vendredi, mai 27, 2011

 

Plaie de lit mortelle pour une octagénaire.


À la suite d'une plaie de lit qui s'est sévèrement infectée alors qu'elle était dans un CHSLD de Saint-Eustache dans les Laurentides, Gilberte Lemieux-Vachon a rendu l'âme à 83 ans.

(TVA Nouvelles)

Mme Lemieux-Vachon entre au CHSLD en mars 2010. L'octogénaire a subi un AVC. Elle n'est plus capable de s'occuper d'elle-même; sa motricité étant grandement réduite.

L'aînée qui doit se déplacer en fauteuil roulant peine à bouger. Elle est souvent alitée et fait part de douleurs au bas du dos à ses enfants qui la visitent.

D'ailleurs, en octobre de la même année, le personnel de CHSLD note des rougeurs sur le coccyx de Mme Lemieux-Vachon.

Dans les mois qui suivent, la situation se détériore au point où une importante plaie de lit se forme. L'infection provoque un trou de la grosseur d'une pièce de deux dollars dans la chair de la femme âgée.

Selon le dossier médical de Mme Lemieux-Vachon dont TVA Nouvelles a obtenu copie, il est fait mention de longues périodes sans aller à la selle, jusqu'à huit jours à un certain moment, mais rien ne rapporte une plaie de lit.

«On a fait confiance aux gens»

L'un des ses fils, Gilbert Vachon, ne s'explique pas pourquoi le personnel du CHSLD n'a pas alerté un médecin avant que sa mère se retrouve si mal en point.

Tout semblait beau au CHSLD, la chambre, l'accueil. On a fait confiance aux gens», souligne ce dernier visiblement toujours ébranlé.

Le fils de Mme Lemieux-Vachon explique que le personnel du CHSLD lui disait que sa mère «critiquait», qu'elle était «chialeuse» alors qu'elle avait les deux bras paralysés et qu'elle était souffrante.

«Je voyais ma mère dépérir de jour en jour et de semaine en semaine. [...] Elle souffrait terriblement. Ça brûle. J'ai le feu qu'elle me disait», raconte M. Vachon.

Aucun avis dans le dossier médical

Fait troublant, le médecin du CHSLD écrit dans son rapport, le 16 mars 2011, qu'il n'a jamais été avisé de la présence de la plaie de lit lors de ses visites hebdomadaires. Toutefois, il croit que la plaie se développe, d'après certaines informations, depuis le 12 février.

«Le médecin a dit que ma mère avait des odeurs nauséabondes, qu'elle était surinfectée», avance M. Vachon.

Gilberte Lemieux-Vachon a été admise d'urgence à l'hôpital le 16 mars. Elle est décédée le 1er avril 2011, moins de 15 jours après son hospitalisation à l'Hôpital de Saint-Eustache.

«Parlez à vos enfants, implore M. Vachon. Dites-leur que vous souffrez. C'est impardonnable ce qui se passe. Les enfants doivent visiter leurs parents dans les CHSLD, poser des questions.»

COMMENTAIRE DE PHILOMAGE

Voilà une situation extrême que l'on ne voudrait pas qu'elle arrive à n'importe lequel d'entre nous, comme Aîné ou Senior. Quand on lit cet article, on a l'impression que la personne âgée, Mme Gilberte Lemieux-Vachon, alitée la plupart du temps n'a aucun dialogue, avec le personnel de l'institution ou qu'elle n'est pas à même de dire correctement ses besoins à ses enfants.

Compte tenu du temps que la situation de détresse (autour d'une année et plus) a durée, qu'est-ce qui a pu faire en sorte que rien ne soit tenté pour investiguer son problème de santé : une plaie purulente ou pas, c'est visible et facilement détectable, surtout dans le bas du dos. D'après les faits rapportés par TVA, il est clair qu'il y a eu négligence et qu'il devrait y avoir une enquête sérieuse auprès de l'institution en question pour mettre en place une règlementation ou une liste des pratiques d'inspection et d'hygiène vis-à-vis des personnes âgées.

Comme explication, on pourrait ajouter que comme la plaie se situe au bas du dos de Mme Lemieux-Vachon, elle n'a pas pu voir elle-même cette plaie et étant handicapée, elle n'a pas pu aussi se regarder le bas du dos dans un miroir. Ses proches auraient dû investiguer et rechercher la cause de ses souffrances. Il n'y a pas de pudeur qui tienne dans une telle situation.

Je souhaite que ce soit le dernier cas du genre, comme bien d'autres du même genre. On se rappelle certainement les cas de personnes âgées qui ont été brûlées à mort dans l'eau bouillante de leur bain!!!!! Outch, ça fait plus que mal!

RD

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mardi, mai 24, 2011

 

Facebook et Internet acccessibles pour tous les aînés



Vidéo - À La Doré, au Lac St-Jean, un groupe d'aînés suit une formation pour découvrir le plus important réseau social du monde : Facebook. 

Voir la VIDÉO sur le site de RADIO-CANADA.CA, à l'adresse suivante :

http://www.radio-canada.ca/technologie/




COMMENTAIRE DE PHILOMAGE

Il n'y a pas de raison à ce que les aînés ou les Seniors se privent d'Internet et de tous les bénéfices de l'ordinateur dans la vie de tous les jours. Comme le montre la VIDÉO ci-dessus, c'est à la portée de tout le monde, y compris les personnes âgées.


RD

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vendredi, mai 20, 2011

 

Vieillir comme Denise Filiatrault


Les 80 ans de Denise Filiatrault ont été fêtés en grande pompe lundi soir dernier, en compagnie de sa famille, de ses amis et de ses collègues

Article de Nathalie Petrowski, La Presse, 18 mai 2011
Photo: Hugo-Sébastien Aubert, La Presse

« Si jamais je m'y rends, je veux avoir 80 ans comme Denise Filiatrault. Je veux porter de grandes boucles d'oreilles et des petits bottillons noirs et être aussi élégante et gracieuse que Denise à la fête-surprise que m'organiseront ma famille et mes amis. Je veux qu'il y ait du champagne, de la gaieté, de l'effervescence, des éclats de rire, des gens que je connais depuis toujours et des jeunes pleins de vitalité que je viens à peine de rencontrer. Je demande sans doute l'impossible, mais vous savez quoi, tous les amis et complices de Denise, à qui j'ai parlé le soir de sa fête au Rideau Vert, rêvent de la même chose aussi. Si je n'ai pas entendu 100 fois les gens s'écrier que si c'était ça, être octogénaire, alors vivement mes 80 ans, je ne l'ai pas entendu une fois. Et pour cause! Cette femme, cette Grand Jaune et cette Grand Jeune, Miss Radio Télévision 1960, inoubliable dans Les Plouffe comme dans Moi et l'autre, cette damnée Manon, sacrée Sandra qui nous a séduits, charmés, fait mourir de rire, est un miracle, un modèle, une source inégalée d'inspiration.

Mais il ne faudrait pas croire que vieillir comme Denise est facile. Que non! Vieillir en beauté et en vitalité, sans devenir sénile ni gâteuse, sans se soumettre au cliché de la petite vieille à marchette qui joue au bingo et se nourrit à la moulée, est avant tout un art. Pour y arriver, il faut du travail, de la volonté, de la discipline et du talent. Il faut savoir reconnaître les tournants de sa vie et savoir prendre la bonne sortie pour mieux revenir. À cet égard, le parcours de Denise Filiatrault est exemplaire. Elle aurait pu devenir une actrice vieillissante qui attend des rôles qui ne viennent plus et qui ratatine dans la nostalgie et l'amertume, en se faisant lifter à l'infini. Elle a préféré aller voir ailleurs si elle y était.

J'ai connu Denise il y a plus de 30 ans. J'étais une jeune journaliste échevelée, et elle, la tenancière du restaurant Le Pichet, rue MacKay. La série Moi et l'autre n'était plus en ondes depuis plusieurs années et j'ai cru à tort que Denise voulait passer le reste de sa vie à servir des steaks tartares, des moules et des frites. À l'époque, Denise se gardait bien de dire que son expérience de restauratrice n'était qu'une parenthèse avant d'entreprendre un nouveau chapitre de sa vie. Peut-être croyait-elle sincèrement qu'elle coulerait jusqu'à la fin des jours paisibles et heureux avec Horst au Pichet, mais j'en doute. Elle savait déjà que passé un certain âge, la meilleure façon pour une actrice de continuer à vibrer, c'est d'écrire elle-même les répliques.

Ses débuts à la télé comme auteure à part entière n'ont pas toujours été couronnés de succès. Si je me souviens bien, la critique n'a pas été très tendre pour Chez Denise ni pour Le 101 ouest, avenue des Pins. Mais même si Denise rageait de voir ses émissions dénigrées, même si personne ne lui accordait le mérite d'avoir engagé le tout premier Noir de la télé québécoise et d'avoir changé la destinée de Normand Brathwaite, elle a tenu bon. Envers et contre tous. Elle a continué à creuser son sillon d'auteure et de metteure en scène, de se réinventer, en somme. Plus tard, la télé l'a ramenée au théâtre, puis au cinéma. Depuis les salles de répétition des théâtres jusqu'aux plateaux de cinéma, elle n'a jamais perdu une chose essentielle: la conscience aiguë du public, son seul roi et maître. C'est ainsi qu'au fil des ans, grâce à une première perche tendue par Gilbert Rozon de Juste pour Rire, puis grâce à la productrice Denise Robert (la première à lui faire confiance comme réalisatrice) et enfin grâce au Rideau Vert qui lui a offert la direction artistique en 2004, Denise a réécrit sa vie, enterrant l'actrice pour mieux faire naître la créatrice. À l'âge où elle aurait pu prendre sa retraite, elle s'est mise à enchaîner les productions et à bâtir une oeuvre populaire et grand public qui, grâce à son goût sûr et à son sens infernal du rythme, est spectaculaire, rassembleuse, peut-être un brin racoleuse, mais jamais, au grand jamais, quétaine.

Les années ont filé trop vite, Denise a avancé en âge, mais sa force a été de rester active, créative, impatiente, effervescente, débordante de projets, entourée de jeunes qu'elle a découverts, formés, propulsés, toujours à l'affût, toujours dans le coup. Pour certains, la vieillesse est un naufrage. Pour Denise, ce fut, et c'est encore, une renaissance.

Bonne fête Denise. Puisse ton exemple lumineux nous inspirer pendant encore longtemps. »

RD


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jeudi, mai 19, 2011

 

Résidence transformée en immeuble à logement et expulsion de personnes âgées

 

« 86 personnes âgées poussées vers la sortie »

Article de Jean-François Racine, Journal de Québec, 19 mai 2011


Des dizaines de personnes âgées de Québec ont été obligées de déménager en raison du changement de vocation de leur résidence.

(Voir le site Internet : http://www.st-aubert.ca/index.html)

Les derniers mois ont été difficiles pour le groupe de locataires et leurs familles, qui ont appris que la résidence Le Boisé St-Aubert, à Charlesbourg, n’offrirait plus les services prévus.

Les propriétaires ont choisi de convertir la résidence en immeuble à logements et les aînés dans le besoin ont dû chercher un toit ailleurs avant juillet.

Les services d’infirmerie, de cafétéria, de surveillance, de transport et d’activités se seront plus disponibles. La chapelle n’est plus accessible, la salle de loisirs non plus. Des proches parents ont vite protesté.

Protestations

« Ma mère a une fracture de la hanche et elle aurait eu besoin des services. Ça crée beaucoup de stress et d’angoisse chez des personnes vulnérables », a confié une femme qui ne veut pas être identifiée pour éviter des problèmes supplémentaires.

« Ils nous ont dit ça comme ça au début mars. Un homme de 92 ans en tremblait. Ça fait un an et demi que je suis ici. Heureusement, je suis plus jeune un peu. J’ai encore mon auto. C’est complètement illogique. Les services ont été coupés partout. Comment voulez-vous qu’une madame âgée seule se trouve un autre logement? Je trouve ça choquant », ajoute Jean Boulanger, qui a choisi de demeurer sur place.

Seulement sept des 93 locataires de l’immeuble ont décidé de renouveler leur bail à un prix moindre. Les autres ont choisi de quitter.

L’un des propriétaires, Jean-Guy Laverdière, affirme que les changements ont été faits dans les normes. « Personne n’a été chassé. Les gens ont eu quatre mois de préavis, ce qui respecte la loi. Nous sommes à la fin du processus et nous n’avons pas eu de problème. »

Dès le début, un avis de modification aux conditions du bail a été expédié aux locataires.

Leur cas n’est pas unique puisque des fermetures ont déjà eu lieu ailleurs. Pourtant, dans ce dossier, la Régie du logement pourrait intervenir.

Pour modifier les conditions d’un bail, l’avis nécessaire est de trois à six mois. Toutefois, si les conditions sont modifiées avant la fin du bail en vigueur, des recours demeurent possibles pour les locataires.

Un porte-parole précise qu’il pourrait aussi s’agir d’un changement d’affectation d’un logement. Les locataires auraient ainsi droit à un avis de six mois, une indemnité de trois mois de loyer et le paiement des frais de déménagement. « On va informer les gens. C’est un peu complexe. Pour l’instant, ils peuvent consulter un avocat », a dit Jean-Pierre Le Blanc, de la Régie du logement.

COMMENTAIRE DE PHILOMAGE

Ce sont des situations déplorables et pas faciles à vivre pour des personnes âgées. S'il y a une chose difficile à accepter pour les aînés, c'est le changement dans ses habitudes; il peut s'agir du lieu où elles habitent comme de la façon dont elles vivent leur quotidien. 

Dans une situation telle que décrite par le journaliste, il devrait y avoir un organisme privé ou public qui prend en charge la coordination des opérations pour faire en sorte que personne ne se sente lésée tout au long de ce déplacement et replacement dans un autre lieu d'habitation convenable. Évidemment, ce nouveau choix devra se faire en fonction des désirs exprimés par les personnes âgées touchées par un tel chambardement. 

L'aide juridique pourrait s'impliquer dans de tels cas, puisque beaucoup de ces personnes âgées ont des seuils de revenus suffisamment bas pour leur permettre d'utiliser gratuitement ces services fournis par l'État québécois. Évidemment, les personnes de soutien les mieux placées pour tout négocier sont les proches parents ou les bénévoles qui leur viennent en aide habituellement. 

RD 

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La doyenne de l'humanité n'est plus celle que l'on croyait


Maria Gomes Valentim, 114 ans.

Le Livre Guinness des Records annonce que Maria Gomes Valentim, une Brésilienne de 114 ans, est la doyenne de l'humanité.

Maria Gomes Valentim, une Brésilienne âgée de 114 ans, est devenue mercredi la doyenne de l'Humanité dans le livre Guinness des records, détrônant l'américaine Besse Cooper, de 48 jours sa cadette.

"Aujourd'hui (mercredi) le livre des records Guinness, autorité mondiale dans l'attribution de ce titre, peut confirmer que la Brésilienne Maria Gomes Valentim a obtenu le titre de personne la plus âgée du monde, âgée de 114 ans et 313 jours", signale le Guinness sur sa page internet.

Mme Gomes est née le 9 juillet 1896 dans le village de Carangola, dans l'Etat du Minas Gerais (sud-est) où elle vit jusqu'à aujourd'hui.

Jusqu'à présent, le Guinness reconnaissait Besse Cooper, née le 26 août 1896 dans le Tennessee (centre des Etats-Unis), comme la doyenne mondiale.

Interrogée par le Guinness, la nouvelle doyenne de l'Humanité a attribué sa longévité à sa "diète salutaire" qui inclut "un verre de vin de temps en temps".

"Ayant les mains très fermes, elle est encore capable de manger toute seule", souligne le communiqué.

Veuve depuis 1946, Maria Gomes Valentim reçoit une pension équivalente à 338 dollars, montant du salaire minimum au Brésil.

Elle est sur une chaise roulante et a recours au système de santé public en cas de besoin car elle n'a pas les moyens de payer une assistance médicale privée. Elle a un fils, quatre petits-enfants et sept arrière-petits enfants.

RD 

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mercredi, mai 11, 2011

 

Documentaire de Radio-Canada intitulé « avec l'âge »

RÉALISATION : GENEVIÈVE TREMBLAY

Dans son documentaire, « Avec l’âge », la réalisatrice Geneviève Tremblay se penche sur le cas de Trois-Rivières, une ville grisonnante qui doit s’adapter à une nouvelle réalité.

Une armée de 200 travailleurs de la santé circule dans les rues pour offrir des soins à domicile quand les institutions ne fournissent plus. Il y a des condominiums destinés aux personnes âgées, des services de transport pour les vieillards et des entrepreneurs privés qui offrent des soins hygiéniques. Y aura-t-il assez de services gériatriques pour traiter les aînés dans le confort et la dignité ? De grandes questions qui provoquent déjà de grands débats de société...

Je vous invite à aller écouter le documentaire « Avec l'âge », à l'adresse Internet suivante :

http://www.109-tv.com/emission.php?id=43


COMMENTAIRE DE PHILOMAGE

Documentaire qu'il ne faut absolument pas manquer. En fait, c'est la société du troisième âge qui se développe au Québec présentement, avec les plus et les moins dans les soins de santé et le niveau et la qualité des services offerts aux aînés. On en apprend de toutes les couleurs, surtout la couleur grise.

RD

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