mercredi, avril 07, 2010

 

Faites-vous partie de la génération « sandwich »?

Source : le blogue de Jean-Rémy Deschênes

Chaque génération, c'est bien connu, se distingue des autres par certains traits typiques qui permettent de cerner les valeurs auxquelles s'identifient généralement ses membres. Il en va ainsi notamment des baby-boomers (âgés de 43 à 63 ans) qui accordent une très grande importance à vivre l'instant présent et à moins planifier en fonction de l'avenir.

Pourtant, contrairement à leurs aînés, les baby-boomers représentent la première génération à se retrouver coincée entre la volonté de construire leur propre autonomie financière et la nécessité d'agir, de plus en plus souvent, comme soutien financier de leurs proches. D'où la désignation de génération «sandwich».

Aussi, les baby-boomers sont-ils susceptibles d'être confrontés tôt ou tard à l'une ou l'autre des situations suivantes :

  • des parents bénéficiant d'une espérance de vie plus grande qu'auparavant et qui requièrent, dans certains cas, des soins de santé et le choix d'un milieu de vie adapté alors que les coûts de ces services connaissent des augmentations importantes;
  • des enfants encore aux études qui demeurent parfois chez leurs parents ou y reviennent entre deux emplois, le temps de se refaire une santé financière;
  • des petits-enfants que l'on veut aider financièrement pour leurs études toujours plus dispendieuses, afin de leur donner un bon départ dans la vie.

Un récent sondage, publié par La Presse, indiquait que 69 % des Canadiens âgés de 43 à 63 ans ont au moins un parent ou un beau-parent toujours en vie. De ce nombre, près de 40 % ont affirmé soutenir financièrement leurs parents en affectant des sommes pouvant aller jusqu'à 6 000 $ par année.

Par ailleurs, selon le Journal of Financial Service Professionals, 25 % des jeunes adultes nord-américains de 18 à 24 ans vivaient chez leurs parents en 1990. En 2000, le chiffre s'établissait à 52 % et n'incluait pas la tranche des jeunes plus âgés en semblable situation.

En raison de l'allongement constant de la durée de vie, les générations «X» (30 à 42 ans) et «Y» (moins de 30 ans) seront éventuellement elles aussi confrontées à ce genre d'enjeu. Cette réaction à la chaîne aura nécessairement des répercussions sur la planification financière des familles, d'autant plus que plusieurs d'entre elles demeurent soucieuses de transmettre un patrimoine conséquent aux générations suivantes.

Dans ce cas, l'expertise de professionnels des finances personnelles apparaît incontournable. Ainsi, les personnes appelées à relever ce genre de défi seront davantage en mesure d'établir le meilleur équilibre possible entre la satisfaction de leurs besoins et l'acquittement de leurs responsabilités envers leurs proches.

RD

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