Le début d’un rêve? Une arme contre la maltraitance ?
UNE PREMIÈRE AU QUÉBEC
Il y a un peu moins d’un an, face à des rapports de plus en plus nombreux sur la maltraitance en institutions privées ou publiques, il a semblé à l’Observatoire Vieillissement et Société que la plupart des cas rapportés allaient directement contre les chartes des droits et libertés. Avec son équipe de bioéthique, l’OVS a donc pensé à les expliciter de façon plus détaillée dans un document fondamental.
Il nous a paru nécessaire de commencer à la base et d’obtenir d’abord l’aval des intéressés: les personnes âgées elles-mêmes. L’accueil enthousiaste de la Conférence des Tables régionales de concertation des aînés du Québec, regroupant les 18 tables de concertation (plus d’un million de personnes), nous a convaincu que nous étions sur la bonne voie. De nombreux organismes ont de plus approuvé cette initiative. Par la suite, le Regroupement Québécois des résidences pour aînés (plus de 600 membres) a donné son aval complet au document. Aucun des groupes sollicités jusqu’à maintenant n’a refusé son appui.
Il nous paraît maintenant essentiel de faire connaître à toute la population cette véritable « charte » et de la diffuser pour qu’elle s’implante solidement à la grandeur du Québec. Dans une première phase, un lancement « officiel » avec l’appui de madame Marguerite Blais, ministre responsable des aînés, et de monsieur Raymond Bachand, député d’Outremont, Ministre des Finances du Québec sera fait le 24 octobre prochain à l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal, partenaire principal de l’OVS.
L’OVS espère que cette occasion marquera le début d’une réalité dont nous rêvons tous et qui éventuellement conduira à faire de la maltraitance en institution un mauvais souvenir.
Nous souhaitons qu’un jour ce document soit connu et intégré dans tous les établissements, si petits soient-il, responsables de personnes âgées et même dans chaque famille où elles peuvent être logées.
Souhaitons aussi le voir afficher clairement et visiblement dans chacun de ces endroits afin que chaque personne désirant lui confier un être cher s’informe au préalable et le recherche à l’arrivée.
Souhaitons enfin qu’un jour ces institutions puissent se dire et s’annoncer avec fierté « amis des aînés ».
La rédaction OVS
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