jeudi, décembre 29, 2011
Une résidente bien entourée, en CHSLD
(Article de Kathleen Frenette, Journal de Québec, 29 déc. 2011)
Entourée d'une famille aimante, Patricia Bard a également su développer une belle complicité, entre autres avec Guillaume Laroche, préposé aux bénéficiaires, qui qualifie Mme Bard de véritable trésor.
Même si elles sont entourées et aimées, de nombreuses personnes âgées se retrouvent souvent seules, à la période des Fêtes, en raison de leurs problèmes physiques. Fini le temps des grands rassemblements familiaux comme à l'époque de leur jeunesse.
En 1919, lorsque Patricia a vu le jour, les Noëls se célébraient autour d'une grande tablée où la nourriture était à l'honneur et où les iPods et autres gadgets du genre étaient absents même de l'imaginaire des plus extravagants...
Quatre-vingt-douze ans plus tard, la réalité de Mme Bard est bien différente pour ce même évènement qui revient, chaque année, inlassablement.
Aujourd'hui, résidente d'un Centre hospitalier de soins longues durées (CHSLD), elle n'a plus la possibilité physique de se rendre à la messe de minuit ou de célébrer, chez ses proches, jusqu'au petits heures du matin.
Même si elle est bien entourée, par une famille aimante et surtout très présente, les Noëls pour elle n'auront plus jamais le goût d'autrefois. « Vous savez, je ne suis plus vraiment capable de veiller tard et le bruit, ça me fatigue! Ici, je suis bien, les gens sont attentionnés. Ils prennent soin de nous autres et le manger est bon! », a confié la charmante dame, alors que ses deux fils se trouvaient près d'elle à la résidence Chanoine-Audet, qui est située à Saint-Romuald sur la Rive-Sud de Québec.
Questionnés sur l'importance de leur présence auprès de celle qui les a mise au monde, les enfants de Mme Bard se font éloquents. « Maman, elle fait tout simplement partie de nous. On ne se pose pas de questions. Peu importe son état, nous sommes là pour elle. Même lorsqu'elle sera partie, elle fera toujours partie de nous. Nous l'aimons, tout simplement », ont mentionné Gaston et André, les deux fils de la dame qui sont aujourd'hui âgés de 66 et 71 ans.
Au cœur de la famille
« Dans les centres qui sont sous notre supervision, le Chanoine-Audet est probablement le plus familial de tous. Les gens proches de nos personnes âgées s'impliquent beaucoup et plusieurs, par exemple, viennent célébrer Noël avec eux le jour même ou quelques temps avant l'évènement », a aussi expliqué Sandra Barsetti, porte-parole du groupe Champlain qui dirige le centre de Saint-Romuald.
Consciente de la « chance » qu'elle a, la nonagénaire a toutefois confié être triste pour tous ceux et celles qui n'ont pas le loisir d'avoir leur famille présentes et surtout la visite de leurs enfants et petits-enfants.
« C'est plate, mais, en même temps, peut-être qu'eux autres, ils aiment mieux ça de même! On ne peut pas juger de ce qui se passe dans les autres familles mais en tout cas, moi, je dois avoir été fine, parce qu'ils viennent encore me voir! », a-t-elle dit, en ajoutant un clin d'œil de connivence en direction de la journaliste.
RD
Entourée d'une famille aimante, Patricia Bard a également su développer une belle complicité, entre autres avec Guillaume Laroche, préposé aux bénéficiaires, qui qualifie Mme Bard de véritable trésor.
Même si elles sont entourées et aimées, de nombreuses personnes âgées se retrouvent souvent seules, à la période des Fêtes, en raison de leurs problèmes physiques. Fini le temps des grands rassemblements familiaux comme à l'époque de leur jeunesse.
En 1919, lorsque Patricia a vu le jour, les Noëls se célébraient autour d'une grande tablée où la nourriture était à l'honneur et où les iPods et autres gadgets du genre étaient absents même de l'imaginaire des plus extravagants...
Quatre-vingt-douze ans plus tard, la réalité de Mme Bard est bien différente pour ce même évènement qui revient, chaque année, inlassablement.
Aujourd'hui, résidente d'un Centre hospitalier de soins longues durées (CHSLD), elle n'a plus la possibilité physique de se rendre à la messe de minuit ou de célébrer, chez ses proches, jusqu'au petits heures du matin.
Même si elle est bien entourée, par une famille aimante et surtout très présente, les Noëls pour elle n'auront plus jamais le goût d'autrefois. « Vous savez, je ne suis plus vraiment capable de veiller tard et le bruit, ça me fatigue! Ici, je suis bien, les gens sont attentionnés. Ils prennent soin de nous autres et le manger est bon! », a confié la charmante dame, alors que ses deux fils se trouvaient près d'elle à la résidence Chanoine-Audet, qui est située à Saint-Romuald sur la Rive-Sud de Québec.
Questionnés sur l'importance de leur présence auprès de celle qui les a mise au monde, les enfants de Mme Bard se font éloquents. « Maman, elle fait tout simplement partie de nous. On ne se pose pas de questions. Peu importe son état, nous sommes là pour elle. Même lorsqu'elle sera partie, elle fera toujours partie de nous. Nous l'aimons, tout simplement », ont mentionné Gaston et André, les deux fils de la dame qui sont aujourd'hui âgés de 66 et 71 ans.
Au cœur de la famille
« Dans les centres qui sont sous notre supervision, le Chanoine-Audet est probablement le plus familial de tous. Les gens proches de nos personnes âgées s'impliquent beaucoup et plusieurs, par exemple, viennent célébrer Noël avec eux le jour même ou quelques temps avant l'évènement », a aussi expliqué Sandra Barsetti, porte-parole du groupe Champlain qui dirige le centre de Saint-Romuald.
Consciente de la « chance » qu'elle a, la nonagénaire a toutefois confié être triste pour tous ceux et celles qui n'ont pas le loisir d'avoir leur famille présentes et surtout la visite de leurs enfants et petits-enfants.
« C'est plate, mais, en même temps, peut-être qu'eux autres, ils aiment mieux ça de même! On ne peut pas juger de ce qui se passe dans les autres familles mais en tout cas, moi, je dois avoir été fine, parce qu'ils viennent encore me voir! », a-t-elle dit, en ajoutant un clin d'œil de connivence en direction de la journaliste.
RD
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