mercredi, octobre 13, 2010

 

Une nonagénaire sur les bancs d’école

Raymonde Poulin en compagnie de la présidente d'honneur du Festival du film de Saint-Séverin, Louise Latraverse.

© Agence QMI, 8 octobre 2010

Une nonagénaire native de Vallée-Jonction en Beauce fréquente toujours les bancs d'école. Faisant l'objet d'un documentaire intitulé «Chers Nonagénaires», Raymonde Poulin estime que sa curiosité et son désir d'apprendre ont su la garder en pleine forme.

«Je n'ai pas vérifié, mais on m'a dit que je suis la doyenne de l'Université de Sherbrooke», a lancé Mme Poulin, lors de la projection du documentaire au Festival du film de Saint-Séverin la fin de semaine dernière, en présence de la présidente d'honneur, Louise Latraverse.

Pour assouvir sa soif de connaissance, Raymonde Poulin est étudiante à l'Université de troisième de l'Université de Sherbrooke et se passionne particulièrement des cours d'histoire. Comme rien ne semble l'arrêter, en plus de ses études, elle s'adonne également à sa passion de la musique.

Si cette dame affiche toujours une grande forme, c'est qu'elle a ses petits secrets. «Moi, j'ai dans mon portefeuille une carte d'assurance-santé et non pas une carte d'assurance-maladie. D'abord et avant tout, j'ai toujours pris soin de moi-même et je me suis assurée d'avoir une régularité dans ma vie», a-t-elle confié.

Résidante de la Beauce jusqu'à l'âge de 20 ans, Raymonde Poulin a quitté son village natal quand ses parents ont emménagé en Estrie. Elle y a finalement fait son nid et elle réside aujourd'hui à Sherbrooke.

Le témoignage de sa vitalité, Mme Poulin l'a livré dans ce documentaire de Marilu Mallet sur les différentes facettes du vieillissement. À l'occasion de la projection, vedette de 90 ans a même revisité sa Beauce natale afin de partager son vécu avec le public.

Selon elle, bien vieillir implique qu'on doit conserver des contacts et donner libre cours à sa curiosité. C'est pour cette raison, entre autres, qu'elle s'inscrit à des cours.

«D'abord, j'ai toujours aimé étudier et ensuite, cela me permet de rencontrer des gens intéressants et de nouer de nouvelles amitiés», a-t-elle dit.

Quand on lui demande si elle craint la mort, elle affirme avec un sourire: «Je vais y arriver comme d'autres, mais j'ai l'intention de me rendre à 100 ans et de mourir en santé. Idéalement, on devrait tous partir comme une chandelle qui s'éteint parce qu'il n'y a plus de cire.»

RD


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