samedi, novembre 23, 2013

 

Retraite: un Canadien sur cinq condamné à travailler jusqu'à la fin de ses jours


 


Article de Yannick Clérouin, Journal Les Affaires, 18 sept. 2013

Adieu liberté, de nombreux canadiens devront travailler toute leur vie. 

 Avez-vous déjà imaginé un scénario où vous travailleriez jusqu’à ce que la santé vous le permette? C’est la réalité qui pourrait attendre de nombreux travailleurs du pays: près d’un Canadien sur cinq envisage de ne jamais prendre sa retraite, faute de moyens financiers suffisants.


C’est un des résultats d’une étude menée par la Banque HSBC sur l’avenir de la retraite dans 15 pays.

Près d’un travailleur canadien sur cinq (17%), comparativement à 12% des travailleurs dans le monde, prévoit être incapable de se retirer complètement du marché du travail.

C’est au Royaume-Uni (19%) et aux États-Unis (18%) où on retrouve la plus grande proportion de travailleurs dans cette situation.

L’étude révèle que la moitié (54%) des retraités sondés au Canada sont incapables de réaliser leurs plans pour leurs vieux jours, car ils ont moins d’argent que prévu pour subvenir à leurs besoins.

Planification inadéquate

Le manque de planification de la retraite est une des causes qui expliquent cette tendance. Deux Canadiens à la retraite sur cinq (40%) ont admis ne pas s’être préparés de façon adéquate ou ne pas s’être préparés du tout pour s’assurer une retraite confortable.

Conséquence? Plusieurs des personnes sondées (14%) devront probablement retourner travailler pour joindre les deux bouts.

Les retraités vivant seuls se trouvent dans une situation plus vulnérable. Près du quart des Canadiens qui sont séparés ou divorcés (24 %) croient qu'ils ne prendront jamais leur retraite (comparativement à 20 % dans le monde).

Cela dit, le sondage révèle aussi que plusieurs personnes continuent de travailler durant leurs vieux jours non pas par nécessité, mais plutôt pour demeurer actives ou parce qu’elles aiment tout simplement leur boulot.

En effet, près de la moitié des semi-retraités qui ont répondu aux questions de HSBC (47%) ont dit vouloir demeurer actifs sur le plan physique et mental, tandis que (41%) disent aimer travailler, et enfin, (35%) y voit une façon de vivre une transition en douceur vers la retraite.

L’étude la HSBC a été réalisée en ligne auprès de 16000 répondants dans 15 pays entre juillet 2012 et avril 2013.

COMMENTAIRE DE PHILOMAGE

Pourquoi le gouvernement canadien n'a-t-il pas mis sur pied un régime universel de fonds de pension ou de cotisations dédiées à la retraite pour lequel contribuerait l'ensemble des citoyens, travailleurs ou pas ? Il me semble évident que ces cotisations ne devraient pas être obligatoires, mais volontaires, comme une option citoyenne offerte à ceux qui veulent en profiter, avec différents plans de retraite et de rendements au moment de la retraite.

Un pays riche comme le Canada ne devrait pas se contenter des Réers qui ne sont en fait que des revenus d'impôts différés et auxquels la majorité de la population canadienne ne contribue pas.

Avec une population vieillissante rapidement, cette épargne plus ou moins forcée aurait comme bénéfice d'assurer ou de servir de compléments aux régimes de retraite déjà en place.

Ce serait probablement trop novateur pour un gouvernement conservateur ! On préfère différer ou décaler l'âge qui donne droit à la pension des vieux.

RD





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