lundi, août 06, 2007
Après la séparation, le sort des enfants.
Après avoir vécu plus de 24 ans en couple et avoir eu deux enfants, on penserait avoir établi des liens affectifs permanents et difficilement discutables entre parents et enfants. C’est loin d’être le cas.
Certains parents trouveront que 18 ans, c’est beaucoup d’années consacrées à élever des enfants et qu’il est temps à ce moment-là de leur signifier de faire leur propre vie et de quitter le milieu familial.
Dans le monde complexe dans lequel on vit, les liens parents/enfants doivent nécessairement se prolonger. Pour être réaliste, ces liens devraient se maintenir pour la vie. La séparation d'un couple après plus d'une vingtaine d'années ensemble pourrait être un facteur qui conduit à couper les liens avec ses enfants dans un monde où rien ne nous rattache plus au cercle du village, du petit monde du clan familial.
Qu’est-ce qui est le plus précieux? Avoir suffisamment de biens pour assurer ses vieux jours ou préparer un meilleur avenir pour ses enfants? Je pense sincèrement que les deux alternatives sont complémentaires, au même titre que les deux parents doivent agir de concert pour assurer le mieux-être de leurs enfants. Pendant plus de 20 ans, tout un pan de vie de la part des parents a été investi pour faire en sorte que les enfants reçoivent la meilleure éducation, l’attention et les meilleurs soins qui soient. Faut-il couper les ponts ?
Les enfants deviennent des adultes. L’âge de cette frontière, ici, au Québec est fixé à 18 ans. On peut considérer cela comme très jeune. En réalité, les liens parents/enfants, c’est toute la vie, sauf pour les gens pauvres culturellement et civiquement, qui consacrent le minimum au soin de leurs enfants.
Devrait-on se limiter à laisser partir ses enfants, au moment où ils commencent à peine à maîtriser les comportements d'un adulte? Probablement que oui dans une société où la survie représente l’essentiel des valeurs. Dans le cas, où toute la vie du couple est axée sur une survie à long terme, les valeurs changent et le monde de demain fait partie de la vie de tous les jours, en raison de l’allongement de la vie.
Aucun enfant qui a reçu le maximum de ses parents ne voudra oublier le don de vie et l’apport vital de ses parents sur le long terme et aucun parent ne voudra oublier sa descendance et tout le don d’immortalité que ces derniers leur ont apporté.
Quand nos enfants vivent des expériences difficiles qui mettent en péril leur avenir, les parents devraient-ils se retirer sous prétexte que les enfants ont atteint l’âge de la maturité ou qu'eux sont rendus à la retraite? En toute honnêteté, non! Le lien entre les parents et les enfants est un lien trans-générationnel et il n’y a pas de coupure entre la naissance, la petite enfance, l’adolescence et l’âge adulte. Ce lien est d’autant prolongé dans le temps du fait de l'accroissement de la longévité de la population en général et du recul des frontières du grand âge de plus d’une décennie!
Reste le quotidien et ses alias. Qui sera en mesure de se redéfinir dans un contexte de société sans tradition, qui ne sait plus où se trouvent les vraies valeurs? Ceux qui auront su voir clair entre leur ego de parents et le fait de donner toute l'attention nécessaire à leurs enfants, durant toute leur vie, sauront se gagner l’éternel reconnaissance de leurs descendants.
Rd
Certains parents trouveront que 18 ans, c’est beaucoup d’années consacrées à élever des enfants et qu’il est temps à ce moment-là de leur signifier de faire leur propre vie et de quitter le milieu familial.
Dans le monde complexe dans lequel on vit, les liens parents/enfants doivent nécessairement se prolonger. Pour être réaliste, ces liens devraient se maintenir pour la vie. La séparation d'un couple après plus d'une vingtaine d'années ensemble pourrait être un facteur qui conduit à couper les liens avec ses enfants dans un monde où rien ne nous rattache plus au cercle du village, du petit monde du clan familial.
Qu’est-ce qui est le plus précieux? Avoir suffisamment de biens pour assurer ses vieux jours ou préparer un meilleur avenir pour ses enfants? Je pense sincèrement que les deux alternatives sont complémentaires, au même titre que les deux parents doivent agir de concert pour assurer le mieux-être de leurs enfants. Pendant plus de 20 ans, tout un pan de vie de la part des parents a été investi pour faire en sorte que les enfants reçoivent la meilleure éducation, l’attention et les meilleurs soins qui soient. Faut-il couper les ponts ?
Les enfants deviennent des adultes. L’âge de cette frontière, ici, au Québec est fixé à 18 ans. On peut considérer cela comme très jeune. En réalité, les liens parents/enfants, c’est toute la vie, sauf pour les gens pauvres culturellement et civiquement, qui consacrent le minimum au soin de leurs enfants.
Devrait-on se limiter à laisser partir ses enfants, au moment où ils commencent à peine à maîtriser les comportements d'un adulte? Probablement que oui dans une société où la survie représente l’essentiel des valeurs. Dans le cas, où toute la vie du couple est axée sur une survie à long terme, les valeurs changent et le monde de demain fait partie de la vie de tous les jours, en raison de l’allongement de la vie.
Aucun enfant qui a reçu le maximum de ses parents ne voudra oublier le don de vie et l’apport vital de ses parents sur le long terme et aucun parent ne voudra oublier sa descendance et tout le don d’immortalité que ces derniers leur ont apporté.
Quand nos enfants vivent des expériences difficiles qui mettent en péril leur avenir, les parents devraient-ils se retirer sous prétexte que les enfants ont atteint l’âge de la maturité ou qu'eux sont rendus à la retraite? En toute honnêteté, non! Le lien entre les parents et les enfants est un lien trans-générationnel et il n’y a pas de coupure entre la naissance, la petite enfance, l’adolescence et l’âge adulte. Ce lien est d’autant prolongé dans le temps du fait de l'accroissement de la longévité de la population en général et du recul des frontières du grand âge de plus d’une décennie!
Reste le quotidien et ses alias. Qui sera en mesure de se redéfinir dans un contexte de société sans tradition, qui ne sait plus où se trouvent les vraies valeurs? Ceux qui auront su voir clair entre leur ego de parents et le fait de donner toute l'attention nécessaire à leurs enfants, durant toute leur vie, sauront se gagner l’éternel reconnaissance de leurs descendants.
Rd
Libellés : Après la séparation, le sort des enfants.
jeudi, août 02, 2007
Les personnes âgées du Québec tiennent à leur maison.
Je vous propose un article intéressant sur la situation des personnes âgées en tant que propriétaires ou locataires au Québec. Il résume une vaste enquête entreprise par l’ISQ (Institut de la statistique du Québec) dont les résultats viennent de paraître.
Source : Journal Les Affaires, 7 juillet 2007
Article signé André Dubuc
Portrait de la clientèle des 75 ans et plus
- Un ménage sur deux habite un appartement
- Les grands logements (plus de 4 pièces) gagnent en popularité¸
- Les revenus moyens des ménages locataires sont peu élevés : 21 000 $ en 2003
- Plus de 6 ménages sur 10 utilisent une laveuse et une sécheuse dans leur logement
- Le câble dessert près de 7 ménages sur 10
- Seulement 4 ménages locataires sur 10 disposent d’une automobile
« Les personnes âgées tendent à conserver leur maison plus longtemps et sont plus nombreuses à vivre dans de grands logements.
L’Institut de la statistique du Québec (ISQ) vient de publier le deuxième tome d’une vaste enquête sur la vie des personnes âgées. Le constat général du chapitre portant sur l’habitation est que « les conditions de vie se sont améliorées pour la plupart des ménages québécois qu’ils soient âgés ou plus jeunes », écrit Yves Norbert, qui a rédigé la section consacrée au logement et à l’automobile.
Les perspectives démographiques font en sorte que les Québécois de demain auront la tête blanche et que, par la force des choses, bon nombre d’entre eux vivront en logement locatif.
Les propriétaires d’appartements ont donc intérêt à bien connaître les habitudes de la clientèle âgée.
Proprio jusqu’à 75 ans
Que nous apprend la volumineuse étude de l’ISQ? Il appert que les gens tendent à conserver leur maison le plus longtemps possible.
La proportion de ménages propriétaires de leur logement est restée stable pour le groupe de ceux âgés de 45 ans à 74 ans. « C’est dire que les propriétaires âgés conservent leur propriété au moins jusqu’à 75 ans », précise M. Norbert. Ce sera le cas pour près de 70 % des baby-boomers, estime-t-il.
Nous ne sommes dons pas à la veille d’assister à des ventes massives de maisons dans les banlieues par les baby-boomers retraités. Rappelons que ceux-ci nés entre 1947 et 1966 au Canada, ont entre 41 et 61 ans aujourd’hui.
Ce phénomène n’a pas toujours existé. Dans les générations nées au début du siècle, le taux de propriété baissait dès 55 ans et s’accélérait après 65 ans.
De nos jours, la grande migration du statut de propriétaire à locataire survient après le cap des 75 ans. Dans ce groupe d’âge, un ménage sur deux habite un appartement.
Des logements toujours plus grands
Par ailleurs, la taille de l’appartement réduit à mesure que son occupant vieillit. Cependant, de génération en génération, il y a une proportion toujours croissante de ménages âgés qui occupent de grands logements.
« Il s’agit d’une tendance porteuse de changements, écrit M. Norbert, car les générations de baby-boomers vivent aujourd’hui, dans une forte proportion, dans de grands logements. Il y a tout lieu d’imaginer que, lorsqu’ils arriveront à la retraite au cours des prochaines années, une plus grande proportion d’entre eux habitera des logements de sept pièces et plus. »
Confort accru
Ce confort accru recherché par les ménages âgés se traduit par une utilisation plus répandue d’appareils ménagers et de divertissement. La constatation générale qui ressort à ce sujet est que les retraités de demain utiliseront cet équipement dans des proportions qui tendent vers celles des ménages plus jeunes.
Logiquement, quand une personne a appris plus jeune à se servir d’un ordinateur, elle continuera de s’en servir à la retraite.
C’est le cas également pour le téléphone cellulaire, Internet, les antennes paraboliques et le reste. C’est dire entre autres que les résidences pour personnes âgées dotées d’accès Internet dans les logements pourraient avoir un avantage sur les autres.
Une question de revenus
Mais tous les ménages n’ont pas la capacité de s’offrir ces petits luxes de la vie quotidienne.
L’étude souligne en effet l’écart entre les revenus des ménages propriétaires et locataires. Conséquence : les ménages locataires consacrent une part plus importantes de leurs revenus au logement que les ménages propriétaires.
Chez les 75 ans et plus, parmi les locataires, un ménage sur deux débourse environ 50 % de ses revenus pour se loger. Cette proportion descend à 38 % chez les propriétaires.
Explication : Les propriétaires ont souvent fini de payer leur maison une fois à la retraite, ce qui diminue leurs dépenses.
Les locataires ont par ailleurs moins de revenus. Le revenu moyen des ménages locataires âgés de 75 ans et plus en 2003 s’élevait à 21 000 $. Celui des ménages propriétaires du même groupe d’âge atteignait 33 500 $. »
Ce sont des tendances qui démontrent que les gens qui vieillissent ont cumulé du Patrimoine et qu’ils vont essayer d’en profiter le plus longtemps possible. Des façons de faire toutes naturelles et sages.
RD
Source : Journal Les Affaires, 7 juillet 2007
Article signé André Dubuc
Portrait de la clientèle des 75 ans et plus
- Un ménage sur deux habite un appartement
- Les grands logements (plus de 4 pièces) gagnent en popularité¸
- Les revenus moyens des ménages locataires sont peu élevés : 21 000 $ en 2003
- Plus de 6 ménages sur 10 utilisent une laveuse et une sécheuse dans leur logement
- Le câble dessert près de 7 ménages sur 10
- Seulement 4 ménages locataires sur 10 disposent d’une automobile
« Les personnes âgées tendent à conserver leur maison plus longtemps et sont plus nombreuses à vivre dans de grands logements.
L’Institut de la statistique du Québec (ISQ) vient de publier le deuxième tome d’une vaste enquête sur la vie des personnes âgées. Le constat général du chapitre portant sur l’habitation est que « les conditions de vie se sont améliorées pour la plupart des ménages québécois qu’ils soient âgés ou plus jeunes », écrit Yves Norbert, qui a rédigé la section consacrée au logement et à l’automobile.
Les perspectives démographiques font en sorte que les Québécois de demain auront la tête blanche et que, par la force des choses, bon nombre d’entre eux vivront en logement locatif.
Les propriétaires d’appartements ont donc intérêt à bien connaître les habitudes de la clientèle âgée.
Proprio jusqu’à 75 ans
Que nous apprend la volumineuse étude de l’ISQ? Il appert que les gens tendent à conserver leur maison le plus longtemps possible.
La proportion de ménages propriétaires de leur logement est restée stable pour le groupe de ceux âgés de 45 ans à 74 ans. « C’est dire que les propriétaires âgés conservent leur propriété au moins jusqu’à 75 ans », précise M. Norbert. Ce sera le cas pour près de 70 % des baby-boomers, estime-t-il.
Nous ne sommes dons pas à la veille d’assister à des ventes massives de maisons dans les banlieues par les baby-boomers retraités. Rappelons que ceux-ci nés entre 1947 et 1966 au Canada, ont entre 41 et 61 ans aujourd’hui.
Ce phénomène n’a pas toujours existé. Dans les générations nées au début du siècle, le taux de propriété baissait dès 55 ans et s’accélérait après 65 ans.
De nos jours, la grande migration du statut de propriétaire à locataire survient après le cap des 75 ans. Dans ce groupe d’âge, un ménage sur deux habite un appartement.
Des logements toujours plus grands
Par ailleurs, la taille de l’appartement réduit à mesure que son occupant vieillit. Cependant, de génération en génération, il y a une proportion toujours croissante de ménages âgés qui occupent de grands logements.
« Il s’agit d’une tendance porteuse de changements, écrit M. Norbert, car les générations de baby-boomers vivent aujourd’hui, dans une forte proportion, dans de grands logements. Il y a tout lieu d’imaginer que, lorsqu’ils arriveront à la retraite au cours des prochaines années, une plus grande proportion d’entre eux habitera des logements de sept pièces et plus. »
Confort accru
Ce confort accru recherché par les ménages âgés se traduit par une utilisation plus répandue d’appareils ménagers et de divertissement. La constatation générale qui ressort à ce sujet est que les retraités de demain utiliseront cet équipement dans des proportions qui tendent vers celles des ménages plus jeunes.
Logiquement, quand une personne a appris plus jeune à se servir d’un ordinateur, elle continuera de s’en servir à la retraite.
C’est le cas également pour le téléphone cellulaire, Internet, les antennes paraboliques et le reste. C’est dire entre autres que les résidences pour personnes âgées dotées d’accès Internet dans les logements pourraient avoir un avantage sur les autres.
Une question de revenus
Mais tous les ménages n’ont pas la capacité de s’offrir ces petits luxes de la vie quotidienne.
L’étude souligne en effet l’écart entre les revenus des ménages propriétaires et locataires. Conséquence : les ménages locataires consacrent une part plus importantes de leurs revenus au logement que les ménages propriétaires.
Chez les 75 ans et plus, parmi les locataires, un ménage sur deux débourse environ 50 % de ses revenus pour se loger. Cette proportion descend à 38 % chez les propriétaires.
Explication : Les propriétaires ont souvent fini de payer leur maison une fois à la retraite, ce qui diminue leurs dépenses.
Les locataires ont par ailleurs moins de revenus. Le revenu moyen des ménages locataires âgés de 75 ans et plus en 2003 s’élevait à 21 000 $. Celui des ménages propriétaires du même groupe d’âge atteignait 33 500 $. »
Ce sont des tendances qui démontrent que les gens qui vieillissent ont cumulé du Patrimoine et qu’ils vont essayer d’en profiter le plus longtemps possible. Des façons de faire toutes naturelles et sages.
RD
Libellés : Les personnes âgées du Québec tiennent à leur maison.