lundi, août 27, 2012

 

Pauline Marois, un atout majeur pour les Québécois ?


Le Québec est en pleine période électorale jusqu'au jour du vote prévu le 4 septembre 2012. Allons-nous sortir gagnants de cette confrontation?

Pour les Seniors et Aînés du Québec, il semble que la plupart vont voter, avec raison d'ailleurs, pour la réélection du PLQ. D'autres, plus audacieux, choisiront la CAQ, avec un M. Legault qui a envie de faire sauter la baraque au Québec. Cependant, le programme électoral de la CAQ, même s'il apparaît révolutionnaire et brasse-camarade, demeure une meilleure alternative que celui du PQ de Mme Marois, face à son option de la souveraineté qui remet tout en question (c'est-à-dire notre appartenance au Canada et les conséquences qui en découleraient).

Quant à Mme Marois, chef du Parti Québécois, présumée future Premier Ministre d'un Gouvernement minoritaire par certains sondages, on est en droit de s'interroger sérieusement sur un tel choix. Que peut-elle apporter de neuf aux Seniors du Québec et au reste de la population? D'abord et surtout son option en faveur de la Souveraineté, qu'elle véhicule depuis le début de la campagne, qui est loin de faire l'unanimité chez les Québécois en général. En effet, seuls 33 % des Québécois sont favorables à cette option qui, non seulement va créer des remous au sein de l'économie québécoise, mais va aussi redémarrer les querelles Québec - Ottawa, déstabilisant ainsi nos institutions démocratiques. Si elle gagne l'élection, il est certain que cette grande dame, poussée par les purs et les durs de son Parti, va nous le mettre rapidement sous le nez son référendum. Et les conséquences socio-économiques ne vont pas tarder à se faire sentir à l'échelle du Québec.   

Pour se faire une idée exacte avant d'aller voter, je suggère aux lecteurs de ce blogue de faire le tour de la carrière de cette femme politicienne en se rendant à l'adresse suivante : http://fr.wikipedia.org/wiki/Pauline_Marois


COMMENTAIRE DE PHILOMAGE

On ne voit pas chez Madame Marois l'image d'une « bonne gestionnaire » qui a fait le bilan de ses propres erreurs et de ses bons coups, en vue de gouverner le Québec, avec sérénité et grandeur, pour le plus grand bien de ses concitoyens.

Nous avons, devant nous, une image publicitaire fabriquée de toutes pièces, une comédienne de talent, avec une langue de bois à toute épreuve, fruit d'une expérience de politicienne très aguerrie. Elle se contredit, se dédit et trébuche sur les questions franches et limpides posées par les journalistes. En bref, elle verse allégrement dans le populisme et l'opportunisme politique. Rien de très rassurant pour nous, Québécois de souche, encore moins pour la population anglophone (de souche aussi) et allophone du Québec, (20 % de la population). Pouvons-nous lui faire confiance et lui confier les rênes du Pouvoir ?

Posons-nous la question suivante : allons-nous sortir gagnants, tous et chacun d'entre nous, en élisant l'équipe du Parti Québécois ? 

Cette lubie de la souveraineté, cette constante référence à vouloir faire du Québec un pays souverain, a déjà été tranchée à plus d'une reprise. Nous avons déjà un pays, le Canada et en plus, nous en sommes un des peuples fondateurs ; rien au monde ne devrait nous priver de nos droits de citoyens. Nous sommes chez nous au CANADA, c'est clair, ça !

Quant à nous, les retraités de la Révolution Tranquille, qui avons construit le Québec d'hier jusqu'à aujourd'hui, il est impératif d'aller voter et de faire valoir nos droits et de préserver nos acquis et actifs (citoyenneté canadienne, enfants et petits-enfants, parenté et amis, biens personnels, retraite, placements, niveau de vie, etc.). C'est la paix sociale qui est en jeu.

RD

 

Neil Armstrong 1930 - 2012


L'ancien astronaute américain Neil Armstrong est mort à l'âge de 82 ans. Armstrong, qui vivait avec sa femme Carol près de Cincinnati (Ohio), avait subi une opération au coeur début août deux jours après avoir fêté son anniversaire.

En posant le pied sur la Lune en direct devant des centaines de millions de téléspectateurs ébahis, Neil Armstrong était devenu le 21 juillet 1969 le premier homme à fouler le sol d'un monde extraterrestre. Cet homme modeste était instantanément devenu un héros planétaire, une icône de l'odyssée de l'espace.

L'ancien astronaute américain est mort à l'âge de 82 ans, de complications après une opération cardiovasculaire, a confirmé samedi 25 août la famille, après une information de la chaîne de télévision NBC News. Neil Armstrong est "sans le vouloir, un héros américain" qui a "servi sa nation avec fierté, comme pilote de la marine, pilote d'essai, puis astronaute", a souligné la famille dans un communiqué.

En pleine Guerre froide contre l'Union soviétique, la conquête symbolique de Neil Armstrong et de ses coéquipiers de la mission Apollo 11 avait donné aux États-unis, par ailleurs embourbés dans le conflit au Vietnam, un puissant motif de fierté nationale. "Neil était parmi les plus grands héros américains, pas seulement de l'époque actuelle, mais de tous les temps", a affirmé samedi le président américain, Barack Obama dans un communiqué, en se disant "profondément attristé" de la disparition de l'astronaute.
"
Quand lui et ses équipiers ont décollé à bord d'Apollo 11 en 1969, ils emmenaient avec eux les aspirations d'une nation tout entière", a rappelé M. Obama, qui avait un peu moins de huit ans lors de cette mission historique. "Et lorsque Neil a posé le pied à la surface de la Lune pour la première fois, il a offert un moment de réussite humaine qui ne sera jamais oublié", a encore dit le président américain.

UNE FASCINATION POUR LES AVIONS

Né le 5 août 1930 à Wapakoneta, dans l'Etat de l'Ohio, dans le nord des Etats-Unis, Neil Armstrong vivait près de Cincinnati avec sa femme Carol. Il avait subi une opération au coeur début août deux jours après avoir fêté ses 82 ans.

Fasciné dès son enfance par les avions, Neil Armstrong prend des cours de pilotage à 15 ans et obtient son brevet de pilote un an plus tard. Plus tard, il devient pilote de l'aéronavale et effectue 78 missions pendant la guerre de Corée. Armstrong étudie aussi l'ingéniérie aéronautique à l'Université de Purdue, dans l'Etat de l'Indiana et obtient une maîtrise dans cette même discipline à l'Université de Californie du Sud. En 1955, il devient pilote d'essai et vole sur 50 différents types d'avion.

Cette année-là, Neil Armstrong a commencé sa carrière dans la NASA, l'agence spatiale américaine. Sept ans après, il est sélectionné pour devenir astronaute. En septembre 1966, il effectue un vol avec David Scott pour la mission Gemini 8. Le vaisseau s'amarre à un autre véhicule non habité, réalisant le premier amarrage orbital de deux modules spatiaux.

ASSUMER LE FARDEAU DE LA CÉLÉBRITÉ
 
Puis, Neil Armstrong va entrer dans l'histoire. L'astronaute est chargé de commander la première mission lunaire américaine à bord de la capsule Apollo 11 avec les astronautes Buzz Aldrin et Michael Collins. En tant que commandant de la mission Apollo 11, c'est lui qui a informé le centre de contrôle de Houston, dans l'Etat du Texas, de l'alunissage du module lunaire (LEM) piloté par Buzz Aldrin : "Houston, ici la base de Tranquillité. L'aigle s'est posé".

Après l'alunissage du module Eagle, le 21 juillet 1969, Neil Armstrong fait le grand saut, sur la surface lunaire. Rejoint une vingtaine de minutes plus tard par Aldrin. Les deux pionniers explorent les lieux pendant deux heures et demie. Ils collectent 21 kilos de roches, prennent des photos et plantent un drapeau américain. L'honneur d'effectuer les premiers pas sur la Lune aurait dû revenir au pilote du LEM, Buzz Aldrin. Selon James Hansen, auteur d'une biographie de Neil Armstrong, la NASA lui aurait préféré le commandant d'Apollo 11, jugeant alors qu'il était plus apte à assumer le fardeau de la célébrité.

En vidéo : Il y a 40 ans, l'homme marchait sur la Lune


"C'est un petit pas pour l'homme mais un bond de géant de l'humanité". Sa légendaire citation a d'ailleurs longtemps fait débat. L'enregistrement audio de l'époque, peu performant, laissait penser qu'il avait omis un article avant le mot homme ("a" man, en anglais). Neil Armstrong a toujours affirmé avoir prononcé une phrase bien construite. Et, en 2006, un informaticien australien lui a donné raison en retrouvant le mot manquant grâce à un logiciel sophistiqué. L'article défini a été préféré dans la traduction française.

LA DERNIÈRE AVENTURE SPATIALE D'ARMSTRONG

Le voyage sur la Lune a été la dernière aventure spatiale de Neil Armstrong. Une aventure qui l'a marqué à jamais. Il avait ensuite peu parlé en public, fuyant micros et caméras, et vivait depuis des dizaines d'années dans une ferme reculée de l'Ohio. Car, peu après cette mission, Neil Armstrong avait mis fin à sa carrière d'astronaute et était nommé en 1970 administrateur adjoint pour l'aéronautique au siège de l'agence spatiale américaine (NASA).

Il a quitté la NASA l'année suivante pour enseigner la technologie aérospatiale à l'université de Cincinnati jusqu'en 1979. L'ancien astronaute avait ensuite siégé au conseil d'administration de nombreuses sociétés dont Lear Jet et United Airlines. Il était même apparu dans une publicité pour le constructeur automobile Chrysler.

 Source : www.lemonde.fr/

RD

vendredi, août 24, 2012

 

Cohabiter pour mieux vivre

 Article de René Laurin, Journal de Québec, 24 août 2012

Le concept de cohabitation comme celui que Cohabitat veut développer au Québec est implanté depuis plus de 40 ans dans les pays scandinaves.

Avons-nous vraiment besoin de ces belles grosses maisons de banlieue avec chacune son petit jardin botanique privé pour vivre heureux en compagnie de ceux qu’on aime ? Et si toutes ces possessions n’étaient qu’un immense boulet à traîner, une illusion de bonheur qui nous asservit et nous isole les uns des autres au lieu de nous procurer le bien-être tant souhaité ?

Il y a un an, Sonia Tremblay et son conjoint ont décidé qu’ils en avaient assez de passer autant de temps à entretenir leur grand terrain. Ils ont mis en vente leur maison de Sillery, en banlieue de Québec, pour tenter l’aventure de la cohabitation avec leurs deux enfants de 4 et 7 ans. En juin 2013, ils devraient emménager dans l’une des 42 unités de logement intégrées au premier ensemble québécois d’habitats de type cohousing, ou cohabitat.

« Nous vivons dans une belle grande maison avec un grand terrain, mais il n’y a pratiquement pas d’enfants dans le quartier. Nos garçons s’ennuient. Ils n’ont pas d’amis avec qui jouer », m’a expliqué Sonia. Lorsqu’ils ont entendu parler du projet de cohabitation du quartier Saint-Sacrement, à Québec, ils se sont tout de suite sentis interpellés.

Rien à voir avec les communes

Comme tout le monde, ils ont eu des réticences. Pas question pour eux d’embarquer dans un projet qui ressemble de près ou de loin aux communes des années 1970. Ils ont assisté à quelques rencontres et ont aussitôt été rassurés par la qualité des participants et leurs valeurs. Tous ont à cœur de préserver leur intimité, mais ils souhaitent en même temps vivre dans un environnement agréable, respectueux de l’environnement, où il sera possible d’échanger des services, de socialiser en bonne compagnie, de partager des biens et des corvées (entretien du terrain et des bâtiments, partage de voitures, etc.), d’organiser des repas communs à l’occasion.

Le projet de Québec regroupera des gens de tous les âges : des retraités, beaucoup de jeunes familles avec enfants (28 à ce jour), des familles monoparentales et des professionnels sans enfants qui cherchent à se sortir de leur isolement en dehors du travail.

« Chaque rencontre de planification est une fête pour nos enfants, raconte Sonia. Ils ont toujours hâte de retrouver leurs nouveaux amis. C’est comme si nous leur offrions une grande famille. Pour nous, c’est rassurant. Vivre en groupe demande beaucoup moins de supervision parentale. »

Là-bas, ils bénéficieront d’une grande cuisine communautaire où ils auront la possibilité de partager le fardeau des repas à tour de rôle. Au retour du travail, les parents pourront socialiser dans la grande salle commune et prendre un verre de vin pendant que les enfants s’amusent ensemble dans la salle de jeu isolée par un mur de verre. On a aussi pensé à aménager un atelier commun pour les bricoleurs et on songe déjà à la future pièce insonorisée qui permettra aux ados de mettre sur pied leur propre band de garage sans casser les oreilles de leurs parents.

Créer un village en ville

La beauté du cohabitat, selon elle, c’est qu’il permet de reproduire en ville le modèle des villages d’autrefois tout en vous donnant la possibilité de choisir votre milieu de vie et votre voisinage. Personne n’est exclu sans raison valable, assure-t-elle. Il faut simplement se sentir à l’aise avec les valeurs véhiculées par l’ensemble des participants et, bien sûr, avoir les moyens de se payer une maison au prix courant du marché.

Mme Tremblay rappelle toutefois que le groupe d’habitations qu’ils ont choisies est certifié Leed, ce qui permet, à long terme, de réaliser des économies d’énergie. La vie en commun permet aussi de réduire les frais de gardiennage, d’entretien, de transport, de loisirs, de nourriture (achat en commun en grosses quantités), etc.

Un beau rêve tout cela ? Et si c’était au contraire la solution que nous cherchons tous à notre mode de vie devenu complètement fou ? Ce concept d’habitation est implanté dans les pays scandinaves depuis plus de 40 ans et continue de se développer. Matthieu Lietaert, docteur en politique et spécialiste en cohabitat, rappelle que 500 projets sont en développement au Danemark. Les États-Unis en comptent 150 et 150 autres sont en développement. « Bien sûr, il y a des échecs, note l’auteur du livre Le cohabitat – Reconstruisons des villages en ville, mais beaucoup fonctionnent très bien et ont de longues listes d’attentes. »

Ce style de vie ne convient pas à tout le monde, admet M. Lietaert, mais beaucoup de familles ont atteint une limite en termes de temps et d’argent disponible. Le coût de la vie explose partout, le stress devient intenable et la planète souffre de nos abus. Vu sous cet angle, le cohabitat peut devenir une solution pour beaucoup de gens si nous voulons bien accepter d’apprendre à communiquer et à vivre ensemble.

À lire absolument : Le cohabitat – Reconstruisons des villages en ville, éditions Couleur Livres, 2012 Le projet cohabitat Québec ici : http://cohabitat.ca/

RD

 

Globe-trotteuse de 103 ans à Québec

Article d'andréanne Huot, Journal de Québec, 24 août 2012.

Jeanne Fortier-Charpentier a exhibé plusieurs souvenirs de voyage, à l’occasion de son 103e anniversaire de naissance.

Jeanne Fortier-Charpentier a célébré, hier (23 août 2012), son 103e anniversaire de naissance, entourée des résidants et du personnel de La Roseraie à Québec. La globe-trotteuse et doyenne de l’endroit a profité de l’occasion pour partager ses souvenirs.

C’est avec fierté que l’infirmière de formation a exhibé son « certificat de tour du monde » et des souvenirs du Japon, de la Chine, de la Russie et de la Terre Sainte, très précieux pour elle. En plus d’une icône russe, elle a présenté des peintures sur soie et des broderies ramenées de Hong Kong ainsi qu’un dessin de la Joconde. « C’est mon ami M. Claude, à moitié paralysé qui l’a dessiné de sa main gauche », explique-t-elle.

En montrant une photo de la tour de Tokyo, dont le concept est inspiré de celui de la tour Eiffel, elle a expliqué : « On passe devant la tour quand on prend la route de l’aéroport. C’est comme une boule de feu tellement il y a de l’éclairage. Le Japon ne ménage pas l’électricité! C’est très beau à voir. »

Pas de secret

Mme Charpentier affirme ne pas avoir de secret pour expliquer sa longévité. À 103 ans, elle est encore en forme, et a même décidé de se lever de sa chaise roulante, sans aide, pour réciter un poème devant les résidants. À la Roseraie, elle s’est occupée, pendant près de dix ans, d’un homme à qui elle « faisait faire des exercices de mémoire » a ajouté celle qui réside à cet endroit depuis 24 ans.

La dame, originaire de Scott en Beauce, a effectué ses études d’infirmière à Saint-François-d’Assise avant de prendre soin de madame Amos, dont la famille a laissé son nom à la ville de l’Abitibi. Après un séjour dans les Canton-de-l’Est, elle s’est mariée, mais n’a pas eu d’enfants.

Même si Mme Charpentier est probablement la plus âgée à Québec, elle n’est cependant pas la doyenne au Québec. En effet, René Bergeron, de Jonquière, a fêté cette année ses 105 ans.

DONNÉES STATISTIQUES INTÉRESSANTES

Espérance de vie au Québec


1961 : 
hommes 67,2 ans
femmes 72,8 ans

1971 :
hommes 68,6 ans
femmes 75,5 ans

1981 :
hommes 71,2 ans
femmes  78,2 ans

1991 :
hommes 73,5 ans
femmes  80,5 ans

2001 :
hommes 76,4 ans
femmes  81,9 ans

2011 : 
hommes 79,7 ans
femmes  83,7 ans

Source : Institut de la Statistique du Québec.

COMMENTAIRE DE PHILOMAGE

Bon anniversaire, Mme Charpentier! Et, encore plusieurs années de bonheur...

RD

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