samedi, novembre 28, 2015
Les résidences pour les personnes âgées de plus en plus dispendieuses au Québec
Article de Jean-Sébastien Marsan, QMI, Journal de Québec, 26 novembre 2015
La plus élémentaire prudence, en gestion des finances personnelles, veut que l’on ne consacre pas plus du tiers de ses revenus au loyer. Or les résidences de personnes âgées, avec des loyers pouvant atteindre 2500 $ par mois, empochent la majeure partie des revenus de leurs locataires.
«Une femme seule en résidence avec un revenu de 18 000 $ dédie 88 % de son budget à son logement et à ses services», affirme le Réseau FADOQ (anciennement la Fédération de l’âge d’or du Québec) dans sa plus récente étude sur les résidences.
Le coût moyen d’une «place standard» en résidence, en 2014, était de 1557 $ par mois. Une place avec «soins assidus» atteignait 2656 $ par mois.
À but lucratif
Les résidences privées à but lucratif représentaient 72 % des établissements pour personnes âgées l’an dernier. Étant donné la faible capacité d’accueil du réseau public de la santé, c’est souvent vers ce type de résidence que se tournent les Québécois.
La clientèle, autonome ou semi-autonome, peut bénéficier de repas, de soins infirmiers, d’aide domestique, de loisirs organisés, etc.
Au Québec, le loyer moyen d’une place standard est passé de 1556 $ en 2014 à 1601 $ en 2015, selon la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL).
Le loyer varie considérablement selon la taille des résidences et selon les régions. Les loyers moyens, pour l’ensemble du Québec en 2015, étaient de 1521 $ pour une chambre individuelle, 1296 $ pour un studio, 1606 $ pour un appartement avec une chambre et 2091 $ pour deux chambres.
Et encore, il s’agit des loyers bruts, sans les services. Ces derniers sont facturés à la carte.
Crédit d’impôt
Le crédit d’impôt du gouvernement du Québec pour le maintien à domicile permet de diminuer les frais du loyer. «Pour une place standard en résidence au coût moyen de 1557 $ par mois, le crédit d’impôt pour une personne seule autonome atteint 280,24 $ par mois, soit près de 18 % du loyer et des services », indique l’étude du Réseau FADOQ.
«Toutefois, le coût total du loyer après crédit d’impôt représente 15 321 $ annuellement, une dépense considérable pour un nombre important d’aînés.»
COMMENTAIRE DE PHILOMAGE
À la lecture de ces chiffres, on se rend compte qu'un nombre élevé de personnes âgées ne pourront pas se payer un tel logement, surtout avec services inclus. Donc, un autre cul de sac qui va grandir encore plus avec l'arrivée à ces âges des Baby-boomers semi-autonomes.
Quelle misère, en fin de vie pour un grand nombre d'entre eux !!!
RD
La plus élémentaire prudence, en gestion des finances personnelles, veut que l’on ne consacre pas plus du tiers de ses revenus au loyer. Or les résidences de personnes âgées, avec des loyers pouvant atteindre 2500 $ par mois, empochent la majeure partie des revenus de leurs locataires.
«Une femme seule en résidence avec un revenu de 18 000 $ dédie 88 % de son budget à son logement et à ses services», affirme le Réseau FADOQ (anciennement la Fédération de l’âge d’or du Québec) dans sa plus récente étude sur les résidences.
Le coût moyen d’une «place standard» en résidence, en 2014, était de 1557 $ par mois. Une place avec «soins assidus» atteignait 2656 $ par mois.
À but lucratif
Les résidences privées à but lucratif représentaient 72 % des établissements pour personnes âgées l’an dernier. Étant donné la faible capacité d’accueil du réseau public de la santé, c’est souvent vers ce type de résidence que se tournent les Québécois.
La clientèle, autonome ou semi-autonome, peut bénéficier de repas, de soins infirmiers, d’aide domestique, de loisirs organisés, etc.
Au Québec, le loyer moyen d’une place standard est passé de 1556 $ en 2014 à 1601 $ en 2015, selon la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL).
Le loyer varie considérablement selon la taille des résidences et selon les régions. Les loyers moyens, pour l’ensemble du Québec en 2015, étaient de 1521 $ pour une chambre individuelle, 1296 $ pour un studio, 1606 $ pour un appartement avec une chambre et 2091 $ pour deux chambres.
Et encore, il s’agit des loyers bruts, sans les services. Ces derniers sont facturés à la carte.
Crédit d’impôt
Le crédit d’impôt du gouvernement du Québec pour le maintien à domicile permet de diminuer les frais du loyer. «Pour une place standard en résidence au coût moyen de 1557 $ par mois, le crédit d’impôt pour une personne seule autonome atteint 280,24 $ par mois, soit près de 18 % du loyer et des services », indique l’étude du Réseau FADOQ.
«Toutefois, le coût total du loyer après crédit d’impôt représente 15 321 $ annuellement, une dépense considérable pour un nombre important d’aînés.»
COMMENTAIRE DE PHILOMAGE
À la lecture de ces chiffres, on se rend compte qu'un nombre élevé de personnes âgées ne pourront pas se payer un tel logement, surtout avec services inclus. Donc, un autre cul de sac qui va grandir encore plus avec l'arrivée à ces âges des Baby-boomers semi-autonomes.
Quelle misère, en fin de vie pour un grand nombre d'entre eux !!!
RD
C'est le temps de placer un parent âgé. Comment le faire ?
Article de Ghislain Larochelle, Mercredi, 25 nov. 2015, Journal de Québec.
Vos parents vieillissent et vous vous demandez si vous devriez les placer dans une résidence pour personnes âgées ou leur trouver de l’aide à la maison. Pas facile de répondre, car souvent les parents ont des idées bien arrêtées et ne veulent pas en déroger.
Osez soulever la possibilité d’un placement aux parents même si cela cause des angoisses. Votre culpabilité n’est guère utile ici. Faites preuve de compassion et de délicatesse, sans les bousculer abruptement. Agissez avec toute la reconnaissance et l’amour que vous ressentez pour eux. Rappelez-vous que vous vieillirez un jour, vous aussi!
Les attitudes
Les attitudes varient: certains sont frustrés, d’autres se réjouissent que vous preniez l’initiative et vous seront reconnaissants une fois déménagés. Insistez sur les bénéfices qu’ils en tireront. Gardez leur attention sur l’aspect positif. Bref, ouvrez tôt la discussion pour leur laisser le temps d’apprivoiser un nouveau style de vie. Rendez-vous à l’évidence et entreprenez les démarches parfois très longues et complexes vu la rareté des places disponibles dans certaines régions. Invitez-les à vous accompagner lors des visites afin qu’ils puissent se faire une idée juste des lieux.
5 conseils pour vous aider
1) Pour les besoins actuels pendant que les aînés vivent encore chez eux, presque partout maintenant sont disponibles des boutiques d’appareils adaptés, de services de popote roulante et des activités en centres de jour.
La baisse de vitalité ou l’état de santé d’un parent vous inquiète et toutes les préoccupations de la maison qui sont présentes?
Vos parents vieillissent et vous vous demandez si vous devriez les placer dans une résidence pour personnes âgées ou leur trouver de l’aide à la maison. Pas facile de répondre, car souvent les parents ont des idées bien arrêtées et ne veulent pas en déroger.
Osez soulever la possibilité d’un placement aux parents même si cela cause des angoisses. Votre culpabilité n’est guère utile ici. Faites preuve de compassion et de délicatesse, sans les bousculer abruptement. Agissez avec toute la reconnaissance et l’amour que vous ressentez pour eux. Rappelez-vous que vous vieillirez un jour, vous aussi!
Les attitudes
Les attitudes varient: certains sont frustrés, d’autres se réjouissent que vous preniez l’initiative et vous seront reconnaissants une fois déménagés. Insistez sur les bénéfices qu’ils en tireront. Gardez leur attention sur l’aspect positif. Bref, ouvrez tôt la discussion pour leur laisser le temps d’apprivoiser un nouveau style de vie. Rendez-vous à l’évidence et entreprenez les démarches parfois très longues et complexes vu la rareté des places disponibles dans certaines régions. Invitez-les à vous accompagner lors des visites afin qu’ils puissent se faire une idée juste des lieux.
5 conseils pour vous aider
1) Pour les besoins actuels pendant que les aînés vivent encore chez eux, presque partout maintenant sont disponibles des boutiques d’appareils adaptés, de services de popote roulante et des activités en centres de jour.
2) Évaluez la situation: demandez l’aide du CLSC
ou d’un travailleur social privé. Les besoins diffèrent selon qu’un
parent vieillit, est simplement en perte d’autonomie, est atteint
d’Alzheimer ou a un handicap physique plus ou moins lourd.
3) Proximité: si vos visites sont nécessaires
régulièrement auprès de votre parent, songez à un lieu proche de votre
travail ou domicile. Charité bien ordonnée commence par soi-même! Évitez
un lourd mandat auprès d’eux, que vous regretteriez et qui risquerait
d’empoisonner votre propre existence.
4) Divers types d’hébergement existent, selon la condition physique et l’état mental:
- Un CHSLD pour ceux qui nécessitent une assistance assidue (minimum de 3 heures de soins ou d’assistance par jour). Dans un tel cas, il faut se référer d’abord au CLSC.
- Une résidence d’accueil pour aînés sera idéale si votre parent s’ennuie, perd l’intérêt de bien se nourrir ou manque de force pour entretenir son logis ou faire ses courses. De plus, il bénéficiera de la présence sur place de personnel médical, d’un programme d’activités et de repas habituellement équilibrés. Ce qui ne sert pas s’atrophie; sortez-le de sa solitude pour prolonger sa santé mentale et son autonomie. Les coûts varient de 1500 $ à 3500 $ par mois.
5) Maintenez le lien. Une fois qu’il est
installé, ne l’abandonnez pas, poursuivez les contacts comme auparavant.
Pensez à l’inviter, que ce soit à Pâques, dans le temps des Fêtes, aux
anniversaires ou pour un séjour au chalet. Gardez en tête qu’il n’a que
changé d’adresse et n’est pas «mis au rancart»!
Gardez à l’esprit que l’important est d’assurer sa sécurité et son confort.
COMMENTAIRE DE PHILOMAGE
Tout cela demande beaucoup de doigté, comme on peut voir.
RD
COMMENTAIRE DE PHILOMAGE
Tout cela demande beaucoup de doigté, comme on peut voir.
RD