dimanche, août 06, 2006

 

Retrouver la joie de vivre en adoptant un animal de compagnie.

La solitude est une des grandes plaies de nos sociétés modernes et technologiquement avancées. Pour les gens qui prennent leur retraite, l’isolement social est parfois pénible à supporter.

En prenant votre retraite, vous vous éloignez des préoccupations quotidiennes de tout le monde, de ceux qui besognent tous les jours et qui assurent la continuité. En effet, la personne qui, jusque-là a bien gagné sa vie, se retrouve un jour loin de son milieu de travail. Ses amis et amies se dispersent et l’isolement social s’installe. On a eu une belle famille, de beaux enfants et on leur a consacré toute son existence d’adulte. Et, ils partent faire leur vie, vous laissant à vous-même et à vos parterres de fleurs ou à votre journal de tous les jours. Au moment de quitter le travail, il arrive aussi que les couples se brisent et chacun va de son côté. La maladie, hélas, peut aussi devenir handicapante et empêcher une personne de sortir de chez elle ou finalement, la cantonner dans une maison de retraite.

Ce ne sont là que quelques exemples des situations qui peuvent affecter les seniors. Il reste que la solitude et l’ennui, l’inaction et l’absence de défis amènent un désenchantement chez un grand nombre de personnes âgées qui perdent leur entrain et leur joie de vivre.

L’adoption d’un animal de compagnie est souvent un remède permanent à beaucoup de maux

L’animal de compagnie est très souvent perçu comme possédant des vertus thérapeutiques à ne pas dénigrer. C’est ce qu’avance Michaëla BOBASCH, dans un article paru dans Le MONDE, Seniors, le 4 juin 2005 et intitulé « Les vertus thérapeutiques des animaux de compagnie ». Elle fait notamment ressortir ce qui suit : « Des études médicales américaines, notamment celles d’Aaron Katcher et d’Erika Friedmann en 1983, le confirment : non seulement la compagnie d’un animal atténue le sentiment d’isolement, mais « le fait de le caresser réduit la pression artérielle, la température de la peau et la fréquence cardiaque, qui sont autant d’indices de stress ». En outre, la nécessité de promener le chien contribue à prévenir les maladies cardio-vasculaires, le diabète et l’ostéoporose. Enfin, l’animal favorise les échanges sociaux : on lie facilement conversation avec les passants qui aiment les bêtes. »
(http://bien.vieillir.club.fr/vertus%20animx%20compagnie.htm)

L’animal de compagnie joue un rôle tellement bénéfique auprès des personnes âgées que les thérapeutes préconisent son introduction dans les maisons de retraite médicalisées. « L’animal dispense un amour inconditionnel, quelle que soit l’apparence physique de la personne. Il favorise la communication entre les résidents. Il est aussi parfois le seul lien affectif maintenu après le décès du conjoint. Il est alors d’autant plus dramatique de devoir s’en séparer pour entrer dans un établissement », explique Bernadette Le Nouvel, psychologue clinicienne à l’hôpital Broca à Paris.

Au Canada, des zoo-thérapeutes sélectionnent et forment pour le contact avec les patients des chiens, perroquets, gerbilles et même des chats sans poils pour les allergiques.

En France, il y a parfois des réticences chez les personnels qui craignent une surcharge de travail, se demandent qui s’occupera de l’animal si son maître n’est plus apte à le faire, et ce qu’il deviendra en cas de décès de son propriétaire. Ces problèmes ne sont pas insolubles : on peut inclure l’avenir de l’animal dans des dispositions testamentaires. Ou le faire adopter comme « mascotte » par l’ensemble des pensionnaires qui en seront responsables à tour de rôle.

La Fondation Wishbone en Australie, consciente que les chiens ou les chats occupent une place importante dans l’univers des personnes âgées, mais qu’ils peuvent vite devenir une source d’inquiétudes lorsque ces dernières sont souffrantes, prend en charge gratuitement depuis quelques années, les animaux de compagnie de ces aînés malades.

S’occuper d’un chien, d’un chat, d’oiseaux, etc. est souvent une source de bien-être pour les personnes âgées, notamment lorsqu’elles vivent seules. La présence de l’animal rythme leur vie quotidienne, les oblige à se lever, à se promener, à rencontrer du monde… Cependant, dès que le propriétaire de l’animal tombe malade, le compagnon à quatre pattes peut rapidement devenir une charge, une source d’inquiétudes et de chagrins pour la personne âgée qui sait qu’elle ne peut plus s’en occuper. Confrontée à cette situation il y a quelques années, Sherry Cooper-Smith est à l’origine de la création de cette fondation. Du jour au lendemain, elle a du prendre en charge sa grand-mère malade et du même coup son chien dont elle ne pouvait plus s’occuper. C’est alors qu’elle a réalisée la douleur de sa mamie, si elle avait du se séparer de son animal. D’où la naissance de cette fondation qui prend une ampleur nationale depuis 2004 avec un réseau sur Melbourne et sur la Nouvelle Galle du Sud (Sydney).

La Fondation Wishbone propose donc aux seniors malades ou aux personnes atteintes de maladies chroniques de s’occuper de leur chien. Des bénévoles les promènent, les soignent, les lavent, les nourrissent, les dressent, etc. Tout cela gratuitement, grâce aux dons des membres et à des partenariats avec certaines entreprises. Comme le souligne une étudiante de 23 ans « par notre action, nous espérons faciliter l’existence des personnes âgées et réduire le nombre d’animaux abandonnés par des aînés, qui physiquement, n’ont plus les moyens de s’en occuper ».(http://www.amicalien.com/membres/actualites-detail.cfm?nouvelleid=66)

Des chiens dans les maisons de retraite pour le bien-être des personnes âgées

À Fulton, dans l'État de Georgie au sud-est des États-Unis, depuis quelques années déjà, une équipe de bénévoles tente d'adoucir la vie et d'améliorer le bien-être des personnes âgées en maisons de retraite en se rendant régulièrement dans les résidences en compagnie de leur chien, indique un récent article du quotidien Atlanta Journal Constitution.

Depuis sept ans, une vingtaine de personnes bénévoles visitent une fois par mois à tour de rôle, les résidents de cinq maisons de retraite en compagnie de leur chien. Qu'il s'agisse d'un labrador ou d'un caniche, les volontaires indiquent que dans tous les cas, ils parviennent à développer et installer des relations privilégiées avec les personnes âgées. « Dès qu'ils les voient, leurs yeux pétillent, leurs voix est pleine d'émotion, leurs visages s'illuminent. Ils ont envie de les caresser » précise l'un des membres de cette organisation qui participe à cette action depuis sa création.

La présence de l'animal, le fait de pouvoir le regarder ou le caresser semblent faire un bien fou au moral des résidents. L'un des bénévoles se souvient d'une visite effectuée il y a quelques années auprès d'un vieux monsieur qui n'avait pas ouvert la bouche depuis très longtemps. Lorsqu'il est entré dans la maison de retraite avec le chien, le vieil homme a immédiatement recommencé à parler, évoquant ses propres souvenirs avec son animal. La vue du labrador avait ouvert les vannes de la mémoire et l'envie de communiquer. .../... « Les temps sont tellement durs pour tant de personnes âgées. Cela fait du bien de pouvoir partager l'amour de notre animal avec ces aînés. C'est aussi très gratifiant pour nous » ajoute une volontaire de la première heure. (http://www.senioractu.com/index.php?action=article&id_article=188090)

Aux États-Unis, la longévité des seniors favorisée par l'amour des animaux de compagnie

Selon un article de Delphine Dujardin, (paru sur Internet, le 19 juillet 2004), les animaux ont des effets bénéfiques sur la santé et le moral des personnes âgées, c'est en tout cas ce que tendent à prouver les études menées aux États-Unis sur les interactions entre animaux et seniors, comme l'indique le Sun Herald le 11 juillet. Susan Taylor, administratrice de la maison de retraite NHC dans le Missouri, où chiens, chats, lapins, chevaux, oiseaux et autres bêtes à poils, plumes ou écailles cohabitent pour le plus grand plaisir des résidents, a eu, il y a neuf ans, l'idée de faire venir des animaux au sein de son établissement, et d'accepter bien évidemment ceux des résidents, afin de stimuler les personnes âgées et d'éviter qu'elles ne sombrent dans la mélancolie. Et cela fonctionne. Les chercheurs de l'Université de Saint Louis et de Lindenwood se sont aperçus que le nombre de personnes souffrant de dépression avait chuté.

En vieillissant, les personnes se sentent seules, abandonnées. Elles possèdent souvent peu de biens et leur santé est chancelante. Aussi « les animaux leur procurent-ils un soutien et un amour inconditionnel », note Rebecca Johnson, du centre de médecine vétérinaire de l'Université du Missouri.

Grâce aux stimulations visuelles, tactiles ou émotionnelles, la personne âgée reste alerte plus longtemps. « On note également que les seniors âgés qui vivent avec un animal marchent plus, ont un taux de triglycérides et de cholestérol nettement plus bas et sont de meilleure humeur que les autres. Ils sont aussi plus résistants après une crise cardiaque », insiste la scientifique. Les animaux à fourrure ne sont pas les seuls à avoir un effet positif sur les seniors. En effet, les chercheurs de l'Université de Lafayette dans l'Indiana ont remarqué que les patients atteints d'Alzheimer retrouvaient l'appétit lorsqu'ils observaient un aquarium plein de poissons rouges.

Devant ces preuves irréfutables d'interaction entre la personne âgée et l'animal, les scientifiques restent perplexes. L'hypothèse de la bio-philie, cette tendance à être attirée par la nature et à fortiori les animaux, fait l'objet de travaux très sérieux et aujourd'hui, maisons de retraite et hôpitaux semblent se soucier de l'impact positif de la nature sur les patients.

En Chine, les seniors gardent la forme grâce à leurs animaux de compagnie

Toujours selon Delphine Dujardin, (article paru sur Internet, le 19 mai 2004), les animaux de compagnie représentent une aide précieuse pour les personnes âgées vivant à Shanghai, indique une récente étude chinoise dans un article du quotidien en ligne Xinhuanet. On compte environ 2,5 millions de personnes âgées de plus de 60 ans à Shanghai, dont 1 million vivent seules. D'après l'étude sur les liens entre l'animal et l'homme menée par le Centre d'information et de recherches sur les animaux de compagnie, en association avec l'Université de Pékin, il apparaît que les animaux de compagnie aident les personnes âgées à vivre plus longtemps, à rester en meilleure forme et à profiter plus de la vie.

Cao Lingxi
, une retraitée sexagénaire, avoue que « sans la compagnie de ses chats, elle ne sait pas ce qu'elle ferait toute la journée, seule dans sa grande maison vide, depuis que ses enfants sont partis. » « Les personnes âgées se trouvent des excuses pour ne pas sortir de chez elles, explique le docteur Zhang Jianping, spécialiste des animaux de compagnie, mais le fait de promener leur chien leur permet de rencontrer d'autres personnes, d'autres animaux et cela les aide à ne pas sombrer dans la dépression et à ne pas trop souffrir de la solitude. »

Quelque soit l'animal choisi par la personne âgée, il est considéré comme un membre de la famille à part entière. Il leur permet de retrouver une certaine estime de soi. En s'occupant de leurs compagnons, les aînés se sentent utiles. D'un point de vue purement pratique, les soins quotidiens prodigués à l'animal sont bénéfiques pour les muscles et le système cardio-vasculaire des personnes. Le réconfort émotionnel qu'ils procurent est un atout indéniable et ils motivent les seniors à adopter de bonnes habitudes de vie telles que se lever tôt ou sortir de chez eux.

À en croire les statistiques de l'Académie des Sciences Sociales de Shanghai, il y a plus d'un million d'animaux de compagnie dans cette ville de 16 millions d'habitants et leur nombre ne cesse d'augmenter.

Aux États-Unis, des animaux-robots pour aider les seniors âgés à se sentir moins seuls

Afin de lutter contre la solitude dont sont victimes de nombreuses personnes âgées, la technologie pourrait s'immiscer dans le quotidien des seniors sous l'apparence de robots-animaux, tels de véritables compagnons du futur, comme l'a indiqué l'AARP.

Des études ont montré le lien très fort qui pouvait rapprocher un animal familier d'une personne souffrant par exemple de la maladie d'Alzheimer ou de sclérose en plaque. Grâce à l'animal, la personne devient plus gaie, se montre moins hostile envers le personnel soignant et n'hésite plus à communiquer. La présence d'un compagnon agit comme un catalyseur qui améliore la santé physiologique et le bien-être émotionnel de la personne.

Cependant, pour une personne très âgée ou souffrant d'une maladie particulièrement invalidante, il est parfois impossible de donner à l'animal toute l'attention nécessaire et de prendre correctement soin de lui. Il faut aussi reconnaître que rares sont les maisons de retraite ou les centres de soins qui acceptent les animaux.

De cette constatation est venue l'idée d'utiliser la technologie. A l'instar d'AIBO, le petit chien électronique de Sony qui vient de fêter ses cinq ans d'existence, les compagnons artificiels présentent de nombreux avantages pour les personnes âgées. Il n'y a aucun risque qu'ils soient négligés et permettent de briser le cercle vicieux de la solitude. L'expert en technologie de santé, Eric Dishman, Intel, Oregon, croit en l'avenir de la technologie pour les seniors. Il pense que « les systèmes de soins actuels ne peuvent pas être à la hauteur des demandes que représentent l'arrivée massive de retraités, et qu'il n'y a pas d'autres choix que de se concentrer sur la technologie qui peut aider les gens à s'occuper d'eux-mêmes ».

Andrea Lane, de l'association Aide aux Personnes âgées, ne l'entend pas de cette oreille. Bien que jusqu'à présent, les seniors semblent plutôt favorables à ces compagnons d'un nouveau genre, elle affirme que « rien ne remplacera jamais la visite d'un être humain ou le soutien de la communauté ». Comme l'admet le Professeur Nancy Edwards, de l'école d'infirmière de Purdue, Indiana, « il faut privilégier les rapports entre humains puis les rapports avec les animaux mais si une personne vit toute seule alors un robot peut certainement l'aider. » (Article de Delphine Dujardin paru le 27 mai 2004)
(http://www.senioractu.com/index.php?action=article&id_article=61393)

N’attendez pas, faite-le maintenant : adoptez un animal de compagnie

La personne qui s’engage dans le dernier droit de sa vie, que lui reste-t-elle de ses beaux moments où l’innocence de ses enfants la faisait plier de rires et de joies au quotidien? De nos jours, il ne reste souvent qu’un regard nostalgique en arrière, à moins d’avoir la chance d’être grand-père ou grand-mère. Alors, que faire?

Quand on a les moyens, on peut tout faire. Il n’y a qu’à se regarder dans le miroir, accepter les écueils de la vie et repartir à nouveau vers les beautés que nous réserve la vie. C’est là que souvent, arrive la rencontre du troisième type de la personne âgée, celle de l’animal de compagnie. Ce petit chat ou chien, cet oiseau aux cris perçants, qui va nous bercer de son affection gratuite, les hamsters bruyants la nuit mais si réconfortants,…

Peut-être que le Pet Shop du coin vous réserve un ami ou une amie animale qui n’attend que votre visite. Vous n’avez qu’à aller voir ou à demander de l’aide de vos proches,

Moi, j’ai trouvé récemment un gros matou à mon goût. Il vient de la fourrière, près de chez moi. Une personne âgée a du s’en départir à regret pour des raisons qui ne sont sûrement pas de sa propre volonté. Elle l’a élevé comme un enfant et en a fait un chat d’intérieur qui a toutes les qualités du monde. Son nom est Hoggie. J’ai aussi un autre chat, Gaston, qui a fait son temps, plus de 15 ans. Mais quand il me regarde avec ses yeux doux et affectueux, il n’y a pas grand-chose que je ne lui pardonnerais pas.

Moins de solitude amène plus de partage et de joie dans la vie. Les petits bobos disparaissent vite quand on doit se lever pour s’occuper de son animal favori qui vous le rend bien, le plus souvent immédiatement. Soyez proactif et faites-vous plaisir. Mettez un animal de compagnie dans votre vie!

RD





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