vendredi, janvier 19, 2007
L’immortalité (1) : devons-nous croire à l’immortalité de l’homme?
On nomme immortalité le fait d’échapper à la mort et d’exister pour une période de temps indéfinie, voire éternelle. Le terme est synonyme d’éternité ou peut évoquer l’immortalité de l’âme. Il peut signifier aussi une présence éternelle dans la mémoire des hommes.
En fait, la mortalité des hommes est un processus normal et naturel inhérent au fait d’être vivant. Tout cela s’inscrit dans les lois de la Nature. Nous le savons tous, encore plus nous les Séniors qui avons vu tant de gens partir pour l’au-delà. Mais sommes-nous capable de changer cette dernière destination, si on peut l’appeler ainsi ou de l’envisager autrement ?
Depuis les tout débuts de l’humanité, l’homme a cru à la survie après la mort : Qu'est-ce qu’il peut bien y avoir dans l’intelligence de l’homme, dans la perception qu’il a de lui-même, pour que aussi spontanément, facilement et universellement il en arrive à cette conviction, malgré toutes les dénégations sensibles?
Les explications faciles que l’on donne parfois vont de l’expérience du rêve ou simplement un cas particulier de « wishful thinking », de cette propension si généralisée à prendre ses désirs pour la réalité. L’homme primitif aurait, à ce qu’on dit, conçu cette possibilité de survie ou de vie différente à partir de l’expérience du rêve qui lui paraissait mystérieuse. Ainsi, ceux qui ont déjà vécu, qui sont bien morts, continuent d’exister de façon bien spéciale, peuplent nos souvenirs et nos rêves.
Tous, en tant qu’individu, nous aspirons à l’immortalité. Pour ceux qui ont la Foi, les religions révélées offrent des réponses qui peuvent calmer les appréhensions face à la fin de notre existence terrestre. « Le paradis à la fin de vos jours », disait-on couramment autrefois, à l’occasion des fêtes de noël. Mais voilà, le doute s’est installé : on ne croit plus qu’il y a un ciel et un enfer. Notre monde matérialiste s’appuyant sur la Science et la Technologie ne laisse plus guère de place à la Foi.
Nous savons aussi très bien que les êtres vivants, quels qu’ils soient, ont une limite d’âge à laquelle ils ne peuvent échapper. Dans la nature, la lutte pour la survie est présente partout et rarissimes sont les espèces qui peuvent atteindre le Grand âge, comme nous. En fait, c’est une lutte de tous les jours. Les animaux faibles ou ceux qui sont les plus âgées, ceux qui se défendent mal ou les jeunes rejetons deviennent la proie de toutes sortes de prédateurs. Par ailleurs, le fait d’être un prédateur ne garantit pas non plus une survie assurée à ces derniers car ils doivent être en mesure de capturer leurs proies pour survivre, sinon ils meurent, eux aussi, faute de pouvoir assouvir leur faim et d’être en mesure de défendre leur territoire. Dans la Nature à son plus vrai s’établit alors un équilibre où seuls les plus aptes à survivre réussissent à procréer la génération suivante qui assurera finalement la survie de l’espèce.
L’homme, un être vivant qui s’est éloigné de la Nature
Au cours des deux derniers siècles, nous avons appris beaucoup de choses sur l’espèce humaine. Grâce aux découvertes de l’archéologie et de l’anthropologie, nous savons avec certitude que des ancêtres moins développés nous avaient précédés. Nous sommes des mammifères et rien ne nous distingue vraiment des Grands Singes au plan de la physiologie ; nous avons les mêmes organes : le foie, les reins, le cœur, l’estomac, un cerveau, etc. Si nous nous sentons différents, c’est que l’agencement de nos gènes a finalement fait de nous des cousins éloignés plutôt que des propres parents de ces primates. Nous avons surtout un cerveau avec une capacité de conscience et une intelligence qui dépassent celles de toutes les autres espèces vivantes. C’est ce dernier trait qui a fait de nous les maîtres de la planète Terre, au point d’être capables même de la faire disparaître.
Alors, nous, est-ce que nous nous sommes sortis de la jungle et de cette implacable lutte pour la survie ? Oui, nous vivons en société et avons créé notre propre environnement de survie. Nous avons aussi progressé énormément dans la compréhension de la génétique et dans la mise au point de recettes pour assurer notre longévité.
Non, la survie des hommes est toujours en péril, car il suffirait de faibles changements dans l’environnement pour mettre en danger les plus de cinq milliards d’hommes et de femmes qui habitent actuellement la terre. Notre horizon temporel, en tant qu’espèce, n’est pas assuré. En fait, l’immortalité n’est pas garantie pour l’humanité ou l’ensemble des hommes. Surtout pas au rythme où l’homme modifie son environnement naturel.
Et l’immortalité des Séniors là-dedans
La problématique de la vie humaine étant posé dans ses grandes lignes, il y a lieu de regarder subséquemment quels genres d’immortalité peuvent être envisagés pour les hommes d’aujourd’hui et de demain.
RD
En fait, la mortalité des hommes est un processus normal et naturel inhérent au fait d’être vivant. Tout cela s’inscrit dans les lois de la Nature. Nous le savons tous, encore plus nous les Séniors qui avons vu tant de gens partir pour l’au-delà. Mais sommes-nous capable de changer cette dernière destination, si on peut l’appeler ainsi ou de l’envisager autrement ?
Depuis les tout débuts de l’humanité, l’homme a cru à la survie après la mort : Qu'est-ce qu’il peut bien y avoir dans l’intelligence de l’homme, dans la perception qu’il a de lui-même, pour que aussi spontanément, facilement et universellement il en arrive à cette conviction, malgré toutes les dénégations sensibles?
Les explications faciles que l’on donne parfois vont de l’expérience du rêve ou simplement un cas particulier de « wishful thinking », de cette propension si généralisée à prendre ses désirs pour la réalité. L’homme primitif aurait, à ce qu’on dit, conçu cette possibilité de survie ou de vie différente à partir de l’expérience du rêve qui lui paraissait mystérieuse. Ainsi, ceux qui ont déjà vécu, qui sont bien morts, continuent d’exister de façon bien spéciale, peuplent nos souvenirs et nos rêves.
Tous, en tant qu’individu, nous aspirons à l’immortalité. Pour ceux qui ont la Foi, les religions révélées offrent des réponses qui peuvent calmer les appréhensions face à la fin de notre existence terrestre. « Le paradis à la fin de vos jours », disait-on couramment autrefois, à l’occasion des fêtes de noël. Mais voilà, le doute s’est installé : on ne croit plus qu’il y a un ciel et un enfer. Notre monde matérialiste s’appuyant sur la Science et la Technologie ne laisse plus guère de place à la Foi.
Nous savons aussi très bien que les êtres vivants, quels qu’ils soient, ont une limite d’âge à laquelle ils ne peuvent échapper. Dans la nature, la lutte pour la survie est présente partout et rarissimes sont les espèces qui peuvent atteindre le Grand âge, comme nous. En fait, c’est une lutte de tous les jours. Les animaux faibles ou ceux qui sont les plus âgées, ceux qui se défendent mal ou les jeunes rejetons deviennent la proie de toutes sortes de prédateurs. Par ailleurs, le fait d’être un prédateur ne garantit pas non plus une survie assurée à ces derniers car ils doivent être en mesure de capturer leurs proies pour survivre, sinon ils meurent, eux aussi, faute de pouvoir assouvir leur faim et d’être en mesure de défendre leur territoire. Dans la Nature à son plus vrai s’établit alors un équilibre où seuls les plus aptes à survivre réussissent à procréer la génération suivante qui assurera finalement la survie de l’espèce.
L’homme, un être vivant qui s’est éloigné de la Nature
Au cours des deux derniers siècles, nous avons appris beaucoup de choses sur l’espèce humaine. Grâce aux découvertes de l’archéologie et de l’anthropologie, nous savons avec certitude que des ancêtres moins développés nous avaient précédés. Nous sommes des mammifères et rien ne nous distingue vraiment des Grands Singes au plan de la physiologie ; nous avons les mêmes organes : le foie, les reins, le cœur, l’estomac, un cerveau, etc. Si nous nous sentons différents, c’est que l’agencement de nos gènes a finalement fait de nous des cousins éloignés plutôt que des propres parents de ces primates. Nous avons surtout un cerveau avec une capacité de conscience et une intelligence qui dépassent celles de toutes les autres espèces vivantes. C’est ce dernier trait qui a fait de nous les maîtres de la planète Terre, au point d’être capables même de la faire disparaître.
Alors, nous, est-ce que nous nous sommes sortis de la jungle et de cette implacable lutte pour la survie ? Oui, nous vivons en société et avons créé notre propre environnement de survie. Nous avons aussi progressé énormément dans la compréhension de la génétique et dans la mise au point de recettes pour assurer notre longévité.
Non, la survie des hommes est toujours en péril, car il suffirait de faibles changements dans l’environnement pour mettre en danger les plus de cinq milliards d’hommes et de femmes qui habitent actuellement la terre. Notre horizon temporel, en tant qu’espèce, n’est pas assuré. En fait, l’immortalité n’est pas garantie pour l’humanité ou l’ensemble des hommes. Surtout pas au rythme où l’homme modifie son environnement naturel.
Et l’immortalité des Séniors là-dedans
La problématique de la vie humaine étant posé dans ses grandes lignes, il y a lieu de regarder subséquemment quels genres d’immortalité peuvent être envisagés pour les hommes d’aujourd’hui et de demain.
RD
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