lundi, juillet 19, 2010
La «ménopause» au masculin
Mais à la différence de la ménopause qui affecte toutes les femmes à partir de la cinquantaine, l'andropause, ou hypogonadisme, est relativement rare, touchant seulement 2% des hommes, le plus souvent en mauvaise santé et obèses.Les résultats de cette étude, parue dans le New England Journal of Medicine daté du 17 juin, devraient offrir de nouvelles références aux médecins prescrivant des thérapies au testostérone aux hommes vieillissant dont la libido s'essouffle.
Ces traitements ont augmenté de 400% aux États-Unis depuis 1999 mais pas ailleurs dans les pays développés, relèvent ces chercheurs de l'Université de Manchester et de l'Imperial College London, UCL (University College London) qui ont mesuré les niveaux de testostérone de 3369 hommes de 40 à 79 ans dans huit pays européens. Ils les ont aussi interrogés de façon détaillée sur leur vie sexuelle, leur santé physique et psychologique.
Parmi les 32 symptômes potentiels de ménopause masculine, seulement neuf étaient liés à une diminution des niveaux de testostérone dont les trois plus importants sexuellement étaient une moindre fréquence des érections matinales, de pensées sexuelles et une augmentation des pannes d'érection.
Les auteurs de cette étude ont conclu que la présence de ces trois symptômes sexuels combinés à de bas niveaux de testostérone était requise pour diagnostiquer l'hypogonadisme chez les hommes plus âgés.
Ils notent en outre que d'autres symptômes non-sexuels peuvent être présents tels que l'incapacité à exercer une activité physique vigoureuse comme marcher plus d'un kilomètre, courir ou soulever des objets lourds.
Ces chercheurs citent également trois symptômes psychologiques: la perte de tonus, la tristesse et la fatigue qui ont aussi été liés de bas niveaux de testostérone.
RD
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