dimanche, mars 27, 2011
Fin des audiences de la Commission sur la question de mourir dans la dignité
Le député de Jacques-Cartier Geoffrey Kelley et la députée de Joliette Véronique Hivon, respectivement président et vice-présidente de la Commission spéciale sur la question de mourir dans la dignité.
La dernière journée des audiences de la Commission parlementaire spéciale sur la question de mourir dans la dignité s'est achevée à Québec, mardi, le 22 mars 2011. Au cours des derniers mois, la commission aura suscité une participation exceptionnelle.
La commission itinérante a tenu 29 jours d'audiences dans huit villes du Québec. Plus de 230 personnes et organismes ont été entendus et 325 mémoires ont été déposés.
Aussi, 6750 personnes ont rempli le questionnaire en ligne de la commission.
La Commission spéciale sur la question de mourir dans la dignité aura permis de recueillir le point de vue des Québécois sur les questions de l'euthanasie, du suicide assisté, de la sédation terminale, du refus de traitement et de l'acharnement thérapeutique.
Les trois quarts des participants à la commission étaient des citoyens venus faire des suggestions et livrer des témoignages parfois émouvants.
Les participants ont entre autres demandé que les soins de fin de vie soient mieux définis et que ce qui pourrait devenir le droit de demander à mourir soit encadré.
Les deux coprésidentes de la commission, Maryse Gaudreault et Véronique Hivon, devront maintenant amorcer le travail de rédaction. La commission n'a pas dégagé de consensus clair. Toutefois, les coprésidentes disent avoir bien saisi les préoccupations des Québécois. « En matière de refus de traitement, d'arrêt de traitement, de voir si cette notion d'autonomie doit être poussée plus loin, et jusqu'à une aide médicale à mourir, ou si le caractère sacré de la vie, la préservation de la vie à tout prix doit continuer à avoir le haut du pavé », mentionne Véronique Hivon.
Les deux coprésidentes remettront leur rapport cet automne.
RD
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