Article de Lise Milette, Journal de Québec, 14 janvier 2015
OTTAWA - L'Agence du revenu du Canada
a émis une série de rappels aux personnes âgées de plus de 65 ans, qui
pourraient profiter de plusieurs crédits et allocations qui leur sont
destinés.
En vue de la production des rapports d'impôt, plusieurs de ces
prestations et crédits doivent faire l'objet d'une demande explicite,
sans quoi, ils ne seront pas accordés.
Parmi ces sommes, un montant en raison de l'âge est accordé aux
personnes âgées de 65 ans et plus en date du 31 décembre 2014, dont le
revenu net est de moins de 80 980 $. Le montant maximal à demander est
de 6916 $.
Un montant maximal de 2000 $ peut être demandé à titre de revenu de
pension si de tels revenus, de rente ou de retraite sont déclarés. Il
est aussi possible de fractionner un revenu de pension entre époux ou
conjoints de fait.
Les personnes aux prises avec une déficience physique ou mentale
grave ou prolongée peuvent demander un montant pour personnes
handicapées. Un formulaire doit par contre être rempli et il faudra
fournir une attestation de la part d'un professionnel médical. Un
montant pour aidants familiaux peut aussi être accordé si une personne
prend soin d'un proche avec une déficience physique ou mentale.
Un crédit pour les taxes TPS et TVH est versé tous les trois mois aux
particuliers et aux familles à revenu modeste. Ce montant sert à
récupérer une partie ou la totalité des taxes payées dans une année.
Pour les couples, une seule personne peut recevoir ce crédit.
Certaines choses prennent fin
Le droit de cotiser à un REER s'arrête à 71 ans alors que le REEI
(Régime enregistré d'épargne-invalidité) s'arrête l'année où le
bénéficiaire atteint l'âge de 59 ans.
Conservez les reçus
Il est possible de demander un montant pour les frais médicaux
admissibles et pour les laissez-passer mensuels ou annuels pour le
transport en commun. Il est importants de conserver les reçus..
Pour en savoir plus, allez à la section prévue sur le site de
l'Agence du revenu du Canada.
RD
# posted by PHILOMAGE @ 7:45 p.m.
Article de Jean-Sébastien Marsan, Journal de Québec, 22 janvier 2015
LE TAUX DE PAUVRETÉ PARMI LES 65 ET 66 ANS PASSERA DE 6 À 17 % EN 2030.
En reportant de 65 à 67 ans de l’âge d’admissibilité à la
pension de la Sécurité de la vieillesse et au Supplément de revenu
garanti, l’État fédéral réduira ses dépenses de 7,1 milliards $ en 2030,
indique une étude de la Chaire de recherche Industrielle Alliance sur
les enjeux économiques des changements démographiques.
Pour leur part, les prestataires écoperont puisque le taux de
faible revenu des Canadiens de 65 et 66 ans devrait passer de 6 à 17 %,
précise l’étude de la chaire de l’Université Laval et l’Université du
Québec à Montréal, intitulée
Reforming Old Age Security : Effects and Alternatives, menée l’automne dernier.
En 2012, le gouvernement fédéral a annoncé qu'à partir d'avril
2023, et jusqu'en janvier 2029, l'âge d'admissibilité à la pension de la
Sécurité de la vieillesse et au Supplément de revenu garanti passera
graduellement de 65 à 67 ans.
Pour estimer les gains et les pertes de ce changement, quatre
chercheurs de l'Université Laval -Nicholas-James Clavet, Jean-Yves
Duclos, Bernard Fortin et Steeve Marchand - ont utilisé un modèle de
«micro-simulation» de l'évolution démographique, économique et fiscale
de la population, modèle baptisé SIMUL.
Les calculs supposent que les travailleurs ne modifient pas leurs comportements de travail et d’épargne.
Ainsi, en reportant
l’âge de la retraite de 65 à 67 ans, le fédéral diminuera les dépenses
de la Sécurité de la vieillesse de 6,354 milliards $ et du Supplément de
revenu garanti de 2,103 milliards $ par an en 2030. Le total des
économies serait de près de 8,5 milliards $ (tous les montants sont en
dollars constants de 2014).
Le fédéral perdrait un peu au change. En repoussant de deux ans le
versement des prestations, il devra se priver d’impôts sur le revenu
(puisque les retraités sont imposables) et fera diminuer les sommes
récupérées de la Sécurité de la vieillesse auprès des contribuables
fortunés.
Mais au final, l’économie pour l’État sera de 7,1 milliards $.
Les femmes seront davantage pénalisées que les hommes, car leurs
revenus de travail sont généralement plus faibles et elles abordent
l’âge de la retraite dans une situation plus précaire.
Chez l’ensemble des individus âgés de 65 et de 66 ans, le 50 % le
plus pauvre subira 60 % des pertes de revenus, estime l’étude. Le taux
de faible revenu des 65-66 ans en 2030 augmenteraient de 6 % à 17 %.
Et les provinces ?
L’étude de la Chaire a également évalué les répercussions sur les provinces.
Des personnes âgées de 65 et de 66 ans et privées de prestations
fédérales devront se tourner vers les prestations de dernier recours
(aide sociale), qui relèvent des provinces. Cette situation entraînera
des dépenses provinciales supplémentaires d’environ 169 millions $ en
2030.
Les provinces devront aussi, comme le fédéral, se priver d’impôts
sur le revenu des retraités, soit environ 638 millions $, annuellement.
RD
# posted by PHILOMAGE @ 7:34 p.m.
Article de Johanne Roy, Journal de Québec, 15 janvier 2015
Il s’agit d’une première au Québec lors d’une visite d’évaluation du ministère
Photo Jean-François Desgagnés
# posted by PHILOMAGE @ 6:48 p.m.
CONNAISSEZ-VOUS le proche aidant de la personne aînée :
Le proche aidant d'aîné accompagne sans rémunération, sur une base régulière, une personne âgée ; il peut s'agir d'un parent, d'un (e) conjoint (e), d'une soeur, d'un frère, d'un (e) ami (e), d'un (e) voisin (e), etc.
Chloé
Sainte-Marie et son amoureux, le cinéaste Gilles Carle, à qui elle
offre soins et assistance depuis plusieurs années. La chanteuse défend
sur toutes les tribunes et depuis un bon moment déjà la causes des
aidants naturels, trop souvent laissés sans aide ou soutien réel.
On sait d'eux qu'ils sont 2,7 millions au Canada, surtout des
femmes. Mais combien valent ces aidants naturels qui veillent sur leurs
proches malades? Vingt-cinq milliards de dollars, vient de statuer un
rapport canadien publié dans Healthcare Quarterly.
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En général, le proche aidant soutient une personne en perte d'autonomie légère ou plus grave.
Le proche aidant peut s'impliquer dans la plupart des aspects des soins d'une personne :
- l'aide aux repas
- l'aide au bain
- l'habillement
- l'exercice
- l'aide aux décisions
- les commissions ou
- tout simplement assure une présence
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Pour la région de la Capitale-Nationale (Québec), on estime à plus de 100 000 le nombre de proches aidants d'aînés.
Au Québec, on estime que 75 % à 80 % de l'aide aux personnes aînées ayant une incapacité est fournie par les proches aidants.
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LIGNE INFO-AIDANT (Écoute - Information - Référence)
1 855 8LAPPUI (sans frais)
L'APPUI Capitale-nationale : (852-7784)
Site WEB : www.lappuicapitalenationale.org
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SERVICES OFFERTS PAR LA LIGNE INFO-AIDANT de la Capitale-Nationale pour les proches aidants d'aînés.
Suite à l'identification des besoins des proches aidants , le réseau des Appels a mis sur pied un service téléphonique d'écoute, d'information et de référence professionnel et efficace.
La ligne sans frais, permet d'offrir un accompagnement et un soutien vers les ressources de la communauté dans le but d'en faciliter l'accès.
Puisque les besoins des proches aidants évoluent, la conseillère aux proches aidants est en mesure d'offrir un accompagnement personnalisé ainsi qu'une analyse des besoins.
Le proche aidant peut requérir plusieurs services au même moment ou avoir des besoins différents selon l'évolution de l'état de la personne aînée qu'il accompagne. Aussi, lorsque le proche aidant téléphone, il s'adresse toujours à la même personne, lui permettant ainsi de ne pas devoir se répéter.
L'Appui Capitale-Nationale fait partie d'un réseau de 17 Appuis régionaux qui couvre l'ensemble de la province et qui réunit des partenaires tels que des organismes communautaires, des OBNL, des entreprises d'économie sociale et le réseau de la santé. Son mandat est de mobiliser les acteurs régionaux autour des enjeux liés aux proches aidants de personnes aînées et de favoriser la concertation entre les partenaires. L'organisme finance aussi des projets auprès d'autres organismes qui offrent des services directs aux proche aidants.
COMMENTAIRE DE PHILOMAGE
Plusieurs des organismes de soutien aux aînés sont mal connus du Grand Public québécois. Il en résulte évidemment, soit une sous-utilisation, soit une ignorance des ressources disponibles pour aider les personnes dans le besoin, pas seulement les proches aidants des aînés.
RD
# posted by PHILOMAGE @ 6:06 p.m.