dimanche, mars 23, 2008
RÉGIME MÉDITERRANÉEN : LE SOLEIL.
Article paru dans le Journal de Québec, lundi 10 mars 2008
Auteur : Richard Béliveau, docteur en biochimie
On sait depuis plusieurs années que le régime alimentaire des peuples vivant aux abords de la mer Méditerranée provoque de nombreux effets positifs sur la santé, notamment pour la prévention des maladies cardiovasculaires et plusieurs types de cancers.
Jetons donc un coup d’œil sur ce qui rend le régime méditerranéen si bénéfique pour la santé.
Un régime exemplaire
Bien qu’il existe autant de versions de régimes méditerranéens que de pays situés dans cette magnifique région du globe, on peut néanmoins tracer les grandes lignes du mode d’alimentation méditerranéen. En général, ce régime peut être défini selon 9 principaux critères, selon leur fréquence dans l’alimentation quotidienne :
· Gras monoinsaturés (huile d’olive)
· Alcool (vin rouge)
· Viandes rouges et charcuteries
· Fruits
· Lait et produits laitiers
· Légumes
· Légumineuses
· Produits céréaliers
· Poissons
Il s’agit donc d’une alimentation exemplaire, riche en fruits et légumes, riche en gras monoinsaturés et polyinsaturés oméga-3, dans laquelle les sucres sont les sources principales de glucides et où les protéines proviennent principalement des poissons et des légumineuses au lieu des viandes rouges.
Bénéfices pour le cœur
Les premiers indices des bénéfices associés à l’alimentation traditionnelle des pays bordant la Méditerranée proviennent d’études réalisées dans les années 1950 qui montraient que les habitants de la Crète, une île située au sud de la Grèce, avaient une incidence de maladies cardiovasculaires de 5 à 10 fois plus faible que les habitants d’Amérique ou d’Europe du Nord.
Cet effet protecteur est dû en grande partie à la place importante qu’occupe l’huile d’olive dans l’alimentation méditerranéenne. En effet, cette huile est très riche en gras monoinsaturés et de nombreuses études ont observé que le remplacement de gras saturés de l’alimentation (viandes rouges, beurre, etc.) par ces gras monoinsaturés provoque une baisse du taux de cholestérol total, en particulier ceux du « mauvais » cholestérol (le cholestérol LDL), tout en augmentant les taux de « bon cholestérol ») (cholestérol HDL).
Les bons gras de l’huile d’olive empêchent également l’oxydation du mauvais cholestérol, ce qui diminue les dommages à la paroi des vaisseaux sanguins et réduit ainsi la formation de caillots qui peuvent entraîner des accidents vasculaires cérébraux(AVC) ainsi que des infarctus du myocarde. L’huile d’olive se distingue également des autres huiles végétales par son contenu en certains composés phénoliques (l’hydroxytyrosol, notamment) qui ont une forte activité antioxydante.
Actions anti-inflammatoires
Un autre effet extrêmement important du régime méditerranéen est son action anti-inflammatoire. En effet, l’abondance de fruits et légumes ainsi que d’aliments riches en acides gras oméga-3 dans l’alimentation, bloque la production de plusieurs molécules très inflammatoires et permet donc de réduire l’inflammation chronique.
Sur le plan de la prévention des maladies cardiovasculaires, cet effet est extrêmement important car cette inflammation chronique endommage les vaisseaux qui irriguent le cœur, ce qui augmente considérablement les risques de laladies ischémiques (manque d’oxygène dans les tissus). Cette baisse de l’inflammation joue également un rôle clé dans la prévention du cancer, en empêchant les cellules cancéreuses de profiter de conditions optimales pour croître et envahir les organes dans lesquels elles se trouvent.
Il va de soi que l’impact positif du régime méditerranéen sur les maladies cardiovasculaires ainsi que sur la prévention du cancer a des répercussions importantes sur la réduction de la mortalité associée à ces maladies.
Effet protecteur
Cet effet protecteur a été récemment confirmé par les résultats d’une étude de très grande envergure réalisée aux États-Unis auprès de 214 284 hommes et 166 012 femmes âgés en moyenne de 62 ans. Les chercheurs ont observé que les personnes qui se conformaient le plus au régime méditerranéen, c’est-à-dire qui mettaient en pratique au moins 6 des 9 caractéristiques de ce régime, voyaient le risque de mortalité liée aux maladies cardiovasculaires diminuer de 20%, comparativement aux personnes qui n’adoptaient pas ce mode d’alimentation.
Les adeptes du régime méditerranéen ont également un risque plus faible (17 %) d’être touchés par le cancer, ce qui confirme encore une fois à quel point cette alimentation peut avoir des effets bénéfiques sur la santé. Encore une fois, on peut voir à quel point la modération, la diversité et le plaisir associés à l’alimentation sont des ingrédients essentiels pour la prévention des maladies chroniques et une longue espérance de vie.
RD.
Auteur : Richard Béliveau, docteur en biochimie
On sait depuis plusieurs années que le régime alimentaire des peuples vivant aux abords de la mer Méditerranée provoque de nombreux effets positifs sur la santé, notamment pour la prévention des maladies cardiovasculaires et plusieurs types de cancers.
Jetons donc un coup d’œil sur ce qui rend le régime méditerranéen si bénéfique pour la santé.
Un régime exemplaire
Bien qu’il existe autant de versions de régimes méditerranéens que de pays situés dans cette magnifique région du globe, on peut néanmoins tracer les grandes lignes du mode d’alimentation méditerranéen. En général, ce régime peut être défini selon 9 principaux critères, selon leur fréquence dans l’alimentation quotidienne :
· Gras monoinsaturés (huile d’olive)
· Alcool (vin rouge)
· Viandes rouges et charcuteries
· Fruits
· Lait et produits laitiers
· Légumes
· Légumineuses
· Produits céréaliers
· Poissons
Il s’agit donc d’une alimentation exemplaire, riche en fruits et légumes, riche en gras monoinsaturés et polyinsaturés oméga-3, dans laquelle les sucres sont les sources principales de glucides et où les protéines proviennent principalement des poissons et des légumineuses au lieu des viandes rouges.
Bénéfices pour le cœur
Les premiers indices des bénéfices associés à l’alimentation traditionnelle des pays bordant la Méditerranée proviennent d’études réalisées dans les années 1950 qui montraient que les habitants de la Crète, une île située au sud de la Grèce, avaient une incidence de maladies cardiovasculaires de 5 à 10 fois plus faible que les habitants d’Amérique ou d’Europe du Nord.
Cet effet protecteur est dû en grande partie à la place importante qu’occupe l’huile d’olive dans l’alimentation méditerranéenne. En effet, cette huile est très riche en gras monoinsaturés et de nombreuses études ont observé que le remplacement de gras saturés de l’alimentation (viandes rouges, beurre, etc.) par ces gras monoinsaturés provoque une baisse du taux de cholestérol total, en particulier ceux du « mauvais » cholestérol (le cholestérol LDL), tout en augmentant les taux de « bon cholestérol ») (cholestérol HDL).
Les bons gras de l’huile d’olive empêchent également l’oxydation du mauvais cholestérol, ce qui diminue les dommages à la paroi des vaisseaux sanguins et réduit ainsi la formation de caillots qui peuvent entraîner des accidents vasculaires cérébraux(AVC) ainsi que des infarctus du myocarde. L’huile d’olive se distingue également des autres huiles végétales par son contenu en certains composés phénoliques (l’hydroxytyrosol, notamment) qui ont une forte activité antioxydante.
Actions anti-inflammatoires
Un autre effet extrêmement important du régime méditerranéen est son action anti-inflammatoire. En effet, l’abondance de fruits et légumes ainsi que d’aliments riches en acides gras oméga-3 dans l’alimentation, bloque la production de plusieurs molécules très inflammatoires et permet donc de réduire l’inflammation chronique.
Sur le plan de la prévention des maladies cardiovasculaires, cet effet est extrêmement important car cette inflammation chronique endommage les vaisseaux qui irriguent le cœur, ce qui augmente considérablement les risques de laladies ischémiques (manque d’oxygène dans les tissus). Cette baisse de l’inflammation joue également un rôle clé dans la prévention du cancer, en empêchant les cellules cancéreuses de profiter de conditions optimales pour croître et envahir les organes dans lesquels elles se trouvent.
Il va de soi que l’impact positif du régime méditerranéen sur les maladies cardiovasculaires ainsi que sur la prévention du cancer a des répercussions importantes sur la réduction de la mortalité associée à ces maladies.
Effet protecteur
Cet effet protecteur a été récemment confirmé par les résultats d’une étude de très grande envergure réalisée aux États-Unis auprès de 214 284 hommes et 166 012 femmes âgés en moyenne de 62 ans. Les chercheurs ont observé que les personnes qui se conformaient le plus au régime méditerranéen, c’est-à-dire qui mettaient en pratique au moins 6 des 9 caractéristiques de ce régime, voyaient le risque de mortalité liée aux maladies cardiovasculaires diminuer de 20%, comparativement aux personnes qui n’adoptaient pas ce mode d’alimentation.
Les adeptes du régime méditerranéen ont également un risque plus faible (17 %) d’être touchés par le cancer, ce qui confirme encore une fois à quel point cette alimentation peut avoir des effets bénéfiques sur la santé. Encore une fois, on peut voir à quel point la modération, la diversité et le plaisir associés à l’alimentation sont des ingrédients essentiels pour la prévention des maladies chroniques et une longue espérance de vie.
RD.
Libellés : RÉGIME MÉDITERRANÉEN : LE SOLEIL.
Le secret d’une retraite heureuse n’est pas financier.
Tiré d’un article paru dans Affaires Plus, Février 2008 et rédigé par Simon Diotte
On a l’impression qu’une retraite réussie se fonde uniquement sur une bonne planification financière. Erreur…
Certains considèrent seulement qu’il est interdit de se retirer du monde une fois à la retraite. « La retraite n’a aucun sens si elle ne sert qu’à s’amuser. Il faut continuer à apprendre, à se réaliser et à être utile à la société ». On ne tourne pas le dos à trente ans de vie active en criant ciseau.
Même s’il nous exaspère souvent, le travail comble chez l’être humain des besoins essentiels, comme le sentiment d’accomplissement et d’appartenance, l’estime de soi, sans oublier la sécurité financière. Après la vie active, il faut trouver de nouveaux moyens de répondre à ses besoins, à défaut de quoi on risque de connaître un sentiment de vide.
Le problème, c’est que les préretraités passent énormément de temps à planifier financièrement leur retraite, mais ne consacrent qu’une fraction de ce temps à la préparer.
Donner un nouveau sens à sa vie
Comment meubler 20, 30 ou 40 ans de votre existence sans les diktats de la productivité? Les spécialistes en planification de la retraite sont unanimes : la clé de la réussite, c’est de donner un nouveau sens à sa vie. Toute notre vie active a été consacrée à la réussite professionnelle, l’achat d’une maison, la fondation d’une famille. Mais, à la retraite, une remise en question s’impose pour prendre un nouveau départ.
Faute de quoi, on risque de rater cette étape. L’erreur, c’est de ne pas planifier quoi que ce soit avant la retraite. Selon une étude de Statistique Canada de 2005, 20 % des personnes de 65 ans et plus souffrent de dépression à divers degrés, mais les chercheurs estiment que l’état dépressif est probablement sous-déclaré dans les enquêtes. Il est fréquent qu’après un, deux ou cinq ans à la retraite, les gens se sentent déprimés, faute d’avoir réussi à concrétiser leur projet de retraite.
Prendre sa retraite en main
Il importe de faire le bilan de notre vie, de redéfinir notre mission le plus tôt possible, en nous questionnant sur nos valeurs et sur notre place dans la société. Qu’est-ce qui me fait vivre? Comment puis-je me rendre utile? Il ne faut pas quitter sa vie professionnelle avec des remords et des regrets. La retraite doit s’inscrire dans la continuité et non comme une fuite en avant.
La recette du bonheur n’existe pas, mais les études montrent que les personnes qui réussissent le mieux la transition travail-retraite sont celles qui poursuivent des activités entreprises durant leur vie professionnelle.
Beaucoup de préretraités portent des lunettes roses et voient la retraite comme des vacances éternelles. Penser à long terme est primordial pour une retraite réussie.
À ceux qui entament une retraite sans projet, il y a lieu de prendre un temps de réflexion de quelques mois, histoire de se remettre les idées en place. Il faut cependant ne pas trop s’installer dans une zone de confort, où il y a danger de se scléroser. Cette période permet d’éviter la prise de décisions précipitées – l’erreur par excellence des nouveaux retraités – comme de déménager à la campagne, dans un lieu où l’on ne connaît personne.
On doit insister sur l’importance de l’engagement social. On ne peut pas se retirer du monde et passer le reste de ses jours à s’amuser. L’être humain ne peut s’infantiliser ainsi. Il a besoin de se sentir utile et doit continuer à se développer. Le travail à temps partiel, le travail autonome, le bénévolat, le transfert de connaissances, la famille. Il existe autant de façons de redonner un sens à sa vie qu’il y a de retraités.
Pour ceux qui ne s’y prennent pas d’avance, il existe des ressources pour aider à définir des projets de retraite, comme du coaching, des cours de planification de la retraite et des conseillers d’orientation. Malheureusement, les retraités pensent rarement à consulter, comme si, à cette époque de leur vie, ils n’avaient plus besoin d’aide.
Le grand avantage de la retraite, c’est que notre rapport au temps a complètement changé. Nous faisons les choses à notre rythme, quand cela nous tente.
Des pièges à éviter dans la planification de la retraite
· Prendre des décisions radicales : déménager illico à la campagne, où on ne connaît personne, ou tout vendre pour s’acheter un VR et partir à la conquête de l’Amérique.
· Avoir une vision à court terme : à la retraite, je rénoverai ma maison de fond en comble. Bravo! Et après?
· Tout miser sur une seule activité : je jouerai au golf le plus souvent possible. En plus des risques de lassitude, que ferez-vous en cas de blessure?
· Se remettre en forme : très bien, mais faire de l’exercice trois fois par semaine ne constitue pas un plan de retraite. Allez-vous relever des défis et socialiser?
· S’occuper de ses petits-enfants : vous êtes trop accaparant, vos enfants commenceront à trouver votre aide plutôt lourde.
· Tomber dans la consommation maladive : un écran plasma, une cuisinière en inox, une motoneige neuve. On n’en lasse.
· Acheter le rêve d’un autre si votre conjoint raffole du camping sauvage en Abitibi, êtes-vous obligée de le suivre? En couple, vivez des expériences diverses et partagez vos découvertes avec une douce moitié.
· Faire n’importe quoi pour passer le temps, en recréant son ancien horaire de travail : la retraite, c’est aussi avoir du temps pour soi.
RD.
On a l’impression qu’une retraite réussie se fonde uniquement sur une bonne planification financière. Erreur…
Certains considèrent seulement qu’il est interdit de se retirer du monde une fois à la retraite. « La retraite n’a aucun sens si elle ne sert qu’à s’amuser. Il faut continuer à apprendre, à se réaliser et à être utile à la société ». On ne tourne pas le dos à trente ans de vie active en criant ciseau.
Même s’il nous exaspère souvent, le travail comble chez l’être humain des besoins essentiels, comme le sentiment d’accomplissement et d’appartenance, l’estime de soi, sans oublier la sécurité financière. Après la vie active, il faut trouver de nouveaux moyens de répondre à ses besoins, à défaut de quoi on risque de connaître un sentiment de vide.
Le problème, c’est que les préretraités passent énormément de temps à planifier financièrement leur retraite, mais ne consacrent qu’une fraction de ce temps à la préparer.
Donner un nouveau sens à sa vie
Comment meubler 20, 30 ou 40 ans de votre existence sans les diktats de la productivité? Les spécialistes en planification de la retraite sont unanimes : la clé de la réussite, c’est de donner un nouveau sens à sa vie. Toute notre vie active a été consacrée à la réussite professionnelle, l’achat d’une maison, la fondation d’une famille. Mais, à la retraite, une remise en question s’impose pour prendre un nouveau départ.
Faute de quoi, on risque de rater cette étape. L’erreur, c’est de ne pas planifier quoi que ce soit avant la retraite. Selon une étude de Statistique Canada de 2005, 20 % des personnes de 65 ans et plus souffrent de dépression à divers degrés, mais les chercheurs estiment que l’état dépressif est probablement sous-déclaré dans les enquêtes. Il est fréquent qu’après un, deux ou cinq ans à la retraite, les gens se sentent déprimés, faute d’avoir réussi à concrétiser leur projet de retraite.
Prendre sa retraite en main
Il importe de faire le bilan de notre vie, de redéfinir notre mission le plus tôt possible, en nous questionnant sur nos valeurs et sur notre place dans la société. Qu’est-ce qui me fait vivre? Comment puis-je me rendre utile? Il ne faut pas quitter sa vie professionnelle avec des remords et des regrets. La retraite doit s’inscrire dans la continuité et non comme une fuite en avant.
La recette du bonheur n’existe pas, mais les études montrent que les personnes qui réussissent le mieux la transition travail-retraite sont celles qui poursuivent des activités entreprises durant leur vie professionnelle.
Beaucoup de préretraités portent des lunettes roses et voient la retraite comme des vacances éternelles. Penser à long terme est primordial pour une retraite réussie.
À ceux qui entament une retraite sans projet, il y a lieu de prendre un temps de réflexion de quelques mois, histoire de se remettre les idées en place. Il faut cependant ne pas trop s’installer dans une zone de confort, où il y a danger de se scléroser. Cette période permet d’éviter la prise de décisions précipitées – l’erreur par excellence des nouveaux retraités – comme de déménager à la campagne, dans un lieu où l’on ne connaît personne.
On doit insister sur l’importance de l’engagement social. On ne peut pas se retirer du monde et passer le reste de ses jours à s’amuser. L’être humain ne peut s’infantiliser ainsi. Il a besoin de se sentir utile et doit continuer à se développer. Le travail à temps partiel, le travail autonome, le bénévolat, le transfert de connaissances, la famille. Il existe autant de façons de redonner un sens à sa vie qu’il y a de retraités.
Pour ceux qui ne s’y prennent pas d’avance, il existe des ressources pour aider à définir des projets de retraite, comme du coaching, des cours de planification de la retraite et des conseillers d’orientation. Malheureusement, les retraités pensent rarement à consulter, comme si, à cette époque de leur vie, ils n’avaient plus besoin d’aide.
Le grand avantage de la retraite, c’est que notre rapport au temps a complètement changé. Nous faisons les choses à notre rythme, quand cela nous tente.
Des pièges à éviter dans la planification de la retraite
· Prendre des décisions radicales : déménager illico à la campagne, où on ne connaît personne, ou tout vendre pour s’acheter un VR et partir à la conquête de l’Amérique.
· Avoir une vision à court terme : à la retraite, je rénoverai ma maison de fond en comble. Bravo! Et après?
· Tout miser sur une seule activité : je jouerai au golf le plus souvent possible. En plus des risques de lassitude, que ferez-vous en cas de blessure?
· Se remettre en forme : très bien, mais faire de l’exercice trois fois par semaine ne constitue pas un plan de retraite. Allez-vous relever des défis et socialiser?
· S’occuper de ses petits-enfants : vous êtes trop accaparant, vos enfants commenceront à trouver votre aide plutôt lourde.
· Tomber dans la consommation maladive : un écran plasma, une cuisinière en inox, une motoneige neuve. On n’en lasse.
· Acheter le rêve d’un autre si votre conjoint raffole du camping sauvage en Abitibi, êtes-vous obligée de le suivre? En couple, vivez des expériences diverses et partagez vos découvertes avec une douce moitié.
· Faire n’importe quoi pour passer le temps, en recréant son ancien horaire de travail : la retraite, c’est aussi avoir du temps pour soi.
RD.
Libellés : Le secret d’une retraite heureuse n’est pas financier.