mercredi, février 26, 2014
Votre maison pour assurer votre retraite ?
Journal de Québec, 19 février 2014
Près du quart des Canadiens prévoient utiliser leur résidence comme principale source de revenus après avoir quitté le marché du travail, selon une étude de la Financière Sun Life. Ce type de financement fait toutefois sourciller les experts.
Les auteurs de l’étude précisent que dans un marché qui est déjà en surchauffe, les personnes qui approchent de leur retraite pourraient ressentir encore plus de pression s’ils prévoient utiliser leur maison comme principale source de revenu.
« En raison de ces conditions économiques, les gens pourraient devoir envisager déménager dans une propriété plus petite afin de bénéficier d'un revenu additionnel », note Anne Meloche, vice-présidente régionale affaires institutionnelles, Québec et Est du Canada chez Placement mondiaux Sun Life.
Le planificateur financier et président d’Option Fortune, Richard Giroux, est du même avis.
«Souvent, on se met la tête dans le sable et on pense qu’on va pouvoir demeurer dans notre maison et que tout va bien aller. Sauf que lorsqu’on fait un budget, et qu’on manque de revenus, on se dit qu’on va vendre la maison. On voit cela de plus en plus.»
M. Giroux prévient toutefois que le montant obtenu de la vente de la propriété ne sera peut-être pas aussi élevé qu’attendu, s’il s’avère que le marché est déprimé.
Quant à ceux qui songent à obtenir une marge hypothécaire pour financer leur train de vie, ils pourraient aussi avoir une mauvaise surprise, parce que les institutions financières pourraient leur offrir une marge moindre qu’espéré.
Les personnes interrogées ont aussi indiqué que leurs autres sources de revenu proviendront des régimes de l’État (30 %), de leur épargne personnelle (27 %), des régimes d’employeurs (23 %) ou d’héritage (5 %).
Retraite progressive
D'autre part, l’étude révèle que la retraite progressive est devenue une stratégie de plus en plus répandue.
Ainsi près de 50 % des répondants ont indiqué qu’elles prévoient occuper un emploi à temps partiel avant de quitter définitivement le marché du travail.
Parmi les personnes qui prévoient une retraite tardive, 25 % d’entre eux ont indiqué continuer à travailler pour pouvoir payer les dépenses de première nécessité, 21 % pour bien vivre et 16 % parce qu’ils ne croient pas que les prestations de retraite des gouvernements seront suffisantes.
En moyenne, les Canadiens prévoient avoir besoin d’un revenu de retraite annuel de 46 000 $ et ils prévoient passer une vingtaine d’années à la retraite.
L'âge moyen auquel les Canadiens s'attendent à prendre leur retraite a atteint son niveau le plus bas des quatre dernières années; il est de 66 ans cette année, comparativement à 69 ans en 2011.
Le sondage a été réalisé en ligne par la firme Ipsos Reid entre les 12 et 20 novembre dernier auprès de 3 005 travailleurs canadiens âgés entre 30 et 65 ans.
COMMENTAIRE DE PHILOMAGE
Il est de plus en plus évident que beaucoup de ménages n'auront pas tous les revenus nécessaires pour maintenir leur présent niveau de vie, une fois rendue à la retraite. De nombreux événements viennent souvent perturber la famille au cours des années précédents la retraite et aussi durant la retraite. Mentionnons, à titre d'exemples : la stabilité du couple marié ou en concubinage, les conditions du marché du travail, la santé de chacun d'entre nous et surtout, les aléas de la vie, i.e. les choses imprévisibles qui nous arrivent et qui perturbent toutes les planifications.
Il n'en demeure pas moins que la résidence familiale ou le condo que l'on possède va toujours être un actif à privilégier dans l'organisation de notre retraite. Personne ne peut se passer de ce bien dans notre climat canadien et encore moins, au moment d'atteindre l'âge d'un Senior. C'est un super placement qui s'ajoute aux autres. Personne ne peut passer à côté, quels que soient les avis des firmes de placement et d'investissement.
RD
Près du quart des Canadiens prévoient utiliser leur résidence comme principale source de revenus après avoir quitté le marché du travail, selon une étude de la Financière Sun Life. Ce type de financement fait toutefois sourciller les experts.
Les auteurs de l’étude précisent que dans un marché qui est déjà en surchauffe, les personnes qui approchent de leur retraite pourraient ressentir encore plus de pression s’ils prévoient utiliser leur maison comme principale source de revenu.
« En raison de ces conditions économiques, les gens pourraient devoir envisager déménager dans une propriété plus petite afin de bénéficier d'un revenu additionnel », note Anne Meloche, vice-présidente régionale affaires institutionnelles, Québec et Est du Canada chez Placement mondiaux Sun Life.
Le planificateur financier et président d’Option Fortune, Richard Giroux, est du même avis.
«Souvent, on se met la tête dans le sable et on pense qu’on va pouvoir demeurer dans notre maison et que tout va bien aller. Sauf que lorsqu’on fait un budget, et qu’on manque de revenus, on se dit qu’on va vendre la maison. On voit cela de plus en plus.»
M. Giroux prévient toutefois que le montant obtenu de la vente de la propriété ne sera peut-être pas aussi élevé qu’attendu, s’il s’avère que le marché est déprimé.
Quant à ceux qui songent à obtenir une marge hypothécaire pour financer leur train de vie, ils pourraient aussi avoir une mauvaise surprise, parce que les institutions financières pourraient leur offrir une marge moindre qu’espéré.
Les personnes interrogées ont aussi indiqué que leurs autres sources de revenu proviendront des régimes de l’État (30 %), de leur épargne personnelle (27 %), des régimes d’employeurs (23 %) ou d’héritage (5 %).
Retraite progressive
D'autre part, l’étude révèle que la retraite progressive est devenue une stratégie de plus en plus répandue.
Ainsi près de 50 % des répondants ont indiqué qu’elles prévoient occuper un emploi à temps partiel avant de quitter définitivement le marché du travail.
Parmi les personnes qui prévoient une retraite tardive, 25 % d’entre eux ont indiqué continuer à travailler pour pouvoir payer les dépenses de première nécessité, 21 % pour bien vivre et 16 % parce qu’ils ne croient pas que les prestations de retraite des gouvernements seront suffisantes.
En moyenne, les Canadiens prévoient avoir besoin d’un revenu de retraite annuel de 46 000 $ et ils prévoient passer une vingtaine d’années à la retraite.
L'âge moyen auquel les Canadiens s'attendent à prendre leur retraite a atteint son niveau le plus bas des quatre dernières années; il est de 66 ans cette année, comparativement à 69 ans en 2011.
Le sondage a été réalisé en ligne par la firme Ipsos Reid entre les 12 et 20 novembre dernier auprès de 3 005 travailleurs canadiens âgés entre 30 et 65 ans.
COMMENTAIRE DE PHILOMAGE
Il est de plus en plus évident que beaucoup de ménages n'auront pas tous les revenus nécessaires pour maintenir leur présent niveau de vie, une fois rendue à la retraite. De nombreux événements viennent souvent perturber la famille au cours des années précédents la retraite et aussi durant la retraite. Mentionnons, à titre d'exemples : la stabilité du couple marié ou en concubinage, les conditions du marché du travail, la santé de chacun d'entre nous et surtout, les aléas de la vie, i.e. les choses imprévisibles qui nous arrivent et qui perturbent toutes les planifications.
Il n'en demeure pas moins que la résidence familiale ou le condo que l'on possède va toujours être un actif à privilégier dans l'organisation de notre retraite. Personne ne peut se passer de ce bien dans notre climat canadien et encore moins, au moment d'atteindre l'âge d'un Senior. C'est un super placement qui s'ajoute aux autres. Personne ne peut passer à côté, quels que soient les avis des firmes de placement et d'investissement.
RD