vendredi, septembre 15, 2006
Vivre les lendemains de la vie.
Vous avez sans doute eu un ou plusieurs enfants. Évidemment, cette tâche ne s’est pas effectuée seule. Il fallait un couple pour réussir l’aventure. Sinon, les choses auraient été beaucoup plus difficiles à gérer. Élever un ou plusieurs enfants seuls n’a rien à voir avec le partage de ces mêmes responsabilités en couple. Si vous étiez seul ,vous avez dû partager du temps et des efforts face à vous-même pour permettre à vos enfants d’atteindre la maturité.
Tous vos efforts, au moins la plupart, était dédiés à gagner la vie de tous les jours et combler l’essentiel des besoins exprimés par les enfants et par vous-même. Il arrive un temps où la donne change.
Vos enfants ont grandi. Ils ont atteint l’âge de prendre leurs propres décisions. Vous atteignez graduellement l’âge de la retraite ou presque. Le couple s’étiole. Et, personne ne dépend plus vraiment de vous. En fait, vos enfants qui dépendaient de vous pour pratiquement tout, deviennent graduellement autonomes et capables de s’autogérer. Vous vous êtes dit comme dans la formule du mariage : pour le meilleur et pour le pire. Reste que votre expérience de la vie est là, présente dans votre esprit de tous les jours. Elle vous dicte la prudence et les dangers face aux aléas de la vie.
Personne ne veut que ses enfants ne tombent dans des abysses où ils ne pourront pas s’en sortir. Malgré tout, la plus grande contestation ne vient non pas des voisins ou des amis, mais généralement des enfants eux-mêmes, qui pensent réinventer le monde et résoudre toutes les difficultés de la vie, aussi importantes qu’elles puissent être.
Vous êtes toujours là, dans cet univers? Vous vous regardez le matin et vous constatez que vous avez vieilli, malgré vous. Rien n’empêche que vous y avez laissé une partie de vous-même dans l’aventure de la procréation. La plupart des gens diront que cela fait partie de la vie. Les animaux en font autant, sinon plus et ils n’en sont même pas conscients. Ces enfants que vous avez chéris et pour lesquels vous avez sacrifiés le meilleur de vous-même pendant des décennies revendiquent leur autonomie et surtout, ne voient pas le regard critique que les difficultés de la vie vous ont léguées. Alors que faire?
Sûrement, respecter la vie! La vie doit se poursuivre, quel que soit l’espèce. Elle doit s’affirmer dans ce qu’il y a de meilleur pour assurer la survie de l’espèce. Dans notre cas, c’est l’humanité qui est en cause. Darwin, lui-même, a dû se plier dans sa vie personnelle à cette contrainte.
Quand vos enfants font partie des gens qui vont assurer les lendemains de vos jours, vous devez vous demander si leur survie est assurée ou si leurs comportements garantiront un mieux-être pour leurs semblables. Car, c’est là que l’on trouve la réponse à tous nos maux individuels. Qui serions-nous prochainement dans les siècles qui vont suivre si nous n’avions pas vécus et transmis l’étincelle de la vie humaine.
RD
Tous vos efforts, au moins la plupart, était dédiés à gagner la vie de tous les jours et combler l’essentiel des besoins exprimés par les enfants et par vous-même. Il arrive un temps où la donne change.
Vos enfants ont grandi. Ils ont atteint l’âge de prendre leurs propres décisions. Vous atteignez graduellement l’âge de la retraite ou presque. Le couple s’étiole. Et, personne ne dépend plus vraiment de vous. En fait, vos enfants qui dépendaient de vous pour pratiquement tout, deviennent graduellement autonomes et capables de s’autogérer. Vous vous êtes dit comme dans la formule du mariage : pour le meilleur et pour le pire. Reste que votre expérience de la vie est là, présente dans votre esprit de tous les jours. Elle vous dicte la prudence et les dangers face aux aléas de la vie.
Personne ne veut que ses enfants ne tombent dans des abysses où ils ne pourront pas s’en sortir. Malgré tout, la plus grande contestation ne vient non pas des voisins ou des amis, mais généralement des enfants eux-mêmes, qui pensent réinventer le monde et résoudre toutes les difficultés de la vie, aussi importantes qu’elles puissent être.
Vous êtes toujours là, dans cet univers? Vous vous regardez le matin et vous constatez que vous avez vieilli, malgré vous. Rien n’empêche que vous y avez laissé une partie de vous-même dans l’aventure de la procréation. La plupart des gens diront que cela fait partie de la vie. Les animaux en font autant, sinon plus et ils n’en sont même pas conscients. Ces enfants que vous avez chéris et pour lesquels vous avez sacrifiés le meilleur de vous-même pendant des décennies revendiquent leur autonomie et surtout, ne voient pas le regard critique que les difficultés de la vie vous ont léguées. Alors que faire?
Sûrement, respecter la vie! La vie doit se poursuivre, quel que soit l’espèce. Elle doit s’affirmer dans ce qu’il y a de meilleur pour assurer la survie de l’espèce. Dans notre cas, c’est l’humanité qui est en cause. Darwin, lui-même, a dû se plier dans sa vie personnelle à cette contrainte.
Quand vos enfants font partie des gens qui vont assurer les lendemains de vos jours, vous devez vous demander si leur survie est assurée ou si leurs comportements garantiront un mieux-être pour leurs semblables. Car, c’est là que l’on trouve la réponse à tous nos maux individuels. Qui serions-nous prochainement dans les siècles qui vont suivre si nous n’avions pas vécus et transmis l’étincelle de la vie humaine.
RD