dimanche, mai 28, 2006
Nutrition des séniors : les bonnes clefs
L’alimentation est un facteur déterminant dans l’augmentation de la durée de vie chez les personnes âgées. En oublier l’importance peut avoir des conséquences considérables sur l’état de santé en général et diminuer par le fait même la qualité de vie de tous les jours.
J’ai trouvé un article intéressant sur la nutrition des séniors. Il traite tout particulièrement des comportements alimentaires à adopter quand on fait partie des aînés.
« Avec l’âge, une alimentation saine et équilibrée est particulièrement importante pour se maintenir en bonne santé et prévenir l’apparition ou l’aggravation de processus souvent liés au vieillissement. Du fait de la diminution des capacités d’adaptation de l’organisme, les séniors sont en effet plus sensibles à des apports alimentaires insatisfaisants.
Des besoins nutritionnels souvent sous-estimés
L’estimation des besoins nutritionnels du sénior est variable en fonction de son âge et de son état de santé. Mais ses besoins nutritionnels ont souvent tendance à être sous-estimés.
Beaucoup de personnes pensent, qu’avec l’âge, il est normal de diminuer ses apports alimentaires, étant donné une dépense physique moins élevée.
Ce n’est pas vrai ! Il ne faut pas manger moins en vieillissant. Si l’activité physique est effectivement souvent diminuée chez le sujet âgé, son rendement métabolique est également moins bon, ce qui entraîne une augmentation des besoins nutritionnels pour un même niveau d’énergie. Par exemple, les besoins en protéines sont 25 % plus élevés chez le sénior par rapport au jeune adulte.
Certains besoins en vitamines et minéraux peuvent également être revus à la hausse : les apports conseillés en calcium et en vitamine D sont augmentés chez le sénior, afin de limiter les problèmes de perte osseuse à l’origine de fractures invalidantes.
La diminution de la sensation de soif et de l’efficacité des mécanismes de régulation entraîne un risque de déshydratation non négligeable chez le sujet âgé. L’apport suffisant d’eau dans cette population est donc particulièrement important et doit être augmenté en cas de fièvre ou de canicule.
Quelles déficiences dans l’alimentation des séniors en France ?
Outre les situations de dénutrition sévère, beaucoup de séniors sont sujets à des déficiences en vitamines et minéraux, susceptibles d’entraîner une diminution des défenses immunitaires.
Très souvent, les personnes âgées ne consomment pas en quantité suffisante ce dont elles ont besoin pour se maintenir en bonne santé.
En effet, il a été constaté, par exemple, que 20 % des personnes âgées en bonne santé consomment une quantité de protéines inférieure à leurs besoins, alors que ces dernières sont indispensables pour le maintien de la masse musculaire.
En ce qui concerne les graisses, les séniors ont tendance à consommer trop de graisses saturées (beurre, pâtisseries, fromages…) au détriment des acides gras insaturés (huiles, graisse de volaille, olives…), ce qui est mauvais sur le plan cardio-vasculaire.
Les déficiences en vitamines et minéraux sont aussi fréquentes chez le sénior : c’est le cas du magnésium, qui participe au bon fonctionnement nerveux, de la vitamine D et du calcium, indispensables pour maintenir son capital osseux et diminuer le risque de fractures.
La diminution des apports en fibres et en eau avec l’âge est par ailleurs à l’origine de nombreux troubles du transit chez le senior.
Comment expliquer le phénomène de la dénutrition chez le sujet âgé ?
La malnutrition chez le sujet âgé est souvent la conséquence d’une multitude de facteurs. Avec l’âge, c’est une accumulation de petits problèmes de santé qui font que l’alimentation perd en quantité, mais aussi en qualité.
Le vieillissement peut entraîner des modifications physiologiques : les sens (vue, goût, odorat) et l’état bucco-dentaire peuvent s’altérer progressivement et diminuer ainsi le plaisir de manger.
Des troubles du transit (surtout des constipations), des modifications métaboliques de certaines vitamines et sels minéraux, ainsi que des troubles moteurs (diminution de l’aptitude à préparer les repas ou à faire les courses) peuvent aussi accentuer une situation de malnutrition.
Diminution des performances intellectuelles (en particulier la mémoire), dépression, voire un certain isolement social, sont d’autres facteurs susceptibles d’aggraver une telle situation.
Conseils pour bien s’alimenter
Une consommation suffisante de glucides, protéines et lipides est indispensable au maintien d’un état de santé satisfaisant. Veiller à couvrir ses besoins en sels minéraux et oligo-éléments est aussi indispensable.
Les protéines
Il est indispensable que le sénior consomme quotidiennement une quantité de protéines suffisante. Celles-ci peuvent être trouvées dans certains végétaux (légumes secs) mais surtout dans les produits animaux comme la viande, le poisson, les œufs, les produits laitiers…
On recommande au sujet âgé de consommer une portion de protéines animales au moins une fois par jour (à raison d’une portion de viande ou de poisson de 150 g ou de 2 œufs).
Les glucides (sucres)
Les personnes âgées ont souvent un goût prononcé pour le sucré. Certes, consommer des produits sucrés de temps en temps est source de plaisir, mais les glucides sont surtout à puiser dans les féculents, comme le riz, les pâtes, les pommes de terre, la semoule.
Il est recommandé de consommer du pain (de préférence complet, aux céréales ou au son pour sa richesse en fibres) ainsi qu’un fruit à chaque repas pour sa richesse en vitamines.
Les lipides (graisses)
La population âgée consomme globalement trop de graisses saturées, caractéristiques des produits animaux (beurre, crème). Il est recommandé de remplacer une partie de ces graisses par des lipides d’origine végétale (les huiles en particulier), riches en acides gras insaturés. Consommer de l’huile de colza ou de noix, ainsi que du poisson gras (saumon, thon, maquereau…) permettra de satisfaire les besoins en acides gras essentiels Oméga-3, particulièrement importants pour cette catégorie de population car indispensables au bon fonctionnement cardio-vasculaire.
Les boissons
Pour des apports hydriques suffisants, la personne âgée doit essayer de boire 1,5 L de boissons (eau, tisanes, bouillons, jus de fruits…) régulièrement tout au long de la journée, même si elle n’éprouve pas forcément de sensation de soif.
Les vitamines et minéraux
La prévention des déficits en vitamines et minéraux passe avant tout par une alimentation variée, riche en fruits et légumes frais.
Les vitamines anti-oxydantes (C, E, béta-carotène) sont particulièrement importantes car elles luttent contre les radicaux libres à l’origine du vieillissement cellulaire.
La vitamine C se trouve en grande quantité dans le cassis, le kiwi, les agrumes, ainsi que le persil et les choux de Bruxelles, alors que les principales sources de vitamine E sont les huiles végétales (huile de tournesol, d’olive). Le béta-carotène est présent en grande quantité dans les fruits et légumes colorés en orange, comme la carotte, la pêche, l’abricot, le melon…
Un complément vitaminique peut être envisagé en cas de carence particulière, après avis médical.
Des apports suffisants en calcium peuvent être obtenus par une alimentation diversifiée et suffisante. Il est conseillé de consommer régulièrement des produits laitiers au cours de la journée, et de privilégier les eaux minérales riches en calcium.
Les fromages à pâte dure comme le beaufort, le cantal, l’emmental, le comté ou encore le parmesan sont particulièrement riches en calcium.
Le zinc joue un rôle important dans l’immunité et le maintien d’un état nutritionnel satisfaisant, et il se trouve en grande quantité dans les viandes, les poissons et les fruits de mer.
De manière générale, chez le sujet âgé, les restrictions trop drastiques en certains aliments sont à éviter. Cela concerne en particulier le sel, dont l’apport est souvent considéré comme trop important chez l’adulte en bonne santé ; cependant, chez la personne âgée, un régime restrictif en sel peut s’avérer potentiellement dangereux. Il est bon, dans tous les cas, de se conformer à la prescription du médecin traitant. »
RD
J’ai trouvé un article intéressant sur la nutrition des séniors. Il traite tout particulièrement des comportements alimentaires à adopter quand on fait partie des aînés.
« Avec l’âge, une alimentation saine et équilibrée est particulièrement importante pour se maintenir en bonne santé et prévenir l’apparition ou l’aggravation de processus souvent liés au vieillissement. Du fait de la diminution des capacités d’adaptation de l’organisme, les séniors sont en effet plus sensibles à des apports alimentaires insatisfaisants.
Des besoins nutritionnels souvent sous-estimés
L’estimation des besoins nutritionnels du sénior est variable en fonction de son âge et de son état de santé. Mais ses besoins nutritionnels ont souvent tendance à être sous-estimés.
Beaucoup de personnes pensent, qu’avec l’âge, il est normal de diminuer ses apports alimentaires, étant donné une dépense physique moins élevée.
Ce n’est pas vrai ! Il ne faut pas manger moins en vieillissant. Si l’activité physique est effectivement souvent diminuée chez le sujet âgé, son rendement métabolique est également moins bon, ce qui entraîne une augmentation des besoins nutritionnels pour un même niveau d’énergie. Par exemple, les besoins en protéines sont 25 % plus élevés chez le sénior par rapport au jeune adulte.
Certains besoins en vitamines et minéraux peuvent également être revus à la hausse : les apports conseillés en calcium et en vitamine D sont augmentés chez le sénior, afin de limiter les problèmes de perte osseuse à l’origine de fractures invalidantes.
La diminution de la sensation de soif et de l’efficacité des mécanismes de régulation entraîne un risque de déshydratation non négligeable chez le sujet âgé. L’apport suffisant d’eau dans cette population est donc particulièrement important et doit être augmenté en cas de fièvre ou de canicule.
Quelles déficiences dans l’alimentation des séniors en France ?
Outre les situations de dénutrition sévère, beaucoup de séniors sont sujets à des déficiences en vitamines et minéraux, susceptibles d’entraîner une diminution des défenses immunitaires.
Très souvent, les personnes âgées ne consomment pas en quantité suffisante ce dont elles ont besoin pour se maintenir en bonne santé.
En effet, il a été constaté, par exemple, que 20 % des personnes âgées en bonne santé consomment une quantité de protéines inférieure à leurs besoins, alors que ces dernières sont indispensables pour le maintien de la masse musculaire.
En ce qui concerne les graisses, les séniors ont tendance à consommer trop de graisses saturées (beurre, pâtisseries, fromages…) au détriment des acides gras insaturés (huiles, graisse de volaille, olives…), ce qui est mauvais sur le plan cardio-vasculaire.
Les déficiences en vitamines et minéraux sont aussi fréquentes chez le sénior : c’est le cas du magnésium, qui participe au bon fonctionnement nerveux, de la vitamine D et du calcium, indispensables pour maintenir son capital osseux et diminuer le risque de fractures.
La diminution des apports en fibres et en eau avec l’âge est par ailleurs à l’origine de nombreux troubles du transit chez le senior.
Comment expliquer le phénomène de la dénutrition chez le sujet âgé ?
La malnutrition chez le sujet âgé est souvent la conséquence d’une multitude de facteurs. Avec l’âge, c’est une accumulation de petits problèmes de santé qui font que l’alimentation perd en quantité, mais aussi en qualité.
Le vieillissement peut entraîner des modifications physiologiques : les sens (vue, goût, odorat) et l’état bucco-dentaire peuvent s’altérer progressivement et diminuer ainsi le plaisir de manger.
Des troubles du transit (surtout des constipations), des modifications métaboliques de certaines vitamines et sels minéraux, ainsi que des troubles moteurs (diminution de l’aptitude à préparer les repas ou à faire les courses) peuvent aussi accentuer une situation de malnutrition.
Diminution des performances intellectuelles (en particulier la mémoire), dépression, voire un certain isolement social, sont d’autres facteurs susceptibles d’aggraver une telle situation.
Conseils pour bien s’alimenter
Une consommation suffisante de glucides, protéines et lipides est indispensable au maintien d’un état de santé satisfaisant. Veiller à couvrir ses besoins en sels minéraux et oligo-éléments est aussi indispensable.
Les protéines
Il est indispensable que le sénior consomme quotidiennement une quantité de protéines suffisante. Celles-ci peuvent être trouvées dans certains végétaux (légumes secs) mais surtout dans les produits animaux comme la viande, le poisson, les œufs, les produits laitiers…
On recommande au sujet âgé de consommer une portion de protéines animales au moins une fois par jour (à raison d’une portion de viande ou de poisson de 150 g ou de 2 œufs).
Les glucides (sucres)
Les personnes âgées ont souvent un goût prononcé pour le sucré. Certes, consommer des produits sucrés de temps en temps est source de plaisir, mais les glucides sont surtout à puiser dans les féculents, comme le riz, les pâtes, les pommes de terre, la semoule.
Il est recommandé de consommer du pain (de préférence complet, aux céréales ou au son pour sa richesse en fibres) ainsi qu’un fruit à chaque repas pour sa richesse en vitamines.
Les lipides (graisses)
La population âgée consomme globalement trop de graisses saturées, caractéristiques des produits animaux (beurre, crème). Il est recommandé de remplacer une partie de ces graisses par des lipides d’origine végétale (les huiles en particulier), riches en acides gras insaturés. Consommer de l’huile de colza ou de noix, ainsi que du poisson gras (saumon, thon, maquereau…) permettra de satisfaire les besoins en acides gras essentiels Oméga-3, particulièrement importants pour cette catégorie de population car indispensables au bon fonctionnement cardio-vasculaire.
Les boissons
Pour des apports hydriques suffisants, la personne âgée doit essayer de boire 1,5 L de boissons (eau, tisanes, bouillons, jus de fruits…) régulièrement tout au long de la journée, même si elle n’éprouve pas forcément de sensation de soif.
Les vitamines et minéraux
La prévention des déficits en vitamines et minéraux passe avant tout par une alimentation variée, riche en fruits et légumes frais.
Les vitamines anti-oxydantes (C, E, béta-carotène) sont particulièrement importantes car elles luttent contre les radicaux libres à l’origine du vieillissement cellulaire.
La vitamine C se trouve en grande quantité dans le cassis, le kiwi, les agrumes, ainsi que le persil et les choux de Bruxelles, alors que les principales sources de vitamine E sont les huiles végétales (huile de tournesol, d’olive). Le béta-carotène est présent en grande quantité dans les fruits et légumes colorés en orange, comme la carotte, la pêche, l’abricot, le melon…
Un complément vitaminique peut être envisagé en cas de carence particulière, après avis médical.
Des apports suffisants en calcium peuvent être obtenus par une alimentation diversifiée et suffisante. Il est conseillé de consommer régulièrement des produits laitiers au cours de la journée, et de privilégier les eaux minérales riches en calcium.
Les fromages à pâte dure comme le beaufort, le cantal, l’emmental, le comté ou encore le parmesan sont particulièrement riches en calcium.
Le zinc joue un rôle important dans l’immunité et le maintien d’un état nutritionnel satisfaisant, et il se trouve en grande quantité dans les viandes, les poissons et les fruits de mer.
De manière générale, chez le sujet âgé, les restrictions trop drastiques en certains aliments sont à éviter. Cela concerne en particulier le sel, dont l’apport est souvent considéré comme trop important chez l’adulte en bonne santé ; cependant, chez la personne âgée, un régime restrictif en sel peut s’avérer potentiellement dangereux. Il est bon, dans tous les cas, de se conformer à la prescription du médecin traitant. »
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