samedi, juillet 23, 2011
Comment apprendre à bien vieillir?
C’est au fond notre privilège d’apprendre à vieillir, c’est-à-dire d’apprendre à vivre.
Source : Groupe « Sol » de l’Université du 3ème âge - Genève
RD
Libellés : Comment apprendre à bien vieillir?
jeudi, juillet 14, 2011
Connaissez-vous le site info-aînés dédié aux Seniors de l'Ontario?
En partenariat avec le gouvernement fédéral et 29 municipalités de l’Ontario, le Secrétariat aux affaires des personnes âgées de l’Ontario a mis au point Info-aînés , le premier portail intergouvernemental consacré aux personnes âgées au Canada.
Info-aînés donne aux personnes âgées, à leurs familles et aux fournisseurs de soins un accès aux renseignements et services proposés par les trois paliers de gouvernement, réunis en un lieu unique et pratique.
Le Secrétariat aux affaires des personnes âgées de l’Ontario a créé le concept et joue un rôle de leadership en Ontario. Le ministère des Anciens Combattants assure la direction du projet au sein du gouvernement fédéral. De nombreux organismes provinciaux et fédéraux œuvrent à l’élaboration et à la mise à jour du site Info-aînés.
Info-aînés est commandité par le Partenariat canadien des aînés qui œuvre en collaboration afin d’améliorer les services disponibles pour les personnes âgées à travers le Canada. Le partenariat est co-présidé par le Secrétariat aux affaires des personnes âgées de l’Ontario et le ministère des Anciens Combattants.
Visitez Info-aînés à www.infoaines.ca
Selon les projections, la population âgée de 65 ans et plus fera plus que doubler, passant de 1,8 million de personnes ou 13,7 % de la population totale en 2009 à 4,1 millions ou 23,2 % d'ici 2036. À partir de 2017, les personnes âgées seront pour la première fois plus nombreuses que les enfants âgés de 0 à 14 ans. Projections du ministère des Finances de l'Ontario 2008-2036
Le Secrétariat aux affaires des personnes âgées de l’Ontario œuvre à l’amélioration de la qualité de vie des personnes âgées. Pour ce faire, il :
- élabore des politiques et des programmes qui tiennent compte des besoins des personnes âgées et les aident à mener une vie active, saine et digne
- donne des conseils sur l’élaboration des politiques et des programmes à l’échelle du gouvernement, au nom des personnes âgées
- offre aux personnes âgées les renseignements dont elles ont besoin sur les services et programmes essentiels, les modes de vie sain et le vieillissement
- promeut les contributions importantes des personnes âgées à la vie de leur famille, de leur collectivité et de la province
- établit des relations étroites avec des organismes servant les personnes âgées, dans toute la province.
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Prendre soin des personnes âgées les plus vulnérables de l'Ontario
Le gouvernement McGuinty développe le Programme d'avis de recherche Silver pour ainsi assurer une meilleure protection aux personnes âgées atteintes de démence. (printemps 2011)
L'Ontario développe un programme qui aidera à retrouver plus rapidement les personnes âgées atteintes de la maladie d'Alzheimer ou de tout autre trouble cognitif lorsqu'elles manquent à l'appel.
Le Programme mettra sur pied un modèle normalisé à l'échelle de la province que les communautés pourront utiliser pour alerter la population lorsque des personnes âgées vulnérables manquent à l'appel et peuvent être en danger. Le Programme sera le premier du genre au Canada.
Le Programme d'avis de recherche Silver est mis sur pied en partenariat avec des organismes de personnes âgées et de santé, le Secrétariat aux affaires des personnes âgées de l'Ontario, la Police provinciale de l'Ontario, les services municipaux de police et les radiodiffuseurs.
En bref,
- Plus de 180 000 Ontariennes et Ontariens souffrent d'une certaine forme de démence. D'ici 2020, ce nombre devrait augmenter de 40 pour cent.
- D'ici 2036, près du quart de la population de l'Ontario, soit 4,2 millions de personnes, aura dépassé l'âge de 65 ans.
- Six personnes âgées sur 10 avec des problèmes d'ordre cognitif s'enfuiront de leur foyer ou échapperont à leur fournisseur de soins au moins une fois.
- Près de 95 pour cent des personnes qui s'enfuient de leur foyer sont retrouvées moins d'un quart de mille de leur foyer ou du dernier endroit où elles avaient été vues pour la dernière fois.
Le gouvernement du Québec doit sûrement suivre cette initiative, avec grand intérêt??? Nous avons une population qui vieillit encore plus vite que celle de l'Ontario. Que ferons-nous prochainement lorsque l'on devra faire face à l'accroissement des cas de démence ou de maladie d'Alzheimer avancée ?
RD
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dimanche, juillet 10, 2011
L'alimentation des seniors, un déterminant majeur du vieillissement réussi
Gériatres et gérontologues, nutritionnistes et chercheurs en nutrition, psychiatres, sociologues, professionnels de la communication et du marketing... Les experts réunis à l'initiative de l'Institut français pour la nutrition (IFN) lors du colloque « L'alimentation des seniors » sont unanimes : la vieillesse doit être radicalement distinguée de la maladie, du handicap et de la dépendance. Ceux qui accèdent aujourd'hui au statut de senior ont en perspective encore 30 à 40 années de vie...
Cette vie s’organise autour de besoins et de désirs nouveaux, sous le double signe du plaisir de vivre et du maintien de la santé. L’alimentation est appelée à y jouer un rôle clé. Les liens entre nutrition, bien-être et santé deviennent encore plus étroits à mesure que l’on vieillit. Au moment même où de nombreux facteurs physiques, psychiques, sociaux et environnementaux peuvent infléchir de manière plus ou moins favorable les comportements alimentaires.
Le colloque IFN « L’alimentation des seniors » du 1er décembre 2009 a passé en revue ces facteurs et exploré les pistes permettant d’optimiser leur impact :
- Sur le plan physiologique, le rôle de la diminution progressive des fonctions gustative et olfactive doit par exemple être relativisé, expliquent les chercheurs : il existe une mémoire des aliments, qui sans cesse se réactualise.
- Sur le plan social, les pesanteurs sont fortes. Une enquête révèle les écarts qui existent entre les recommandations nutritionnelles et les pratiques alimentaires. Cet écart est fortement déterminé par le contexte social du vieillissement. D’importantes variations sont observées en fonction du sexe et de la catégorie socioprofessionnelle, soulignant des besoins d’action matériels et humains diversifiés et ciblés.
- Sur le plan médical, un niveau satisfaisant d’alimentation équilibrée, quantitatif et qualitatif, associé à un minimum d’activité physique est nécessaire au maintien des fonctions physiques et psychiques et à la prévention des pathologies chroniques. La dénutrition concerne 4 à 10 % des personnes âgées vivant à domicile et 15 à 40 % de celles qui sont en maison de retraite. Elle augmente le risque de maladie, de chute, de fracture et d’entrée dans la dépendance. Sa prévention et son dépistage sont des objectifs majeurs.
- Sur le plan économique enfin, les seniors sont un levier de croissance dont les acteurs publics et privés ne semblent pas avoir pris toute la mesure. Ils souffrent d’une image sociale négative, alors qu’ils devraient susciter une intense activité d’innovation : pour la communication, la création de produits et leur étiquetage, le développement de circuits de distribution et de magasins adaptés, de réseaux d’aide familiale et professionnelle et de leur formation, ainsi que l’amélioration de l’environnement social global...
Source :
(Colloque IFN « L’alimentation des seniors » de l’Institut Français pour la Nutrition - 02
décembre 2009)
RD
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Le bonheur, selon le psychologue Yvon Dallaire
ÉTYMOLOGIE
Le mot bonheur provient de l'expression latine bon eür signifiant « accroissement accordé par les dieux à une entreprise. D'où probablement le proverbe : Aide-toi et le ciel t'aidera. « Le bonheur n'est pas inné même si, selon Stefan Klein, une personne sur trois naît avec un plus grand potentiel d'optimisme.
Pour trouver le bonheur, encore faut-il y mettre les efforts nécessaires. Le bonheur serait ainsi le résultat d'une construction et l'accumulation de nombreuses petites victoires. Même si on dit que le bonheur n'est pas le but du voyage, mais plutôt une façon de voyager. Les recherches semblent plutôt démontrer que l'on peut apprendre à être heureux au même titre que l'on apprend à lire ou à cuisiner.
LE CERVEAU
Depuis toujours, on a davantage étudié le malheur et les souffrances psychiques que le bonheur. Les psychologues et les psychiatre savent davantage expliquer l'origine des névroses et des psychoses que le chemin pour arriver au bonheur. Ce qui a donné naissance à toute une industrie pour lutter contre le stress et la dépression.
Depuis peu, grâce à la technologie moderne, nous pouvons observer directement le cerveau en activité. C'est ainsi que nous savons mieux comment s'effectue la pensée et comment se développent les émotions. Nous savons, par exemple, comment se manifeste la joie dans nos neurones lorsque nous pensons à l'être aimé et quelle est la biochimie de cette joie provoquée par l'image de l'être aimé.
Il existe des régions spécifiques dans notre cerveau qui produisent du bonheur. Il existe aussi une biochimie du bonheur. Tout comme nous pouvons stimuler le centre du langage pour apprendre à parler, nous pouvons aussi apprendre à stimuler « ces centres du bonheur ».
Le cerveau continue de se construire toute notre vie et nous pouvons influencer cette construction par des apprentissages appropriés. Exprimez votre colère et vous deviendrez de plus en plus colérique et susceptible, car vous sensibiliserez les neurones de la colère. Rappelez-vous tous vos mauvais souvenirs et je vous garantis que vous stimulerez la production « d'hormones tristes » et que vous deviendrez prophète de malheur.
Mas ce qui est vrai pour les émotions dites négatives (colère, peur, tristesse, culpabilité) l'est aussi pour les émotions positives. Souriez et riez et vous serez plus joyeux. Exprimez votre enthousiasme et vous deviendrez de plus en plus aimable.
LA THÉRAPIE DU BONHEUR
Le choix vous appartient : vous pouvez apprendre à être heureux ou être malheureux en choisissant d'exprimer des émotions heureuses ou malheureuses. Apprendre à contenir se mauvaises humeurs est une excellente façon de soigner son corps. L'expression de sentiments agréables renforce le système immunitaire, combat le stress et en réduit la nocivité.
Les preuves sont là : les personnes heureuses sont plus créatives, plus aimantes et plus aimables. Elles font plus facilement face aux adversités inévitables de la vie et résolvent mieux et plus rapidement les problèmes, car comme le dit si bien Thomas D'Ansembourg : « Le bonheur n'est pas toujours confortable ».
Les pensées et les sensations sont les deux côtés d'une même médaille. Les sentiments positifs stimulent les connexions nerveuses du cerveau et favorisent la joie, l'amour et la gentillesse. Les couples qui se disent souvent « je t'aime »sont plus heureux que ceux qui expriment davantage leurs frustrations.
Le malheur détruit, le bonheur construit.
Cet article d'Yvon Dallaire reflète un état d'esprit qui convient bien à tous les Seniors de la Planète. S'il y a une période de la vie où la recherche du bonheur est constante et présente à l'esprit tous les jours, c'est bien celle de la vie après le travail, du début de la retraite jusqu'à la fin de la vie.
Maintenir des pensées positives quant à son avenir immédiat, au plan de la santé et du bien-être de soi-même et de ses proches contribue certainement à des sentiments prolongés ou permanents de bonheur. ICI, il faut développer des attitudes ou des aptitudes positives et agir en conséquence pour garder le bonheur, quelles que puissent être les circonstances auxquelles on fait face.
RD
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jeudi, juillet 07, 2011
Le Québec, champion des résidences pour personnes âgées
Les retraités québécois sont friands des résidences pour personnes âgées, au point que la province compte près de la moitié des places totales dans ces résidences au pays, révèle une enquête de la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL).
Le Québec compte plus de 92 000 places en résidences pour personnes âgées, ce qui est près de la moitié des quelque 199 000 places recensées à travers le Canada. La grande majorité sont des places standards, destinées à des résidents qui ont besoin d'un niveau de soins de moins d'une heure et demie par jour.
Le taux d'inoccupation des places standards au Québec a peu varié en 2011, par rapport à 2010. En février dernier, il s'élevait à 8,1%, comparativement à 8,4% à la même période en 2010.
En comparaison, le taux d'inoccupation au Canada atteint 10,7%.
Selon Kevin Hughes, économiste principal à la SCHL pour le Québec, le fait que le taux d'inoccupation soit demeuré stable au Québec, en dépit du ralentissement de la construction de nouvelles résidences, témoigne du ralentissement temporaire de l'offre et de la demande.
«Outre le phénomène de ralentissement démographique, l'augmentation constante de nouveaux produits substituts contribue aussi à maintenir les taux d'inoccupation à leurs niveaux actuels», soutient M. Hughes.
«Le marché locatif traditionnel et celui des appartements en copropriété offerts en location sont également en mesure de répondre aux besoins d'une certaine clientèle âgée, ce qui freine la demande sur le marché des résidences pour aînés.»
Parmi les six régions métropolitaines de recensement du Québec, c'est la région de Saguenay qui affiche le plus faible taux d'inoccupation des places standards, soit 4,6%. À l'autre bout du spectre, la région de Gatineau est aux prises avec le taux le plus élevé, à 19,3%.
Le résultat enregistré dans la région de Montréal s'apparente à la moyenne provinciale, tandis que Trois-Rivières et Québec affichent un taux moindre de 6,6% et 6,2%, respectivement.
La région de Sherbrooke présente un taux d'inoccupation de 7,0%.
Le loyer mensuel moyen d'une place standard au Québec se chiffrait à 1466$. Cette estimation est comparable aux loyers moyens des chambres avec pension ainsi que des appartements d'une chambre à coucher, segments qui forment une part importante du marché, affirme la SCHL.
Les appartements de deux chambres à coucher affichent un loyer moyen de 1855$.
Le segment des studios serait toutefois le plus abordable, avec un loyer moyen de 1286$ par mois.
RD
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