jeudi, juin 28, 2007

 

Le besoin d’un DIEU dans notre vie.

Qui est DIEU? Y-a-t-il un DIEU? Que faut-il penser de cette question existentielle d’un DIEU attentif aux besoins des humains? La Foi en diverses croyances est-elle suffisante pour répondre ces questions et passer à autre chose? Est-ce qu’une forme de religion est plus vraie qu’une autre? En fait, objectivement, que doit-on penser de DIEU comme le créateur de l’univers? Sommes-nous capables d’appréhender cette notion de DIEU dans toutes ses dimensions?

Au cours des dernières années, la question de l’existence de DIEU m’est apparue comme un sujet de réflexion d’une très grande importance. Accaparé par la lutte pour la survie et le gagne-pain quotidien, les questions religieuses avaient été laissé en suspends dans ma vie.

Dès mon adolescence, je me suis aperçu que l’enseignement religieux catholique que j’avais reçu me laissait largement sur ma faim. On me disait de croire aux dogmes que l’on m’avait enseignés dès mon enfance et la Foi allait faire le reste. Mais, une année d’étude au Séminaire de Québec et la curiosité naturelle firent en sorte que je rejetai du revers de la main tout le charabia de l’Église catholique. J’acceptai de ne pas savoir ce qui était VRAI, car je ne pouvais me contraindre à croire à des choses qui m’apparaissaient comme des fabulations. Je me fis une raison existentielle qui était fondée sur un DIEU omniprésent, invisible à mes yeux mais « intériorisé » et à caractère galactique. S’il existait et s'il avait créé l’univers dans toute son immensité, il était tellement grand qu’il ne pouvait nous être perceptible, compte tenu de nos sens limités. Voilà où mes réflexions m'ont conduit.

Le fait de voir les choses autrement m’amena à avoir des conflits avec les autorités religieuses catholiques qui ne pouvaient tolérer dans leur institution de formation et d’enseignement un libre penseur, un adolescent sur qui l’idéologie chrétienne n’arrivait pas à subjuguer son esprit. À leurs yeux, si on continuait à me former, je serais éventuellement un de leurs détracteurs et mon influence pouvait, professionnellement parlant, leur faire perdre du Pouvoir temporel sur notre digne société québécoise des années 60.

C’était me prêter beaucoup d’importance. Ils me montrèrent la porte à la fin de l’année académique et mirent des embûches pour faire en sorte que mes études ne se poursuivent pas ailleurs. Malheureusement pour eux, DIEU était plus fort ou le sort m’a favorisé parce que, malgré leurs tentatives pour me détruire, je m’en sortis allégrement.

Je peux dire aujourd’hui, avec le recul dans le temps, que je participais sans le savoir à la marche collective du Québec pour se sortir de son cléricalisme séculaire. Ce qui fait en sorte qu’aujourd’hui, personne ne peut s’imaginer qu’un tel monde de répression de la pensée et de la conduite humaine ait existé au Québec.

Cette digression m’était nécessaire pour expliquer pourquoi DIEU m’est devenu une préoccupation existentielle, à telle enseigne que, malgré toutes les années qui ont passées, j’en suis encore aux interrogations de ma jeunesse.

RD

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