vendredi, avril 29, 2011
Ginette Reno : les 65 ans d’une idole heureuse
Ginette Reno fait un bilan positif de sa carrière et de sa vie alors qu’elle fêtera en Floride, en compagnie de ses amis, ses 65 ans.
(Article de Michelle Coude-Lord /Agence QMI, 27 avril 2011, journal de Québec)
Ginette Reno, la grande, l’unique, fête ses 65 ans demain. Elle célébrera en compagnie d’amis en Floride, où elle s’est acheté récemment un condo. Bien dans sa peau, Mme Reno, pour cette étape importante de sa vie? Tout à fait. Hier, lorsque nous l’avons rejointe à sa résidence floridienne, elle faisait un bilan positif de ses 65 années de vie.
R Ça me fait chier totalement. L’autre soir, je suis allée au cinéma et la fille au guichet a mentionné que c’était 5 $ de moins pour les 65 ans. Je me suis dit : coudon, ma Ginette, tu vas économiser en vieillissant. Je vais donc ménager, mais je ne suis pas si certaine que cela si j’aime cela, avoir cet âge-là.
R J’ai toujours beaucoup réfléchi dans la vie, mais je dirais que cet âge-là me rapproche plus de la mort, certes, mais aussi de la vie, car plus je vieillis, plus je veux vivre. J’ai tant à faire et à accomplir. Ça me rapproche de plus en plus aux choses essentielles, aux vraies affaires. Je ne perds plus de temps.
Chaque seconde compte. La notion de temps prend un tout autre sens.
R Il faut prendre chaque seconde et la vivre intensément. C’est tellement beau, la vie. Je le réalise encore plus à mon âge.
R Oui, je dirais, et je sais que j’ai mordu dans la vie à grosses bouchées, car je suis très gourmande. J’ai mis souvent les bouchées doubles.
R Non. J’ai surtout des remords sur des choses que je n’ai pas faites. J’ai eu sans doute de beaux rendez-vous amoureux manqués par pudeur ou parce que j’avais tout simplement peur. J’ai refusé beaucoup de choses, car j’ai des principes et des valeurs sans doute un peu trop rigides. J’ai manqué peut-être de belles rencontres amoureuses.
R Je voudrais me diriger dans la relation d’aide, guider les gens, savoir leur parler au niveau de la culpabilité, la honte, les complexes, les dépendances. J’aimerais être capable d’apporter du bien à ce niveau-là. Et j’aimerais préparer un nouveau concert. La scène m’est aussi nécessaire, c’est ma nourriture de vie. Puis, il y a cette biographie, dont le titre provisoire est Toujours petite, que j’aimerais terminer. J’ai déjà 300 pages écrites.
R Je vais simplement aller souper avec des amis. Je veux que les gens me souhaitent d’être juste en paix et en santé. Et de l’équilibre dans ma vie. Je me suis acheté une bicyclette. Je me promenais dans mon quartier en Floride et j’étais fière de moi. C’est cela, le cadeau de mes 65 ans, être bien en moi et avec moi et avoir l’impression de toujours avancer. C’est peu banal, car je suis une femme peureuse et qui a pris plusieurs années à s’apprivoiser. Or, je me disais ce matin : fonce, ma Ginette, t’es capable. C’est un gros bonheur. Je suis tellement bien ici. Mon système nerveux avait besoin de ce repos et cet endroit m’offre une sérénité et un bon équilibre. Je suis une femme d’eau et d’océan. Or, aussitôt que j’entre dans l’eau, je glorifie Dieu.
R Il y a tellement de gens dans notre métier qui meurent d’overdose ou d’avoir eu trop mal; j’aurais pu, moi, mourir d’une overdose de bouffe. Une chance que je suis diabétique, car ça m’a rendue plus obéissante. Je sais que si ça n’avait pas été de ma carrière et de ma famille, j’aurais pu tourner différemment.
RD
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Les femmes seraient mieux préparées pour la retraite
Même si les femmes doivent surmonter certaines difficultés lors de la planification de leur retraite, elles sont souvent mieux préparées que les hommes lorsque vient le temps de quitter le marché du travail, révèle une étude de la Banque de Montréal.
L'étude, intitulée Des voies différentes vers la retraite : les hommes et les femmes planifient différemment, souligne que les femmes sont moins anxieuses que les hommes à l'approche de la retraite et qu'elles deviennent plus heureuses en vieillissant.
« Traditionnellement, les hommes s'identifient très fortement à leur travail. Lorsqu'ils cessent de travailler, cependant, il arrive qu'ils n'aient rien trouvé pour remplacer le travail, ce qui est souvent une cause de dépression et d'anxiété. Inversement, les femmes ont une expérience de vie qui les prépare mieux à la retraite, parce que leur identité demeure très étroitement liée aux relations qu'elles ont établies à l'extérieur de leur milieu de travail », explique l'étude.
Les femmes font face à divers obstacles dans la préparation de leur retraite. D'après l'étude, elles gagnent seulement 0,83 $ pour chaque dollar gagné par les hommes, ce qui se traduit par des économies généralement moins élevées à la retraite. De plus, elles sont plus susceptibles d'interrompre leur emploi afin de s’occuper de leur famille.
« Près d’un homme sur trois affirme qu’il lui faudra 1 million $ ou plus pour la retraite, alors que seulement une femme sur cinq dit qu’il lui en faudra autant. La plupart des femmes affirment qu’il leur faudra moins de 500 000 $ », note l'étude de BMO.
La durée de vie moyenne des femmes excède celle des hommes de trois années, ce qui accroît la part des ressources du ménage qui doit être accordée aux frais de subsistance de base et la nécessité de payer pour des soins de santé et de longue durée.
L'étude note également que 40 % des femmes divorcent avant leur 30e anniversaire de mariage et qu'en moyenne, elles deviennent veuves à 56 ans. Deux scénarios qui peuvent occasionner des difficultés financières.
Selon l'étude, un certain nombre de raisons explique pourquoi les femmes sont plus sereines lors de la retraite. Elles reconnaissent plus facilement que les hommes (36 % comparativement à 30 %) qu'elles ont besoin d'aide pour planifier leur retraite, ce qui les aide souvent à éviter des erreurs coûteuses.
De plus, lorsqu'elles choisissent un conseiller financier, les femmes recherchent l'honnêteté, la capacité d'écoute et des conseils adaptés à leur situation particulière lorsqu'elles doivent choisir un conseiller financier. En revanche, les hommes ont plutôt tendance à chercher les conseillers qui offrent les meilleurs tarifs et un grand nombre de produits.
RD
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jeudi, avril 21, 2011
Jiroemon Kimura, 114 ans, maintenant l'homme le plus vieux du monde
Le Japonais Jiroemon Kimura est devenu l’homme le plus vieux du monde en fêtant mardi (19 avril 2011) son 114e anniversaire dans la région de Kyoto.
"C’est un grand honneur et les mots me manquent pour exprimer mes sentiments", a dit M. Kimura, selon des propos rapportés par la municipalité de Kyotango, où il réside.
Né le 19 avril 1897, le doyen a travaillé pendant environ 40 ans à la poste et après son départ à la retraite, il s’est consacré à l’agriculture jusqu’à l’âge de 90 ans.
M. Kimura a eu sept enfants, dont cinq sont encore en vie, 14 petits-enfants, 25 arrière-petits-enfants et 11 arrière-arrière-petits-enfants.
Selon Eiko, l’épouse d’un de ses petits-enfants, le vieil homme passe la plupart de la journée au lit, excepté pour les repas. Il a bon appétit et aime en particulier le haricot rouge et le riz.
Le Groupe de recherche en gérontologie de Los Angeles a classé M. Kimura au rang de plus vieil homme du monde, depuis le décès le 14 avril de l’Américain Walter Bruening à l’âge de 114 ans dans l’Etat du Montana (nord-ouest des Etats-Unis).
Selon le Groupe, la doyenne de l’humanité est une Américaine de 114 ans, Besse Cooper, née le 26 août 1896.
RD
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lundi, avril 18, 2011
L'homme le plus vieux du monde s'éteint à 114 ans
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jeudi, avril 14, 2011
Seniors, surveillez votre porte-monnaie.
Un sixième suspect (voir photo ci-contre), Zorita Bot, âgée de 26 ans, est présentement recherché par les policiers et fait l'objet d'un mandat d'arrestation.
Les personnes en question, deux hommes et trois femmes, seraient impliquées dans plusieurs cas de fraudes, pour une somme totalisant près de 140 000 $.
Le porte-parole du service de police de Montréal, Laurent Gingras, a expliqué que le réseau aurait agi dans « 74 évènements connus», tout en précisant qu'il y aurait peut-être d'autres cas non répertoriés.
L'enquête aurait été conclue grâce à la collaboration des enquêteurs de la Division des crimes économiques et de propriétés du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), et des policiers des postes de quartier 10 (Bordeaux, Cartierville) et 42 (Saint-Léonard).
«Les cinq suspects arrêtés feront face à des accusations, entre autres, de fraudes de plus de 5 000 $, de vol de moins de 5 000 $, de possession et d'utilisation de cartes volées et de complot», indique le SPVM dans un communiqué émis jeudi.
Il s'agit de Florentin Gurzu, 35 ans, Nicolae Dobre, 30 ans, Angela Dragos, 25 ans, Felicia Lucia Fulga, 36 ans, et Maria Sotir, 47 ans.
Les suspects ciblaient des personnes âgées, en majorité des femmes, par plusieurs subterfuges, subtilisaient leur portefeuille et ensuite effectués des achats avec les cartes de débit ou de crédit des victimes.
Une aventure semblable m'est arrivée la veille de Noël dans le Centre d'achat Ste-Foy, il y a une couple d'années. J'étais assis devant mon portable, en train d'écrire un texte. Deux dames, dans la quarantaine, sont venus s'asseoir en arrière de moi. J'avais mis mon paletot sur le dos de ma chaise. Sans que cela paraisse, une des deux a mis sa main dans la poche de mon paletot, sans que je ne m'en aperçoive, a pris mon porte-feuille et a retiré ma carte VISA. Et, sans bruit, elle a remis le porte-feuille dans ma poche de paletot. Aussi simple que cela! Elles ont ensuite quitté la table qu'elles occupaient comme n'importe quel client aurait fait. Quand je suis revenu chez moi, une à deux heures plus tard, un représentant de VISA avait laissé un message m'incitant à le rappeler, après avoir vérifié si j'avais toujours en main ma carte VISA.
J'ai appris par la suite que dans l'espace de deux à trois heures, le temps de bloquer ma carte et de m'avertir, plus de mille dollars de marchandises avaient été achetées avec ma carte. J'ai fait une déposition à la Police de Québec le lendemain. L'agent m'a dit que la Police arrivait rarement à prendre ces fraudeurs et à les arrêter. Bravo pour la Police de Montréal!
RD
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mercredi, avril 06, 2011
Des simulateurs pour aider les conducteurs âgés
(Article de Johanne Roy, Journal de Québec, 3 avril 2011)
Des chercheurs de l’Université Laval testent l’efficacité de techniques sur simulateur afin d’améliorer les réflexes des conducteurs âgés.
Ces chercheurs en kinésiologie travaillent en collaboration avec le Centre d’excellence sur le vieillissement de Québec (CEVQ), à l’hôpital du Saint-Sacrement.
Au plan de la motricité et de l’équilibre, ces mêmes simulateurs pourraient aussi servir à la prévention des chutes chez les personnes âgées.
Voilà l’un des axes de recherche du CEVQ. Créé en 2007, celui-ci étend son action à tout l’est du Québec, tant pour la formation que pour les avenues de traitement en gériatrie.
À noter cependant que les patients ne peuvent s’adresser directement au CEVQ, la référence d’un professionnel de la santé étant nécessaire.
Les gens âgés sont très sollicités pour faire du bénévolat. À certains égards, ils représentent une main-d’œuvre à bon marché.
Des chercheurs du CEVQ s’intéressent à la participation sociale et bénévole des personnes âgées comme moyen de préserver les facultés cognitives.
« Depuis un an et demi, nous avons établi des liens avec l’Institut de gériatrie de Sherbrooke et celui de Montréal. Nous sommes très complémentaires », note le Dr André Tourigny, directeur scientifique au CEVQ.
Mentorat
« Le Centre d’excellence est là pour aider le réseau de la santé à bien adapter ses services aux personnes âgées. On a ainsi formé des équipes de mentorat en soins infirmiers. Les infirmières se rendent dans les milieux d’hébergement afin de soutenir le personnel qui est souvent démuni face aux résidents ayant des troubles du comportement », illustre le Dr Tourigny.
On est également à mettre sur pied des cliniques de mémoire et de dysphagie, un problème relativement courant chez les personnes âgées qui ne doit pas être négligé. La dysphagie est une sensation de gêne ou de blocage ressentie au moment de s’alimenter.
Transfert de connaissances
Des recherches sont en cours sur les facteurs de risque associés à la démence. D’autres équipes se penchent sur les soins à domicile et les modèles de services à développer.
Des formateurs du CEVQ se déplacent en région afin de soutenir les professionnels en gériatrie qui souhaitent parfaire leurs connaissances sur la médication, l’incontinence, la gestion de la douleur, les troubles cognitifs.
« On rejoint de la sorte de 3 000 à 4 000 personnes par an, notamment avec le support des nouvelles technologies, capsules Web et vidéoconférences », précise le Dr Tourigny.
RD
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Des hôpitaux « amis » des aînés
Article de Joyanne Roy, Journal de Québec, 3 avril 2011
Ex-doyen de la faculté de médecine de l'Université Laval, le Dr Durand est maintenant associé au Centre d'excellence sur le vieillissement de Québec (CEVQ).
Situé dans le quartier le plus âgé de la capitale, l'hôpital du Saint-Sacrement reçoit une grande proportion de personnes âgées, entre autres, de 85 ans et plus.
« On a mis en place une équipe gériatrique pour évaluer l'état de l'aîné admis à l'hôpital et favoriser le retour à domicile. L'approche gériatrique, c'est notamment un programme de marche à l'urgence et dans les unités de soins, afin de préserver la mobilité », signale la coordonnatrice du CEVQ, Ginette Perron.
Intensifier les services
« Le Québec a favorisé beaucoup l'hébergement. Après, on s'est orienté vers les soins à domicile, mais les budgets n'ont pas suivi. Si l'on veut éviter l'hébergement, il faut intensifier les services à domicile, en particulier auprès des 85 ans et plus », constate le Dr André Tourigny, directeur scientifique au CEVQ.
La région de Québec compte autour de 14 % de personnes âgées. Comme ailleurs, le vieillissement s'accélère. « Le réseau doit se préparer. On a encore dix ans devant nous avant que les baby-boomers de 75 ans arrivent en masse », souligne-t-il.
« Le vieillissement, ce n'est pas glamour, mais c'est en train de changer. Les stages en gérontologie sont de plus en plus populaires en médecine. Les jeunes professionnels de la santé sont attirés vers les nouvelles technologies. Il faut rendre la pratique de la gériatrie plus attrayante. À cet égard, on a encore un bout de chemin à faire », analyse le Dr Durand.
RD
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