jeudi, novembre 06, 2014
Divorce coûteux chez les baby-boomers
Article de l'agence QMI, journal de Québec, 27 octobre 2014
TORONTO – Le nombre de divorces gris est en hausse. Les unions qui éclatent alors que les conjoints ont plus de 50 ans sont en croissance au pays, selon une étude de Statistique Canada. Et ces ruptures coûtent cher et ont d’importantes répercussions sur la retraite.
En 2013, sur les 60 000 couples canadiens qui ont divorcé, un sur quatre comptait des personnes de 55 ans et plus.
«Les couples de baby-boomers divorcent même si ce n'est pas dans leur meilleur intérêt sur le plan financier», souligne Marion Korn, avocate en droit de la famille et coauteure du livre When Harry Left Sally (quand Harry a quitté Sally).
Les difficultés financières commencent lorsqu’il faut, par exemple, assumer le prix de deux résidences plutôt qu’une seule.
«Le divorce est une rupture de la cellule familiale, mais aussi la rupture d'une cellule économique», a souligné à grands traits Eva Sachs, analyste financière agréée en divorce et autre coauteure de When Harry Left Sally.
Pour échapper à cette difficulté, certains boomers décident de se négocier un prêt hypothécaire inversé afin d’obtenir un prêt qui permettra à un des deux conjoints de racheter la part de son ancien partenaire. Selon la formule, il est possible de recevoir jusqu'à 50 % de la valeur de la résidence, d’une manière libre d'impôt.
Régler à peu de frais
Mme Korn s’est dite encouragée de constater que plusieurs couples refusent d’investir dans des procédures coûteuses.
Eva Sachs renchérit en précisant que la séparation à l’amiable est une voie qui gagne du terrain. «C'est une solution que nous conseillons aux couples d'envisager», dit-elle.
RD
TORONTO – Le nombre de divorces gris est en hausse. Les unions qui éclatent alors que les conjoints ont plus de 50 ans sont en croissance au pays, selon une étude de Statistique Canada. Et ces ruptures coûtent cher et ont d’importantes répercussions sur la retraite.
En 2013, sur les 60 000 couples canadiens qui ont divorcé, un sur quatre comptait des personnes de 55 ans et plus.
«Les couples de baby-boomers divorcent même si ce n'est pas dans leur meilleur intérêt sur le plan financier», souligne Marion Korn, avocate en droit de la famille et coauteure du livre When Harry Left Sally (quand Harry a quitté Sally).
Les difficultés financières commencent lorsqu’il faut, par exemple, assumer le prix de deux résidences plutôt qu’une seule.
«Le divorce est une rupture de la cellule familiale, mais aussi la rupture d'une cellule économique», a souligné à grands traits Eva Sachs, analyste financière agréée en divorce et autre coauteure de When Harry Left Sally.
Pour échapper à cette difficulté, certains boomers décident de se négocier un prêt hypothécaire inversé afin d’obtenir un prêt qui permettra à un des deux conjoints de racheter la part de son ancien partenaire. Selon la formule, il est possible de recevoir jusqu'à 50 % de la valeur de la résidence, d’une manière libre d'impôt.
Régler à peu de frais
Mme Korn s’est dite encouragée de constater que plusieurs couples refusent d’investir dans des procédures coûteuses.
Eva Sachs renchérit en précisant que la séparation à l’amiable est une voie qui gagne du terrain. «C'est une solution que nous conseillons aux couples d'envisager», dit-elle.
RD