jeudi, février 26, 2009
Vieillissement et stress : le lien à faire
CONVERTIR LE STRESS EN PETITS ET GRANDS BONHEURS
Posons-nous la question? Faut-il continuer à se préoccuper du stress, une fois rendu à la retraite? Et de quelle manière, s’il y a lieu?
Regardons d’abord comment le stress peut ÊTRE NOCIF pour notre santé.
LE STRESS NUIT-IL À LA SANTÉ ?
http://www.linternaute.com/sante/quotidien/dossiers/06/0610-stress/index.shtml
http://www.linternaute.com/sante/quotidien/dossiers/06/0610-stress/index.shtml
Le stress nous protège des agressions physiques et psychologiques. Mais au-delà d'une certaine dose, il peut nuire à notre santé. Hypertension, troubles cardiaques, anxiété... que risquons-nous ?
Il ne faut pas confondre la source du stress et le stress lui-même. En effet, le stress se définit comme la réaction interne que nous mettons en place pour lutter contre les agressions physiques ou psychologiques. Il s'agit d'un mécanisme de défense naturel pour nous protéger et pour maintenir notre bon équilibre. Le stress est donc avant tout positif. Et c'est un véritable non sens que de vouloir s'en débarrasser.
Il ne faut pas confondre la source du stress et le stress lui-même. En effet, le stress se définit comme la réaction interne que nous mettons en place pour lutter contre les agressions physiques ou psychologiques. Il s'agit d'un mécanisme de défense naturel pour nous protéger et pour maintenir notre bon équilibre. Le stress est donc avant tout positif. Et c'est un véritable non sens que de vouloir s'en débarrasser.
Physiologiquement, le stress se manifeste par l'activation du système nerveux dit sympathique et par la libération des deux hormones du stress, l'adrénaline et le cortisol.
Ces réactions permettent notamment un apport rapide en oxygène vers notre cerveau et nos muscles. Notre corps mobilise ses forces afin de pouvoir réagir rapidement à la situation de stress. Il se prépare physiquement et mentalement. Le physiologiste américain Cannon appelle cela la fight or flight response, c'est-à-dire la réponse de combat ou de fuite. En fait, tout comme les animaux, nous sommes programmés génétiquement à cette réaction primaire de survie. Mais si ce réflexe était indispensable aux premiers temps de l'humanité, il est parfois décalé aujourd'hui. En effet, les sources de stress étant aujourd'hui plus psychologiques, nous sommes moins amenés à y répondre par la force physique.
Grâce à nos organes sensoriels nous pouvons capter dans l'environnement des stimuli de stress. Notre cerveau les analyse, puis stimule l'hypothalamus, qui est le centre des émotions. Celui-ci, via d'autres centres nerveux, commande aux glandes surrénales qui se trouvent au dessus des reins de sécréter des hormones.
L'adrénaline et le cortisol sont deux hormones du stress, produites respectivement par la partie centrale (médullaire) et la partie périphérique (corticale) des glandes surrénales. Ces deux messagers chimiques sont libérés immédiatement dans le sang afin d'aller agir, à distance, sur tous les organes du corps, notamment sur le cœur et sur les vaisseaux. L'objectif est de réagir plus rapidement au stress.
2» La phase de défense : de l'endurance
2» La phase de défense : de l'endurance
Elle se met en place seulement si le stress se maintient. Les deux mêmes glandes surrénales vont alors sécréter un deuxième type d'hormone, le cortisol. Son rôle, est cette fois de maintenir constant le taux de glucose dans le sang afin de nourrir les muscles, le cœur, le cerveau. D'un côté l'adrénaline fournit de l'énergie en urgence . De l'autre, le cortisol, assure le renouvellement des réserves. C'est une phase d'endurance, l'organisme doit "tenir le coup".
3» La phase d'épuisement : le relâchement
Si la situation persiste encore, il est possible que l'organisme se retrouve débordé, voire épuisé. Petit à petit les hormones sécrétées deviennent moins efficaces, et commencent à s'accumuler dans la circulation. Résultat, l'organisme est submergé d'hormones qui peuvent nuire à la santé.
CONSÉQUENCES DU STRESS SUR LA SANTÉ
CONSÉQUENCES DU STRESS SUR LA SANTÉ
Bien que naturel, le stress peut au-delà d'une certaine dose devenir néfaste pour notre santé. Parmi toutes les idées reçues qui tournent autour du stress, comment distinguer le vrai du faux ?
DES CONSÉQUENCES À COURT TERME…
· Douleurs (coliques, maux de tête, douleurs musculaires, etc.), troubles du sommeil, de l'appétit et de la digestion, sensations d'essoufflement ou d'oppression, sueurs, etc.
· Douleurs (coliques, maux de tête, douleurs musculaires, etc.), troubles du sommeil, de l'appétit et de la digestion, sensations d'essoufflement ou d'oppression, sueurs, etc.
· Sensibilité et nervosité accrues, crises de larmes ou de nerfs, angoisse, excitation, tristesse, sensation de mal-être, etc.
· Perturbation de la concentration nécessaire à la tâche entraînant des erreurs et des oublis, difficultés à prendre des initiatives ou des décisions, etc.
· Modification des conduites alimentaires, comportements violents et agressifs, isolement social (repli sur soi, difficultés à coopérer), etc.
…ET SUR LE LONG TERME
Lorsque la situation de stress se prolonge, la santé s'altère.
» Des risques cardio-vasculaires ? Oui. Les relations entre certains facteurs professionnels de stress et le risque d'accident cardio-vasculaire ont d'ailleurs été très largement démontrées.
» Des troubles psychologiques ? Oui. Les études suggèrent que le stress augmente le risque d'anxiété et de dépression par un facteur de deux ou trois. Bien que ces troubles soient liés à d'autres facteurs de risque, ce sont quand même les pathologies les plus fréquentes de nos jours en médecine du travail.
» Les troubles musculo-squelettiques ? Oui. Mal de dos, des poignées, des coudes, tendinites… toutes ces pathologies que l'on appelle TMS, sont en pleine progression. Les sollicitations purement mécaniques liées aux conditions de travail (porter ou soulever des lourdes charges par exemple) ne sont pas seules en cause. La preuve, les TMS touchent aussi les professions où le travail physique est minime, alors que la pression psychologique est en revanche très importante. L'ensemble des facteurs de stress au travail comme l'insatisfaction, le manque de soutien ou la pression pour produire plus et dans des délais de plus en plus court, entrent également en jeux. Plusieurs études apportent les mêmes conclusions.
» Les ulcères, les cancers, les troubles de la thyroïde, l'infertilité ? Non. Bien que ces pathologies fassent l'objet de nombreux travaux, les résultats actuels ne permettent pas d'établir un lien avec le stress.
STRESS ET VIEILLESSE
http://www.acsm-ca.qc.ca/coffres-a-outils/2003/stress-vieillissement.pdf
Pour la plupart des gens, le stress évoque le rythme de vie effréné, les exigences grandissantes des milieux de travail et la conciliation famille-emploi. Par ailleurs, l’adaptation à la vieillesse comporte, elle aussi, ses agents stresseurs.
Pour la plupart des gens, le stress évoque le rythme de vie effréné, les exigences grandissantes des milieux de travail et la conciliation famille-emploi. Par ailleurs, l’adaptation à la vieillesse comporte, elle aussi, ses agents stresseurs.
Selon Dubé (1996), le processus du vieillissement amène avec lui son lot de stresseurs. La peur de vieillir, les pertes successives et fréquentes, la maladie, la sexualité, le relogement et le sens à la vie agissent comme stresseurs plus spécifiques à la vieillesse.
Il est possible de faire face aux stresseurs du vieillissement. Voici donc quelques suggestions tirées du dépliant Vieillir de l’Association canadienne pour la santé mentale et d’Humaniser la vieillesse de Denise Dubé.
Faire face à la peur de vieillir et à la maladie :
· Accepter la réalité
· Garder une attitude positive
· Consulter régulièrement son médecin
· Être prudent avec ses médicaments
· Prendre sa santé en main
· Adopter un régime équilibré
· Boire moins d’alcool, éviter le tabac
· Garder une attitude positive
· Consulter régulièrement son médecin
· Être prudent avec ses médicaments
· Prendre sa santé en main
· Adopter un régime équilibré
· Boire moins d’alcool, éviter le tabac
Faire face aux pertes :
· Se permettre de vivre ses sentiments
· Face à un deuil : se souvenir de la personne, en parler
· Faire appel à sa famille et à ses amis pour avoir de l’aide
· Offrir son aide à ceux qui en ont besoin
· Face à un deuil : se souvenir de la personne, en parler
· Faire appel à sa famille et à ses amis pour avoir de l’aide
· Offrir son aide à ceux qui en ont besoin
Faire face à la solitude :
· Demeurer actif et rechercher de nouveaux contacts sociaux
· Essayer de se faire des amis de tous âges
· Passer du temps avec ses petits-enfants et/ou petits neveux et petites nièces
· S’impliquer : faire du bénévolat
· Essayer de se faire des amis de tous âges
· Passer du temps avec ses petits-enfants et/ou petits neveux et petites nièces
· S’impliquer : faire du bénévolat
Faire face à la retraite :
· Faire une liste de ses habilités et aptitudes
· Renouer des liens
· Renouveler votre intérêt pour des activités et passe-temps aimés ( lire un bon livre, écrire, peindre, faire de la musique, faire du jardinage, apprendre quelque chose de nouveau )
· Renouer des liens
· Renouveler votre intérêt pour des activités et passe-temps aimés ( lire un bon livre, écrire, peindre, faire de la musique, faire du jardinage, apprendre quelque chose de nouveau )
Donner un sens à sa vie
· Faire le bilan de sa vie
· S’engager
· Etre optimiste
· Adhérer à une religion ou à une croyance*
· S’engager
· Etre optimiste
· Adhérer à une religion ou à une croyance*
Denise Dubé2006 , MultiMondes
29,95 $
Description du contenu du volume
Le vieillissement de la population québécoise est une réalité bien connue. À l’heure actuelle, environ 14 % de la population québécoise est âgée de 65 ans et plus. Ce pourcentage atteindra 21 % d’ici 2021 avec l’arrivée dans la vieillesse de la génération de l’après-guerre.
Il est donc important de se préparer à la vieillesse par une réflexion plus approfondie sur la croissance et l’évolution psychologique des aînés, sur la réalisation de leur potentiel et sur la qualité de vie intérieure essentielle à toute vieillesse réussie.
C’est pourquoi les propos et les thèmes développés dans Humaniser la vieillesse s’inscrivent dans une perspective humaniste qui donne priorité à la croissance humaine durant la vieillesse plutôt qu’au déclin, aux attitudes plutôt qu’aux comportements, aux valeurs, au dépassement de soi et à la quête du sens de la vie.
Humaniser la vieillesse présente une synthèse – pratique et utile – des principales connaissances actuelles en psychologie gérontologique. Son langage concret et simple vise à le rendre accessible à toutes les catégories de personnes.
Humaniser la vieillesse présente une synthèse – pratique et utile – des principales connaissances actuelles en psychologie gérontologique. Son langage concret et simple vise à le rendre accessible à toutes les catégories de personnes.
Destiné à des adultes confrontés à des clientèles âgées, à la vieillesse de leurs parents et amis et à leur propre vieillissement, cet ouvrage favorisera l’apprentissage non seulement par l’assimilation des informations pertinentes, mais aussi par un questionnement des attitudes et des gestes liés à l’expérience quotidienne. Psychologue clinicienne auprès des adultes et des personnes âgées,
DENISE DUBÉ est professeur de psychologie au Collège François-Xavier-Garneau. Elle a enseigné la psychologie gérontologique au Campus Notre-Dame-de-Foy, au Collège François-Xavier-Garneau et à l’Université Laval.
Livre disponible à l’adresse suivante :
RD
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