mercredi, janvier 19, 2011
Régime d’épargne obligatoire : Claude Castonguay reproche au gouvernement sa réaction «précipitée»
Dans une lettre publiée dans certains quotidiens, dont Le Devoir et La Presse, Claude Castonguay persiste à dire qu'une société développée et prospère doit assurer à ses citoyens un minimum de revenus et qu'il s'agit en fait d'une question de solidarité. Il soutient qu'actuellement, un demi-million de Québécois de 65 ans et plus n'ont pas ce minimum et sont incapables de se suffire à eux-mêmes.
«Comment peut-on accepter une telle situation dans une société d'abondance comme la nôtre? Qu'en sera-t-il avec l'arrivée à la retraite des baby-boomers moins portés sur l'épargne et la prévoyance que leurs prédécesseurs?», demande-t-il. Il ajoute que les REER et les régimes d'employeurs, sur une base volontaire, ne constituent pas la solution.
Il dénonce aussi dans son texte la réaction du gouvernement libéral, qu'il qualifie de «précipitée». «Le gouvernement propose le statu quo, c'est-à-dire absolument rien. De leur côté, les partis d'opposition répondent par des voeux pieux. De la part de ministres et de députés qui vont bénéficier de généreuses pensions, c'est pitoyable», affirme-t-il.
Il estime que sa proposition ne représente pas une forme de taxe ou d'impôt, mais qu'il s'agit plutôt «d'épargnes qui seront placées, sans frais administratifs, dans les comptes de ceux qui ont cotisé et qui serviront exclusivement au paiement de leur pension»
Il dit souhaiter que le débat actuel «suscite des propositions crédibles».
RD
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