mercredi, décembre 28, 2011
Tisser des liens malgré la solitude : les Fêtes en CHSLD
(Article de Kathleen Frenette, Journal de Québec, 27 déc. 2011)
Lorsque les représentants du Journal ont rencontré M. Pouliot, il s'apprêtait à sortir à l'extérieur, pour profiter des premiers jours de décembre, en compagnie de celle dont il ne pourrait plus se passer.
Bien que n'ayant pas une famille très présente, le sympathique septuagénaire, qui ne marche plus, a trouvé en cette femme une amie, une confidente, une fille spirituelle.
« M. Pouliot, ce n'est pas compliqué, c'est ma récompense et ma valorisation. De le voir si patient, tolérant, souriant, ça m'aide à passer à travers chaque problème de ma vie. Je me dis que, finalement, ils ne sont pas si graves que ça », a raconté Claudette Fournier, qui se trouvait dans le jardin du CHSLD Chanoine-Audet à Saint-Romuald, sur la rive-sud, avec M. Pouliot.
Une belle histoire
L'histoire d'amour entre ces deux âmes sœurs s'est installée tranquillement, il y a sept ans, après que madame Fournier eut perdu une amie qui se trouvait dans ce centre hospitalier de soins de longue durée.
« Je voyais souvent ce monsieur-là qui n'avait pas vraiment de visiteurs, alors j'ai commencé tranquillement à lui dire bonjour. Puis, je lui ai proposé de venir lui rendre visite et immédiatement il a dit oui. Depuis ce temps, nous tissons des liens et une belle histoire s'est installée entre nous », a mentionné la dame, la larme à l'œil, pendant que M. Pouliot la regardait en souriant.
Visite au père Noël, magasinage et diner de Noël devaient ponctuer le quotidien de l'homme et de la bénévole en vue des Fêtes de 2011.
Mme Fournier a émis un souhait pour la nouvelle année, un vœu qui, selon elle, pourrait probablement changer beaucoup de choses dans le quotidien des personnes en perte d'autonomie.
« Ces gens-là font partie de notre société malgré leur âge. Trop souvent, on laisse les personnes âgées seules. J'espère sincèrement que les gens qui liront notre histoire auront peut-être envie de devenir bénévoles pour changer le quotidien de ces personnes qui sont notre richesse », a-t-elle ajouté avec un air de connivence envers M. Pouliot.
« C'est certain que j'aimerais bien sortir dans ma famille pour Noël mais ici, on passe de beaux temps des Fêtes. Vous savez, le CHSLD, c'est rendu ma maison. C'est mon chez nous. Les gens sont fins et j'ai Claudette, alors je suis heureux », a dit l'homme en terminant avant de poursuivre sa balade.
Une autre facette du bénévolat. C'est remarquablement touchant de lire de tels propos, exprimés par des gens qui sont nos concitoyens, d'hier, d'aujourd'hui et de demain.
RD
Jamais marié, sans enfant, Gilles Pouliot s'est retrouvé en CHSLD il y a onze ans. Plutôt seul, l'homme, aujourd'hui âgé de 76 ans, goûte à nouveau à de plaisantes journées grâce à Claudette, une bénévole qui est pratiquement devenue comme sa fille.
Lorsque les représentants du Journal ont rencontré M. Pouliot, il s'apprêtait à sortir à l'extérieur, pour profiter des premiers jours de décembre, en compagnie de celle dont il ne pourrait plus se passer.
Bien que n'ayant pas une famille très présente, le sympathique septuagénaire, qui ne marche plus, a trouvé en cette femme une amie, une confidente, une fille spirituelle.
« M. Pouliot, ce n'est pas compliqué, c'est ma récompense et ma valorisation. De le voir si patient, tolérant, souriant, ça m'aide à passer à travers chaque problème de ma vie. Je me dis que, finalement, ils ne sont pas si graves que ça », a raconté Claudette Fournier, qui se trouvait dans le jardin du CHSLD Chanoine-Audet à Saint-Romuald, sur la rive-sud, avec M. Pouliot.
Une belle histoire
L'histoire d'amour entre ces deux âmes sœurs s'est installée tranquillement, il y a sept ans, après que madame Fournier eut perdu une amie qui se trouvait dans ce centre hospitalier de soins de longue durée.
« Je voyais souvent ce monsieur-là qui n'avait pas vraiment de visiteurs, alors j'ai commencé tranquillement à lui dire bonjour. Puis, je lui ai proposé de venir lui rendre visite et immédiatement il a dit oui. Depuis ce temps, nous tissons des liens et une belle histoire s'est installée entre nous », a mentionné la dame, la larme à l'œil, pendant que M. Pouliot la regardait en souriant.
Visite au père Noël, magasinage et diner de Noël devaient ponctuer le quotidien de l'homme et de la bénévole en vue des Fêtes de 2011.
Mme Fournier a émis un souhait pour la nouvelle année, un vœu qui, selon elle, pourrait probablement changer beaucoup de choses dans le quotidien des personnes en perte d'autonomie.
« Ces gens-là font partie de notre société malgré leur âge. Trop souvent, on laisse les personnes âgées seules. J'espère sincèrement que les gens qui liront notre histoire auront peut-être envie de devenir bénévoles pour changer le quotidien de ces personnes qui sont notre richesse », a-t-elle ajouté avec un air de connivence envers M. Pouliot.
« C'est certain que j'aimerais bien sortir dans ma famille pour Noël mais ici, on passe de beaux temps des Fêtes. Vous savez, le CHSLD, c'est rendu ma maison. C'est mon chez nous. Les gens sont fins et j'ai Claudette, alors je suis heureux », a dit l'homme en terminant avant de poursuivre sa balade.
COMMENTAIRE DE PHILOMAGE
Une autre facette du bénévolat. C'est remarquablement touchant de lire de tels propos, exprimés par des gens qui sont nos concitoyens, d'hier, d'aujourd'hui et de demain.
RD
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