jeudi, décembre 31, 2009
Bonne année 2010
Combien d'entre nous ont pris un temps d'arrêt et se sont demandés à quelle vitesse les années de la vie passent?
Dans notre monde moderne où les gens ont peu de recul sur leur quotidien, le passage à la nouvelle année peut représenter comme une barrière à franchir avant d'entreprendre de nouvelles aventures.
Pour les personnes âgées, l'année 2010 sera une course contre la montre qui se poursuit. Mais, aujourd'hui, entourées de tout l'appareil médical, rien ne semble insurmontable. Nous connaissons de mieux en mieux les recettes de santé. Alors les jours et les saisons se succèdent avec moins d'appréhension et de détresse puisqu'il y a de l'espoir (et même une certitude) de pouvoir vivre une vie heureuse jusqu'à un âge très avancé.
En tant que SENIOR qui atteint sa soixante-cinquième année d'existence, je désire souhaiter à tous, de tous les milieux et parties du monde, LA MEILLEURE ANNÉE POSSIBLE en 2010.
RD
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vendredi, décembre 11, 2009
Stratégie d’action en faveur des aînés du Québec
Prenez connaissance de la stratégie d'action du gouvernement du Québec, pour aider les aînés.
Stratégie d'action en faveur des aînés
Pour le gouvernement, il est important que les aînés puissent avoir le milieu de vie auquel ils sont en droit de s'attendre dans une société telle que la nôtre.
- Cela signifie d'abord que les aînés doivent pouvoir compter sur un revenu qui leur permet de répondre à leurs besoins.
- Cela signifie aussi que les aînés doivent pouvoir demeurer chez eux aussi longtemps qu'ils le désirent. Même lorsqu'ils ont des problèmes de santé, les aînés préfèrent le plus souvent recevoir des soins à domicile, dans la mesure bien sûr où ces soins répondent à leurs besoins.
Document pertinent :
- Stratégie d'action en faveur des aînés rendue publique le 20 février 2007 (PDF, 283 Ko)
Le gouvernement veut donc donner aux aînés les moyens de conserver leur autonomie et leur qualité de vie.
Il souhaite également offrir aux aînés toutes les possibilités de s'impliquer dans une société en évolution constante. Les aînés constituent une richesse pour notre société. Ils doivent tenir leur place dans notre collectivité et pouvoir faire profiter les générations futures de leur expérience et de leur savoir-faire, si elles le souhaitent. Ils doivent disposer des outils pour y parvenir.
La Stratégie d'action en faveur des aînés a été mise en place pour concrétiser cette vision du rôle des aînés dans notre société.
RD
jeudi, décembre 10, 2009
Les retraités s’enlisent
Les retraités sont loin de vivre sur une mine d'or. En fait, selon un récent sondage, 44 % d'entre eux disent toucher un revenu de 30 000 $ ou moins, ce qui est tout juste suffisant pour couvrir les besoins de base et s'offrir quelques petits extras à l'occasion.
La situation n'est guère rose pour les aînés du Québec et du Canada, si l'on se fie aux résultats d'un sondage fait en septembre 2009 par SOM pour le compte de Desjardins Sécurité financière auprès de 1 524 répondants.
Au cours de la dernière année, trois fois plus de retraités ont vu leurs revenus diminuer. La hausse du coût de la vie et les mauvais rendements financiers expliquent cette détérioration. Les épargnes et les placements ont fléchi dans 39 % certains cas.
Pas toujours l'âge d'or
Pour contrer l'impact de la mauvaise situation économique, près de deux retraités sur dix occupent un emploi. Ce sont les jeunes retraités, de 55 à 64 ans, qui sont les plus susceptibles de continuer à travailler. Après 65 ans, seul un retraité sur dix travaille.
Selon le sondage annuel « Repenser la retraite », seulement 6 % des répondants affirment avoir un revenu de plus de 70 000 $.
RD
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lundi, décembre 07, 2009
Euthanasie: la consultation annoncée bien accueillie
L'instance composée de députés de tous les partis rencontrera des experts pour préparer un document qui servira à la consultation sur «le droit à mourir dignement» qui devrait se tenir l'automne prochain.
Article de Valérie Gaudreau, Le Soleil
«On est rendus là. Il faut qu'on en débatte, il y a encore tellement de mythes et de croyances sur le sujet», affirme Danielle Blondeau, professeure en sciences infirmières à l'Université Laval. Avec d'autres spécialistes, elle participera d'ailleurs lundi au Musée de la civilisation à une Rencontre Participe présent sous le thème «Faut-il décriminaliser l'euthanasie?».
Cette question, Mme Blondeau y répond d'emblée par la négative et plaide plutôt pour des soins de fin de vie qui existent déjà : les soins palliatifs. Cette approche, dit-elle, permet avec les moyens actuels de soulager la souffrance. De plus, l'arrêt de traitement ou le choix d'un patient de refuser un traitement sont autant de façons de mourir dans la dignité, sans recours à l'euthanasie, estime la professeure.
D'où, croit Mme Blondeau, l'importance de bien définir les thèmes, comme promet de le faire la commission de la santé et des services sociaux de l'Assemblée nationale. L'instance composée de députés de tous les partis rencontrera des experts pour préparer un document qui servira à la consultation sur «le droit à mourir dignement» qui devrait se tenir l'automne prochain. Au-delà de l'acte médical, rappelle Mme Blondeau, la question de l'euthanasie et du suicide assisté touche d'importants enjeux sociaux, éthiques et humains.
Débat approfondi
Farouche partisan pour la légalisation de l'euthanasie, l'ex-sous-ministre Ghislain Leblond accueille lui aussi favorablement la décision du gouvernement. «Je suis très heureux de ces développements. Ça permettra un débat sérieux et approfondi», indique l'homme de 65 ans atteint d'une maladie dégénérative qui le rendra, dit-il, «prisonnier de son corps». M. Leblond avait réclamé le droit à choisir le moment de sa mort dans un entretien au Soleil, début octobre.
Lundi, il participera lui aussi au débat Participe présent, où il témoignera de sa situation et plaidera en faveur de la décriminalisation de l'aide médicale active en fin de vie.
Le Dr Hubert Marcoux, omnipraticien à l'hôpital Jeffery Hale, le Dr Marcel Boisvert, professeur agrégé à l'Université McGill, et la juriste Edith Deleury, présidente de la Commission de l'éthique de la science et de la technologie, seront présent réalisé par le Musée de la civilisation en collaboration avec la Première Chaîne de Radio-Canada, Le Soleil et l'Université Laval.
Quoi: Rencontre Participe présent
Quand: lundi 7 décembre, 19h30
Où : Musée de la civilisation.
RD
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vendredi, décembre 04, 2009
Qu’en est-il de la loi Léonetti (22 Avril 2005) sur les droits des malades en fin de vie ?
Entretien avec Godefroy Hirsch, médecin, praticien des soins palliatifs et ancien président de la Société française d'accompagnement et de soins palliatifs (Sfap) pour évoquer la loi Léonetti sur les droits des patients en fin de vie, loi datant de 2005 qui a fait l'objet d'une évaluation en 2008. Un sujet délicat, toujours en discussion et qui mérite une réflexion approfondie.
(ÉMISSION - RADIO enregistrée en MP3)
Émission proposée par :
Damien Le Guay
Référence : foc551
Adresse directe du fichier MP3 :http://www.canalacademie.com/emissions/foc551.mp3
Adresse de cet article :
http://www.canalacademie.com/Qu-en-est-il-de-la-loi-Leonetti-22.html
Date de mise en ligne : 29 novembre 2009
La loi Léonetti (avril 2005) précise les droits des patients et organise les pratiques quand la question de la fin de vie se pose. Retenons différents principes de cette loi :
- Condamnation de l'acharnement thérapeutique
- Affirmation du droit du malade à refuser un traitement
- Obligation du médecin à tout mettre en œuvre pour soulager la douleur
- Possibilité pour chacun d'exprimer par avance ses souhaits pour organiser ses derniers moments – avec désignation d'une « personne de confiance » et rédaction, par avance, de « directives anticipées »
Comment mieux connaître cette loi ?
Lire le résumé de la loi « droit des malades et à la fin de vie » avec les 10 questions à se poser.
Lire une synthèse de la commission Léonetti (2008) – visant à évaluer la loi Léonetti de 2005
A propos de la situation actuelle
Les soins palliatifs sont plébiscités par les Français mais demeurent mal connus. Tels sont les enseignements d'un sondage qui est paru en juin 2009.
Près de neuf français sur dix (89%) considèrent que les soins palliatifs sont « une réponse nécessaire à la souffrance des personnes gravement malades ou en fin de vie ». Ils sont 88% à estimer que les soins palliatifs permettent « aux personnes gravement malades de vivre le plus sereinement possible la fin de leur vie » et 87% à penser que cela permet de « mourir dans la dignité ».
Mais, dans le même temps, près de la moitié des personnes interrogées (47%) s'estiment plutôt mal informées et 16% très mal informées sur les soins palliatifs en ce qui concerne leurs conditions d'accès, le contenu des soins ou leurs modalités de remboursement.
Qui est le docteur Godefroy Hirsch ? Il est médecin, fut médecin généraliste pendant 10 ans, est responsable de l'équipe d'appui de soins palliatifs du Loir et Cher. De 2007 à 2009 il fut président de la SFAP (société française d'accompagnement des soins palliatifs) qui regroupe 5 000 soignants et, via 200 associations, 25 000 bénévoles. Comme expert et praticien, il fut auditionné par la seconde commission Léonetti (intervention du 9 septembre 2008) visant à évaluer la loi Léonetti (votée le 22 Avril 2005), suite à l'affaire Chantal Sébire.
RD
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Le sens de la vie
« Cette année marque le 60e anniversaire de l'obtention de mon MBA de la Harvard Business School, de Boston. De mes compagnons de classe, 8 % ont confirmé leur présence à ce qui pourrait être nos dernières retrouvailles.
Nous avons tous vécu la Grande Dépression et la plupart d'entre nous avons participé à la Deuxième Guerre mondiale. Jusqu'à il y a 15 ans environ, le magazine Fortune suivait les diplômés de la classe 1949 tous les cinq ans et une panoplie de statistique ont été compilées sur nos réalisations et sur ce qui nous intéressait à diverses étapes. Nous étions « la classe des privilégiés et des fortunés ». Notre groupe comptait six chefs de direction de sociétés figurant au palmarès du Fortune 500. Pour l'anecdote, soulignons que la plupart d'entre nous avons travaillé pour une seule entreprise et que plus de 90 % d'entre nous (et je n'en fait pas partie) n'ont eu qu'une seule épouse.
Pendant ces prochaines retrouvailles de trois jours, je présiderai un panel sur ce qui importe dans la vie et sur ce qu'elle nous a appris. Il est clair qu'à l'échelle de l'univers, nous sommes dérisoires. Toutefois, au cours de notre existence, nous pouvons laisser notre marque sur notre famille, sur nos amis et sur la grande collectivité, que ce soit sur le plan local ou sur le plan international. Dans cette optique, nous devons non seulement nous préoccuper de nous-mêmes et de nos proches, mais également essayer d'étendre notre action, de ne jamais limiter nos horizons, et de toujours viser plus loin. Si nous pensons aux autres, que l'éthique nous tient à cœur, que nous sommes curieux, que nous avons l'esprit ouvert et que nous visons l'excellence dans toutes les sphères de notre vie, il y a de bonne chances que nous parvenions à être une source d'inspiration pour autrui. Si vous travaillez fort, dans un esprit d'éthique et d'équilibre, les gens tendront l'oreille, seront fiers de travailler à vos côtés et se sentiront en confiance sous votre gouverne.
Le courage de viser l'excellence dans tout ce que vous faites et d'entreprendre de nouvelles choses qui vous tiennent à cœur : voilà en partie ce qu'on entend par « ne pas limiter vos horizons ». Il s'agit de donner l'exemple pour inciter les autres à vous suivre.
Et l'argent, qu'en est-il? Le fait d'en avoir suffisamment vous offre la liberté d'élargir vos horizons et d'avoir une vie bien remplie. Le manque d'argent vous limite. Par contre, le fait de posséder trop d'argent peut vous rendre esclave et vous faire perdre le sens des réalités. Dans ma vie, j'en suis arrivé à avoir « trop d'argent », grâce à la chance et à l'objectif que j'avais d'élargir mes horizons au maximum. La chance passe souvent, mais il faut savoir la reconnaître. Pour moi, la vie n'a de sens que si l'on ne cesse jamais de parfaire son éducation et de tirer des leçons de l'expérience, de sorte qu'à mon âge, alors que vous pourriez peut-être en avoir fait davantage, vous n'auriez pas perdu votre vie. Le sens de la vie, c'est ce que vous en faites. »
Source : Les Affaires Plus, décembre 2009
RD
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mercredi, décembre 02, 2009
Euthanasie: faut-il décriminaliser?
Alors que le suicide assisté est toujours un acte criminel au Canada, des experts, réunis au Musée de la civilisation la semaine prochaine à Québec, se pencheront sur la question. Intitulée : « Faut-il décriminaliser l'euthanasie? », la rencontre prévue pour lundi le 7 décembre prochain annonce la réouverture d'un débat pour lequel on s'entend moins sur les termes que sur la finalité.
Deux semaines après que le Collège des médecins ait rendu public un rapport en faveur de la dépénalisation de l'euthanasie et sept mois après le dépôt du projet de loi C-384, la série des Rencontres Participe Présent – ici et ailleurs s'intéresse à l'euthanasie, LE sujet épineux de l'heure dans l'univers de la médecine.
Organisé par le Musée de la civilisation en collaboration avec la Première Chaîne de Radio-Canada (106,3 FM), le quotidien Le Soleil et l'Université Laval, l'événement permettra aux participants « d'éclaircir les définitions et d'éclairer les enjeux juridiques, sociaux et éthiques de l'euthanasie ». Le public pourra aussi assister au témoignage de Ghislain Leblond, un citoyen malade qui « veut choisir sa mort ».
Le Collège des médecins sème la confusion
Intitulé : « Les médecins, les soins appropriés et le débat sur l'euthanasie », un document proposé par le Collège des médecins soulève de nombreuses questions au sein de la population et de la communauté médicale, dont celle de la terminologie à adopter lorsqu'il est temps de parler d'écourter les souffrances d'une personne en phase terminale.
Dans son dossier de neuf pages, le Collège des médecins, propose de « sortir de l'impasse » en parlant plutôt de soins appropriés en fin de vie que d'euthanasie. Loin de prôner le suicide assisté pour tous les malades qui le demandent, le document suggère sur un ton prudent d'éclaircir la loi de façon à encadrer plus clairement les soins prodigués aux personnes atteintes d'une maladie incurable étant sur le point de mourir.
Pour plusieurs, le rapport du Collège des médecins crée la confusion en mélangeant euthanasie et soin de fin de vie. C'est l'opinion du Dr. José Luis Pereira, chef des soins palliatifs à l'hôpital d'Ottawa.
« Tout est allé trop loin », déplore-t-il en entrevue avec un journaliste de l'hebdomadaire francophone ontarien L'Express.
« Il y a une grande quantité de désinformation [dans ce rapport], c'est très irresponsable »,
affirme celui qui a travaillé trois ans en Suisse, où l'euthanasie est légale.
Un projet de loi qui ne fait pas l'unanimité
Le projet de loi C-384 prévoit la modification de deux articles du Code criminel (les paragraphes 222 et 241). Grâce à ce projet de loi, l'euthanasie pourrait être offerte aux personnes âgées de 18 ans et plus, éprouvant des douleurs physiques ou psychiques aiguës qui ne peuvent être soulagées par la médecine ou qui sont en phase terminale. Pour voir le jour, le projet de loi doit encore passer par Ottawa, où il sera débattu.
Selon un sondage réalisé par la firme CROP pour le compte de La Presse, la population québécoise accepte, depuis 1990, dans une proportion de 83 % l'éventualité d'avoir recours à une aide médicale pour mourir. Cette proportion chute à 50 % dans les autres provinces du Canada.
Il faut donc s'attendre à ce que le projet de loi de la députée, Francine Lalonde, se bute à la résistance des parlementaires des autres provinces lorsqu'il sera temps d'en négocier à nouveau l'adoption.
En mai dernier, au moment où elle déposait son projet de loi, la députée bloquiste était accusée par les partisans du mouvement « pro-vie » de s'aligner davantage sur l'opinion des Québécois que sur celle de l'ensemble de la population canadienne.
Outre les mouvements religieux, qui s'opposent massivement à la décriminalisation, d'autres voient le recours à l'euthanasie comme le constat d'échec d'un système de santé qui peine à prendre en charge ses malades.
Pour participer à la rencontre du 7 décembre à 19h30 au Musée de la Civilisation, les intéressés doivent réserver leurs places en composant le (418) 643-2158.
La soirée sera animée par la journaliste Françoise Guénette. Seront entendus Danielle Blondeau, professeure en sciences infirmières à l'Université Laval, le Dr. Hubert Marcoux, omnipraticien à l'Hôpital Jeffery Hale, le Dr. Marcel Boisvert, professeur agrégé à l'Université McGill et la juriste Edith Deleury, présidente de la Commission de l'éthique de la science et de la technologie.
Coût : 4 $ , étudiants et amis du Musée: 2 $
RD
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