dimanche, juillet 13, 2014

 

Des résidences pour les aînés gais

Article de Camille Laurin-Desjardins, Journal de Québec, 25 juin 2014

Ancien couvent


Pour plusieurs, créer des résidences pour personnes âgées gaies est la solution à court terme pour empêcher que ces personnes vivent dans la crainte et l’isolement. Pour d’autres, cela ne ferait que repousser le problème.

Gilbert Ouellet salue le travail fait par la Fondation Émergence dans les résidences pour personnes âgées, dans le cadre du programme Pour que vieillir soit gai.

Mais il constate malheureusement que la sensibilisation avance à pas de tortue. C’est pourquoi le président de l’Association des retraités de la communauté (ARC) travaille à un projet de maison de retraite pour des homosexuels dans un ancien couvent de la rue Fullum, à Montréal. Le projet, développé par les organismes La Traversée et Bâtir son quartier, comprendra une soixantaine de logements pour retraités, dont environ la moitié sera réservée à des personnes homosexuelles. Une autre soixantaine de logements sera disponible pour des personnes en perte d’autonomie, quelle que soit leur orientation sexuelle. La résidence devrait être prête à la fin de l’été.

«Pour l’instant, la situation n’est pas propice à l’intégration dans les résidences, croit M. Ouellet. Et les gens qui sont en fin de vie n’ont plus nécessairement l’énergie pour se battre. Ils ont besoin de faire partie d’un groupe, de se sentir­­ ensemble.»

Une centaine de membres de l’ARC ont déjà donné leur nom pour aller vivre dans cette résidence, ajoute M. Ouellet.

Baisser les bras ?

Pour Jacques Beausoleil, toutefois, ce n’est pas une solution. M. Beausoleil a commencé sa carrière de militant pour les droits des homosexuels à 50 ans, tout de suite après être sorti du placard.
Aujourd’hui­­­­ âgé de 80 ans, il ne compte pas baisser les bras.

«On devrait se battre pour que les institutions nous respectent, plutôt que de construire nos propres institutions», considère celui qui a déjà été président de l’Association­­ des pères gais de Montréal, notamment.

Pour M. Beausoleil, maintenant que les droits fondamentaux des homosexuels sont acquis et que la question est réglée sur le plan juridique, ceux-ci doivent s’intégrer à la société. «J’ai compris une loi sociologique: jamais une majorité ne donne à la minorité les moyens de son développement­­­, précise-t-il. Celle-ci doit aller­­ les chercher à bras raccourcis.»

Mais évidemment, il concède que ce n’est pas tous les gais de sa génération qui ont cette graine de militant en eux.

Une multitude de parcours

«Il y a des gens qui ne sont pas des porte-drapeau de leur communauté, souligne­­ Marie-Noëlle Goulet-Beaudry, coordonnatrice du Réseau des lesbiennes du Québec. À chacun son histoire. Donc l’idéal, c’est que les gens puissent avoir le choix, en fonction de leurs besoins.»

Line Chamberland, titulaire de la chaire de recherche sur l’homophobie à l’UQAM, croit également qu’il n’y a pas une solution parfaite. «Je pense que ça prend les deux, dit-elle. Je ne crois pas qu’on doive opposer les deux actions. Et habiter dans une résidence pour aînés gais, ce n’est pas abandonner la lutte. Il y a plusieurs façons de vieillir. Mais une chose est sûre, tu veux te sentir en sécurité en vieillissant, c’est un besoin fondamental.»
La chercheuse ne considère pas que ces résidences forment un «ghetto», mais un moyen de rester plus actif et d’entretenir une sociabilité. D’autant plus qu’il n’y a pas seulement des homosexuels dans le projet développé par l’ARC, rappelle-t-elle.

PRÔNER L'OUVERTURE

« Pour que vieillir soit gai »

Voici quelques exemples d’attitudes à adopter pour ceux qui travaillent auprès des personnes âgées, selon Line Chamberland, titulaire de la chaire de recherche contre l’homophobie, et Laurent McCutcheon, président de la Fondation Émergence.

► Ne pas présumer de l’orientation sexuelle. On incite les intervenants à poser des questions plus ouvertes. Par exemple, au lieu de demander d’emblée: «Avez-vous une femme?», on pourrait dire: «Parlez-moi de votre vie».
► Manifester de l’ouverture. Faire comprendre à l’autre, dans la conversation, qu’on est ouvert à toute orientation sexuelle. On peut par exemple parler d’une personne homosexuelle dans des termes positifs.
► Créer une relation de confiance. Certaines personnes ont développé des réflexes de prudence, à force de cacher leur orientation sexuelle toute leur vie. Il faut aller au-devant de cela en créant une relation de confiance, en les rassurant sur les conséquences possibles, par exemple.
► Intervenir pour gérer les comportements homophobes. Il faut que les intervenants sachent comment réagir s’ils sont témoins d’un tel comportement et comment traiter le sujet avec les personnes concernées, pour faire passer le message: «Ici, l’homophobie n’est pas tolérée». »

COMMENTAIRE DE PHILOMAGE

Le premier réflexe d'une personne hétérosexuelle, face à l'homosexualité masculine, c'est la peur de la contagion liée au SIDA. Fréquenter assidument un gai ou un groupe de gais entraîne des restrictions sociales importantes : ils ont leur propre code ou façon de socialiser qui ne correspond pas nécessairement aux couples dit « normaux ». Par exemple, entrer dans un bar gai et se mêler à la foule n'est pas à la portée de tout le monde. Habiter près d'une personne homosexuelle amène des malaises au plan des relations humaines, surtout si notre éducation remonte aux années soixante, moment où l'on a décriminalisé l'homosexualité. Rendus maintenant à la retraite, la plupart des baby-boomers sont ouverts à ce problème de coexistence, mais les mentalités ne changent pas du jour au lendemain. Il faudra du temps, beaucoup de temps avant que les gens du Québec s'habituent aux coming-out et intègrent cette marginalité comme une normalité.

RD

 

L’héritage moyen au Québec est de 106 000 $

Agence QMI, Journal de Québec, 9 juillet 2014

bloc situation argent rançon

 Les Québécois sont parmi les Canadiens qui reçoivent les plus gros héritages. La moyenne des héritages reçus au Québec est même supérieure à la moyenne canadienne.

L’héritage moyen s’élève à près de 106 000 $ au Québec, comparativement à 96 400 $ pour l’ensemble du Canada, selon un sondage réalisé pour le compte de BMO Ligne d’action.

Le Québec se situe au troisième rang du classement national, après la Colombie-Britannique (120 300 $) et l’Ontario (113 500 $).

Les données concernant l’Alberta étonnent. Alors que les salaires versés dans cette province de l’Ouest sont les plus élevés de toutes les provinces, l’héritage moyen déclaré n’est que de 62 400 $.

Au Québec, la moitié des personnes interrogées avaient déjà touché un héritage, et 64 % d’entre eux s’attendaient à hériter un jour.

Le coup de sonde fait aussi ressortir que les Québécois seront les moins enclins à investir une partie de l’argent qu’ils recevront: 86 % d'entre eux affirment qu’ils feraient des investissements avec une partie de leur héritage, contre 91 % pour l’ensemble des Canadiens.

Les Québécois sont par ailleurs moins nombreux, 68 %, à penser qu’il importe de laisser un héritage à leurs proches, comparativement à 78 % des Ontariens et à 75 % des Canadiens.

Au pays, bon nombre de personnes utiliseraient l’héritage pour réduire leur dette (79 %), voyager (78 %) et se procurer des choses nécessaires (75 %).

Trois quarts des héritiers aideraient des membres de leur famille ou des amis lors d’événements marquants de leur vie et environ six Canadiens sur 10 penseraient à faire des dons à des œuvres de bienfaisance.

«Les priorités et les situations financières des Canadiens diffèrent selon leurs besoins et leurs objectifs particuliers», a expliqué Julie Barker-Merz, présidente, BMO Ligne d'action.

«Recevoir un héritage, ça peut être excitant, mais il est très important de penser à l'avenir et d'investir au moins une partie de l'argent hérité. Un héritage peut s'avérer très utile à ceux qui, autrement, ne disposeraient pas de fonds à investir.»

Le sondage a été effectué en ligne par la firme Pollara du 20 au 23 juin dernier, auprès d'un échantillon de 1003 Canadiens adultes. La marge d'erreur est de 3,1 %, 19 fois sur 20.

RD

 

Mandat en cas d’inaptitude : « Un must »

Article de Frédéric Allali, avocat, Journal de Québec, 9 juillet 2014

(Me Frédéric Allali est avocat en litige civil et commercial depuis son admission au barreau en 1992 et fondateur du cabinet Allali Brault.)
Senior couple meeting financial adviser for investment


Vous avez une vie active. Vous gérez beaucoup de choses. Maison, travail, famille et placements sont des choses dont vous vous occupez au quotidien. Et soudainement il arrive quelque chose de grave. Un accident ou une maladie soudaine vous rend incapable de gérer vos actifs, vos paiements et vos engagements. Qui le fera ? Qui s’en occupera ?

Qu’arrive-t-il quand une personne devient inapte à s’occuper de son bien-être et assurer l’administration de ses biens et qu’elle n’avait rien prévu quant à cette éventualité? Vos proches, que ce soit votre conjoint, des membres de votre famille ou même des amis, devront s’adresser au tribunal pour demander l’ouverture d’un régime de protection, ce qui occasionnera des délais et des coûts importants. Un simple document aurait pourtant permis à vos proches d’éviter toute cette démarche!

Selon un sondage réalisé en 2010 pour le compte du Curateur public, seulement 36,5 % des répondants au Québec affirmaient avoir préparé un mandat en cas d’inaptitude.

Le mandat en cas d’inaptitude est un document qui vous permet de désigner une ou plusieurs personnes qui auront la responsabilité de veiller sur vous ainsi que d’administrer vos biens, advenant que vous deveniez inapte à le faire vous-même. Un simple document à faible coût peut changer votre vie et surtout celle des gens qui vous entourent. Vous y prévoyez qui sera votre ou vos personnes de confiance et ainsi, vous vous assurez qu’on s’occupe bien de vous et de vos affaires.

Mais attention, le mandat doit être rédigé avant qu’il vous arrive quelque chose, avant que vous soyez inapte à prendre une telle décision. Si vous réalisez qu’un proche commence à éprouver de la difficulté à s’occuper de lui-même et administrer ses biens, il est peut-être déjà trop tard pour avoir un mandat en cas d’inaptitude. Il faut donc le prévoir dès aujourd’hui, quand tout va bien! Une simple démarche vous assure une tranquillité d’esprit… à vous et à vos proches!

Ce que vous devez prévoir en cas d’inaptitude

  • Le respect de vos volontés afin d’éviter que le Curateur public n’ait à intervenir! N’oubliez pas que le Curateur public agit en vertu de la loi et non selon votre volonté!
  • Une ou plusieurs personnes qui prendront les décisions qui s’imposent concernant votre bien-être et l’administration de vos biens, advenant que vous deveniez inapte à le faire;
  • L’énumération des pouvoirs de chacune des personnes désignées pour assurer votre bien-être et l’administration de vos biens;
  • Des remplaçants advenant leur démission, leur destitution ou leur inaptitude à assurer une telle responsabilité;
  • Votre refus de recevoir certains traitements médicaux ou l’établissement dans lequel vous souhaitez être hébergé;
  • La désignation d’un tuteur aux enfants mineurs;
  • Informer les personnes désignées de l’identité de vos personnes ressources auprès de vos institutions financières;
  • Annexer les informations relativement aux paiements et/ou aux assurances en cas d’inaptitude.
 RD
 
 

 

Le cancer: première cause de décès



Article de Geneviève Blais, Hebdo Québec, 9 juillet 2014


Le cancer est la principale cause de décès dans toutes les régions de la province. En 2008, tout près de 19 000 Québécois ont perdu leur combat contre les tumeurs malignes, celles-ci étant responsables d'une mort sur trois (32,8 %).

Le cancer le plus répandu chez les femmes est le cancer du sein, tandis que chez les hommes, il s'agit du cancer de la prostate. (Photo TC Media – Jean Chevrette)

Le regard tourné vers l'avenir, le porte-parole de la Société canadienne du cancer, André Beaulieu, se fait rassurant. «Le risque potentiel de développer un cancer n'est pas plus grand aujourd'hui, au contraire.» Selon lui, la hausse du nombre de cas depuis dix ans est principalement associée à l'accroissement démographique, au vieillissement de la population et à l'augmentation de la longévité (88 % des nouveaux cas sont diagnostiqués chez les 50 ans et plus). Mais si le nombre de personnes confrontées à la maladie a bondi, le taux de survie a lui aussi augmenté, s'élevant à 63 % après cinq ans pour toutes les formes de cancer, maintient M. Beaulieu. «Avant, on parlait peu d'une vie après le cancer, alors qu'aujourd'hui, les gens peuvent espérer vivre.»

Il fait un parallèle avec le taux de décès de cause cardiovasculaire qui a diminué au cours des dernières décennies. La Fondation des maladies du cœur et de l'AVC estime que celui-ci a baissé de 75 % depuis 1952, principalement grâce aux avancées dans des domaines comme les interventions chirurgicales, les pharmacothérapies et la prévention.

André Beaulieu mentionne que, pour le cancer, les recherches arrivent aussi à un tournant, alors que l'accessibilité à des vaccins et à des thérapies ciblées selon la génétique et l'agressivité de la tumeur sont à l'étude. «C'est rassurant de savoir que ces avenues-là sont là», dit-il, tout en rappelant qu'à plus court terme, le meilleur moyen de se prémunir contre la maladie demeure l'adoption d'un mode de vie sain.

M. Beaulieu précise que la moitié des cas de cancer pourrait être évitée si les gens ne fumaient pas, bougeaient davantage et mangeaient plus de fruits et de légumes. Il explique que les personnes en bonne santé sont moins sujettes à développer un cancer et que, lorsqu'elles reçoivent pareil diagnostic, leurs chances de survie sont meilleures.

Autres causes de mortalité

Les maladies du cœur sont la deuxième cause de mortalité la plus répandue au Québec, suivies des maladies des voies respiratoires inférieures. Il y a peu de disparités entre les régions. Seul le territoire du Nunavik se démarque du lot. Les décès par suicide (19 %) y sont pratiquement aussi fréquents que les décès par cancer (20,8 %).

Groupe Québec Hebdo

RD

 

Des médecins de famille sans patients

Article de Thaïs Martel, Québec Hebdo, 9 juillet 2014


L'accessibilité aux médecins de famille est un enjeu dans plusieurs régions. (Photo TC Media – Jean Chevrette)

Sur papier, la région de la Capitale-Nationale semble choyée avec 154 médecins de famille par 100 000 habitants comparativement à la moyenne provinciale de 115 médecins par tranche de 100 000 habitants. Pourquoi, dans ces circonstances, entend-on si souvent parler de résidents de Québec à la recherche d'un omnipraticien? La réponse est simple: les médecins de famille de Québec ont bien d'autres tâches à l'agenda.

Urgences hospitalières, recherche ou enseignement universitaire, travail dans un établissement à vocation suprarégionale, plusieurs raisons expliquent que certains médecins, pourtant dits de famille, ne prennent pas de patients en charge. «À Québec, nous avons une structure particulière. Plusieurs médecins omnipraticiens travaillent en milieu hospitalier. À titre d'exemple, tout près de 195 médecins travaillent dans les sept urgences de la région. Ces médecins ne font pas de prise en charge et de suivi de clientèle», explique d'entrée de jeu le Dr Jacques Bouchard, chef du Département régional de médecine générale de l'Agence de la santé et des services sociaux de la Capitale-Nationale.
De plus, le Dr Bouchard précise que la capitale compte plusieurs établissements universitaires dans lesquels les médecins assurent les activités d'enseignement et de recherche. Plusieurs médecins généralistes choisissent plutôt de travailler dans le réseau hospitalier, en pédiatrie, en obstétrique ou en traumatologie par exemple. Enfin, d'autres omnipraticiens font du travail clinico-administratif dans des organismes comme la Régie des rentes ou celle de l'assurance maladie, la CSST ou en santé publique.

 Malgré tout, les résidents de Québec peuvent se compter chanceux: la Capitale-Nationale présente un des taux de patients orphelins les plus bas dans la province. Et même si le ministère de la Santé et des Services sociaux estime qu'environ 155 omnipraticiens et 200 spécialistes cesseront de pratiquer au Québec d'ici la fin de l'année 2014 (retraite, décès, migration à l'extérieur de la province), le président-directeur général du Collège des médecins du Québec, le Dr Charles Bernard, entrevoit les années à venir avec optimisme. «L'arrivée massive de jeunes médecins me rassure», dit-il. Il précise qu'en 2013, le collège a délivré 852 nouveaux permis de pratique, ce qui se traduit, une fois les départs comptabilisés, par une croissance de 455 médecins en exercice au Québec par rapport à 2012.


Avec la collaboration de Geneviève Blais
Groupe Québec Hebdo

RD

 

Palmarès des régions les plus en santé du Québec

Article de geneviève Blais, journalmetro.com, 9 juillet 2014




L'ESPÉRANCE DE VIE MOYENNE AU QUÉBEC EST DE 83,6 ANS POUR LES FEMMES ET DE 79,4 ANS POUR LES HOMMES.


Où vit-on le plus vieux au Québec? Quelle région présente le plus de cas de cancer? Qui fume le plus ou consomme le plus d’alcool de manière abusive? Est-il plus facile de dénicher un médecin de famille à Montréal ou à Québec? Une vaste compilation réalisée par TC Media grâce à la mise en commun d’une foule de banques de données révèle que les habitants du Québec présentent des bilans de santé bien différents d’une région à une autre. Toutefois, la région de la Capitale se démarque bien peu, restant la moyenne la plupart du temps, si ce n'est quant au nombre de médecins de famille.

Espérance de vie

C’est dans Chaudière-Appalaches que l’on vit le plus longtemps. La région, qui se démarque par un pourcentage de fumeurs légèrement plus faible qu’ailleurs (21,4% par rapport à 24,2% à l’échelle du Québec), trône au sommet du classement avec une espérance de vie de 82,6 ans à la naissance et de 21,1 ans à l’âge de 65 ans. L’écart avec la communauté inuit du Nunavik, où l’on dénote de forts pourcentages de décès par suicide et de morts liées à des traumatismes non intentionnels (accidents, chutes, intoxications), est significatif. Avec une espérance de vie de 67,2 ans, ce territoire arctique accuse un important retard sur le reste de la province. Fait à noter, dans toutes les régions, le cancer demeure la principale cause de mortalité.

Maladies chroniques

Arthrite, diabète, hypertension, problèmes cardiaques, les maladies chroniques sont omniprésentes dans la population, affectant tout près d’une personne de 15 ans et plus sur deux. Dans les régions du Bas-Saint-Laurent, du Saguenay–Lac-Saint-Jean, de la Capitale-Nationale, de la Mauricie, du Centre-du-Québec, de la Côte-Nord et de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, la prévalence est significativement plus élevée, atteignant jusqu’à 56,6% en Gaspésie. C’est Montréal qui présente le meilleur bilan en cette matière, avec un pourcentage de personnes présentant au moins un problème de santé de longue durée établi à 44,4%.

Saines habitudes de vie

La proportion de Québécois consommant au moins cinq portions de fruits et légumes par jour (52,6%) et s’adonnant à l’activité physique (50,3%) est à la hausse, tandis que le pourcentage de fumeurs (24,2%) est à la baisse. Les Estriens se distinguent du lot par leur mode de vie sain. Dans cette région, six personnes sur dix mangent quotidiennement le nombre minimal de fruits et légumes recommandés… et plus de la moitié de la population (56%) est active physiquement, ce qui en fait la deuxième région présentant le pourcentage le plus élevé à ce chapitre, après le Nord-du-Québec.

Accessibilité aux médecins de famille

Trouver un médecin de famille demeure un réel défi, particulièrement pour les résidents de Lanaudière, des Laurentides, de la Montérégie, de Laval et de l’Outaouais. C’est dans ces régions que l’on retrouve le moins de praticiens par 100 000 habitants, ce qui accentue le phénomène de pénurie et les difficultés d’accessibilité. Il est à noter que dans la préparation de ce dossier, TC Media a sollicité une entrevue avec le ministre de la Santé et des Services sociaux, le Dr Gaétan Barrette. Son attachée de presse a toutefois laissé savoir que celui-ci n’accordait pas d’entrevue de fond sur les priorités pour le moment.

Statistiques montréalaises et québécoises
tableau santé Montréal

COMMENTAIRE DE PHILOMAGE

Voilà qui résume bien la situation des Québécois au plan de la santé.

RD

This page is powered by Blogger. Isn't yours?