dimanche, octobre 07, 2012

 

Le syndrome Big Mike et les aînés


« Dire que pendant ce temps, nos personnes âgées pataugent dans leur merde. »

(Chronique de Richard Martineau, journal de Québec, 30 sept, 2012)

Que les directeurs de prison se le tiennent pour dit : ils devront maintenant aménager des cellules extra larges pour les détenus souffrant d’obésité morbide, histoire de permettre aux gros prisonniers de dormir confortablement pendant leur séjour.

C’est quoi, la suite ? On va ouvrir des comptoirs Krispy Kreme dans les pénitenciers fédéraux ? Installer des spas avec des jacuzzi ? Offrir un service de massages aux détenus ?

LA GROSSE VIE

Les personnes obèses qui respectent la loi et gagnent honorablement leur vie ont de la difficulté à trouver des sièges à leur taille quand ils prennent l’avion ou assistent à un spectacle, mais les détenus « king size », eux, ont droit à des aménagements spéciaux pour reposer leur gros cul pendant leur sentence. Je rêve ou quoi ? Va-t-on aménager des cellules spéciales pour les personnes de petite taille, avec des petites toilettes, des petites douches et des petites tables ?

Permettre aux prisonniers d’amener leur chien dans leur cellule ?

Dire que pendant ce temps, nos personnes âgées pataugent dans leur merde et n’ont droit qu’à un bain par semaine…

PERSONNES ÂGÉES VS CRIMINELS

Ça me fait penser à un texte savoureux qui circule sur Internet depuis quelque temps…

« On devrait placer les personnes âgées dans les prisons et les criminels dans les foyers pour personnes âgées.

« De cette façon, nos vieillards auraient accès à une douche tous les jours, ils auront des loisirs, pourront prendre des marches, auront accès aux meilleurs médicaments et passeront des examens dentaires et médicaux régulièrement. 

SENTENCE À VIE

« Quant aux criminels, ils auraient des repas froids et seraient laissés seuls et sans surveillance. « Les lumières de leur chambre seraient éteintes dès 20 h. « Ils n'auraient droit qu'à un bain semaine, vivraient dans une toute petite chambre et paieraient plusieurs centaines de dollars par mois sans espoir d’en sortir vivants !

Richard Martineau termine sa chronique, avec un air sarcastique : « Ça, ça serait de la justice ! » 

RD





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