dimanche, novembre 22, 2009
Le « projet Sentinelles du 3e âge » prend son envol
AIDER LES AÎNÉS VICTIMES D'ABUS
Une initiative de l'Association des Grands Parents du Québec.
Le projet « Sentinelles du troisième âge » prend son envol.
Un nouveau service de dépistage, de lutte et de prévention d'abus aux aînés voit le jour à Beauport. Première initiative du genre au Québec, les « Sentinelles du troisième âge » prend son envol.
Parrainé par l'Association des Grands Parents du Québec, le projet « Sentinelles du troisième âge » sera officiellement lancé le 18 novembre 2009 au Centre Mgr. Laval, 35 rue du Couvent (Beauport), à partir de 19h.
« Projet Sentinelles du 3e Âge » est une initiative récente de la part de l'Association des Grands Parents du Québec. Face aux nombreux problèmes d'abus envers les aînés dont l'AGPQ à pris connaissance dans les dernières années, celle-ci a sollicité et obtenu une subvention auprès de Nouveaux Horizons Canada pour mettre sur pied et développer un réseau de bénévoles dans le but avoué de dépister, signaler et ainsi prévenir les cas d'abus de toutes sortes envers les aînés.
Ce réseau sera enraciné dans la communauté (arrondissements de Beauport et Charlesbourg de Québec) et impliquera institutions financières, organisations communautaires, commerces et bénévoles adultes de tous les âges, qui seront formés en conséquence. Ils sauront ainsi identifier et ensuite orienter la personne en détresse, et ce, dans les règles de l'art.
En plus d'informer et sensibiliser l'ensemble de la communauté vis-à-vis cette problématique « Sentinelles du 3e âge » se veut une action préventive par l'attention portée aux personnes plus fragiles et aussi un mode d'intervention efficace pour détecter et contrer les situations d'abus et d'exploitation.
Notre but ultime est l'établissement d'un réseau informel qui pourra inclure toutes catégories de « sentinelles », comme la coiffeuse de quartier ou les caissiers/caissières des institutions financières locales. Évidemment, ces gens devront pouvoir identifier rapidement et facilement les cas de réel abus et savoir exactement à qui référer les cas.
Pour consulter le site Internet, cliquer ICI .
Pour se renseigner et prendre contact, envoyer un courriel à michel.dvorak@grands-parents.qc.ca
RD
Libellés : Le « projet Sentinelles du 3e âge » prend son envol
mercredi, novembre 18, 2009
Bernard Senet, un médecin en faveur de l’euthanasie
Animateur : Alain Crevier
Émission Second Regard de Radio-Canada.ca
http://www.radio-canada.ca/emissions/second_regard/2009-2010/Reportage.asp?idDoc=92997
« Le droit au suicide assisté est un débat inévitable dans notre société vieillissante. Pour l'instant, peu de pays ont mis en place un cadre légal qui permet l'euthanasie. Au Canada, le projet de loi C-384 propose de légaliser dans une certaine mesure le suicide assisté. Il suscite une polémique qui promet de durer.
Le docteur Bernard Senet connaît bien le débat. En France, il est médecin de campagne et depuis des années, il milite pour la légalisation de ce qu'il appelle « l'interruption volontaire de la vie ». Des gens en fin de vie, il en a aidé plusieurs à « partir » et, fait plutôt inusité, il ne s'en cache pas. »
- Un médecin pour l'euthanasie (première partie) (vidéo)
- Un médecin pour l'euthanasie (deuxième partie) (vidéo)
- Un projet de loi de nouveau débattu (texte + audio)
Écoutez religieusement les propos du Dr Bernard Senet, un médecin français qui parle avec expérience de l'euthanasie, dans un contexte de « mourir dignement » !
RD
Libellés : Bernard Senet, un médecin en faveur de l’euthanasie
mardi, novembre 10, 2009
Beboomer.com, un site européen à consulter
Internet n'est plus réservé uniquement aux jeunes!
Les babyboomers se sont appropriés les réseaux sociaux, dernières innovations web!
Il y a même un réseau social réservé à cette tranche d'âge : www.beboomer.com, réseau social pour les plus de 45 ans!
Beboomer.com est un nouveau réseau en ligne qui met en relation les + 45 ans au travers de rêves et d'amis partagés, grâce à une plateforme de communication de personne à personne. »
Renseignez-vous sur les opportunités offertes par ce nouveau site!
RD
Libellés : Beboomer.com, un site européen à consulter
lundi, novembre 09, 2009
Les soins palliatifs : une réponse à la fin de vie
Qui est le docteur Godefroy Hirsch ?
Médecin, il fut généraliste pendant 10 ans, responsable de l'équipe d'appui de soins palliatifs du Loir et Cher. De 2007 à 2009 il fut président de la SFAP (société française d'accompagnement des soins palliatifs).
La SFAP est la société savante des soins palliatifs qui regroupe 5 000 soignants et, via 200 associations, 25 000 bénévoles.
Comme expert et praticien, il fut auditionné par la seconde commission Léonetti (intervention du 9 septembre 2008) visant à évaluer la loi Léonetti (votée le 22 Avril 2005), suite à l'affaire Chantal Sébire. Référence de cette intervention sur le site de l'Assemblée Nationale.
Les soins palliatifs, encore mal connus, sont pourtant, de plus en plus plébiscités par les Français. A quoi servent-ils réellement ? Explications avec Godefroy Hirsch, médecin, praticien des soins palliatifs et ancien président de la Société française d'accompagnement et de soins palliatifs (Sfap). Il est l'invité de Damien Le Guay.
Émission proposée par :
Damien Le Guay
Référence : ecl603
Date de mise en ligne : 1er novembre 2009
Écoutez l'émission RADIO en cliquant sur l'adresse directe du fichier MP3 mentionnée ci-dessous
- Adresse directe du fichier MP3 :http://www.canalacademie.com/emissions/ecl603.mp3
PRÉSENTATION DE L'ÉMISSION RADIO de CANALACADEMIE.COM
Les soins palliatifs sont plébiscités par les Français mais demeurent mal connus. Tels sont les enseignements d'un sondage qui vient de paraître (IPSOS, juin 2009) Près de neuf français sur dix (89%) considèrent que les soins palliatifs sont « une réponse nécessaire à la souffrance des personnes gravement malades ou en fin de vie ». Ils sont 88% à estimer que les soins palliatifs permettent « aux personnes gravement malades de vivre le plus sereinement possible la fin de leur vie » et 87% à penser que cela permet de « mourir dans la dignité ».
Mais, dans le même temps, près de la moitié des personnes interrogées (47%) s'estiment plutôt mal informées et 16% très mal informées sur les soins palliatifs en ce qui concerne leurs conditions d'accès, le contenu des soins ou leurs modalités de remboursement.
Des questions sur la fin de vie
Deux positions prévalent dans notre société au sujet de la fin de vie. D'une part l'idéal d'une mort inconsciente, dont on ne se rend pas compte, qui intervient sans prévenir, dans le sommeil. D'autre part le refus viscéral de la souffrance physique. Les soins palliatifs ne viennent-ils pas ébranler cette double demande sociale ? Accompagner la vie jusqu'au bout, n'est-ce pas vivre sa mort et ses derniers instants ? Accompagner la fin de vie, n'est-ce pas exposer encore un peu plus un individu à la souffrance ?
Sur toutes ces questions, Godefroy Hirsch, loin des débats de tribunes, des effets de manche, des positions tranchées, nous fait part de son expérience et aborde tous ces sujets délicats, fragiles, incertains, sans réponses toutes faites, avec la délicatesse apprise au fil des années de pratique.
Il reste fidèle aux deux définitions des soins palliatifs. Celle de Cessily Sanders, fondatrice des soins palliatifs : « il y a tant de choses à faire quand il n'y a plus rien à faire ». Celle, aussi, de la Sfap : « soigner et accompagner ensemble ».
RD
Libellés : Les soins palliatifs : une réponse à la fin de vie
vendredi, novembre 06, 2009
Un site francophone d'accompagnement au deuil
Ce site propose une multitude de rubriques pour aider les personnes en deuil après la perte d'un proche, ainsi qu'un programme vidéo d'accompagnement de plus de sept heures.
Christophe Fauré en est le responsable éditorial.
Christophe Fauré est un psychiatre spécialisé dans l'accompagnement des personnes en fin de vie et de leurs proches. Il est l'auteur de Le couple brisé, Vivre le deuil au jour le jour, Vivre ensemble la maladie d'un proche, Après le suicide d'un proche et Ensemble mais seuls (Albin Michel).
- Voir le site TRAVERSER LE DEUIL en cliquant ICI
Source de l'information : www.Radio-Canada.ca
RD
Libellés : Un site francophone d'accompagnement au deuil
jeudi, novembre 05, 2009
Le droit de choisir (aide active à mourir)
Le docteur Bernard Senet plaide pour l'aide active à mourir.
Le médecin français Bernard Senet, invité par l'Association québécoise pour le droit de mourir dans la dignité (AQDMD), a prononcé le 14 avril 2009 une conférence sur le rôle du médecin dans l'accompagnement des malades en fin de vie.
Article de Marie-Josée Montminy, Le Nouvelliste, 15 avril 2009
Photo: Stéphane Lessard
(Trois-Rivières) « Qu'on l'appelle euthanasie, suicide assisté ou aide active à mourir, l'idée d'abréger les souffrances des malades qui en expriment la volonté suscite les débats. Dans un contexte où des cas médiatisés alimentent les discussions, le docteur Bernard Senet a partagé hier sa vision du rôle du médecin dans l'accompagnement des malades en fin de vie.
Le docteur Senet est un médecin généraliste du Sud de la France qui pratique les soins palliatifs en milieu hospitalier depuis 1977. Actif au sein de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité en France, il a été invité à prononcer une conférence à l'Université du Québec à Trois-Rivières par l'Association québécoise pour le droit de mourir dans la dignité.
Quatre enjeux sont au coeur de l'argumentation du docteur Senet. Premier principe, le médecin ne doit pas négliger le traitement et la prise en charge de la douleur. Le docteur Senet encourage ses collègues à soulager leurs patients en leur fournissant des médicaments susceptibles de faire une différence dans leur perspective.
Le patient dominé par la douleur peut voir son état s'améliorer si on lui procure les médicaments apaisant sa souffrance physique; sa fin de vie peut alors se dérouler plus sereinement.
En second lieu, souscrivant aux valeurs de l'AQDMD, le docteur Senet s'oppose à l'acharnement thérapeutique, acharnement qui peut se traduire par plusieurs pratiques allant jusqu'à l'hydratation «forcée» d'un patient.
Le troisième principe prôné par l'ADMD appelle au respect des volontés écrites des patients qui revendiquent le droit de se prévaloir d'une «interruption volontaire de vie» comme les femmes ont maintenant le droit de procéder à une interruption volontaire de grossesse.
«Il faudrait que le citoyen puisse disposer de son corps via ses écrits qui parlent pour lui», souhaite M. Senet en comparant les volontés de fin de vie aux clauses testamentaires prévoyant les dispositions d'héritage.
Enfin, et c'est là le point qui génère le plus de controverse, le docteur Senet plaide pour l'autorisation d'aider activement un patient à mourir, à sa demande. «En France comme ailleurs, ça bloque pour obtenir cette dernière étape dans le respect des volontés des citoyens», fait-il remarquer.
«Pourquoi on demande cette capacité d'aide? Parce que ça se fait. Des médecins le font mais ne le disent pas pour ne pas aller en prison! Le fait que ce soit pratiqué et pas dit, ça ne va pas, dans une société démocratique et transparente», commente le médecin de 60 ans.
Cette autorisation des médecins à accélérer la mort des patients qui le demandent passe par la décriminalisation du geste. M. Senet rappelle que des pays comme les Pays-Bas, la Belgique, le Danemark, le Luxembourg ainsi que les États de l'Oregon et de Washington ont déjà légalisé la pratique.
«Aux Pays-Bas, où on a plus de recul, on n'a pas vu d'inflation du taux de décès. On n'a pas vu non plus de conflits ou d'opposition au sein du corps professionnel», témoigne le médecin.
Ouvert aux arguments de membres de son auditoire moins à l'aise avec le concept de l'aide active à la mort, le docteur Senet a insisté sur la primauté de la volonté du patient. «Jusqu'à quel point une période de fin de vie n'est-elle pas une période de vie? a demandé une intervenante à la Maison Albatros. «Oui, mais le citoyen a le droit d'abréger cette période», a rétorqué le conférencier.
L'Association québécoise pour le droit de mourir dans la dignité a été fondée en 2007, et sa section mauricienne est née il y a un an. La conférence du docteur Senet s'est insérée dans la programmation des dîners gérontologiques mensuels du Laboratoire de gérontologie de l'UQTR. »
RD
Libellés : Le droit de choisir (aide active à mourir)
Connaissez-vous l’association québécoise pour le droit de mourir dans la dignité?
Sur la photo, on distingue de gauche à droite, Gilles Lebel, membre du comité de l'AQDMD-Mauricie, Susan Thibaudeau, porte-parole de l'AQDMD-Mauricie, Hélène Bolduc, présidente de l'AQDMD et Dr Marcel Boulanger, anciennement de l'Institut de Cardiologie de Montréal.
Fondée en 2007, l'Association québécoise pour le droit de mourir dans la dignité (AQDMD), milite pour le droit de chaque personne d'avoir une fin de vie conforme aux valeurs de dignité et de liberté qui l'ont toujours animée et pour que soit respectée sa volonté personnelle.
Le débat sur la décriminalisation de l'aide médicale aux personnes condamnées par la maladie s'étend graduellement dans les régions du Québec. L'AQDMD souhaite remplir ce mandat. Elle croit que seule la pression populaire fera agir le gouvernement fédéral. Surtout, elle refuse d'aborder le sujet en mentionnant le mot « euthanasie ». Il n'est pas question que les médecins aient le droit de vie ou de mort sur leur patient. C'est la personne qui choisit le moment approprié pour partir.
Les deux documents dont l'AQDMD fait la promotion sont : l'importance de signer un testament de vie et un mandat en cas d'inaptitude. Ce dernier document est plus connu. Comme son non l'indique, il mandate une personne de confiance d'agir en notre nom en cas d'inaptitude. L'autre n'a pas de caractère légal, mais il informe nos proches de la façon dont nous voulons vivre nos derniers moments. Il est signé lorsque nous avons toute notre conscience.
Voici le communiqué de presse de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (AQDMD) du 3 novembre au sujet de la réflexion du Collège des médecins du Québec sur l'euthanasie :
« Nous saluons le courage du Dr Yves Lamontagne qui après avoir mandaté un comité d'éthique a pris une position d'ouverture par rapport à la nécessité de recourir à l'euthanasie, dans certaines situations particulières. Au moins le tabou est levé et la société civile autant que les soignants pourront s'exprimer librement sur ce difficile sujet de la mort et des souffrances de fin de vie. Notre association a clairement défini dans un Manifeste ses principes qui diffèrent sur certains points de ceux exprimés par le Collège des médecins du Québec mais au moins une majorité de la population et le corps médical reconnaissent qu'il y a urgence à agir pour le bien de tous. »
Signée : Hélène Bolduc, présidente de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (AQDMD)
LE MANIFESTE DE L'AQDMD : (disponible à l'adresse suivante : http://www.aqdmd.qc.ca/page10.php)
Titre du manifeste : « MOURIR DANS LA DIGNITÉ : L'ULTIME LIBERTÉ »
LES PRINCIPES DIRECTEURS DU MANIFESTE DE L'AQDMD
1.- Respect de l'autonomie de la personne
L'autonomie du patient et le respect de l'expression de sa volonté constituent un principe fondamental de l'éthique médicale conforme au droit. Par exemple, aujourd'hui il est couramment admis que toute personne apte à consentir aux soins, peut refuser tout examen et tout traitement, au risque même de mettre sa vie en danger. De même, en vertu du droit au respect de l'autonomie et de la volonté du patient, tout adulte, atteint d'une maladie en phase terminale ou affligé de souffrances insupportables à soulager et dûment renseigné des options de soutien, de traitements et de soins palliatifs, devrait avoir le droit de demander et recevoir de l'aide médicale pour mourir au moment et de la manière qui lui paraissent opportuns. Cette demande d'aide à mourir doit être libre de contraintes et réitérée par une personne lucide et informée. Dans ces conditions, la décision revient au premier intéressé : le malade lui-même.
2.- Mourir selon ses propres valeurs
De nombreuses personnes vivent dignement et courageusement avec des maladies incurables graves ou des handicaps majeurs sans envisager mettre fin à leur vie. D'autres, plus rares, considèrent qu'une totale dépendance et l'impossibilité de jouir de la vie telle qu'elles l'envisagent constituent une indignité. Le concept de dignité est personnel. De même, l'appréciation de la douleur et de la souffrance est subjective et seulement le patient peut témoigner de son caractère intolérable. Cela signifie que l'appréciation finale de sa condition d'existence revient au patient. Là où le droit au suicide assisté ou à l'euthanasie a été dépénalisé, l'expérience démontre que seule une infime minorité des malades en phase terminale s'en prévaudra. Est-ce une raison suffisante pour ignorer le droit de cette minorité?
3.- Importance de la compassion
Face à la dépénalisation du suicide assisté et de l'euthanasie, certains disent craindre que des patients, se considérant comme une charge pour leur entourage, réclament l'aide à mourir. Sentir que l'on devient un fardeau n'est souvent qu'une des facettes de la douleur globale. Ce pénible sentiment, comme de nombreuses études l'ont démontré, résulte d'une faiblesse grandissante qui enlève toute autonomie, une diminution des capacités de se mobiliser, de se vêtir, de prendre soin de soi-même : c'est voir son corps se détériorer sans perspective d'amélioration. La perte même de son identité vide la vie de tout son sens et rend pour certains la vie indigne d'être vécue. La compassion envers ces malades exige la reconnaissance de cette souffrance difficilement traitable et l'on se doit de poursuivre l'accompagnement dans le respect de la volonté et des valeurs du patient.
4.- Soins de fin de vie
Durant les dernières décennies, les soins palliatifs ont fait beaucoup de progrès, en particulier pour le soulagement de la douleur chez les patients cancéreux, mais ils ne peuvent malheureusement pas soulager toutes les douleurs et souffrances de fin de vie de manière satisfaisante.
La souffrance est parfois si grande que les soignants ont recours à la sédation terminale continue dont on sait que la seule issue est la mort. La cessation de l'alimentation et de l'hydratation est également acceptée en soins palliatifs. Si tel est le choix informé du malade, ce sont des manières de mourir tout à fait dignes. Toutefois le mourant, s'il en a manifesté la volonté, devrait avoir l'option d'une mort plus rapide et la loi devrait le lui permettre clairement.
5.- Encadrement de la pratique
La pratique de l'aide à mourir est essentiellement encadrée par la demande libre, éclairée et réitérée du patient, la confirmation de son aptitude à décider et la consultation auprès d'un deuxième médecin. L'efficacité de cet encadrement a été démontrée par l'expérience acquise ailleurs.
6.- Respect d'une autre vision des choses
Une personne peut remettre entre les mains de Dieu sa vie et sa mort: elle peut considérer que toute vie est préférable à la mort même dans les moments extrêmes. Cela mérite le respect. Par contre, nul n'a le droit d'imposer cette vision à tous.
Le respect de l'autonomie et de la volonté du malade, la compréhension du concept de la dignité de chacun et la compassion envers la personne mourante justifient le combat pour la dépénalisation de l'euthanasie et du suicide assisté pour les personnes souffrant de douleurs insupportables qui en font la demande.
Le cadre légal actuel au Canada n'autorise pas cette vision humaniste de la fin de la vie.
C'est un débat de société sur lequel nous devons nous pencher pour envoyer un message clair à nos législateurs
C'est une question de respect, de droit et de justice.
Octobre 2009
RD
Libellés : Connaissez-vous l’association québécoise pour le droit de mourir dans la dignité?
mercredi, novembre 04, 2009
Pour ou contre l’euthanasie?
Contrairement aux fédérations des médecins spécialistes et d'omnipraticiens, le Collège des médecins ne prend pas clairement position en faveur de l'euthanasie.
Mail il ne prend pas non plus position contre. Dans un document rendu public le 3 novembre 2009, il affirme que la question ne se pose pas en termes de « pour ou contre l'euthanasie », mais en termes de dispensation des « soins appropriés en fin de vie ».
Antérieurement, le Collège des médecins avait mis sur pied un groupe de travail en éthique clinique. Vous pouvez obtenir copie de leur Rapport déposé en 2008 et intitulé « Pour des soins appropriés au début, tout au long et en fin de vie » en cliquant ICI.
« Ces questions, on ne peut pas les trancher facilement et rapidement, et certainement pas en essayant de répondre simplement à la question : êtes-vous pour ou contre l'euthanasie? », a dit en conférence de presse le docteur Yves Robert, secrétaire du Collège des médecins.
Mauvaise question
« Pour nous, c'est une mauvaise façon de poser le problème; c'est la mauvaise question et ça risque de nous amener inévitablement à des mauvaises réponses», a-t-il ajouté.
Le Collège estime qu'il serait quand même opportun d'ajuster le cadre législatif, mais pour mieux encadrer ces soins en fin de vie et encadrer le processus décisionnel. « Ce n'est pas la fin du débat. C'est le début d'un débat, mais qu'on souhaiterait être davantage serein, non militant, non confrontant, a commenté le Dr Robert.
Le Collège propose en fait de poursuivre plus loin la réflexion, avec l'Ordre des infirmières, le Barreau, le Conseil pour la protection des malades et d'autres parties intéressées.
Diversité des cas
Il affirme aussi que les projets de loi déposés jusqu'ici, de même que le statu quo, ne tiennent pas compte de la diversité des cas qui se présentent en médicine. Le spectre peut aller, en effet, de l'acharnement thérapeutique au suicide assisté, en passant par l'allégement des souffrances chez un malade dont la fin est imminente et inévitable.
« Le rôle de la médecine, ce n'est pas de tuer du monde », a lancé le docteur Yves Lamontagne, président directeur-général du Collège des médecins. « Et le médecin, quel qu'il soit, où qu'il soit, son rôle, c'est bien clair, et il le sait et il le fait , c'est d'essayer de traiter le malade le mieux possible », a-t-il ajouté.
Source : Journal de Québec, 4 novembre 2009
Le Rapport du groupe de travail en éthique clinique intitulé « Pour des soins appropriés
au début, tout au long et en fin de vie » et déposé au Conseil d’administration du Collège des médecins du Québec le 17 octobre 2008 avance ce qui suit sur la question de l'euthanasie :
La question de l’euthanasie
« L’euthanasie soulève évidemment un problème moral particulier et, dans l’état actuel du droit, un problème légal qu’il ne faut pas négliger. Toutefois, nous pensons qu’il est possible d’aborder ces problèmes dans la même perspective.
Pour les médecins et les représentants que nous sommes, la première chose à éviter en cette matière est le déni. Il faudrait reconnaître qu’il existe des situations exceptionnelles où l’euthanasie pourrait être considérée comme une étape ultime de soins et permettre aux médecins d’assumer leurs responsabilités dans ces situations. Même si l’on doit faire toutes les distinctions qui s’imposent (entre l’arrêt de traitement, le soulagement de la douleur et l’euthanasie, entre l’euthanasie et le suicide assisté), la question de l’euthanasie doit être replacée dans le cadre des soins appropriés en fin de vie. Cette perspective permettrait de parler ouvertement de tous les choix qui s’offrent en fin de vie et de préciser les responsabilités de chacun à cet égard. Bref, si l’euthanasie doit être permise, c’est certainement à titre d’acte médical qu’elle devrait l’être.
Il ne revient pas aux médecins de préciser comment cette ouverture, sociale et morale, pourrait avoir son pendant sur le plan législatif et administratif. Toutefois, nous aimerions rappeler ici l’importance du processus décisionnel pour l’encadrement des soins. D’autant plus que ce n’est pas dans cette direction que s’oriente présentement le débat sur l’euthanasie. Ni le statu quo, ni les projets de loi déposés au parlement canadien ne tiennent vraiment compte de la diversité des situations cliniques, de la complexité du processus décisionnel menant à des soins appropriés et du rôle actif que doivent y jouer les médecins. Alors que le statu quo menace les médecins de sanctions criminelles, les projets de loi ont comme conséquence prévisible, sinon intentionnelle, de les confiner au rôle de simples exécutants. Nous invitons donc les instances responsables à poursuive leurs efforts visant à mieux encadrer le processus décisionnel dans le domaine des soins et à relancer le débat sur l’euthanasie dans cette direction. Une possibilité serait de créer une exception à la loi criminelle uniquement lorsqu’il s’agit de soins de fin de vie et de référer pour ces cas aux dispositions légales qui s’appliquent à ceux-ci.
En somme, il est important de mieux comprendre le processus décisionnel menant à des soins appropriés, parce que plusieurs réponses à des questions difficiles s’y trouvent. L’analyse que nous proposons permet d’apporter à la question des désaccords quant à des traitements vitaux, une réponse acceptable pour tous les acteurs, nous semble-t-il. Elle permet de relancer le débat sur l’euthanasie dans une direction qui lui convient mieux : celle des soins appropriés en fin de vie. En plus des problèmes abordés, d’autres problèmes mériteraient sûrement d’être analysés dans une telle perspective : le problème des césariennes sur demande par exemple, ou encore le problème de l’avortement, sa décriminalisation étant loin d’avoir clos le débat. »
RD
Libellés : Pour ou contre l’euthanasie?
mardi, novembre 03, 2009
Bulletin nov. 2009 l’euthanasie et/ou le suicide assisté
Cette problématique controversée reprend le devant de la scène, avec la pression exercée par le vieillissement de la population mondiale et les cas extrêmes de la souffrance humaine face à l'échéance de la mort.
Vous pouvez lire le bulletin et/ou vous en faire une copie personnelle gratuite à l'adresse suivante : Bulletin de philomage novembre 2009 : l'euthanasie et/ou le suicide assisté
Bonne lecture!
RD
Libellés : Bulletin nov. 2009 l’euthanasie et/ou le suicide assisté