jeudi, octobre 04, 2012
Urgence d'agir face au vieillissement de la population québécoise
À compter de 2015, soit dans trois ans à peine, le Québec connaîtra une accélération du vieillissement de sa population à laquelle le réseau de la santé doit se préparer sans tarder.
(Article de Johanne Roy, Journal de Québec, 28 sept. 2012)De 2015 à 2030, le nombre de personnes âgées de 75 ans et plus sera ainsi multiplié par deux, atteignant près de 1,2 million d’aînés.
« L’espérance de vie augmente; malheureusement, les incapacités sont encore une réalité.
Pour répondre à ces besoins, il faut revoir le financement de l’ensemble des services de santé, de manière à ce que l’argent suive les personnes les plus vulnérables (soins à domicile et de première ligne) » , a exposé le Dr Pierre Jacob Durand, directeur scientifique du Centre d’excellence sur le vieillissement de Québec, en marge de son deuxième colloque sur l’urgence d’agir.
« Le réseau de services intégrés pour les personnes âgées s'implante difficilement. Les services ne sont pas là, car les barrières budgétaires sont énormes », a fait état le Dr Durand.
Recruter de la main-d'oeuvre intéressée au vieillissement représente un autre défi important, comme sa rétention dans le réseau de santé.
« J'ai des inquiétudes vis-à-vis le secteur privé lucratif et les risques de certains abus envers des personnes âgées dans des résidences privées. »
« Il y a un danger de laisser le privé envahir tout ce champ, car cela coûtera plus cher. Les solutions sont là, il faut les implanter dès maintenant », a exprimé le Dr Durand.
Les 80 ans et plus vont quadrupler au Québec de 2006 à 2046.
COMMENTAIRE DE PHILOMAGE
Il ne faudrait pas se faire des illusions. Le nouveau gouvernement du PQ, élu minoritaire, a d'autres priorités que le soins des aînés. Tous les efforts vont graduellement porter vers la réalisation de leur objectif fondamental, soit la souveraineté du Québec.
En attendant de devenir un gouvernement majoritaire, si jamais c'était possible, ces gouvernants de la dernière heure vont boucher les trous budgétaires en taxant plus, mais aussi en jouant du côté des dépenses en tentant de les réduire. C'est cette dernière alternative qui me fait dire que les besoins des aînés ne seront pas au centre des priorités puisqu'il faudra bien sacrifier quelque part quelqu'un et/ou quelque chose. Pourquoi pas chez les aînés!!!!!!!!!!!!!!!!
RD