dimanche, septembre 27, 2009

 

Prévenir le vieillissement du cerveau

C'est certainement la partie la plus importante dans la lutte contre le vieillissement chez l'être humain.
Le cerveau, la connaissance, la mémoire, sont la base même de la personnalité, et donc de la vie consciente.
Notre cerveau est, et de très loin, l'organe le plus important de notre corps, et c'est pourtant celui auquel on porte le moins d'attention, persuadés que l'on est depuis toujours que rien ne peut lui arriver ...

Or les maladies mentales, de même que la maladie d'alzheimer, sont en constante
augmentation de par le monde, et commencent de plus en plus jeune.
Préserver ses capacités "cognitives", améliorer les capacités de notre cerveau
devraient être en permanence l'une de nos principales préoccupations.

Il est inutile de se battre pour éviter le vieillissement d'un être
qui a perdu toutes ses capacités intellectuelles.

"Avant d'essayer de comprendre le cerveau, vous devez d'abord savoir qu'il est fait de chair et de sang comme le reste de l'organisme. Ce n'est pas un morceau de verre ou un ordinateur, mais un organe du corps, tout comme le coeur. Ceci est important à réaliser. Les 4 piliers de la longévité du cerveau reposent sur cette constatation.
Je pense que chacun de nous peut réaliser lui-même 90% de ce que j'appelle le programme de longévité du cerveau. Le corps a une incroyable capacité à se guérir et se régénérer lui-même.

Le cerveau est une partie de votre corps et peut aussi se régénérer lui-même".

Dr Dharma Singh Khalsa

Le Dr Dharma Singh Khalsa est certifié en anesthésie et gestion de la douleur.
Il est président et directeur médical de l'Alzheimer's Prevention Foundation.
Il est l'auteur du best seller "Brain Longevity".

Voici les 4 piliers de son programme de protection et de réhabilitation du cerveau :

Le premier des 4 piliers de la longévité du cerveau est l'alimentation.

Un traitement diététique approprié peut aider à réparer des neurones endommagés, à protéger les neurones et les neurotransmetteurs de nouvelles lésions et à améliorer le fonctionnement biochimique quotidien, même dans un cerveau endommagé.
Chez les personnes en bonne santé, un traitement diététique associé à une supplémentation avec des nutriments spécifiques et des toniques naturels, peut aider à créer un véritable "super-cerveau" virtuel.


Toutes les recherches scientifiques montrent qu'une alimentation pauvre en graisses saturées, riche en fruits et légumes, en poisson et en produits à base de SOJA, et pauvre en viandes rouges, est la meilleure alimentation possible pour le cerveau.



Le deuxième pilier est la complémentation en nutriments spécifiques.

Il y a beaucoup de produits disponibles pour le cerveau, mais les plus importants sont la vitamine C, toutes les vitamines B, la vitamine A, la vitamine E et tous les minéraux.
Mais en plus certains nutriments ou extraits de plantes ont un action très spécifique sur le cerveau, comme le Ginkgo Biloba, le Ginseng, le Coenzime Q10, et l'acide Docosahexanéoïque (DHA).



Le troisième pilier est le management du stress.

Le stress est mauvais pour le cerveau parce qu'il génère une hormone : le cortisol. Le cortisol est bon pour le corps, mais produit en excès par un stress chronique non équilibré, il devient mauvais pour le cerveau dont il entraîne une dégradation du fonctionnement :

  • En interférant avec la fourniture du glucose indispensable pour donner sa puissance au cerveau.
  • En perturbant le fonctionnement des neurotransmetteurs.
  • En produisant un afflux excessif de calcium dans les neurones, ce qui va générer une calcification et des dysfonctionnements dans les cellules cérébrales, et même en tuer une partie.


Le Ginseng est un nutriment qui aide à gérer l'excès de cortisol, mais il faut essayer d'intervenir avant sa création en excès.

La méditation, sous toutes ses formes, ainsi que le yoga, sont des outils puissants pour lutter contre le stress.

Les exercices aérobics apportent d'importants bénéfices neurologiques. Ils augmentent la circulation sanguine vers le cerveau, et favorisent la croissance de nouvelles branches cellulaires du cerveau.

La reprise d'études, dans quelque branche et à quel niveau que ce soit, ainsi que quelques exercices de la pensée et du corps dérivés du yoga, entraînent une augmentation immédiate de l'énergie mentale, de la concentration, de la mémoire à court terme et de la capacité d'apprendre.



Le quatrième et dernier pilier du Dr Dharma Singh Khalsa, est un traitement hormonal substitutif.


Il utilise la pregnénolone, qui peut être convertie autant chez l'homme que chez la femme en oestogènes ou autres hormones, et la DHEA.

La DHEA est l'un des plus précis des biomarqueurs du vieillissement, parce que sa production diminue régulièrement à chaque âge de la vie.

Le cerveau et le système endocrinien ayant besoin de DHEA pour fonctionner de façon optimale, même de faibles diminutions de ses niveaux peuvent avoir pour résultat un affaiblissement de la capacité de concentration.

Les maîtres mots du programme de longévité du cerveau sont "simplicité" et "bon sens".


Comme pour tout ce dont nous avons parlé jusqu'ici, il ne s'agit pas d'un traitement magique, mais
d'un programme équilibré de style de vie.

Source :

http://www.ateliersante.ch/cerveau.htm

RD



Libellés :


 

Prévention du Vieillissement

GÉNÉRALITÉS

Pendant des centaines de milliers d'années, la durée de vie de l'être humain n'a guère changé, mais depuis quelques décennies, l'espérance de vie s'est brutalement emballée, il semblerait que la race humaine a décidé de repousser les limites.
Les savants et chercheurs spécialisés en vieillissement sont unanimes : les cellules de notre corps sont programmées pour une durée de vie beaucoup plus importante que celle que l'on connaît, et actuellement la durée de vie annoncée de l'espèce humaine serait de 120 ans, voire bien davantage ...

Il n'y avait que 2 ou 300 centenaires en France au début du siècle, il y en avait 1000 en 1970 - 6000 de nos jours, et on en prévoit 150.000 en 2050.

Il devient de plus en plus urgent de prendre en compte ce vieillissement auquel nous sommes tous confrontés.

La prévention du vieillissement est un sujet extrêmement passionnant, car en fait, tôt ou tard, il concerne tout le monde, et les résultats obtenus par une action préventive ou curative peuvent être vraiment spectaculaires.
Aujourd'hui, l'Association Américaine de Médecine Anti-Vieillissement - " A4M" - regroupe plus de 5.000 médecins, délivre des diplômes chaque année à plusieurs centaines de nouveaux praticiens dans le monde, et publie régulièrement toutes les nouvelles données dues aux avancées de la recherche.

La médecine anti-âge commence à sortir du purgatoire où l'avaient enfermée les traditionalistes, attire maintenant des praticiens de plus en plus jeunes et brillants, et le rythme d'acquisition des connaissances s'accélère.

Dans 10 ans, nous en saurons au moins cinq fois plus qu'aujourd'hui sur les technologies anti-âge !

La réponse à la question "Peut-on retarder le vieillissement ?" est :
OUI - sans aucune ambiguïté.

Les produits et les technologies existent, elles permettent de retarder, de suspendre et même parfois d'inverser nombre de manifestations dégénératives associées au vieillissement.

Plus qu'un choix personnel, c'est un devoir civique :

En 2050, l'âge moyen de la population active sera de 60 ans ... et il faut bien se rendre compte que les personnes qui auront 100 ans en 2050 en ont 50 aujourd'hui ! !


Mais si l'on n'y prend pas garde, cet allongement de la durée de vie va s'accompagner d'une aggravation des souffrances et d'un cortège de maladies ...

Dans un rapport publié le 5 mai 1997, l'OMS déclare :

"L'allongement de l'espérance de vie va entraîner des épidémies de maladies comme le cancer et les cardiopathies, et un énorme accroissement des souffrances qui accablent l'humanité. Les maladies chroniques dans le monde industrialisé frappent essentiellement au dernier stade de la vie et vont être plus répandues au fur et à mesure que la vie se prolonge"
"Il faut de toute urgence trouver les moyens d'alléger ce fléau à venir, car l'allongement de l'espérance de vie, objectif souhaitable, doit aussi s'accompagner d'une espérance de SANTÉ".

Il y a deux façons de considérer ce problème :

  1. Le prendre très au sérieux et préparer ce vieillissement
    en prenant en main, personnellement la responsabilité de sa propre santé.
  2. Ou vouloir l'ignorer, refuser de se prendre en charge, refuser de regarder la réalité en face, vivre au jour le jour, et c'est d'abord se préparer une vieillesse dans la douleur et la dépendance, et c'est, en plus, aller au devant d'une véritable catastrophe sociale et humaine.

Les techniques de lutte contre le vieillissement :

Les personnes sensées savent que la prévention du vieillissement commence le plus tôt possible.

Les mesures de base à mettre en pratique, sont valables pour tous, à tous les âges, et améliorent considérablement la qualité de la vie de tous les jours.

Elles passent par quelques règles de vie simples, suivant toutes les indications que j'ai mis en évidence dans les pages précédentes, mais surtout par :

La restriction calorique :

Supprimer les apports inutiles d'aliments lourds à digérer, diminuer en particulier la consommation de viande, graisses et produits laitiers, car la consommation de ce type d'aliments favorise la création d'un "stress digestif" important, la surproduction de radicaux libres, le développement des maladies inflammatoires, infectieuses, cardio-vasculaires et des cancers.

Adopter, comme déjà dit, le "régime crétois" ou un régime approchant, et inclure dans son alimentation quotidienne des préparations à base de soja. Selon le docteur Dominique Rueff, "Il semble tout à fait profitable de remplacer une partie des apports protéiques quotidiens par du soja (quelle qu'en soit la forme), pour diminuer beaucoup de symptômes du vieillissement".

Choisir des aliments compatibles avec son groupe sanguin, son métabolisme, ses activités, veiller à la compatibilité énergétique ...

Privilégier l'optimisation nutritionnelle :

La consommation régulière de compléments nutritionnels permet de supprimer le plus possible toutes les carences en nutriments essentiels, afin d'optimiser la santé et le rendement de la "machine humaine". Les protocoles de complémentation seront établis par un thérapeute formé à ces techniques, après contrôle de vos besoins personnels.

Les antioxydants :

extrêmement important, il est INDISPENSABLE de prendre régulièrement un programme sérieux de protection contre les radicaux libres dontnous avons parlé précédemment.

Certains extraits de plantes :

Une sélection de plantes (choisies avec soin, cultivées en bio-énergétique ou cueillies dans des endroits privilégiés) ont fait leurs preuves depuis des milliers d'années et sont de véritables merveilles pour la protection et la longévité de l'organisme humain.

La complémentation hormonale :

Le professeur Christophe DE JAEGER, éminent spécialiste parisien en prévention du vieillissement déclarait à ce propos : "Aujourd'hui, pratiquement toutes les femmes qui parviennent à l'âge de la ménopause se voient proposer une complémentation hormonale. Alors que cette pratique était déjà très connue et couramment utilisée aux Etats-Unis, il a fallu plusieurs bonnes décennies pour que l'idée fasse sont chemin dans les esprits des gens en Europe."

"Espérons qu'il ne faudra pas, de même, attendre encore plusieurs dizaines d'années avant que les compléments alimentaires et la complémentation hormonale anti-âge entrent dans nos habitudes."

Une activité physique et intellectuelle régulière.

Et bien sûr toutes les règles générales de base pour une vie saine, comme décrit dans "stratégies..."

Cinq situations peuvent être considérées :

1 - Prévention pure

on commence avant 30 ans

2 - Gestion

consciente de son vieillissement à 40 / 50 ans.

3 - Ré-insertion

des personnes âgées déjà diminuées.

4 - L'andropause

ou le vieillissement au masculin.

5 - Le vieillissement du cerveau

concerne tout le monde, à tous les âges...

1 - La prévention pure - on commence le plus tôt possible (avant 30 ans).

Il faut être conscients que le corps commence à vieillir à partir de 20 / 30 ans, le dosage de certaines hormones, comme la DHEA est à son maximum à l'âge de 20 ans et commence à décroître de manière rectiligne pour n'être qu'un souvenir vers la fin de la vie.
Sans que cela ne devienne une obsession, la meilleure prévention consiste à prendre conscience du fonctionnement de son corps et à appliquer (de manière"soft") les pricipes émis plus haut.

Une ATTENTION particulière doit être portée à :

  • La qualité de l'alimentation consommée (produits BIO, éviter certains aliments - voir liste - éviter les excès...)
  • L'évitement des toxiques (en particulier drogues, médicaments, tabac, alcol, sucre...)
  • Penser à une protection correcte et suffisante contre les "radicaux libres".

2 - Gestion consciente de son vieillissement vers 40 / 50 ans

Même si on n'a pris aucune précaution particulière tout au long de sa vie, vers 40 / 50 ans il devient sérieusement nécessaire de prendre des dispositions pour s'éviter une vieillesse douloureuse (et raccourcie...).

Mais il n'est JAMAIS trop tard pour renverser le processus de vieillissement, et bien des gens qui auront choisi de suivre scrupuleusement un programme sérieux, vous diront quelques mois plus tard : "j'ai l'impression d'avoir rajeuni de 10 ans..."

Vers 40 / 50 ans, il devient nécessaire de faire contrôler les taux des différentes hormones, et de commencer une complémentation adéquate.

3 - Ré-insertion des personnes âgées déjà diminuées

Très souvent les personnes âgées (et parfois pas si âgées que ça) qui ont déjà perdu une partie de leurs capacités physiques et intellectuelles vont dire qu'elles ne souhaitent pas faire l'effort d'améliorer leur situation, et qu'il est inutile de vouloir prolonger leur vie faite de douleurs, de maladies et de dépendance.

Et pourtant.

Il suffit parfois de peu de choses pour leur redonner envie de vivre, car le but n'est pas de prolonger une vie de souffrances, mais bien d'améliorer leur qualité de vie, de les réinsérer dans la vie de tous les jours, de leur montrer qu'elles peuvent améliorer considérablement leur force, leur mobilité et leur indépendance. Ensuite, les résultats peuvent devenir surprenants.
Pour leur redonner "envie de vivre", il peut être important de commencer par leur faire prendre des compléments "neuro-protecteurs" et régénérateurs, qui vont donner un "petit coup de fouet" à leur capacités cognitives (meilleure compréhension, meilleure mémoire immédiate, envie d'entreprendre une action, envie de la poursuivre ...).

Je ne vous donne pas d'indications plus précises car il est préférable de faire établir un programme personnalisé par un thérapeute formé à la nutrition orthomoléculaire.

Presque toujours ces personnes sont sous-alimentées, et présentent depuis de nombreuses années des carences importantes en certains nutriment essentiels (acides gras oméga 3 par exemple).

Il faudra donc être prudent, et commencer par améliorer doucement leur nutrition, pour mettre en place en quelques semaines un programme nutritionnel, antiradicalaire, et péri-hormonal adapté.

Mais il ne suffit pas d'améliorer la nutrition des personnes âgées,
un certain nombre de mesures complémentaires sont également indispensables :

  • La vue : non seulement il faudra prendre les mesures nécessaires pour stopper la détérioration des yeux (cataracte, dégénérescence maculaire) par l'oxydation radicalaire, et éventuellement améliorer la vision, mais il faudra commencer par contrôler la qualité des lunettes. Beaucoup de personnes âgées ne lisent plus, et par ce fait n'entretiennent pas leurs capacités intellectuelles, simplement parce que leurs lunettes ne sont plus adaptées à leur vue.
  • Même chose pour les oreilles. Une personne qui, simplement, entend mal, a tendance à s'isoler du simple fait que souvent, elle n'arrive plus à suivre une conversation... (voir soins des oreilles)
  • Si la personne est encore valide, il est important qu'elle ait une activité physique régulière. Le minimum étant la marche, et il est important de lui redonner le goût de la marche, de préférence dans la nature, mais également dans un parc... pour cela il est important qu'elle ait de bonnes chaussures adaptées à la marche, mais aussi à ses éventuels problèmes articulaires ou de maintien.
    Il en est de même pour les chaussons qui doivent être en bon état, ne pas provoquer de déséquilibres, et être aussi agréables à porter qu'à regarder...
  • Les chutes représentent une grande causes de problèmes de santé pour les personnes âgées. Faire le tour de leur appartement et contrôler que les tapis ne présentent pas de danger. De même, prévoir des poignées et des barres de maintien dans les toilettes, la salle de bain...
  • Toutes les prothèses éventuelles doivent faire l'objet d'un contrôle. La dentition en particulier est importante, ainsi qu'une bonne hygiène buccale. Se faire conseiller par un/une hygiéniste dentaire. voir Hygiène de vie
  • Un bon sommeil est indispensable pour que l'organisme se recharge. Encore une fois, la personne qui s'occupera d'une personne âgée devra contrôler l'état et la qualité du lit et de la literie, l'orientation du lit, l'aération de la chambre, et surtout la "qualité bio-énergétique" de la chambre (voir géobiologie
    et radiesthésie ).
  • Oxygénation, mobilité, musculation, hydrothérapie, bains de lumière, bains d'air... sont également INDISPENSABLES, même à un âge avancé (voir "hygiène de vie")
  • L'activité intellectuelle (lecture, études, arts) est également indispensable aux personnes âgées, avec le support de la prise régulière de certains nutriments spécialisés, pour maintenir un esprit vif et alerte, et entretenir la mémoire.

Source : http://www.ateliersante.ch/vieillissement.htm

RD

Libellés :


vendredi, septembre 25, 2009

 

Une définition de la médecine anti-âge

Voici comment le Dr Claude DALLE définit la médecine anti-âge. Il est le Président de l'association française d'anti-aging (AFAA).

Nous sommes une des premières générations de l'humanité à pouvoir prendre en charge efficacement notre vieillissement et pouvoir agir réellement sur ses composantes, tant physiques (par notre apparence externe et le fonctionnement interne de nos organes) que mentales et psychiques : la médecine anti-âge est là pour cette prise en charge.

Son essor a commencé grâce à quelques pionniers en Europe et aux U.S. il y a une dizaine d'années (Klatz, Hertoghe,...).

Face à l'allongement de la durée de vie devenu inexorable et rapide (on gagne 3 mois sur une année de vie actuellement !), avec l'aide aussi des progrès fantastiques de la médecine et des connaissances, il devenait nécessaire et indispensable de coordonner les actions possibles sur le vieillissement. Finalement ce défi posé à l'humanité n'est plus seulement celui de la durée de vie mais surtout celui de la qualité de ces années. Si l'hygiène de vie nous a fait gagner 10 ans et les antibiotiques environ 10 ans aussi , l'hormonologie peut nous donner encore une grande dizaine d'années à elle seule.

La prochaine révolution sera la thérapie génique. Notre temps est au centre d'une phase clé pour la santé. Si les médecins esthéticiens ont beaucoup fait avancer la qualité de notre apparence extérieure, il nous est possible d'augmenter notre bien être en jouant sur nos équilibres internes. Nous y gagnons pour nous mêmes, notre environnement familial et de travail. La médecine anti-âge est au centre des préoccupations de la médecine car elle est non seulement curative mais surtout préventive, à un haut degré. Elle détecte nos désordres dès leurs débuts, alors que la médecine traditionnelle traite les pathologies quand elles sont installées. Quand nos carences n'ont pas encore de traduction clinique, elles ont par contre déjà un impact sur notre métabolisme et une trace humorale qui peut être repérée. C'est à ce signal débutant que la médecine anti-âge s'intéresse.

Nous devons traiter tôt nos patients pour qu'ils conservent le maximum de leurs facultés.

Une autre particularité de la médecine anti-âge est la prise en charge du patient par lui même. Il est actif au sens plein du terme. Il est attentif à lui même et veut prendre en charge son futur, corriger sa sénescence. Le vieillissement est un processus complexe, multifactoriel.

Mais quand commence cette dégradation ?

Probablement dès 25 ans, pour la majorité des êtres humains ; 25 ans est notre summum !

Plusieurs théories de la sénescence coexistent et elles sont toutes complémentaires. Nos cellules somatiques disparaîtront, totalement. Seules nos cellules germinales sont immortelles. Citons parmi ces théories, celles qui touchent nos gènes : 80% de notre génome serait composé de rétrovirus endogènes, qui codent encore...et nous fragilisent.La théorie des mutations génétiques est connue : nos gènes sont altérés par de nombreux facteurs, (oxydation, UV, virus, bactéries...). La réparation se fait de moins en moins bien. Citons celle du vieillissement programmé avec la disparition des « bouts de chromosomes » à chaque division. C'est la célèbre théorie des télomères. Nous pourrons peut être bientôt recréer ces télomères et probablement rapprocher nos cellules de l'immortalité ! Rappelons également la théorie de la diminution de nos capacités immunologiques (le thymus a perdu 80% de sa masse à 70 ans), la théorie de l'accumulation des déchets (métaux lourds par ex.), celle de la production des radicaux libres qui oxydent notre corps, à chaque repas, à chaque exercice physique intensif par exemple.

La production de radicaux libres engendre le stress oxydatif, processus majeur du vieillissement, par altération de nos protéines et altération de notre génome.

Deux grands systèmes oxydatifs agissent :

exogènes (virus, bactéries, génotoxiques) et liés à notre environnement (xéno biotiques comme les pesticides et les insecticides qui peuvent se comporter comme des hormones)

endogènes, par les systèmes de défense cellulaire.

Pour équilibrer le plateau et faire la balance oxydative nous disposons de 2 moyens de lutte antioxydants :

enzymatique (peroxydases,catalases, oxydases)

non enzymatique (vit A, B, C, E) carotène, flavonoïdes, Cu, Zn, Se...

La sénescence se caractérise par une désadaptation fonctionnelle progressive. C'est le concept de fragilité.

La réaction de l'individu, de l'organe, de la cellule est inadaptée. La compensation n'est plus efficace. Ceci entraîne un déficit des équilibres internes. Un bon exemple est la réaction au stress. La sécrétion de cortisol, en vieillissant, est plus longue et plus forte, inadaptée dans son amplitude. Elle est plus catabolisante aussi, plus destructrice. Ainsi une des grandes caractéristiques du vieillissement est que les hormones catabolisantes (avec en tête le cortisol) ont leur sécrétion beaucoup moins diminuée que les hormones anabolisantes (hormone de croissance, testostérone, estrogènes...). Il en résulte un déséquilibre.

Le différentiel entre les deux types d'hormones se creuse progressivement : on peut dire que l'on se « consume ». De cet hypercorticisme latent découle : immuno-suppression, hyperglycémie, hyperlipidémie, ostéoporose...

Dans la sénescence, nous constatons tous une diminution de la masse maigre au profit d'une augmentation de la masse grasse, une diminution de l'eau corporelle ainsi qu'une diminution de la force musculaire. Le niveau des auto-anticorps augmente considérablement et cette dysimmunité touche de nombreuses glandes endocrines.

COMMENT AGIR PAR LA MEDECINE ANTI-AGE ?

1) Bien sur, par l'équilibre de notre alimentation, qui est probablement un élément central de lutte.

Celle-ci doit être suffisamment riche en vitamines (A, C, E, B, K...) et en micro-nutriments (Zn, Fe, Se, Cu) qui intéressent tant le fonctionnement de nos chaînes enzymatiques et nous abritent du stress oxydatif. Il faut souligner ici qu'un bilan de stress oxydatif déséquilibré doit donner lieu à un traitement pour corriger le risque cardiovasculaire et le risque de cancer. Cependant la prudence, voire l'absence de traitement semble nécessaire devant un bilan normal, sinon nous prenons le risque d'être oxydant !

Appauvrir notre quantité de sucres : ceci est trop connu pour en parler, sachant d'autant plus qu'une campagne « low carb » débute en France.

Equilibrer en W3 et maintenir un rapport W6/W3 proche de 5, alors qu'actuellement nous avons 10 ou plus. Ces W3, que nous ne pouvons pas synthétiser, doivent donc venir de notre alimentation (huile de colza et d'olive, poissons gras...).

Limiter l'acide arachidonique contenu dans les viandes, générateur d'inflammation.

Limiter les produits laitiers :

Les pays plus forts consommateurs de lait ont le plus de cancer du sein et de maladies cardiovasculaires (Finlande, Norvège). L'inverse est vrai aussi ! (Chine, Japon). Les plus forts consommateurs de laitages ont aussi le plus de fractures ! Les dérivés du lait favorisent grandement les mycoses, qui, elles, sont consommatrices de certaines hormones, comme la progestérone.Finalement, notre alimentation doit de rapprocher de celle de nos ancêtres du paléolithique ! C'est à dire limiter les protéines grillées en tout genre, qui contiennent des benzopyrénes, hautement cancérigènes, limiter aussi les graisses saturées. Enrichir nos repas en fibres, fruits, légumes, dont le potassium et la charge alcaline contrebalancent l'acidité, pour maintenir une homéostasie favorable.

Citons enfin la restriction calorique dont les bénéfices semblent importants sur la longévité.

Maintenir moins 5% en dessous de son poids idéal serait déjà un critère efficace.

2) Dormir ! suffisamment. 7 à 8 heures par nuit.

Ceci préserve notre mélatonine, le meilleur anti oxydant pour notre cerveau.

Ceci préserve aussi notre hormone de croissance sécrétée pendant le sommeil, dont les bénéfices sont immenses : le sommeil paradoxal est le garant de nos circuits de mémoire et l'hormone de croissance est produite dans ce type de sommeil.

Ce sommeil préserve l'activité tonique, limbique, celle du thalamus et de l'hypothalamus.

Il en découle, entre autre, des fonctions immunes optimales, de lutte contre notre environnement (virus, bactéries).

3) Faire de l'exercice physique

Autour de 3 ou 4 heures par semaine, à un rythme adapté en fonction de l'âge, mais dont la durée doit être environ celle-ci, au risque de devenir oxydant si on la dépasse trop.

Cette activité physique maintient les fonctions cardiaques et pulmonaires, facilite la fonction rénale, conserve la masse musculaire et limite la masse grasse.

4) Equilibrer nos hormones

Certaines hormones ont des impacts très puissants sur notre corps. C'est par cette optimisation que nos fonctions seront conservées au mieux.

N'oublions pas que les hormones sont des neuromédiateurs (DHEA, testostérone estrogènes, cortisol...). A ce titre leurs rôles dans l'humeur , la gestion du stress,l'anxiété et la dépression par exemple, sont centraux et nous connaissons maintenant les modulations possibles dans les 4 systèmes cérébraux : Gaba , sérotoninergique, dopaminergique et cholinergique.

La compréhension des balances hormonales est bien meilleure, rapide et efficace.

Que surveiller ?

a) La thyroïde, centrale, orchestrale, régulatrice, qui par correction de ses carences permet de stimuler et de réveiller d'autres glandes. Celles-ci sont « ensommeillées » par le myxœdème (par exemple les surrénales, les ovaires, les testicules).

Selon Barnes, 40% de la population actuelle des pays occidentaux serait en hypothyroïdie ! Cette dernière est réellement une affection sous estimée.

Elle est l'actrice du tonus matinal, elle agit fortement sur l'immunité, et sur l'humeur.

En dehors de son action sur le métabolisme et le cholestérol, son implication dans les pathologies cardiovasculaires, dont coronariennes, est très grande.

b) Les surrénales qui produisent cortisol, DHEA, prégnenolone, aldostérone.

La DHEA est le stéroïde le plus abondant du corps, véritable pro hormone à part entière :

utile pour l'os, l'immunité, les muscles, luttant contre les infections, aidant grandement à restaurer la libido par le biais de la testostérone. Il reste à 60 ans environ 15% seulement de notre taux à 25 ans !

La DHEA est 15 fois plus abondante dans le cerveau qu'ailleurs et l'on sait maintenant qu 'elle y est protectrice de nombreuses fonctions.

Le cortisol ensuite, hormone de survie puisqu' on ne peut pas vivre plus de 24h sans cortisol, est l'hormone de lutte contre le stress .Il participe à la régulation de la glycémie.

Cependant son importance dans la sénescence est surtout liée à son action catabolisante, et à une sorte d'amplification de son rôle négatif.

c) Les hormones sexuelles (estrogènes, progestérone, testostérone, androstenedione) sont indispensables pour maintenir l'humeur, chez l'homme comme chez la femme.

Leurs rôles métaboliques dans le cerveau sont colossaux et ils sont un frein important au vieillissement pour maintenir notre qualité de vie.

Leur effet sur les os et les structures vasculaires sont très forts (ostéoporose, fragilité vasculaire, artérite...).

La testostérone est apparue comme l'hormone de l'amour dans les deux sexes et le maintien de son taux optimal est le garant d'un équilibre.

d) La mélatonine, sécrétée dans le cerveau pendant le sommeil, est la régulatrice de notre horloge biologique. C'est également une hormone parasympathique, donc relaxante.

Elle a une action sur le thalamus, l'hypothalamus et l'hypophyse. Ceci lui confère un rôle de premier ordre sur d'autres hormones qu'elle amplifie (thyroïde, testo, GH) alors qu'elle diminue le cortisol.

C'est un antioxydant majeur, dérivé du tryptophane, via la sérotonine, qui joue un rôle important pour notre température, probablement notre puberté aussi.

C'est probablement un antidépresseur.

d) L'hormone de croissance enfin tant décriée ! et pourtant...

Elle est dite « fontaine de jouvence ».

Elle est essentielle par sa simple action sur de nombreuses hormones qu'elle potentialise (thyroïde augmentée de 30%, testostérone idem...)

Elle améliore la masse maigre de 15% et diminue la masse grasse d'autant.

Son effet sur le mental et la qualité de vie est certainement son effet majeur.

Elle apporte un bien être réel , un confort de vie important.

Elle joue sur les os, l'immunité, l'humeur, la peau, la sexualité.

e) Il faut également parler de la restriction calorique, qui est certainement un facteur d'accroissement de la longévité, par limitation des phénomènes d'oxydation.

Moins de calories empêche la baisse de certaines hormones dont l'hormone de croissance, et semble ralentir l'apparition des tumeurs.

En conclusion, disons que la médecine anti-âge est arrivée à maturité de ses grands axes. Elle permet d'améliorer grandement la qualité de vie de nos patients, pour eux mêmes, par leur aspect physique, leur forme, avec une musculature conservée, un sommeil long et de qualité, une libido certaine et une sexualité enrichissante et très satisfaisante, une optimisation du mental, par son énergie, son humeur, par la restauration et /ou la conservation de la mémoire, la prévention de pathologies.

Cette qualité de vie préservée, que nous voulons tous, est au centre de la médecine anti-âge, avec en premier lieu , la sauvegarde de notre cerveau.

RD


Libellés :


 

Stimuler intellectuellement votre cerveau pour mieux vieillir

Plus on mobilise son cerveau, plus il reste performant, a-t-on coutume d'entendre. Et l'on sait maintenant que cet adage fonctionne aussi pour les seniors, reste à savoir comment ? C'est ce qu'a cherché une récente étude de l'Inserm qui conclut que les aînés pratiquant régulièrement des activités de loisirs « stimulantes intellectuellement » présentaient une réduction de 50% du risque de survenue de démence et de maladie d'Alzheimer lors des quatre ans de suivi.

Ces travaux, publiés dans la revue Neurology en date du 15 septembre, incitent donc à promouvoir ces activités de loisirs au sein de la population âgée pour retarder la survenue de démences et de maladie d'Alzheimer.

Face au vieillissement de la population, il est essentiel de développer des stratégies de prévention permettant de repousser les pathologies liées à l'âge telles que les démences et la maladie d'Alzheimer.

C'est dans ce contexte que les chercheurs ont étudié les relations entre la pratique d'activités de loisirs chez les personnes âgées, la réserve cognitive et la survenue de démences. C'est à partir des données de l'étude épidémiologique des Trois Cités (regroupant des 65 ans et plus pour étudier les relations entre pathologies vasculaires et survenue de démences) que ces travaux ont été réalisés.

Dans cette grande étude, initiée en 1999 et toujours en cours, les activités de loisirs pratiquées par les participants ont été recueillies pour 6.000 sujets dans les villes de Dijon et Montpellier. Le recueil de données comportait, entre autres, des questionnaires relatifs au mode de vie et aux loisirs et un bilan neuropsychologique permettant un repérage des cas de démences.

A partir des activités de loisirs renseignées dans l'étude, quatre catégories d'activités ont pu être distinguées :


- les activités de loisirs stimulantes intellectuellement (s'adonner aux mots croisés, jouer aux cartes, s'impliquer dans la vie associative, se rendre au cinéma/théâtre, pratiquer une activité artistique)
- les activités de loisirs passives (télévision, musique, radio, tricot/couture)
- les activités de loisirs physiques (jardinage, bricolage, marche à pied)
- les activités de loisirs sociales (recevoir ou être reçu par des amis/de la famille)

Lors des quatre ans de suivi, 161 nouveaux cas de démences ont été documentés et validés par un comité d'experts.

Les résultats des observations recueillies par les chercheurs mettent en évidence que les participants qui pratiquent au moins deux fois par semaine une activité de loisirs stimulante intellectuellement sont deux fois moins susceptibles de développer une démence ou une maladie d'Alzheimer, comparés aux participants pratiquant ces activités moins d'une fois par semaine. Et ce indépendamment des autres catégories d'activités de loisirs mais aussi du niveau d'éducation, de la catégorie socioprofessionnelle, du sexe et des facteurs liés au mode de vie (tabac, alcool) ou à la santé.

En revanche aucune réduction significative du risque de survenue de démence n'a été observée avec les autres catégories d'activités de loisirs (passives, physiques et sociales).

Cette association entre pratique régulière d'activités de loisirs intellectuelles et diminution du risque de démence suggère (une fois encore…) que la promotion de ce type de loisirs au sein de la population âgée pourrait constituer une intervention pertinente de santé publique…

Source : www.senioractu.com et étude menée par l'Inserm

RD

Libellés :


jeudi, septembre 24, 2009

 

Seniors games 2009


Les Seniors games version USA se sont tenus du 1er au 15 août à San Francisco en Californie et ont réunis pas loin de 13.000 participants âgés de 50 ans et plus.

Ces athlètes seniors ont pu s'affronter dans 25 disciplines différentes telles que le tir à l'arc, le cyclisme, l'athlétisme, le basket ball ou encore le golf...

Selon les organisateurs, plus de 2.700 inscrits avaient entre 70 et 89 ans et 63 avaient plus de 90 ans.

Depuis 1985, les Senior Games sont organisés par la NSGA (National Senior Games Association), une association à but non lucratif dont l'objectif est de promouvoir l'activité physique auprès des seniors américains.

Si des jeux français ne sont pas encore envisagés il existe néanmoins des seniors games européens qui auront lieu du 7 au 12 septembre prochain dans la province de Zélande aux Pays Bas.

L'organisme en charge de l'organisation de ces jeux attend environ 3500 athlètes, ce qui est moins que son homologue américain mais qui semble plus que convenable pour une première édition.

Les participants sont originaires de différents pays en Europe et dans le monde et s'opposeront dans 22 disciplines différentes et dans 5 catégories d'âges distinctes.

Plus d'informations sur les Seniors Games US : http://www.2009seniorgames.org

Plus d'informations sur les European Senior Games : http://www.seniorgames2009.nl

Source de l'information : CRIAS MIEUX VIVRE

RD

Libellés :


dimanche, septembre 13, 2009

 

Le Japon compte plus de 40 000 centenaires



Le nombre de centenaires a doublé au cours des six dernières années au Japon et a atteint le nombre record de plus de 40 000.

En septembre 2009, le Japon comptera 40 399 personnes de 100 ans ou plus, contre 36 276 l'an dernier, selon le ministère de la Santé dans son rapport annuel.

Le nombre de centenaires a progressé de manière spectaculaire depuis quelques années. Il dépassait les 10 000 il y a dix ans et a atteint 30 000 en 2007, précise le ministère.

Le Japon devrait compter près d'un million de centenaires d'ici 2050, selon les prévisions de l'ONU.

RD

Libellés :


 

L’humanité perd sa doyenne, Gertrude Baines



Gertrude Baines, une Californienne de 115 ans, doyenne de l'humanité, vient de mourir.

La doyenne de l'humanité, l'Américaine Gertrude Baines, est décédée vendredi, le 11 septembre 2009 à Los Angeles à l'âge de 115 ans. Elle a connu la naissance du cinéma, vingt et un présidents américains et les premiers pas de l'homme sur la lune. Elle est probablement morte d'une crise cardiaque.

Gertrude Baines, une Afro-américaine, est née le 6 avril 1894 à Shellman en Géorgie (sud-est). Ses grands-parents étaient esclaves et elle était la seule survivante de sa famille, sa fille unique étant morte très jeune. Elle était devenue la doyenne de l'humanité en janvier 2009, après la mort de la Portugaise Maria de Jesus, à l'âge de 115 ans. Cette dernière avait succédé à une autre Américaine, Edna Parker, également décédée à 115 ans.

Gertrude Baines avait fait la "une" des médias locaux en novembre 2008 en allant voter pour Barack Obama aux élections présidentielles américaines. Le président lui avait envoyé une lettre pour ses 115 ans. Selon son médecin, celle-ci, qui a travaillé principalement comme femme de ménage, disait "devoir sa longévité au Seigneur, et au fait qu'elle n'a jamais bu, jamais fumé, ni fait de bêtises". Tout juste se plaignait-elle de la nourriture de l'hôpital Western Convalescent, où elle a passé les onze dernières années de sa vie. "Elle n'aime pas le bacon [qui lui est servi]. Il n'est pas assez croquant", déclarait en avril le docteur Charles Witt Junior.

Le titre de doyenne de l'humanité revient désormais à la Japonaise Kama Chinen, d'Okinawa, ayant 114 ans, selon Gerontologty Research Group (GRP)

« Plusieurs personnes, ces dix dernières années, ont vécu 115 ou 116 ans, mais personne ne s'est approché du record authentifié par le Livre Guinness des records de la Française Jeanne Calment, morte en 1997 à 122 ans », selon Stephen Coles, directeur du GRG.

RD

Libellés : ,


 

Twitteuse à 104 ans





L'internet, l'apanage des jeunes et des adultes? Pas pour Ivy Bean, une mamie centenaire qui tape exclusivement avec son index droit et dont les membres de Twitter chantent les louanges.

Article de Mali Ilse Paquin, Collaboration spéciale, le Soleil

Bradford, Angleterre


Ivy Bean fait sensation sur l'Internet. Ses microblogues (« twits ») sont suivis par 31 000 internautes et 16 000 messages dorment dans sa boîte de réception sur Facebook. Une jeune starlette? Non, pas tout à fait.

Ivy Bean est dure d'oreille et oublie parfois le nom de son réseau social préféré, Twitter. À 104 ans, elle est la plus vieille personne dans la communauté virtuelle. « Je ne savais pas que je vivrais si vieille… Ni que je serais si célèbre! » a dit la grand-mère et arrière-grand-mère entre deux rires.

Dans sa jeunesse, elle communiquait par télégramme avec ses amis. Aujourd'hui, elle écoule ses heures devant l'ordinateur portable de Hillside Manor, sa maison de retraite. L'immeuble de parpaings gris est coincé entre deux rues passantes, à l'ombre d'une des nombreuses usines vétustes de Bradford. La ville, pauvre et troublée par des tensions raciales, est la plus dangereuse du nord de l'Angleterre...

L'aînée des Twitteurs rayonne depuis qu'elle est devenue une habituée des caméras. « CNN, Sky News et le Daily Telegraph nous ont visités », a affirmé fièrement Patricia Wrigtht, la directrice du centre où elle habite.

Au départ, Ivy Bean avait adopté Facebook pour communiquer avec sa fille unique de 62 ans, Sandra. « Je ne suis pas capable d'entendre sa voix au téléphone alors c'était mieux pour moi », a-t-elle dit de sa voix chevrotante. Elle avait menti sur son âge en créant son profil. Pas par coquetterie, mais parce que sont année de naissance n'était pas reconnue par le système. C'était en juillet 2008. Le lendemain, elle avait reçu 10 000 demandes d'amitiés.

Dépassée par toute cette attention, d'autant plus qu'elle tape seulement avec son index droit, elle s'est convertie à Twitter cet été.

Son secret

La frêle petite dame, qui porte souvent un ensemble turquoise et des bijoux de perles, a un « tiroir plein de cadeaux ». Des membres de Facebook ont proposé de l'adopter comme grand-mère. « Il le regretteraient », a-t-elle dit. Elle a même reçu une demande en mariage! « L'homme, un septuagénaire, lui a proposé d'être son gigolo (toy boy) », a dit Me Wright en riant.

Ivy Bean a décliné l'offre. « Nous vivons trop loin l'un de l'autre. J'ai eu un bon mari, je n'en veux pas d'autres. » Ivy Bean est la preuve vivante de l'adage : « le travail est la santé ». La dame a cumulé les emplois manuels de 14 à 73 ans. Même si elle ne se déplace pas sans déambulateur, elle prend seulement des suppléments de fer et garde la forme. La coquette pensionnaire, qui a célébré son anniversaire récemment, n'est pas certaine du secret de son âge vénérable. Peut-être qu'elle n'a jamais bu ni fumé? « J'ai toujours été heureuse, voilà tout. »

RD

Libellés :


mercredi, septembre 09, 2009

 

Bulletin d’information Clin d’œil « Senior », sept. 2009



Bulletin d'information Clin d'œil « Senior », Numéro 1, septembre 2009

Nouveau défi pour Philomage : produire un bulletin sur une base mensuelle orienté sur une thématique particulière. Voici le premier numéro, soit celui de septembre 2009. Il porte sur les Seniors en général.

Différents sujets sont abordés. À vous de juger de sa pertinence!

Pour en obtenir une copie PDF gratuitement, cliquez sur le lien suivant : je veux ma copie du Bulletin d'information Clin d'œil « Senior ».

RD

Libellés : ,


This page is powered by Blogger. Isn't yours?