lundi, mars 16, 2015

 

La zoothérapie en fin de vie, un service aux effets bénéfiques à l'Enfant-Jésus


La zoothérapeute Cynthia Saint-Pierre en compagnie de Réal Wiseman et de Balou.
La zoothérapie en fin de vie


Le service de zoothérapie offert depuis l'an dernier à l'Unité des soins palliatifs de l'Hôpital de l'Enfant-Jésus de Québec porte ses fruits et semble très apprécié de la part des malades en fin de vie.

L'établissement requiert depuis plusieurs mois les services de Balou, un coton de Tuléar, dans le cadre d'un programme de zoothérapie financé par la fondation du CHU de Québec.
Une fois par semaine, le petit chien accompagne les malades en fin de vie. Cette semaine, il tient compagnie à Réal Wiseman, un patient de 84 ans souffrant d'un cancer du pancréas. « Je l'aime bien. Ça nous donne de la vie », témoigne-t-il, en caressant de son lit la petite bête de deux ans.

Selon Cynthia Saint-Pierre, zoothérapeute, les bienfaits de la zoothérapie s'observent concrètement chez les patients. « Ça apaise beaucoup la personne. Les endorphines se sécrètent aussi à l'intérieur.
La personne ressent un bien-être [...] Ça perdure jusqu'à une heure après le départ de l'animal », assure-t-elle.

Des recherches ont révélé que les patients en présence d'un animal voient leur tension diminuer cinq minutes seulement après avoir été mis en contact avec la bête, ajoute Mme Saint-Pierre.
Anne Paquet, chef médicale à l'Unité des soins palliatifs de l'Hôpital de l'Enfant-Jésus, abonde dans le même sens. Le programme de zoothérapie est une réussite.

 « Des fois, Balou fait plus de bien que la médication pour les gens. Alors, c'est un service vraiment exceptionnel! » — Anne Paquet, chef médicale à l'Unité des soins palliatifs de l'Hôpital de l'Enfant-Jésus

« La zoothérapie amène vraiment un calme, amène aussi un moment de joie dans la journée [...] Aussitôt que l'animal rentre dans la chambre et qu'il vient s'installer à côté de lui, souvent, c'est un moment de bonheur », constate Anne Paquet.
 
Balou, le candidat idéal

 En raison de la fragilité des patients, Balou était le candidat idéal. Les propriétés hypoallergènes de sa fourrure, mais aussi son caractère sont des qualités très appréciées par les malades, explique Cynthia Saint-Pierre.

« Ça prend un chien qui aime les gens et ça, tu ne peux pas lui montrer. Balou, il a peu d'innés en lui, mais généralement, il a beaucoup de socialisation. C'est la chose la plus importante », dit-elle.

L'objectif du programme offert à l'Unité des soins palliatifs de l'Hôpital de l'Enfant-Jésus est d'humaniser davantage les soins aux patients en fin de vie.

« Avoir des activités un peu plus familières, se sentir moins en milieu hospitalier : c'est aussi un peu le but du service de zoothérapie », résume Isabelle Lessard, chef d'unité à l'Hôpital de l'Enfant-Jésus.


COMMENTAIRE DE PHILOMAGE

Enfin, on tente des expériences qui rendent la fin de vie plus facile, plus harmonieuse et moins douloureuse. Parce que l'approche de la mort est aussi une perte de tout espoir de rester dans ce monde qui nous a hébergé si longtemps et pour lequel on a toujours des attaches forts et des souvenirs qui vont se dissiper avec la fin de la vie. Bravo pour cette réussite !

RD





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