jeudi, janvier 19, 2012
Au Québec, les vieux ont le dos large
(Mme Elgrably-Levy est économiste senior à l'Institut économique de Montréal.)
Quand rien ne va plus, on cherche un coupable. Aujourd'hui, le vieillissement de la population semble être responsable de plusieurs problèmes. Qu'il soit question de l'état des finances publiques, des coûts du système de santé, des déficits des régimes de retraite ou de l'immobilisme, ne cherchez pas: ce serait parce que la population prend de l'âge.
Certes, à l'instar de la population de la plupart des pays occidentaux, celle du Québec vieillit rapidement, particulièrement depuis les 20 dernières années. Toutefois, y voir la cause de tous nos maux est une erreur.
Rappelons que les changements démographiques ont toujours existé. L'espérance de vie augmente presque partout depuis plusieurs siècles et surtout depuis la révolution industrielle. Au Québec, les données démographiques montrent que la population vieillit depuis maintenant plus d'un siècle, alors que l'âge médian a doublé de 1901 à aujourd'hui.
Alors, pourquoi des changements démographiques jadis sans conséquence sont-ils maintenant si problématiques ? Tout simplement en raison du mode de financement et de fonctionnement de nos programmes étatiques.
Les régimes de retraite, par exemple, ne sont pas déficitaires parce que la population vieillit, mais bien parce qu'ils fonctionnent selon le principe d'une chaîne de Ponzi, cette escroquerie pyramidale qui a valu à Bernard Madoff 150 ans de prison. Plusieurs régimes de retraite, y compris celui de la Régie des rentes du Québec, sont financés par répartition avec, au mieux, une capitalisation partielle. Cela signifie que les cotisations perçues aujourd'hui servent immédiatement à payer les prestations des retraités actuels. Le système survit tant que les contributions des nouveaux arrivants sont supérieures aux sommes versées aux plus anciens. Sinon, il s'effondre. Dans un régime par répartition, chacun paie pour les vieux jours de l'autre. Voilà pourquoi la démographie est si importante! Si nous avions des comptes d'épargne-retraite individuels, la démographie n'aurait aucun impact, car chacun épargnerait pour sa propre retraite.
SYSTÈME DE SANTÉ
En ce qui concerne le système de santé, le vieillissement de la population ne peut être tenu entièrement responsable de l'explosion des coûts. D'abord, parce qu'il semble généralement admis que les dépenses les plus importantes ont lieu six mois avant la mort, indépendamment de l'âge de la personne. Le vieillissement ne ferait donc que repousser certaines dépenses sans nécessairement les augmenter. Ensuite, parce que les gains d'efficacité réalisés grâce à l'amélioration des technologies médicales ne peuvent être ignorés.
Par exemple, certaines interventions chirurgicales ne requièrent plus aucune hospitalisation alors que le patient devait autrefois passer plusieurs jours à l'hôpital. En revanche, au fil du temps, le système de santé s'est hyperbureaucratisé, ce qui occasionne aujourd'hui une pléthore de coûts inutiles. Ça, la classe politique ne l'admettra jamais !
Cessons donc de faire porter à nos aînés l'odieux de la facture stratosphérique de notre système de santé et les dérapages des régimes de retraite. Nous ne faisons que payer le prix des mauvais choix posés autrefois.
Pouvoir vivre plus longtemps est une excellente nouvelle. N'en faisons pas une crise nationale!
Enfin, une journaliste, économiste de surcroît, qui donne l'heure juste.
RD
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jeudi, janvier 12, 2012
Centres d'hébergement : les aînés mangent mal
Mme Gagné lance un cri du cœur au ministre de la Santé, Yves Bolduc : le dépistage de la dénutrition doit être obligatoire à l'admission d'un aîné dans un centre d'hébergement et de façon périodique, par la suite.
La nouvelle présidente de l'OPDQ est pleinement d'accord avec le Vérificateur général du Québec qui a relevé un certain nombre de lacunes à ce chapitre, dans son récent rapport annuel.
« Les résultats obtenus lors d'études scientifiques menées au Québec et ailleurs montrent que de 30 % à 80 % des usagers des centres d'hébergement souffrent de dénutrition. Les CSSS vérifiés n'ont pas l'assurance que les usagers dénutris sont identifiés et traités rapidement », lit-on dans le rapport de vérification.
Cercle vicieux
« Ce sont nos grands-mères et nos grands-pères qu'on laisse dans cet état. La personne âgée dénutrie s'affaiblit et elle a des étourdissements; elle chute et se retrouve à l'hôpital, ce qui entraîne souvent une détérioration plus grande de son état », déplore Mme Gagné.
« Le dépistage de la dénutrition est laissé au bon vouloir des régions et des établissements. Cela n'a pas de sens. Cela fait dix ans qu'on en parle. Pour nous, c'est essentiel et non optionnel », tranche Mme Gagné.
En Ontario, chaque centre d'hébergement doit avoir au moins une nutritionniste désignée et celle-ci doit être présente au moins 30 minutes par mois pour chaque usager.
Le Québec est loin des standards ontariens.
Selon Mme Gagné, c'est de plus un non-sens que les services alimentaires soient, depuis quelques années, classés avec les services auxiliaires, comme l'entretien et la buanderie.
« Mal nécessaire »
« Les services alimentaires devraient faire partie des soins de santé. Trop souvent, dans les établissements, ils subissent des coupes et sont considérés comme un mal nécessaire.
« Plus on vieillit, plus on a besoin de protéines pour prévenir la dénutrition. Le repas devient aussi l'activité principale de la journée et souvent le seul lien social », rappelle Mme Gagné.
Le rapport du Vérificateur général révèle, entre autres, que le centre d'hébergement de Rimouski consacre la modeste somme de 1,46 $ par repas, si l'on exclut la main-d'œuvre.
COMMENTAIRE DE PHILOMAGE
Difficile d'être plus explicite que Mme Gagné. Alors, que vont faire les responsables de la situation? Nier ou attendre que des normes strictes soient imposées par le Gouvernement. On pourrait se poser la question suivante : existe-t-il une éthique sociale, non coercitive, qui fait en sorte que les gestionnaires des Centres d'hébergement respectent les aînés et leurs besoins fondamentaux ?
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mercredi, janvier 11, 2012
Aînés québécois abandonnés par le système
À 69 ans, Lilianne Turgeon vit seule, au seuil de la pauvreté, dans son un et demi du quartier Saint-Roch.
Puisque sa condition n'est pas assez critique pour qu'un CSSS lui offre de l'aide à domicile, elle doit adresser ses demandes à un organisme communautaire, où elle ne peut se payer que deux heures d'aide tous les 15 jours. Un coup de pouce domestique nécessaire, mais loin d'être suffisant, surtout l'hiver.
Profil d'incapacité
Mme Turgeon est un exemple parmi un nombre grandissant de personnes âgées qui doivent se démener sans se plaindre, isolées, sans famille ni ami pouvant les aider suffisamment.
Les CSSS du Québec établissent les conditions d'incapacité des personnes âgées en leur conférant un profil (ISO SMAF) de 1 à 14, variant de la moindre à la plus sévère incapacité. Les profils 1, 2 et 3 sont normalement attribués à ceux ayant besoin d'aide pour les activités domestiques. Ils sont, en théorie, invités à s'adresser aux organismes communautaires.
Le Journal a cependant appris qu'en raison du vieillissement de la population, plusieurs CSSS, par manque de ressources, doivent maintenant relayer des personnes âgées de profil 5, 6, 7 et 8. Celles-ci souffrent souvent de problèmes mentaux et ont besoin d'assistance pour les soins d'hygiène. Elles sont donc délaissées par le réseau de la santé et peinent à se payer des heures avec les organismes communautaires. Cette réalité provoque un débordement dans ces organismes qui ont peu de ressources adéquates pour offrir suffisamment de soins.
Manque de budget
Directeur général de la Fédération des coopératives de services à domicile et de santé du Québec, Jean-Benoît Caron regroupe ces organismes communautaires qui cherchent de l'aide, puisqu'ils ne disposent plus des budgets de fonctionnement nécessaires avec la hausse de la demande de soins, explique-t-il. Les volontaires qui souhaitent empocher 11,50 $ l'heure pour être plongés dans de telles tâches sont aussi très rares, ajoute M. Caron, qui croit que l'an dernier, au Québec, les usagers des soins à domicile auraient eu besoin d'un million d'heures additionnelles en soutien.
- Un Québécois sur quatre aura plus de 65 ans en 2026
- 20 % des personnes âgées n'ont pas d'enfant
- 87,8 % des personnes âgées vivent dans leur résidence
- 85 ans et plus au Québec : 2011 = 149 658 et 2045 = 577 783
- Pourcentage de la population 65 ans et + (certaines régions du Québec)
2011 : 16,7 %
2026 : 32 %
2011 : 17,6 %
2026 : 30 %
2011 : 17,6 %
2026 : 26,7 %
2011 : 15,6 %
2026 : 19,8 %
- 40 % des travailleurs de la santé dans le CSSS présentent des symptômes de détresse psychologique élevée.
- 1 travailleur sur quatre présente des symptômes élevés d'épuisement professionnel
Source : Étude : « La santé malade de la gestion », Angelo Soares, Données recueillies dans un CSSS de Montréal.
D'une part,...
D'autre part, ...
« Les travailleurs souffrent aussi de tout ça, puisqu'ils sont dans des contraintes qui n'ont plus de sens. Ils savent qu'ils ne peuvent plus offrir de bons services. » Selon Angelo Soares, professeur au département d'organisation et ressources humaines de l'École des sciences de la gestion à l'UQAM.
Comme vous avez pu vous en rendre compte, la solution clé qui s'en vient : c'est une politique axée sur les Seniors à venir dans les prochains mois intitulée « Vieillir chez soi ».
Il faut savoir que chez nos cousins Français, quelques mois (printemps 2010) ont suffi à pondre une politique similaire et à la mettre en place (été et automne 2010). Nous pourrions nous inspirer de leurs bons coups comme de leurs correctifs. Pourquoi pas?
La France propose le maintien à domicile des personnes âgées
Nora Berra a lancé la mission « Vivre chez soi : autonomie, inclusion et projet de vie »Nora Berra, la secrétaire d'État chargée des Aînés, a lancé le 18 février 2010 une mission chargée de favoriser le maintien à domicile des personnes âgées.
Baptisée "Vivre chez soi : autonomie, inclusion et projet de vie", cette mission a pour objet de mieux répondre aux attentes de près de 90 % des aînés en France qui souhaitent vivre dans leur domicile, au sein de leur tissu relationnel et familial, le plus longtemps possible.
http://vivrevieux.blogspot.com/2010/07/la-france-propose-le-maintien-domicile.html
*** OBTENIR LE RAPPORT DE LA MISSION "VIVRE CHEZ SOI" Présenté à Madame Nora BERRA Secrétaire d'État en charge des Aînés, en juin 2010 *** :
http://www.travail-emploi-sante.gouv.fr/IMG/pdf/Rapport_Vivre_chez_soi.pdf
Renseignez-vous grâce à cette étude offrant une comparaison entre la France et la Grande-Bretagne :
« Vieillir chez soi : une comparaison franco-britannique des adaptations de l’habitat et du logement ». Communication présentée au colloque « Vivre le Vieillir », Université de Toulouse II
Mirail, les 11,12,13 mars 2009.
OBTENIR LE DOCUMENT EN PDF :
http://w3.cieu.univ-tlse2.fr/textes/Jim_Ogg_alii.pdf
VOIR AUSSI LE DOCUMENT DE LA MAIRIE BELFORT, À L'ADRESSE SUIVANTE :
http://www.mairie-belfort.com/pdsl/datas/9_Axes_PA.pdf
CONCLUSION
Ou bien, tout un ministère québécois tourne en rond, ou bien, les fonctionnaires québécois FONT L'AUTRUCHE, quand on voit avec quelle facilité, il est possible d'obtenir toute l'information en France, en ne bougeant même pas de son siège.
RD
Libellés : Aînés québécois abandonnés par le système
Détérioration des services aux aînés québécois et québécoises
Ci-contre : Lise Denis, présidente de l'Association québécoise d'établissement de santé et de services sociaux.
Secrétaire générale au Protecteur du citoyen, Johanne Trudel a confirmé au Journal que depuis la publication du dernier rapport annuel, en septembre, la tendance à la hausse se maintenait. Dans ce rapport, le Protecteur avait alors émis de cinglantes recommandations voulant que les personnes âgées vulnérables se trouvent de plus en plus isolées.
Pour la santé et les services sociaux, le nombre de plaintes fondées avait alors grimpé de 39 %, en un an. Sur le plan des soins à domicile offerts aux aînés ou aux personnes souffrant de handicaps, le Protecteur illustrait même la problématique avec le cas d'un individu dont le nombre d'heures de soutien a chuté de 416 à 14 par année.
Besoins criants
Plusieurs voix s'élèvent, dont celle de la présidente de l'Association québécoise d'établissement de santé et de services sociaux, Lise Denis, pour alerter le gouvernement des besoins criants. Ces besoins risquent fort bien d'accroître en considérant que le nombre de personnes âgées augmentera deux fois plus rapidement dans les quinze prochaines années qu'au cours des quinze dernières.
« J'aimerais avoir de l'espoir, mais je pense qu'on est à la croisé des chemins. Le Québec sera incapable de faire face à la musique si ça continue (...) Il y a eu certains investissements au cours des dernières années, mais il n'y a jamais eu le coup de barre nécessaire pour qu'on puisse réaligner nos services correctement. Il faut intensifier notre offre. Là, il y a souvent du saupoudrage, on en fait un petit peu pour tout le monde, alors que certaines clientèles demandent plus d'appui », a exprimé Mme Denis.
Elle croit tout de même que le gouvernement est conscient et sensible à la problématique. « Nous avons fait nos propositions, le gouvernement a ça entre les mains. »
Désengorger les urgences
Investir davantage pour permettre aux centres de santé et de services sociaux (CSSS) de déployer plus de ressources pour ce service aurait un impact percutant sur l'engorgement des urgences, selon elle. Un aîné qui requiert de l'aide à domicile et qui ne peut pas en recevoir, même si ce n'est qu'un petit coup de pouce, est un cas d'usager régulier des hôpitaux, à son sens.
Directeur général de la Fédération de l'Âge d'or du Québec, Dany Prud'homme s'inquiète de l'allongement continuel des listes d'attente des personnes âgées qui réclament un accompagnement à la maison. « La fardeau sera énorme si on ne s'adapte pas. On s'en va dans le mur à vitesse grand V, lance-t-il. Sans aide, les personnes âgées s'isolent, mangent moins, ne voient plus personne, deviennent malades et la roue vient de commencer vers la mort. Si on ne rectifie pas le tir, c'est vers là qu'on continue de diriger nos aînés », ajoute-t-il.
Situation inédite dans l'Histoire du Québec : un vieillissement en accéléré de sa population et allongement de la durée de la vie. L'arrivée des Baby-boomers à la retraite va créer comme une vague gigantesque de besoins et de soins orientés vers les Seniors de notre société.
Comme dans les années soixante, lorsque l'on a suivi la progression en âge des baby-boomers, en mettant en place un Ministère de l'Éducation et en construisant des écoles primaires, secondaires, collégials et universitaires, on devra réserver à nouveau des ressources de l'État pour combler les besoins nouveaux de ces Seniors arrivant de toutes parts, à l'âge de la retraite et progressant vers le grand âge.
Si on a de la difficulté à combler les besoins actuels des aînés d'aujourd'hui, imaginez ce qu'il en sera lorsque cette vague va déferler dans les maisons pour aînés, privées ou publiques, dans les hôpitaux, dans les CSSS, etc.
IL FAUT ÉCOUTER DES PREMIERS GRANDS CRIS D'ALARME QUI SONT LANCÉS ET ADAPTER LES POLITIQUES GOUVERNEMENTALES À CE NOUVEAU PHÉNOMÈNE. QUITTE À CRÉER UN NOUVEAU MINISTÈRE CENTRÉ UNIQUEMENT SUR LES BESOINS DES SENIORS EN TOUT GENRE ET TOUT ÂGE.
RD
Libellés : Détérioration des services aux aînés québécois et québécoises
mercredi, janvier 04, 2012
Vieillissement de la population : un « tsunami gris » ou une « luminosité des ainés » ?
Suite à l’étude publiée en 2010 par l’Association Médicale Canadienne (AMC) soulignant la pression que le vieillissement de la génération des baby-boomers allait entrainer sur le système de santé, certains journaux ont évoqué un « tsunami gris »…
Marguerite Blais*, ministre responsable des aînés au Québec, s’est insurgée contre l’emploi de ce terme…
Dans une lettre envoyée aux médias, indique le quotidien Montréal Express, la ministre expose certaines raisons pour lesquelles elle souhaite substituer ce terme de « tsunami gris » (lire aussi : Vieillissement des baby-boomers : source d’inquiétudes pour le système de santé canadien) par « luminosité des aînés ».
« La population québécoise vieillit, certes, mais son état de santé global ne cesse de s’améliorer. Même s’il est évident que l’occurrence des troubles de santé augmente en vieillissant, ces derniers n’empêchent pas pour autant la grande majorité des aînés de demeurer actifs », écrit-elle dans son courrier.
Et d’ajouter : « Voilà pourquoi je soutiens qu’un changement global de mentalité doit s’opérer au sein de notre société quant au regard négatif qu’elle porte en général sur la vieillesse. Les aînés ne font pas partie du problème, mais bien de la solution. C’est en ce sens que la valorisation du concept de « vieillissement actif » s’avère un moyen incontournable pour assurer la prospérité du Québec de demain. »
*La ministre responsable des Aînés, Mme Marguerite Blais, a pour mandat de favoriser la mise en place des conditions favorisant l'engagement et la valorisation des personnes aînées au sein de la société québécoise.
COMMENTAIRE DE PHILOMAGE
Cette préoccupation du vieillissement de la population québécoise en accéléré qui va déferler comme une gigantesque vague, qu'on le veuille ou non, va exiger des mesures compensatoires pour faire face à ce phénomène, qui nous touche directement, à l'instar de l'Europe ou du Japon.
RD
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2012 : Année européenne du vieillissement actif et de la solidarité intergénérationnelle
Maintenir la vitalité des personnes âgées, renforcer leur participation à la société et éliminer les obstacles entre les générations, tels sont les principaux objectifs de l'Année européenne du vieillissement actif et de la solidarité intergénérationnelle en 2012.
Plus concrètement, l'Année européenne vise à promouvoir la création d'une culture viable du vieillissement actif tout au long de la vie.
Tout en apportant son soutien à l'idée de base d'une telle année, la commission parlementaire souhaite aussi englober la notion de solidarité entre les générations. Aussi propose-telle d'intituler l'Année 2012 : « Année européenne du vieillissement actif – Promouvoir la solidarité intergénérationnelle ».
Les autorités nationales, régionales et locales ainsi que les partenaires sociaux, les entreprises et la société civile vont devoir promouvoir un « vieillissement actif » et agir davantage pour tirer parti du potentiel des seniors. Des conférences et des événements, des campagnes d'information et des échanges d'informations et de meilleures pratiques figurent parmi les outils à utiliser.
Les députés européens ont estimé qu'il fallait agir davantage pour permettre aux personnes âgées de réaliser leur potentiel de bien-être et de participation à la société, tout en leur fournissant la protection, la sécurité et les soins adéquats en cas de besoin. Ainsi, un « vieillissement actif » implique de développer davantage l'éducation et l'apprentissage tout au long de la vie, des conditions de travail favorables à l'âge et un soutien aux personnes âgées au niveau de la vie de famille et de la société dans son ensemble.
La Parlement souhaite également que l'Union européenne, ses États membres et toutes les parties prenantes profitent de l'Année européenne comme d'un tremplin pour développer de nouvelles solutions et de nouvelles politiques. Des stratégies de gestion de l'âge, des politiques favorables à la famille et des activités soulignant l'importance de la santé préventive et de modes de vie sains devraient figurer parmi les priorités.
Rappelons que les Européens vivent actuellement en meilleure santé et plus longtemps qu'auparavant mais ce progrès met la société européenne face à une série de défis. Les projections démographiques d'Eurostat, laissent entrevoir une chute de près de 6,8 % de la population active (20,8 millions de personnes) d'ici 2030. Cela implique qu'à cet horizon, il n'y aura plus que deux personnes en âge de travailler (de 15 à 64 ans) pour subvenir aux besoins d'une personne retraitée (plus de 65 ans), au lieu de quatre personnes pour une aujourd'hui.
Ce qui pourrait alourdir la pression pesant sur les budgets publics et sur les régimes de retraite, ainsi que sur la prise en charge sociale et médicale des personnes âgées. En outre, le vieillissement est souvent associé à la maladie et à la dépendance, et les personnes âgées peuvent se sentir exclues du marché du travail ainsi que de la vie familiale et sociale.
Pour une approche documentaire sur le sujet, se référer à l'adresse suivante :
http://documentation.ehesp.fr/wp-content/uploads/2011/12/DO_2012ANNEEVIEILLISSEMENT_20111215.pdf
COMMENTAIRE DE PHILOMAGE
Nous, Québécois ou Canadiens, devrions nous inscrire dans ce mouvement international. Les gouvernements d'ici devraient renforcer leurs perceptions des problèmes liés au vieillissement actif et promouvoir la solidarité intergénérationnelle, en explorant les possibilités de ce nouveau marché du travail associé à de nouvelles habitudes de consommation, pour le mieux-être de toute la population, dans les années présentes et à venir.
RD
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dimanche, janvier 01, 2012
Bonne année 2012, à tous les Seniors du monde!
En vieillissant, on a l'impression que les jours passent à toute vapeur. Une autre année vient de passer, me direz-vous! Oui, bien sûr! C'est le temps qui s'écoule à la vitesse d'une horloge qui est la même pour tout le monde. Mais nous, les Seniors, nous voulons reculer l'avancée fatidique des secondes, des heures et des jours. Nous avons perdu l'innocence de la jeunesse et son inconscience ou son insouciance.
Les tout jeunes ont l'impression que le temps passe lentement. Mais, c'est juste une question de perception car la mesure du temps est la même pour tout le monde : 24 heures par jour et 365 jours par année. C'est une des premières choses que nous avons appris, après la survie : mesurer le temps qui passe.
Il ne faut pas s'en faire car ce qui compte, c'est l'instant présent. Ce moment qui arrive seconde après seconde, il nous appartient quel que soit notre âge; il faut donc en profiter. C'est notre temps à nous qui s'écoule, la vie d'un ou d'une humain (e) qui nous laisse hélas aucun recours sur son contrôle.
Tant qu'il y a de l'espoir et de la joie de vivre, nous devons mordre dans la vie, parce que sans vie, nous n'avons pas d'existence, surtout plus de contact avec nos semblables. C'est pourquoi il faut investir beaucoup dans nos semblables (surtout, nos proches), les chérir dans la mesure du possible, parce qu'ils sont une source de réconfort et de compréhension dans tout ce qui nous arrive, bon comme mauvais. Ce sont des échanges réciproques puisque nous sommes tous de la même origine ou de la même race d'homos sapiens sapiens.
Continuons à nous poser des questions et à chercher à mieux vivre la vie de tous les jours. C'est le premier de l'an qui nous rappelle la frontière que nous traversons à chaque année. Le jour de notre anniversaire, c'est là où nous faisons le décompte des ans qui se sont écoulés.
Bonne année 2012 à tous ceux qui aiment la vie et espère y trouver le bonheur au quotidien! Gardez l'oeil ouvert et vivez paisiblement, sans crainte et sans remords. Après tout, c'est la vie sur terre qui se déroule devant vos yeux et vous en faites partie.
Philomage
Libellés : à tous les Seniors du monde, Bonne année 2012