vendredi, novembre 08, 2013

 

Les CHSLD sous la loupe du ministère de la Santé




Le ministre Réjean Hébert juge inacceptable qu'il n'y ait aucune infirmière le soir et la nuit dans certains CHSLD. Son ministère est à brosser un portrait de la situation.

(Article de Johanne Roy, Journal de Québec, 30 octobre 2013)


« Il faut assurer une présence minimale d'infirmières sur tous les horaires de travail. Nous sommes à faire un inventaire de tous les CHSLD pour voir quelle est la couverture en soins infirmiers le jour, le soir et la nuit », a déclaré mardi, 29 octobre 2013, M. Hébert après son allocution au congrès de l'Ordre des infirmières et infirmiers (OIIQ), à Québec.

Selon le ministre, les infirmières doivent cependant accepter de déléguer certaines tâches à d'autres professionels de la santé. « Les infirmières doivent réaliser que, si on leur donne de nouvelles responsabilités, certaines autres responsabilités devront être faites par des infirmières auxiliaires et des préposés aux bénéficiaires. Il faut faire ce changement-là, qui est très important pour donner des soins de qualité aux patients », a poursuivi M. Hébert.

DIMINUTION 

La PDG de l'OIIQ, Lucie Tremblay, a dénoncé la diminution de 16 % du nombre d'infirmières en soins de longue durée depuis 2008. Le ministre de la Santé nie que cette baisse soit en lien avec le contexte budgétaire actuel. « L'infirmière coûte moins cher qu'un médecin. Si c'était pour une raison économique, on donnerait toutes les tâches des médecins aux infirmières », a-t-il illustré.

Parmi les nouvelles responsabilités des infirmières, les ordonnances collectives pourraient être étendues aux antidépresseurs et aux traitements contre les infections transmissibles sexuellement, a en outre, indiqué M. Hébert.

Oar aukkeyrsm ke groupe de travail mis sur pied par le ministre Hébert afin d'examiner le reauhaussement de la formation infirmière doit remettre son rapport en décembre 2013. « Le consensus est plus long à faire. Les divergences se situent au niveau même de la profession infirmière. Le statu quo n'est pas possible. Il faut faire un pas pour améliorer la formation », a affirmé le M. Hébert.

La PDG de l'OIIQ appuie sans réserve la formation universitaire pour la relève infirmière.


COMMENTAIRE DE PHILOMAGE

Il est assez étonnant que l'on n'arrive pas à former plus rapidement des infirmières de niveau universitaire. Le débat est ouvert depuis de nombreuses années et ailleurs au Canada, on a passé à l'acte. Ensuite, il faudrait aborder leur place spécifique en institutions hospitalières au Québec et définir la liste des tâches qu'elles seraient aptes à remplir et surtout bien les identifier quant à leur niveau de compétence dans la hiérarchie des professions médicales (infirmières de niveau universitaire, Cegep et secondaire (auxiliaires).

Il m'apparaît certain que ce serait d'excellentes infirmières agissant comme co-équipiers ou complémentaires aux médecins généralistes ou aux spécialistes, qu'elles pourraient poser des diagnostics et prescrire des médicaments ou encore leur renouvellement, pour certains types de traitement. Enfin, si elles étaient placées dans des endroits stratégiques comme dans les Urgences, celles-ci permettraient de les désengorger, pour remplir une foule de tâches qui exige présentement un médecin et qui sont en deçà de sa compétence (plus du ressort d'une infirmière).

C'est un dossier à suivre attentivement. Un plus grand nombre d'infirmières de niveau universitaire permettraient d'avoir sous la main des chefs d'équipe mieux formés, capables de prendre des responsabilités au niveau des traitements médicaux et surtout de désengager les médecins en ce qui a trait à des soins mineurs ou routiniers.

RD





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