée vient lui porter à manger. Une femme de ménage vient à l’occasion. Le soir, un de ses fils vient lui porter ses médicaments.
  
Elle porte en tout temps une alarme personnelle, de sorte que le secours n’est jamais bien loin.

Tout un caractère

On s’en doute, Mme Villeneuve est dotée d’une rare détermination. En fait, dans la famille, on parle davantage d’une tête dure, pour ne pas dire autre chose…

« Je n’ai pas toujours fait à ma tête dit-elle, sans donner d’exemples.

Dans la famille, qui se réunissait hier dans un hôtel pour fêter cette journée mémorable, on se demande bien quand Mme Villeneuve n’a pas fait à sa tête…

Mais bon, chose certaine, tout le monde reconnaît qu’elle a toujours eu un grand coeur, qu’elle a donné temps et argent à ses proches et même à des étrangers, que sa porte et sa table étaient ouvertes à tous.

La longévité de Mme Villeneuve s’explique aussi par une forte hérédité. Encore aujourd’hui, aucune maladie grave ne l’afflige. Sa mère est décédée à 103 ans.

Deux guerres

Née à Sainte-Thècle, près de Saint-Tite, 13e d’une famille de 13 enfants, Mélenda Villeneuve en a vu des choses et connu des aventures dans sa vie.
Signe précurseur : comme on allait la faire baptiser, durant l’hiver 1911, le traîneau s’est renversé et bébé Mélenda a complètement disparu sous la neige. Son père et son parrain l’ont retrouvée en piétinant dans la neige.
La télévision est arrivée 40 ans plus tard.
  
«C’est l’arrivée de l’électricité qui a le plus changé ma vie», dit-elle.

Elle a connu la grande dépression, plus d’une épidémie, la Première et la Deuxième Guerre mondiales, dans lesquelles elle a perdu des proches. 

Promesse tenue

Q Quelle est votre plus grande qualité ?
R La ténacité, dans le sens de ne jamais lâcher pour ce qu’on veut.
Q Quelle est votre pire défaut ?
R La ténacité, mais dans le sens de tête dure…
Q Quels sont vos plus beaux souvenirs ?
R Mon plus beau souvenir, c’est ma vie avec Charles-Édouard. Mes désirs étaient les siens.
Q Avez-vous des regrets ?
R J’aurais souhaité toute ma vie avoir plus d’instruction. J’aurais aimé devenir avocate criminaliste.
Q Quelle est votre plus belle réussite ?
R Avoir réussi à donner l’instruction à mes enfants.
Q Avez-vous déjà pensé à la mort ?
R Oui, dans les moments de grande solitude, ça m’arrive d’y penser.
——————————————————————————–
Mme Villeneuve est la grand-mère de ma belle-mère, Paule Boily, donc un «phénomène» que j’ai la chance d’observer de près depuis plus de 20 ans.

Il y a six ou sept ans, lors du réveillon de Noël, j’avais dit à Mme Villeneuve que si elle habitait toujours dans sa grande maison à l’âge de 100 ans, elle aurait de bonnes chances de faire la première page du Journal de Montréal.

Pour être bien honnête, à cette époque où elle souhaitait que le Bon Dieu vienne la chercher, comme elle disait, je ne pensais pas devoir écrire moi-même cet article aujourd’hui…

Pas moyen d’y échapper, Mme Villeneuve, elle, ne l’a jamais oublié. Chaque fois que je la voyais, elle m’en parlait, y compris au dernier réveillon, où elle m’a dit :

«Je m’en viens bien, tu vas être obligé de me mettre dans le Journal!»

Voilà : promesse tenue !

Mme Villeneuve a 11 petits-enfants, dont le cinéaste Denis Villeneuve, qui est en nomination aux Oscars...

Dany Doucet

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lundi, février 14, 2011

 

Vivre plus longtemps et en bonne santé chez soi


Nora Berra, secrétaire d’État en charge des Aînés en France, a lancé, le 18 février 2010, une mission chargée de réfléchir aux moyens d'adaptation des politiques publiques pour permettre aux aînés de continuer à vivre chez eux, entourés de leur famille et de leur voisinage. Un rapport final a été rendu le 18 juin de la même année.

Nous vivons plus longtemps et en bonne santé. L'espérance de vie chez la femme est de 84,5 ans et chez l'homme de 77,8 ans. Facteur de progrès, l'allongement de la durée de vie constitue un enjeu de société qui nécessite l'adaptation des politiques publiques. Aujourd'hui, 90 % des aînés vivent à domicile.

"Développer le vivre chez soi pour nos aînés est une décision stratégique pour les décennies à venir. C'est garantir un levier de croissance économique et créateur d'emplois. […] Cet enjeu politique implique une véritable dimension de croissance économique, d'innovations en matière de services et de technologies et de développement de nos territoires", a précisé Nora Berra.

« Pour favoriser l'autonomie, la mobilité et la réalisation de projets de vie, il devient urgent de privilégier le vivre chez soi, comme choix individuel et collectif »
Nora Berra

La mission mise en place par Nora Berra a décliné autour de six groupes de travail les enjeux relatifs à la question du "Vivre chez soi" :
Source de l'information : http://www.gouvernement.fr/gouvernement/vivre-plus-longtemps-et-en-bonne-sante-chez-soi

COMMENTAIRE DE PHILOMAGE

Voilà un plan de match français, sur mesure. Il ne reste plus qu'à l'adapter au Québec. Y-a-t-il un responsable chez notre Ministre responsable des Aînés, Mme Blais qui s'en est rendu compte?

RD

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Une politique d'intervention intégrée pour les aînés du Québec?



Chronique de Jean-Jacques Samson, Journal de Québec, 9 février 2011


« LES NOUVEAUX MARTYRS »


Le temps est compté pour les vieux. Quand un gouvernement se traîne les pieds pour améliorer le sort des aînés dans le réseau public comme dans le secteur privé, il leur fait subir une fin de vie de véritables martyrs du système.

Les problèmes sont bien documentés depuis longtemps. Manque de personnel, conséquemment des soins et une hygiène de base déficients, malnutrition souvent, temps de présence auprès de chaque personne réduit au minimum. Les besoins en ressources humaines sont énormes, seulement pour fournir les soins de base que commande le respect de la dignité humaine, comme des bains.

Trois ans plus tard

Une large consultation publique sur le sort des aînés a été menée en 2007-2008 par la ministre Marguerite Blais, coprésidée par le docteur Réjean Hébert. Il en est ressorti que la priorité absolue des aînés était de vivre le plus longtemps possible à domicile.

Mais nous avons aussi appris alors que 5 000 personnes attendaient une place dans un Centre hospitalier de soins de longue durée. Autant de nouvelles places ne seraient cependant pas nécessaires si l’État privilégiait une politique intégrée de maintien à domicile. Le docteur Hébert estimait à 500 M$ les investissements à consentir pour développer les ressources de soutien nécessaires.

Au total, ce sont quelques milliards qu’il faudrait injecter dans une politique des aînés afin d’améliorer les services existants et en développer de nouveaux.

Une politique intégrée de maintien à domicile suppose des visites régulières de médecins, infirmières, travailleurs sociaux; l’aménagement physique des résidences des personnes à mobilité réduite; des services de popotes roulantes, d’entretien ménager, etc.

Il faut garantir la continuité de ces services parce qu’on ne pourra pas par la suite abandonner ces personnes, à la première vague de coupes budgétaires venue, comme le gouvernement l’a fait avec les handicapés mentaux désinstitutionnalisés et avec les malades expulsés hâtivement des hôpitaux depuis le « virage ambulatoire ».

De plus, un tel système de maintien à domicile doit être bien arrimé avec celui du placement en centres de longue durée, pour assurer une transition rapide lorsqu’il ne sera plus possible pour ces aînés de rester chez eux.

Donneuses de leçons

Les membres du gouvernement Charest ont endossé avec enthousiasme les conclusions du rapport Blais-Hébert au terme des consultations publiques. Trois ans plus tard, le bilan de l’action gouvernementale dans le sens recommandé est toutefois plus que mince.

Et pour ce qui est des conditions de vie dans les établissements de soins de longue durée, autant de situations révoltantes sont découvertes dans le secteur public que le privé. Le gouvernement n’a même pas terminé l’opération de certification des centres privés, ce qui devait être fait en février… 2009.

Tous les politiciens défilent en période électorale dans les centres de soins de longue durée pour cajoler une vieille quelques minutes devant les caméras et quêter son vote. Le lendemain des élections, l’élu a déjà oublié son nom.

Les ministres Dominique Viens et Marguerite Blais se sont permis de sermonner les propriétaires de résidences privées pour personnes âgées, à la suite des reportages du Journal et de TVA, leur rappelant qu’ils possèdent des entreprises bien particulières.

Quelle arrogance! D’abord, l’herbe n’est pas plus verte dans le réseau public. Deux, qu’elles sermonnent plutôt le ministre des Finances, Raymond Bachand, et la présidente du Conseil du trésor, Michelle Courchesne, avant la présentation de leurs budgets dans quelques semaines.

COMMENTAIRE DE PHILOMAGE

Je me demande pourquoi le Gouvernement du Québec n'a pas emboîté le pas l'an dernier, en s'inspirant du modèle français ?  
  
Au début de novembre 2010, « Nora BERRA annonce le développement des gérontechnologies à grande échelle »

Alors qu’elle intervenait dans le cadre d’une table ronde ayant pour thème “Financement de la solidarité, faut-il passer de l’APA au Cinquième risque ?” à l’occasion du Congrès de l’Assemblée des Départements de France fin octobre 2010, Nora BERRA a évoqué les volets importants pour la mise en place d’une réforme sur la dépendance.

La Secrétaire d’État chargée des Aînés a ainsi fait part dans son discours de l’importance du “respect du libre choix des français, qui est (…) pour une majorité de nos concitoyens de terminer leur vie chez eux.”

Et de poursuivre : “Alors que bientôt le tiers de notre population nationale sera aînée il nous faudra adapter certaines politiques publiques dans le temps à cette réalité démographique, je citerai naturellement le logement, l’urbanisme, la mobilité, l’inclusion sociale…mais aussi le développement à grande échelle des géronto-technologies selon un modèle économique pertinent qui est en cours d’élaboration.”

Source de l'information :
http://www.gerontechnologie.net/nora-berra-annonce-le-developpement-des-gerontechnologies-a-grande-echelle/311380


Voilà un point de départ qui mérite d'être souligné et adapté aux besoins des seniors ou aînés du Québec. Comme ancien professionnel et fonctionnaire, je peux avancer que le gouvernement du Québec a déjà sous la main toute la main-d'oeuvre nécessaire pour définir une telle politique et la mettre en place par un jeu d'affectations et de modifications des organigrammes de ministères clés.

Il faut toujours se rappeler que le gros des dépenses d'un ministère, c'est la masse salariale de ses fonctionnaires et que ces transferts d'assignation ne commandent pas de nouveaux fonds, sauf pour les programmes d'intervention. Avec un peu de bonne volonté et un coup de barre dans l'Appareil étatique, nos aînés pourraient en avoir pour leur argent.

RD

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dimanche, février 13, 2011

 

Pourquoi pas une charte des droits des aînés au Québec?


Un des principes fondamentaux de la Déclaration universelle des Droits de l'Homme: la dignité de la personne humaine.

Des droits de l’homme aux droits des aînés ?
Des projets de chartes ou de conventions spécifiques...

« Depuis quelques mois, en France comme sur la scène internationale, s’élaborent des projets de "charte des aînés" (France) ou de "convention des Nations Unies sur les droits des personnes âgées".

On trouvera ici ce dernier projet, soutenu par une dizaine d’organisations internationales, qui, au prétexte notamment que la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme ne précise pas explicitement que ledit Homme ne s’arrête pas de l’être en vieillissant, souhaite une convention spécifique pour les "personnes âgées" : (SVP, LIRE LE DOCUMENT CI-DESSOUS EN PDF)

La question des droits "spécifiques" mérite d’être posée.


Elle conduisit à l’élaboration, onze ans après la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, de la Déclaration des droits des enfants, qui précisait en préambule en quoi elle était nécessaire : 

"Considérant que l’enfant, en raison de son manque de maturité physique et intellectuelle, a besoin d’une protection spéciale et de soins spéciaux, notamment d’une protection juridique appropriée..."

Elle conduisit également à l’élaboration de la Convention relative aux droits des personnes handicapées (2006), qui reposait surtout sur la reconnaissance des discriminations particulièrement fortes dont ces personnes, à cause de leur fragilité, peuvent être victimes, et insistait surtout sur l’engagement des signataires à "prendre les mesures voulues pour permettre à ces personnes de jouir pleinement et dans des conditions d’égalité de tous les droits de l’homme et de toutes les libertés fondamentales".

Doit-elle forcément conduire à une Convention spécifique aux droits des personnes âgées ?
Une telle Convention impliquerait la reconnaissance que toutes les "personnes âgées", comme tous les enfants, ont besoin d’une "protection spéciale". Fortement discutable !
Et si elle ne sépare pas ainsi les vieux des moins vieux, à part rappeler que les personnes âgées ont exactement les mêmes droits et libertés fondamentales que les moins âgées, que dira-t-elle de plus ?

Vu que la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, précisément parce qu’elle ne fait aucune discrimination par l’âge, ne précise pas que l’Homme en question, que "la personne" dont parlent ses articles, cesserait de l’être à tel ou tel âge ; vu également que la Convention relative aux droits des personnes handicapées ne mentionne nulle part et à juste titre que ces personnes handicapées seraient uniquement celles "de moins de X ans", il nous semble que créer une convention spéciale sur les "droits des aînés", en séparant ainsi certains adultes des autres du seul fait qu’ils aient passé un âge x ou y, risque de provoquer bien plus de discriminations que le sobre mais ferme rappel que la même Déclaration Universelle des Droits de l’Homme s’applique à tous les adultes.

 Source :  L'Observatoire de l'Âgisme, mars 2010, http://www.agisme.fr/spip.php?article59

 COMMENTAIRE DE PHILOMAGE

À prime abord, il semble évident que la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme devrait mettre l'accent sur le fait qu'il n'y a pas de discrimination selon l'âge. Mais, en pratique, on sait très bien que les aînés ou les seniors peuvent subir toutes sortes d'inconforts, de discriminations et de maltraitance reliés à l'âge et à leur situation sociale. Peut-être devrait-on parler d'une politique axée spécifiquement sur les seniors et leurs droits dans la vie courante, en s'inspirant des Principes de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme? Dans notre société québécoise, il y a place pour la liberté, la fraternité et l'égalité à tous les âges de la vie. Mais, il y a des besoins spécifiques aux divers âges de de la vie des citoyens québécois comme : l'Éducation, le Marché du travail et le Temps de la retraite,... Le gouvernement québécois gère la Province en mettant en place des Lois qui s'appuient sur une vision de la réalité, que l'on résume dans des politiques d'intervention qui se traduisent par des programmes spécifiques. Mais où en sommes-nous rendus exactement ?

RD 

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mercredi, février 09, 2011

 

Vivre ses derniers vieux jours dans le désarroi d'un hôpital


Isabelle Dion et sa grand-mère, Geneviève.

(Photo fournie par l'auteure de l'article)

ARTICLE INTITULÉ : « QUELLE DIGNITÉ? »

De : Isabelle Dion, Cyberpresse.ca, 5 février 2011
L'auteure réside à Laval.


Le symposium qui porte sur le thème «Mourir dans la dignité», ces jours-ci à Montréal, devrait plutôt se nommer « Terminer sa vie dans la dignité ».

Ma grand-mère de 90 ans, lucide comme à 30, est hospitalisée à Saint-Eustache depuis trois semaines. La maladie chronique pulmonaire qui l'afflige en est au stade 4, aggravée par une infection. Les médecins affirment cependant qu'elle n'est pas en danger d'en mourir à court terme, mais son état requiert des soins.

Et voilà que depuis 12 jours, il y a interdiction de visites dans la section où on l'a hébergée. On l'a changée de chambre trois fois, après qu'elle ait séjourné quatre jours à l'urgence. On prend ses effets personnels et «Allez, hop! Dans l'autre chambre!» Elle ne se retrouve plus dans ses petites affaires, le personnel est probablement affairé, trop affairé. Ses proches sont empêchés d'aller l'assister, l'encourager, la réjouir un peu...

Maintenant, elle veut mourir, très consciente qu'elle est de sa solitude. Consciente de l'inutilité de sa situation. Consciente qu'il peut se passer quatre ou cinq jours sans que ses soins personnels, incluant brossage des dents et hygiène des parties intimes, ne lui soient prodigués. Et puis, elle souffre continuellement, car des plaies vives résultant de ce manque d'hygiène la torturent.

Ses proches dépensent leur énergie et leur courage à implorer qu'elle soit changée de section, afin qu'elle puisse au moins «terminer sa vie dans la dignité», en compagnie de ceux qui l'aiment. Ils se heurtent alors à un mur bureaucratique de départements qui se contredisent et s'obstinent réciproquement.

«Mourir» survient en une fraction de seconde. «Terminer sa vie» paraît une éternité lorsqu'on en a conscience. Si cela continue, grand-maman ne mourra pas dans la dignité, entourée de ceux qu'elle aime. Et elle ne terminera pas non plus sa vie dans la dignité.

Je désire malgré tout exprimer mon admiration et ma reconnaissance pour le personnel soignant dévoué, qui doit naviguer au milieu de ces incohérences.

COMMENTAIRE DE PHILOMAGE

Est-ce possible que de telles histoires puissent arriver dans un hôpital du Québec? Perdre le contrôle sur les soins d'une proche, grand-mère, âgée de 90 ans, avec des personnes de soutien prêtes à lui venir en aide 24/7, c'est affolant! L'auteure a bien fait de rendre public un tel gâchis dans notre système de santé. 

Et, dire que tout ce beau monde de soignants infirmiers et infirmières viennent de renouveler leur convention collective. Les médecins de famille et les spécialistes ont pris aussi leur part du gâteau.

Est-ce que l'on ne pourrait pas introduire un peu plus de soins privés dans notre système de santé, pour au moins avoir le contrôle sur sa propres personne ou ses proches? Il y aurait au moins une porte de sortie pour ceux qui ont prévu le coup, leur vie durant, en mettant de l'argent de côté ou en se payant des assurances qui couvrent ce genre de situation.

RD

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dimanche, février 06, 2011

 

Vieillir chez soi à Québec : bel exemple d’approches alternatives



En octobre 2010, la Ville de Québec a donné le feu vert à la construction de trois immeubles écoénergétiques, abritant 130 logements sociaux, sur un vaste terrain situé derrière l'hôpital du Christ-Roi.

Article de Johanne Roy, Journal de Québec, 31 janvier 2011
Photo : Jean-Claude Tremblay
Le projet de logements sociaux du Domaine du parc Savard, dans le secteur Vanier, est un bel exemple d'approches alternatives au placement en institution.

En octobre dernier, la Ville de Québec a donné le feu vert à la construction de trois immeubles écoénergétiques, abritant 130 logements sociaux, sur un vaste terrain situé derrière l'hôpital du Christ-Roi.

Le projet évalué à 25 millions devrait regrouper 78 familles, à compter de l'été 2012. « C'est la première fois que la Ville de Québec accordait autant d'argent en logement social. Ce qui est intéressant dans ce projet, c'est la mixité du milieu de vie et son caractère multigénérationnel », expose le directeur général du CSSS de la Vieille-Capitale, Hugues Matte.

Une trentaine de logis seront destinés à des personnes en lourde perte d'autonomie, à cause d'une maladie dégénérative, d'un traumatisme grave. « Ces gens, souvent de jeunes adultes de 30, 40 ans, pourront vivre une vie plus normale, travailler et sortir », souligne M. Matte, dont le CSSS assurera les services d'assistance et de soutien.

Jeunes familles

Dans la région de Québec, environ 200 adultes de moins de 65 ans, présentant un handicap physique important, vivent actuellement dans un centre de soins de longue durée, faute de ressources moins lourdes à leur disposition.

Le Domaine du parc Savard accueillera également de jeunes familles, une garderie, des personnes souffrant de déficience intellectuelle et des personnes âgées en perte d'autonomie.

Le CSSS de la Vieille-Capitale souhaite qu'un projet semblable voie le jour, dans le secteur Sainte-Foy−Sillery, où il y a peu de logements abordables et où la population vieillit.
Une autre ressource alternative à l'hébergement connaît un franc succès depuis trois ans, dans le quartier Saint-Sauveur, à deux pas de l'hôpital du Sacré-Cœur.

Éviter les ghettos

Les logements sociaux Habitation chez soi, ce sont 48 unités, dont la moitié avec services. « Ce concept est aussi multigénérationnel. Ce n'est pas un parc de personnes âgées », glisse M. Matte.
Autre ressource alternative à l'hébergement, la résidence Chanoine-Scott, dans le secteur Sainte-Foy, regroupe, depuis 2006, 65 places pour des personnes en perte d'autonomie nécessitant quatre à cinq heures/soins par jour.

COMMENTAIRE DE  PHILOMAGE 

La ville de Québec, en tant que Capitale nationale du Québec, est peut-être la cité qui est à même de donner les meilleurs exemples d'initiatives en faveur des personnes âgées.  Par la suite, les modèles de logements développés et validés pourraient servir de tremplins vers une implantation adaptée aux différentes capitales des régions du Québec. À mon avis, c'est de l'argent bien investi!

RD

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samedi, février 05, 2011

 

Euthanasie: la Chambre des notaires est en faveur d'un libre choix bien encadré



La Chambre des notaires du Québec se prononce en faveur du droit à l'euthanasie en autant que ce droit soit bien encadré et basé strictement sur le consentement.


Témoignant devant la Commission spéciale sur le droit de mourir dans la dignité, le président de la Chambre, Me Jean Lambert, a souligné que les notaires sont fréquemment amenés à discuter avec leurs clients de directives de fin de vie.

Selon Me Lambert, la très grande majorité des clients des notaires réclament le droit de mettre fin à leurs jours lorsque l'expectative de rétablissement est nulle et que leur maladie les prive de toute qualité de vie.

La Chambre fait valoir qu'en l'absence de cadre juridique, l'entourage s'expose non seulement à de graves conséquences en matière de justice criminelle, mais aussi que les règles actuelles peuvent priver les proches d'un droit à la succession ou de primes d'assurances.

Cependant, Me Lambert insiste sur la notion de consentement, indiquant que les notaires peuvent consigner une réelle volonté de consentement de façon objective et sans pression ou interférence de l'entourage. Dans ce contexte, il estime que l'euthanasie ne devrait jamais être pratiquée si une personne est confuse, dans le coma ou incapable de quelque façon que ce soit de confirmer en toute connaissance de cause qu'il s'agit bel et bien de sa volonté.

Source : La Presse canadienne, 4 février 2011

COMMENTAIRE DE PHILOMAGE

Il devient de plus en plus évident que dans les cas extrêmes de mourants en phase terminale, souffrant le martyre et ne répondant plus aux soins palliatifs, l'euthanasie devient une avenue acceptable ou à privilégier. Reste à convaincre le Législateur fédéral. Si le patient est conscient de son état et désire que l'on pratique sur lui une forme d'euthanasie, la Loi devrait être amendée pour faire en sorte que la médecine puisse intervenir en toute légalité. Actuellement, les médecins pratiquent diverses formes d'euthanasie passive avec le risque d'être poursuivis par l'État ultérieurement. Sommes-nous prêts comme société à bien encadrer cette pratique et à la rendre pleinement légale, si le plein consentement du patient est acquis?

RD

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vendredi, février 04, 2011

 

Pavillon Marquette: Québec ordonne une enquête


Le Pavillon Marquette comptait 14 pensionnaires au moment de sa fermeture, le 23 novembre 2010.

Photo: Alain Roberge, La Presse

Article de Tommy Chouinard et Ariane Lacoursière, La Presse, 3 février 2011

La ministre déléguée aux Services sociaux, Dominique Vien, a ordonné la tenue d'une enquête indépendante pour faire la lumière sur les événements troublants survenus au Pavillon Marquette, une résidence pour personnes âgées du Plateau-Mont-Royal.

Comme La Presse l'a révélé au cours des derniers jours, les services étaient tellement déficients dans cette résidence privée que le CSSS Jeanne-Mance, dans un geste rare, a résilié le contrat du Pavillon Marquette et a placé les 14 personnes âgées ailleurs.


Ces aînés étaient dans un état lamentable lorsque le CSSS a fermé la résidence en novembre. Plusieurs étaient affamés et malpropres au point d'avoir des « champignons dans les sous-vêtements », comme l'indique un document interne obtenu par La Presse. Certains avaient été privés de leurs médicaments, de leur courrier ou même de leurs chèques de pension, des documents trouvés dans les tiroirs des responsables du Pavillon Marquette.


« Nous ne pouvons tolérer qu'une situation comme celle-ci se reproduise. C'est pourquoi j'ai demandé à mon sous-ministre le déclenchement immédiat d'une enquête indépendante pour faire la lumière sur ce qui s'est passé au Pavillon Marquette », a affirmé la ministre Vien par voie de communiqué hier.

Québec examinera également le processus d'attribution des places en ressources intermédiaires (RI) « afin de s'assurer qu'il n'y ait pas de failles ».


Un propriétaire connu


Déjean Victor, personnalité bien connue dans la communauté haïtienne, était le propriétaire du Pavillon Marquette. Il a eu de nombreux démêlés avec la justice en 2010. Selon la FADOQ, le gouvernement doit analyser plus étroitement les antécédents des propriétaires de résidences pour aînés. Elle demande au gouvernement de « consacrer les ressources humaines et financières requises pour éviter que la certification ne se limite à l'émission d'un papier sans contrôle ultérieur ».


La Fédération de la santé et des services sociaux, affiliée à la CSN, s'est dite « consternée » par les conditions de vie pathétiques des pensionnaires du Pavillon Marquette. « Malheureusement, c'est une autre preuve du laisser-aller gouvernemental des dernières années qui impose aux aînés un double standard, selon qu'ils sont hébergés dans le secteur privé ou dans le secteur public. On le redit: il faut que l'État reprenne en main ses responsabilités à l'égard des aînés », estime sa présidente, Francine Lévesque.


Le milieu se défend


La directrice générale de l'Association des ressources intermédiaires d'hébergement du Québec, Martine Castonguay, assure que les services offerts dans la grande majorité des ressources intermédiaires sont de qualité et que plusieurs mesures de contrôle sont en place pour s'en assurer. Elle déplore que des cas comme celui du Pavillon Marquette fassent de l'ombre à toute l'industrie.


Le président de l'agence de santé de Montréal, David Levine, estime que le fait que le CSSS Jeanne-Mance ait fermé le Pavillon Marquette prouve que le milieu est contrôlé. Des « lacunes très importantes » avaient été observées dès février 2010, précise-t-il. Le CSSS a ensuite entrepris une évaluation des services, ce qui a mené à la fin du contrat en novembre.

COMMENTAIRE DE PHILOMAGE

C'est au niveau du processus d'émission de la certification des établissements que l'État doit intervenir. Il faut appliquer des règles strictes, bien publicisées, connues et aussi des vérifications périodiques ou impromptus pour faire en sorte que les résidents aînés aient une garantie que leurs droits soient respectés comme tout citoyen ordinaire.

Il y a au Québec une Régie du logement qui arbitre les relations entre propriétaires et locataires depuis de nombreuses années. Pourquoi ne pas y ajouter un autre mandat : celui de protéger les locataires Seniors ou âgés, avec des mécanismes de surveillance et de contrôle de qualité des logements? 

Chose certaine, il faut trouver une solution et agir vite!

RD

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jeudi, février 03, 2011

 

J'ai peur de vieillir, dixit une blogueuse

PARFOIS, J'AI PEUR DE VIEILLIR...


Quand on est jeune et sans souci, les âges de la vie ne font pas partie de notre réalité. On n'est jamais assez vieux pour son âge! Et, pourtant! Si les jeunes regardaient vivre certains parmi les aînés, ils découvriraient combien précieux sont les jours qui passent. Ils y investiraient un peu de leur quotidien pour préparer leur propre vieillesse.

Voici les constats de la jeune blogueuse GinTonHic  

  « Je suis triste de voir que le sujet des aînés n’intéresse personne.   
 
     À croire que les aînés ne sont pas importants dans la société.
 
     Aurait-on oublié que ce sont ces mêmes aînés qui nous ont construits ?
    
     Pourtant, chacun de nous sera un jour un aîné, à moins de maladie, d’accident ou de mort subite jeune.

     Avons-nous tellement peur de vieillir, qu’on se refuse à y penser ?
 

     Mais la réalité, c’est que beaucoup d’entre nous finiront dans un Centre hospitalier de soins de longue durée (CHSLD), public ou privé, s’il y en reste ! 

     S’il vous plaît, dites-moi que je ne suis pas seule à être concernée par le sujet. 

     La réalité, c’est que, à l’heure actuelle, un aîné dans un hôpital ou un CHSLD ne reçoit, en général, qu’un seul bain par semaine, même s’il est incontinent. Vous vous demandez pourquoi les vieux sentent le pipi ou la merde ? Bien voilà ! 

     La réalité, c’est qu’un aîné peut aboutir à l’hôpital, se faire opérer et ne jamais savoir ce qui s’est passé.

     La réalité, c’est que certains aînés se font battre dans les résidences, pire ! dans leur propre maison. 

     La réalité, c’est que souvent les aînés sont assis sur une chaise, seuls, fixant le vide, attendant la mort qui, malheureusement, ne vient pas. 

     La réalité, c’est que certains abusent des aînés pour leur soutirer de l’argent, pour acheter leur maison à un prix dérisoire, pour acheter tout d’eux à un prix dérisoire, pour leur vendre des choses qu’ils n’ont pas besoin. 

     La réalité, c’est que beaucoup de gens s’en balancent.  

     Mais moi, je ne peux pas faire comme si de rien n’était. Je ne peux tellement pas. Et si j’ai si peur de vieillir, c’est justement pour ça. Parce que trop de gens s’en moquent. Beaucoup, beaucoup trop. »

Source de l'information : http://gintonhic.over-blog.com/article-29298400.html, Samedi 21 mars 2009

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mercredi, février 02, 2011

 

Les peurs des aînés sont-elles fondées?


LETTRE adressée à MME MARGUERITE BLAIS, ministre responsable des Aînés et parue dans le Journal de Québec, le 2 février 2011.

Auteure : Mme Ghislaine Gillet-Cimon

« Nous constatons que vous offrirez à l'avenir plus de crédits aux associations de prévention du suicide, celui-ci touchant de plus en plus la classe dite des aînés.

La solution est-elle de faire plus de publicité pour prévenir le suicide chez nous ou de trouver des adoucissements à la vie des aînés? Étant moi-même aînée, je puis énumérer quelles sont leurs principales sources d'inquiétudes et les défis qu'ils ont à relever à mesure que le temps passe.

Les craintes de pertes physiques, de l'ouïe, de la vue, de la mobilité entre autres et, surtout de la sénilité. Perte du permis de conduire si elles en ont un et difficultés croissantes à participer à la vie sociale.

Les craintes économiques : celle de l'inflation et des crises financières qui grugent leur capital. Peur de manquer d'argent constante.

La crainte de devoir prendre les transports en commun quand on ne s'en sent pas la force. Peur journalière de tomber sur la glace l'hiver quand on est encore capable de sortir dehors. Ceci en plus des craintes communes à tous les mortels : d'être agressé, etc.

La peur de devoir déménager, d'être propulsé dans des gîtes inadéquats, peur d'être abandonné parce que la famille est trop occupée ou de les proches sont décédés ou malades eux-mêmes. Et peut-être leur plus grande peur : de ne pas trouver de médecin ou de ne pas le rejoindre en cas d'urgence. Peur d'être malade et d'attendre de longues heures ou de longues journées sur des civières à l'hôpital. Peur qu'on les renvoie souffrantes chez elles. Peur de na ps recevoir le soutien des CLSC, comme on le leur avait promis depuis des années. Peur de mourir sans doute, et surtout, de souffrir longtemps avant de mourir. Voilà pourquoi, peut-être, se suicident les personnes âgées. »

COMMENTAIRE DE PHILOMAGE

Il y a un profond désespoir qui est exprimé dans cette lettre de Mme Gillet-Cimon. Pourtant, moi-même étant dans la fin 65ième année de ma vie, je me rends compte, à la lumière de ces « peurs » qu'il y a une forte proportion de personnes âgées qui n'ont pas entendu sonner la cloche de la retraite. Ce que je veux dire, c'est que l'on ne devient pas vieux en un jour, il y a une vie derrière soi, avant de franchir les frontières de la retraite.

La mise en garde que suscite votre plaidoyer est la suivante : n'arrivez pas à l'âge d'un aîné sans avoir pris vos précautions. C'est ni plus ni moins une application de la fable de la cigale et de la fourmi aux aînés.

Alors, au lieu de faire de la publicité contre le suicide, on devrait plutôt dire aux gens de mieux préparer leur retraite, de prendre les mesures nécessaires pour ne pas tomber dans l'indigence et mettre en place des mécanismes de contrôle très stricts concernant les personnes handicapées ou en état d'indigence.

La retraite, ça se prépare! Tout comme vivre la vie de tous les jours, à tout âge. Si on a un bon contrôle sur sa vie et son environnement, les peurs vont en grande partie s'estomper parce qu'elles n'auront pas de fondements ou encore qu'une solution facile sera à portée de la main.

Mme la ministre Blais devrait mettre l'argent de ses crédits disponibles sur la préparation à la retraite, surtout dans une société comme le Québec où la population vieillit en accéléré. Les désespoirs des cinquante ans et plus pourraient alors se transformer en espoir d'une vie meilleure et bien remplie jusqu'à des âges très avancés.

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Mort de la doyenne de l'humanité, Eunice Sanborn



La doyenne du monde est morte lundi 31 janvier à son domicile du Texas à l'âge de 115 ans, a annoncé son entourage. Eunice Sanborn détenait le titre de plus vieille femme du monde depuis le décès le 4 novembre 2010, à l'âge de 114 ans, de la religieuse française Eugénie Blanchard.

Alors qu'une organisation faisant autorité en matière de longévité des centenaires estime qu'Eunice Sanborn était âgée de 114 ans, sa famille assure que le bureau du recensement américain avait enregistré de manière erronée sa naissance comme étant intervenue en 1896 et non en 1895 comme c'était le cas.

Eunice Sanborn avait fêté son 115e anniversaire le 20 juillet dernier, selon sa famille. Besse Cooper, née le 26 août 1896, est la nouvelle doyenne de l'humanité, selon le Groupe de recherche en gérontologie (Gerontology Research group). Elle réside dans l'Etat américain de Géorgie.

Supercentenaire américaine, le 2 mars 2010, elle devient l'une des 50 personnes des États-Unis à avoir vécu le plus longtemps et, à partir du 7 avril 2010, figure dans la liste des 100 personnes ayant vécu le plus longtemps de toute l'histoire de l'humanité.
RD

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mardi, février 01, 2011

 

Innovage: expérience et savoir au service de projets collectifs, Suisse



Innovage vise à encourager des seniors hautement qualifiés à s'investir bénévolement dans des projets d'utilité publique et à faire bénéficier des organisations non-lucratives de leur compétence,  ... 

UNE FORMULE À EXPLORER ET À ADAPTER POUR LE QUÉBEC??? 

Consulter le site à l'adresse suivante : http://www.innovage.ch/html/index.php?id=812

Les objectifs d'Innovage Suisse Romande (ISR)

Le réseau romand d'INNOVAGE (ISR), organisé en association depuis 2007, fonctionne selon les principes définis par le Pourcent culturel Migros, à l'origine de l'initiative. 
ISR est un pool de réflexions et d'actions voué à une double mission: soutenir les projets de ses membres, et répondre aux demandes sollicitant son concours.   
Les demandes font l'objet de mandats. Un mandat est confié à un ou plusieurs membres et il est dès lors assimilé à un projet.

Engagement bénévole après la retraite

Innovage vise à encourager des seniors hautement qualifiés à s'investir bénévolement dans des projets d'utilité publique.
Les seniors font bénéficier des organisations non-lucratives de leur compétence, réalisent des projets en collaborations avec d'autres institutions ou développent eux-mêmes de nouveaux projets.
Les conseillers(ères) Innovage travaillent bénévolement, mais au profit de la société. Avec leur engagement, ils ou elles souhaitent, rester actifs et établir des liens avec des personnes dans le même état d'esprit.

Les principes

Les projets Innovage respectent les principes suivants :
  • Spécificité : les projets Innovage sont de caractère humaniste.
    Ils s'inscrivent dans les domaines variés du social, de la culture, de l'éducation, de la santé et de l'entraide.
  • Gratuité : ils sont menés bénévolement.
  • Utilité : ils répondent à des besoins de la collectivité et sont conduits  avec les personnes et les organisations concernées
  • Complémentarité : ils ne font pas concurrence aux activités rémunérées
  • Originalité : ils sont développés en faveur d'initiatives novatrices
  • Publicité : ils font l'objet d'évaluations régulières communiquées par voie de presse.
innovage.ch
Münstergasse 4
Postfach 587
3011 Bern
Tel: 031 560 35 06
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