dimanche, avril 26, 2009

 

PPT et PPS, une nouvelle façon de s'exprimer


CONNAISSEZ-VOUS les PPT et PPS ?
Installez d’abord la visionneuse de Microsoft en cliquant sur l'adresse suivante : Visionneuse PPT et PPS 2007 gratuite
VISIONNEZ des POWER POINT (PPT et PPS) que nous propose le site PERSO de http://www.alain-griot.fr/
J'ai sélectionné pour vous quelques titres qui devraient vous intéresser au plus haut point : ils sont répertoriés dans la section « MES DOCUMENTS À CONSULTER ».
Cliquez sur les titres qui vous intéressent :
Titre :


Accepter la vie.ppt
Vieillir en beauté.ppt
Le petit vieux.ppt
Le vieux sage.ppt
Piano Bar.ppt
Trucs grand-mère
Vieillir est le meilleur moyen de vivre longtemps.ppt
Vieillir en rose.ppt
Âgé ou vieux en 2009.ppt
À quand la retraite.ppt
Histoire salée1.ppt
Les cheveux blancs.ppt

Pour consulter ces documents et/ou vous en faire une copie gratuitement, cliquez sur son lien hypertexte ou cliquez à gauche, dans la section « LINKS », sur DOCUMENTS À CONSULTER.
AMUSEZ-VOUS TOUT EN DÉCOUVRANT DES NOUVEAUTÉS!
RD
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samedi, avril 18, 2009

 

Comment décrocher des tranquillisants ?... Après des années de traitement


Arrêter les tranquillisants après des années de traitement : c’est possible.
En effet, huit médecins généralistes des Ardennes ont mis au point ensemble une méthode de sevrage et l’ont testée pendant dix-huit mois auprès de leurs patients seniors. Cette initiative, pilotée par Groupama avec l’appui de la Mutualité Sociale Agricole, « a abouti à des résultats tout à fait concluants puisqu’au bout d’un an, un patient sur deux avait arrêté son traitement » affirme le communiqué de l’assureur.
Pourquoi une expérimentation sur les tranquillisants ?
Après 70 ans, une personne sur deux prend des psychotropes pour soulager à court terme son anxiété ou son insomnie. Or, la prise prolongée de ces médicaments de la famille des « benzodiazépines » et qui regroupent notamment les anxiolytiques, les hypnotiques et les somnifères, entraîne une véritable dépendance et des effets secondaires aux conséquences parfois dramatiques : somnolences entraînant des chutes ou des accidents de voiture, troubles de la mémoire, possible influence sur l’apparition de la maladie d’Alzheimer.
Les freins au sevrage
Du côté des patients : habitués à prendre un, voire deux médicaments de cette classe thérapeutique depuis 10 ou 15 ans, ils en sont devenus dépendants, comme d’une drogue, et acceptent mal que les médecins puissent revenir sur cette prescription.
Du côté des médecins : trop souvent isolés dans leur pratique, ils ne disposent pas de protocoles concrets pour répondre au besoin réel de soulagement des patients et à la difficulté du sevrage d’autre part.
Comment « décrocher » ? Des médecins ardennais proposent des solutions
Avec le soutien de Groupama et de la MSA, huit médecins généralistes ardennais ont choisi de confronter leurs pratiques pour mettre au point une méthode de sevrage. Ils se sont concentrés sur les anxiolytiques ou tranquillisants mineurs destinés à combattre l’insomnie, l’anxiété et le stress.
Durant 18 mois, ces médecins ont proposé un sevrage progressif à une centaine de patients dont l’état médical ou la situation ne justifiait plus de poursuivre le traitement mais qui en étaient devenus dépendants. Les résultats sont très concluants : la moitié des patients, sous traitement depuis parfois plus de 20 ans, a « décroché ».
Chez les patients devant poursuivre le traitement, la consommation de benzodiazépines a chuté de 60 %. Les médecins ne démarrent plus de nouveaux traitements sauf circonstances médicales ou psychologues graves, comme un deuil par exemple.
Retour sur une expérimentation qui a fonctionné :
Pourquoi on prend des benzodiazépines ? Le protocole du sevrage

1ère consultation : le praticien expose à son patient les effets secondaires du produit, le mécanisme de dépendance, les pertes de mémoire, les vertiges, les cauchemars, la sensation de fatigue qui peuvent s’ensuivre, les risques d’accidents ou de chute. Il lui propose un sevrage et lui suggère d’observer lui-même la réalité des troubles de son sommeil. Les recommandations du Dr Eric Mullens lui sont remises.
2ème consultation : si le patient est volontaire pour se sevrer, plusieurs méthodes lui sont proposées : l’arrêt pur et simple, une diminution progressive des doses, une substitution par un autre produit (le diazépam). Les inconvénients du sevrage lui sont également expliqués. Pour les consultations suivantes, le praticien remplit une fiche d’observation lui permettant d’une part de mesurer l’évolution des doses absorbées, d’autre part de consigner ses remarques et observations comme la consommation d’alcool, de tabac ou de psychotropes associés et enfin de suivre le devenir du patient. Et après ?
Une évaluation sur un ou deux ans est nécessaire pour vérifier la persistance des bons résultats. Cette analyse sera facilitée par le fait que le groupe de médecins a décidé de continuer à travailler et à réfléchir sur d’autres thématiques comme la polymédication. Les femmes plus dépendantes que les hommes ?
Sur l’ensemble des patients volontaires pour essayer le sevrage, les hommes sont les plus nombreux : 88 % d’entre eux le souhaitent. Ils sont également ceux qui ont le plus facilement « décrochés » puisque le taux de sevrage est plus élevé chez les hommes (58,1 %) que chez les femmes (39 %).
Zoom sur les recommandations pour bien dormir d’après le Dr Eric Mullens
Limiter le temps passé au lit
Raccourcir le temps au lit "renforce" le sommeil. De trop longs moments passés au lit sans dormir fragmentent et allègent le sommeil. On recommande de n'utiliser le lit que pour le sommeil et l'activité sexuelle et non pour regarder la télévision, manger, travailler... Maintenir un horaire de sommeil constant
Éviter des heures de coucher et de lever trop variables.
Respecter surtout une heure de lever régulière. Elle semblerait avoir un bon effet synchroniseur sur le rythme veille-sommeil.
Faire de l'exercice en journée et non en soirée
La pratique d'un exercice physique régulier en fin d'après-midi (20 minutes de marche par exemple) augmente la quantité de sommeil profond. Maintenir un environnement facilitant le sommeil
Température de la chambre, bruit, literie, confort...
Respecter une bonne diététique
Horaire des repas constant. Éviter un gros repas avant le coucher. Ne pas manger le soir peut provoquer une insomnie. Éviter les somnifères
Il ne faut les prendre que sur avis médical. Éviter les drogues (caféine, alcool, thé, stimulants etc...)
Éviter un travail intellectuel juste avant le sommeil
Réserver une période de calme et de relaxation 30 minutes avant le coucher. Faire une courte sieste en milieu de journée
La sieste correspond à un besoin naturel de repos en milieu de journée. Elle permet de couper la journée pour rester en forme et vigilant. Elle est nécessaire à des degrés plus ou moins importants à tous les âges. Elle se traduit par un court moment de repos de 10 à 20 minutes. Elle est plus marquée si la nuit précédente a été courte ou mauvaise.

RD

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vendredi, avril 17, 2009

 

Touristes seniors : des voyageurs qui veulent être traités comme les autres…


La société ODIT France vient de publier les résultats d’une enquête intitulée « Les touristes seniors refusent d'être enfermés dans un ghetto » qui vise à mieux comprendre les comportements et les mécanismes de décision de cette génération quand elle consomme du tourisme et à identifier les offres produit/destination particulièrement réussies sur ce segment en France et en Europe mais aussi dans le monde.
Détails.
Les plus de 55 ans, nés lors du baby-boom d’après 1945, constituent la tranche d’âge qui va augmenter le plus au cours des quinze prochaines années.
Cette population suscite naturellement la convoitise des entreprises et territoires touristiques (les trois-quarts des plus de 50 ans sont partis en vacances en 2007), qui sont amenés à repenser leurs approches stratégiques sur ce marché en pleine mutation : des offres de diversification aux propositions spéciales pour grands parents avec petits enfants, jusqu’aux offres de longs séjours à des tarifs très attractifs (trois semaines à deux mois)… Petit à petit, les produits s’adaptent à cette mosaïque de publics.
Pourtant, "les seniors restent un marché complexe, méconnu, souvent traité comme un groupe homogène, voire caricatural" estime l'Odit. "On observe toujours une prudence à leur endroit, voire des difficultés à s’attaquer à ce marché, soit par méconnaissance de la cible, et inadaptation des registres de communication et des produits, soit par souci d’image, d’équilibre de clientèles et de risque de ghettoïsation".
Voici donc les principaux enseignements de cette étude d’Odit France, organisme d’analyses du secteur touristique rattaché au gouvernement. Tout d’abord, les voyageurs seniors refusent d’être « enfermés dans un ghetto » et souhaitent surtout « être traités comme les autres groupes d'âge ». Et les responsables de l’étude de souligner dans une dépêche de l’AFP qu’un « senior n'a aucune envie qu'on lui jette son âge à la figure »… Les professionnels du tourisme seront donc bien aviser à ne pas insister trop sur le côté « senior » car cela pourrait entrainer un « effet répulsif » ! Et faire fuir cette clientèle si recherchée, mais exigeante.
On remarque également que les seniors partent plus longtemps que les autres tranches d’âge. Ainsi, la durée de leurs séjours est plus longue : 7,5 jours en moyenne pour les plus de 65 ans vs 4,4 jours pour les 15-49 ans. Par ailleurs, la part des seniors dans le transport aérien s'est accrue puisqu’en 2006, environ 16% des passagers recensés dans les aéroports de Paris avaient 55 ans et plus contre 12% en 1980.
Plus généralement, souligne enfin l’AFP, « les seniors sont (presque) des touristes comme les autres, juste un peu plus âgés ». On y retrouve les mêmes catégories de voyageurs, depuis « l'aventurier » avide de découverte autonome jusqu'au « précautionneux » qui a besoin d'être « rassuré et pris en charge ». Avec toutefois, une vie nocturne « moins intense » et un « niveau de confort recherché plus élevé »…

Source : Senior actu : l'actualité senior sur internet
RD
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lundi, avril 13, 2009

 

Cultivez l'art de la sieste


La santé et le bien-être par la SIESTE
QUE VOUS SOYEZ À LA RETRAITE OU AU TRAVAIL, VIVE LA SIESTE
Auteure : Ingrid Haberfeld - Octobre 2007
A la mi-journée, une pause réservée au sommeil favorise l'équilibre physique et mental. On en redécouvre aujourd'hui les bienfaits.

Retrouver de bonnes habitudes
Un Français sur trois se dit fatigué et près d'un sur deux manque d'énergie. Aujourd'hui, nous dormons de moins en moins : 7 h en moyenne contre 8 h 30 il y a cinquante ans. Le manque de sommeil nous rend irritable, agressif et affecte notre mémoire. Il est même dangereux : des troubles de la vigilance sont associés à près d'un accident de la route sur trois. Le ministère de la Santé nous invite à renouer avec les bonnes habitudes. Dans son nouveau "Programme d'action sur le sommeil", il encourage des couchers moins tardifs et réhabilite la sieste. 25% d'entre nous n'y ont pas succombé depuis leur enfance. Quel dommage !
La sieste idéale
1. Visez la tranche 13h30-15h pour ne pas gâcher la nuit suivante.
2. Allongez-vous dès les premiers bâillements, en évitant le noir complet pour ne pas tropdormir.
3. Installé sur votre lit, dans un fauteuil ou le dos calé contre un arbre… laissez-vous aller.
4. Programmez un réveil les 1res fois.
5. Au réveil, étirez-vous comme un chat.

• Les bienfaits de la sieste
" La sieste nous plonge dans un sommeil lent profond, particulièrement réparateur après une nuit trop courte ", explique le Dr Paul-Henri Depoortere, spécialisé dans la prise en charge des troubles du sommeil, établi à Saint-Rémylès-Chevreuse (78). " Elle restaure nos facultés d'attention et de mémorisation, chasse la fatigue et favorise la récupération musculaire et mentale. En outre, en réduisant le taux de cortisol - une hormone responsable de notre nervosité -, c'est l'un des meilleurs antistress qui soient. " Seuls les insomniaques devront s'en passer pour ne pas hypothéquer la nuit à venir.

Le moment idéal pour récupérer Quelques minutes suffisent souvent pour effacer stress et fatigue. Mais les insomniaques devront éviter cette pause d'après déjeuner.
Savez-vous faire la sieste ? Courte, moyenne ou longue, chaque sieste est un apport pour l'organisme. Les Asiatiques ont découvert ses bienfaits, et les entreprises françaises s'y mettent peu à peu.
• Flash, relax ou royale ?
Celle dite " flash " dure de 2 à 5 mn. " On entre dans un sommeil lent en quelques secondes, ce qui assure un repos de qualité. On se réveille aussi en forme qu'après un somme d'une demi-heure ", assure le Dr Depoortere. La " sieste relax " (20 mn environ) mène au sommeil lent léger et nous recharge en énergie jusqu'au soir.
Enfin, la " sieste royale " frôle le cycle de sommeil complet (90 mn). Ce cycle réunit le sommeil lent profond - qui nous rétablit physiquement - et le sommeil paradoxal, période des rêves, source de récupération psychique.

• Au travail ou en vacances
En Chine et au Japon, les employeurs mettent des salles de repos à la disposition des salariés pour améliorer leurs performances. Certaines entreprises européennes s'y mettent. Réussir à se relaxer et s'assoupir pendant un temps donné, même bref, demande, au début, un peu d'entraînement. Vacances et chaleur font de l'été un moment idéal pour prendre de bonnes habitudes. Objectif : à la rentrée, mettre à profit quelques minutes pour s'assoupir après le repas, que ce soit au calme chez soi, dans les transports en commun, avant un rendez-vous ou entre deux courriers... À volonté !
RD
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Un cerveau qui vieillit bien a besoin d'amis et de défis


Tiré du blogue de Christian Lamontagne, Chroniqueur et fondateur de PasseportSanté
The Healthy Aging Brain (Le cerveau qui vieillit bien) n'est pas un livre de citations, mais lire des traits d'esprit pleins de vérité est une agréable façon d'introduire ce dont on veut parler.
« La vieillesse ne nous protège pas de l'amour, mais l'amour, jusqu'à un certain point, nous protège de la vieillesse. » Jeanne Moreau
« Pour l'ignorant, la vieillesse est un hiver. Pour l'érudit, c'est le temps de la récolte. » Le Talmud
« Le vieil âge est comme le reste, pour le réussir, il faut commencer jeune. » Theodore Roosevelt
« Il n'y a pas plus vieux que les gens qui ont perdu leur enthousiasme. » Henry David Thoreau
« Les dernières années de la vie ressemblent à la fin d'une mascarade quand les masques tombent. » Arthur Schopenhauer
« La sagesse commence par l'émerveillement. » Socrate
Et une dernière : « C'est triste de vieillir, mais agréable de mûrir. » Brigitte Bardot
Il est pour le moins étonnant de rencontrer Brigitte Bardot à côté de Socrate, mais sa remarque résume assez bien les messages essentiels de The Healthy Aging Brain : la vieillesse n'est pas tant une dégradation qu'un mûrissement. Et ce qui est mûr ne se comporte pas comme ce qui est vert, l'automne n'est pas comme le printemps et le temps de la croissance n'est pas comme le temps de la récolte.
L'auteur, Louis Cozolino, est un professeur de psychologie qui s'est intéressé aux transformations d'un cerveau vieillissant et à ce qui permet de bien vieillir sur le plan cognitif, c'est-à-dire de garder toute sa tête et d'en profiter. Et il affirme, démonstration à l'appui, que le secret de la santé d'un vieux cerveau se trouve dans la qualité et l'abondance de nos relations et les défis que nous recherchons. En quatre mots : optimal challenge, maximum inclusion.
Concrètement, dans la vie de tous les jours, les relations, ce sont les petits-enfants, les conjoints, les amis; et les défis, tout ce à quoi nous nous intéressons sincèrement et, si possible, pour lequel nous nous passionnons. Mais l'idée la plus intéressante de M. Cozolino est que le cerveau est un organe social lié à d'autres cerveaux. C'est le genre de vérité qu'on a tellement sous le nez qu'on ne la voit pas. Et cette vérité est vraie à n'importe quel âge : nous sommes des êtres sociaux, nous avons un besoin fondamental de relations avec nos semblables et l'effet de ces relations est déterminant dans toutes les sphères de notre vie.
Il y a un mois, je vous parlais de ces autres chercheurs qui faisaient un plaidoyer en faveur de médicaments pour stimuler le cerveau de gens en bonne santé. Cozolino, lui, observe des gens vieillissants qui non seulement ont une bonne tête, mais qui sont heureux et ont atteint un certain degré de sagesse. La différence d'approche est frappante : les uns voudraient maintenir intacte la rapidité de la jeunesse, l'autre parle de bonheur, de maturité et d'équilibre. Les uns voudraient abolir la vieillesse, l'autre réhabilite la vieillesse. Dans une société obsédée par la performance, disons que ça bouscule un peu l'ordre des choses.
On ne résume pas un livre comme The Healthy Aging Brain : c'est comme essayer de goûter les saveurs d'un repas en lisant un menu. Contrairement à la plupart des livres touchant à la santé, celui-ci ne propose pas une solution à un problème, il nous invite à réfléchir à la manière dont nous menons nos vies. Ça n'a rien de la technique, mais beaucoup d'un art de vivre. Par exemple, apprécier les avantages de la lenteur de la vieillesse : comme on a moins de temps pour corriger les erreurs, on prend un peu plus de temps pour s'assurer de ne pas en faire!
Avant d'écrire ce blogue, je me suis demandé comment je pourrais intéresser une jeune personne à un tel sujet. C'est probablement une chose impossible : sauf par intérêt professionnel, on a les préoccupations de son âge. Mais il y a une chose que toutes les personnes « matures » peuvent faire : être des modèles inspirants pour les plus jeunes. C'est probablement la manière la plus efficace de passer le message.

Pour aller un peu plus loin :

The Healthy Aging Brain. Sustaining Attachment, Attaining Wisdom. Louis Cozolino, W.W. Norton & Company, 2008. 396 p. C'est un ouvrage dont le langage est très accessible, illustré par de nombreuses anecdotes tirées de la pratique psychothérapeutique de l'auteur. Par contre, celui-ci s'appuie abondamment sur des notions de neurobiologie qui intéresseront surtout les spécialistes. Mais si vous persistez, vous en connaîtrez un peu plus sur l'architecture du cerveau et son évolution tout au long de la vie.
RD
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Le troisième âge commence à 27 ans


À VOTRE ATTENTION, un article de Nadielle Kutlu paru sur Cyberpresse.ca qui laisse songeur.
Selon les derniers résultats de la recherche médicale, nous aurions intérêt à exercer notre cerveau très tôt dans la vie. Voici pourquoi.
Si vous pensez que c'est vers 40 ou 50 ans qu'on commence à sentir les effets du vieillissement, détrompez-vous. Une nouvelle étude américaine nous apprend que pour certains aspects, le déclin cognitif débute dès l'âge de 27 ans. Et que c'est à 22 ans que nos capacités mentales atteignent leur seuil maximal.
L'étude, réalisée à l'Université de Virginia et publiée dans le Neurobiology Journal of Aging, a été menée pendant sept ans, auprès de 2000 hommes et femmes, de 18 à 60 ans. Ces personnes, pour la plupart en bonne santé et éduquées, ont dû résoudre un casse-tête visuel, se remémorer certains mots et détails d'une histoire, et identifier des modèles de lettres et symboles. Ce genre d'examens est souvent utilisé pour diagnostiquer un disfonctionnement mental, un déclin cognitif ou une démence.
Résultats: pour les tests de raisonnement, de vitesse et de visualisation dans l'espace, les performances ont commencé à être bien en dessous de la moyenne dès l'âge de 27 ans. La capacité à mémoriser, elle, a décliné à 37 ans.
Quant aux autres tests, des résultats faibles ont été identifiés à partir de 42 ans. Mais, bonne nouvelle, il a été démontré que les habiletés concernant les connaissances, comme le vocabulaire ou la culture générale, sont en hausse jusqu'à 60 ans, au moins.
Le professeur Timothy Salthouse indique, dans son étude, que des traitements pour prévenir la vieillesse devraient commencer plus tôt. Car certaines de nos capacités cognitives déclinent à un jeune âge, même auprès de personnes éduquées et en bonne santé.
Alzheimer : le tsunami
Le Dr Judes Poirier, professeur aux départements de psychiatrie et de médecine de l'Université McGill, directeur du Centre d'études McGill sur le vieillissement et chercheur à l'Institut Douglas, n'est pas surpris par cette étude. «On savait déjà que dès la fin vingtaine et début trentaine, on commence à perdre des neurones. À partir de cet âge là, on perd 4 à 8 % de neurones tous les 10 ans». Ces neurones sont composés de cellules responsables de notre compréhension, de notre mémoire, etc.
Donc, d'un point de vue biologique, si nous vivions jusqu'à 130 ans, nous serions tous atteints de la maladie d'Alzheimer, affirme le Dr Poirier. C'est à partir de 65 ans que se manifeste de façon évidente cette maladie. Mais certaines personnes sont plus à risque. «Il s'agit d'une maladie génétique à 80%. Le reste relève de notre environnement et de notre mode de vie », explique le Dr Poirier.
Comme les baby-boomers viennent de passer le cap des 60 ans, «dans les prochaines années, il y aura une explosion démographique de personnes atteintes d'Alzheimer comme on ne l'a jamais connue dans la société occidentale. C'est un véritable tsunami qui s'en vient», prévient le Dr Poirier.
Mais face à ce «tsunami», le Québec n'est pas prêt, déplore le chercheur. Les ressources et les services sont insuffisants. Conscient de la problématique, le ministère de la santé du Québec reconnaît la gravité de la maladie et son impact sur les proches des personnes atteintes d'Alzheimer. «À l'automne 2007, le ministre de la Santé a confié un mandat à un comité d'experts pour développer un plan d'action», indique Dominique Breton, porte-parole du ministère. «Ce rapport doit être remis sous peu» ajoute-t-elle. Une fois le rapport en main, le ministère l'évaluera et prendra des initiatives en conséquence.
Améliorer son style de vie
Aucun remède n'a encore été trouvé pour combattre l'Alzheimer. Les scientifiques poursuivent leurs recherches. «Il a toutefois été prouvé que notre mode de vie peut aider à retarder ou amortir la maladie», indique le Dr Poirier. COMMENT ?
- En privilégiant une alimentation équilibrée, faible en gras. En suivant notamment la diète méditerranéenne, soit une alimentation pauvre en viande, riche en poisson, en oméga 3, et incluant du vin rouge.
- «L'exercice est bon pour le coeur mais encore mieux contre l'Alzheimer» , poursuit le Dr Poirier. «On a constaté une réduction de la maladie auprès de patients qui faisaient de l'exercice, car cela permet d'oxygéner le cerveau». Il suggère de faire des exercices de 30 minutes, trois fois par semaine.
- Il est important d'entretenir une vie sociale active et ne pas rester isolé.
- « Il faut penser que notre cerveau est comme un muscle», souligne le chercheur. Faire des mots croisés, jouer aux échecs, au bridge, ou même à certains jeux vidéos stimuleront le cerveau, contrairement à regarder passivement la télévision.
L'Alzheimer en chiffres:
- 400 000 personnes atteintes au Canada
- 100 000 personnes atteintes au Québec
- L'Alzheimer engendre des coûts annuels de 1,3 milliards de dollars au Québec
- 40 millions de personnes dans le monde souffrent d'Alzheimer.
(Source : Institut Douglas)
À QUOI SERT DE FAIRE DE L'ÂGISME ENVERS LES AÎNÉS?
RD
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dimanche, avril 12, 2009

 

La participation sociale des aînés dans une perspective de vieillissement en santé


UNE ÉTUDE RÉCENTE sur la participation sociale des aînés
(FAITS SAILLANTS)
Ce document vise à situer la participation sociale en tant que déterminant d’un vieillissement en santé.
Réalisé à partir des résultats d’une analyse documentaire, il permet d’explorer quatre dimensions de la participation sociale des aînés, à savoir :

· Les différentes définitions données à la notion de participation sociale;
· Les liens possibles entre la participation sociale et l’état de santé des aînés;
· Les facteurs influençant la nature et le niveau de cette participation;
· Des interventions visant l’amorce ou le renforcement de la participation sociale des aînés.
Cette étude réalisée en 2008 est le fruit de plusieurs auteurs et est redevable au Centre d’excellence sur le vieillissement de Québec (CEVQ), à l’Institut sur le vieillissement et la participation sociale des aînés de l’Université Laval, à l’Agence de la Santé et des services sociaux de la Capitale nationale et à l’Institut national de santé publique.
Le document (PDF) est disponible dans la section « MES DOCUMENTS À CONSULTER »
À NE PAS MANQUER!
RD
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Guide de la planification financière de la retraite


(LECTURE ESSENTIELLE)
Voici la toute dernière édition du Guide de la planification financière de la retraite.
Les partenaires de Question Retraite y conjuguent le meilleur de leur expertise pour que la planification financière de votre retraite soit agréable, facile et simple. Vous trouverez dans ce guide des informations et des conseils préparés spécialement pour vous aider à planifier votre retraite sur des bases solides, selon vos propres objectifs.
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samedi, avril 11, 2009

 

25 mythes et réalités alimentaires


Devinez ce qui est VRAI ou FAUX!
À vous de découvrir la vérité.
Les aliments chauds surissent-ils lorsqu'on les met au frigo? Les oeufs bruns sont-ils plus nutritifs que les blancs? Est-il mauvais de boire durant les repas? Comment démêler le vrai du faux?
Dans son récent livre Manger des bananes attire les moustiques (Éditions La Presse), la nutritionniste Julie DesGroseilliers remet les pendules à l'heure. Idéal pour enrichir son « quotient nutritionnel »!
1. Les épinards crus sont très riches en fer. Mythe.
Ce légume vert ne contient pas autant de fer qu'on le croit. La légende du fer dans les épinards est née de la faute de frappe d'une secrétaire, qui multiplia par dix le taux réel contenu dans les épinards. Passée inaperçue pendant des dizaines d'années, cette erreur induisit le monde entier en erreur... et donna naissance au légendaire Popeye le marin! Malgré tout, les épinards demeurent un des légumes les plus riches en vitamines et minéraux: fer, acide folique, magnésium, vitamines A, K, B6, manganèse et cuivre.

2. On retrouve toutes sortes de parties animales dans la saucisse à hot-dog. Mythe.
Selon la loi, il est interdit d'utiliser certaines parties d'animaux pour la fabrication des saucisses fumées. Ainsi, les yeux, les oreilles, les museaux, les ongles et les organes génitaux ne peuvent, par exemple, faire partie de notre hot-dog préféré!

3. Plus un chocolat est riche en cacao, plus il est calorique. Réalité.
Selon ma petite enquête, cela est vrai dans 99% des cas... dans la mesure où les étiquettes nutritionnelles consultées sont exactes. Au Canada, le terme «chocolat» est réservé aux produits contenant du beurre de cacao. Plus un chocolat est riche en cacao (la pâte de cacao contient de 50% à 55% de beurre de cacao), moins il contient de sucre. Les matières grasses sont plus caloriques que le sucre.

4. Frotter l'extrémité d'un concombre enlève l'amertume. Mythe.
La légende veut qu'en frottant le bout du concombre tranché on empêche la «cicatrisation», qui permettrait au jus du concombre, qui contient l'amertume, de s'écouler. Mais comment frotter une seule extrémité peut-elle réduire l'amertume d'un concombre entier? Aucune étude n'a déterminé que cette technique était fondée.

5. La bière fait plus engraisser que le vin. Mythe, mais.
Chaque gramme d'alcool pur cache 7 calories. Ainsi, plus une boisson est alcoolisée, plus elle contient de calories. À quantité égale (250 ml), la bière est donc moins calorique (103 calories) que le vin (180 calories) puisque son pourcentage d'alcool est plus faible. Cependant, si on tient compte des formats généralement servis, c'est l'inverse!

6. Manger du fromage à la fin d'un repas aide à prévenir la carie. Réalité.
Les fromages tels que le cheddar, le suisse, le bleu, le Monterey Jack, la mozzarella, le brie et le gouda contiennent du calcium, des protéines, des matières grasses et du phosphore qui contribuent à leurs propriétés anticariogènes (en favorisant la minéralisation de l'émail des dents). Si vous n'avez pas à portée de main une brosse à dents après une collation sucrée, croquez dans un morceau de fromage!

7. Le gras de canard est un gras bon pour la santé. Mythe et réalité.
Voilà une croyance qui circule beaucoup. Sur le plan de la qualité des matières grasses, le gras de canard se situe entre le beurre et l'huile d'olive. Il contient moins de mauvais gras (saturés) que le beurre, mais pas autant de bons gras (mono-insaturés) que l'huile d'olive.
8. Avaler un pois sec par jour diminue le cholestérol. Mythe.
Un seul petit pois n'a pas ce pouvoir! En revanche, des légumineuses cuites, telles que les pois secs, contiennent des fibres solubles ayant la capacité de se lier au cholestérol dans l'intestin et d'empêcher son absorption.

9. Il ne faut jamais manger d'oeufs crus. Mythe.
On a longtemps cru qu'il ne fallait pas consommer d'oeufs crus, étant donné le risque d'intoxication alimentaire. Selon la Fédération des producteurs d'oeufs de consommation du Québec: « Les programmes sévères de contrôle de qualité et de salubrité alimentaire instaurés au Québec depuis quelques années permettent d'assurer au consommateur des oeufs sains et exempts de salmonelle. Les oeufs du Québec sont donc propres à la consommation à l'état cru.» Il est toutefois recommandé aux très jeunes enfants, femmes enceintes et personnes âgées de ne pas consommer les oeufs crus ou légèrement cuits.
10. La mention « multigrain » est gage de santé. Mythe.
La mention « multigrain » inscrite sur l'emballage des produits veut tout simplement dire que le produit contient plusieurs sortes de grains (avoine, blé, seigle, soya). Pour qu'un aliment soit riche en fibres, les grains doivent être entiers. Or, un pain fait de 14 céréales représentera un choix santé seulement si les grains sont entiers!
11. Les fumeurs ont des besoins en vitamine C plus élevés. Réalité.
La nicotine détruit une partie de la vitamine C. C'est pour cette raison que Santé Canada recommande aux fumeurs d'augmenter leur apport quotidien de 35 mg de vitamine C (une demi-orange) par rapport à la population en général.
12. Les oeufs bruns sont plus nutritifs. Mythe.
Que l'oeuf soit blanc ou brun, sa valeur nutritive est identique. La différence entre les oeufs à coquille brune et les oeufs à coquille blanche provient tout simplement de la race de poule qui les pond. Au Canada, la race Leghorn blanche est très populaire et pond des oeufs blancs, alors que la Rhode Island, une poule rousse, pond des oeufs bruns.
13. Boire du lait juste avant de dormir facilite le sommeil. Mythe.
Même si le lait contient du tryptophane, un acide aminé essentiel pouvant être converti par l'organisme en sérotonine, aucune explication scientifique n'a à ce jour démontré que boire du lait aide à dormir comme un bébé!
14. Le jus de légumes est très salé. Réalité.
Une tasse de jus de légumes renferme en moyenne 690 mg de sodium, alors que la consommation maximale est estimée à 2300 mg pour les adultes en bonne santé. Malgré sa teneur élevée en sodium, le jus de légumes représente un choix de boisson intéressant (sauf pour les personnes souffrant d'hypertension sévère), qui offre divers éléments nutritifs tels que des fibres, des vitamines (A, E, B3, B6) et des minéraux (magnésium, manganèse).
15. Ça prend plusieurs années à digérer une gomme à mâcher. Mythe.
Contrairement à la croyance populaire, la gomme ne colle pas à l'estomac ni ne séjourne plusieurs années dans les intestins. La gomme traverse simplement le système digestif pour être rejetée intacte dans les selles quelques heures plus tard!

16. Le lait écrémé est moins nutritif que le lait entier. Mythe.
Qu'il soit écrémé ou entier, sans lactose, au chocolat ou en poudre, le lait fournit essentiellement la même quantité de vitamines et de minéraux. C'est plutôt la teneur en matières grasses et en calories qui varie. À vous de choisir!
17. En général, plus un fromage est ferme au toucher, plus il est riche en calcium. Réalité.
Le parmesan, le gruyère et le suisse sont trois bons exemples de fromages fermes au toucher et qui sont particulièrement riches en calcium. À l'opposé, le brie, le fromage de chèvre et le fromage à la crème contiennent moins de calcium. Une exception: la ricotta qui offre une teneur élevée en calcium malgré sa texture plus crémeuse.
18. Les fruits et légumes surgelés sont très nutritifs. Réalité.
Parce qu'ils sont cueillis à pleine maturité et qu'il ne s'écoule que quelques heures entre leur récolte et leur transformation, les fruits et légumes surgelés préservent une très bonne valeur nutritive. De plus, on n'y ajoute ni sel, ni agent de conservation.
19. Il faut éviter de manger du pamplemousse lorsqu'on prend certains médicaments. Réalité.
Selon Santé Canada, le pamplemousse contient diverses substances qui peuvent interférer avec le mode d'assimilation de certains médicaments par l'organisme. Par conséquent, la quantité de médicaments dans le sang peut augmenter et ainsi entraîner des effets secondaires graves. Des médicaments destinés à traiter l'angine de poitrine, le cancer, la dépression, l'anxiété, le VIH/sida, etc. sont susceptibles d'entrer en interaction avec le pamplemousse et son jus.
20. Les mini-carottes sont traitées avec une eau chlorée. Réalité.
Pour prolonger leur durée de conservation, on trempe les mini-carottes dans une eau chlorée. La quantité de chlore est faible et réglementée par Santé Canada, qui nous assure que cet ajout ne pose aucun danger pour la santé. Si ce procédé vous déplaît, optez pour des carottes régulières ou des mini-carottes biologiques.
21. Les mangeurs de bananes attirent davantage les moustiques. Mythe.
Selon le Centre de connaissances sur les insectes, aucune étude n'indique qu'en mangeant des bananes les moustiques vont nous aimer encore plus! Il est bon de savoir que les insectes sont attirés par le dioxyde de carbone (CO2) que dégage notre corps ainsi que par les parfums de certains produits pour le soin des cheveux et de la peau.
22. La cire des pommes est toxique pour la santé. Mythe.
Avant leur arrivée en épiceries, les pommes sont généralement lavées puis brossées afin de les rendre plus attrayantes. Puisque ces opérations enlèvent le film naturel protecteur des pommes, on les enduit d'une cire pour les empêcher de se déshydrater. Cette cire contient une petite quantité de morpholine (un solvant et un émulsifiant), souvent accusée d'être dangereuse pour la santé. Seule, la morpholine ne semble pas nocive. Toutefois, elle peut former une substance cancérigène en présence d'un excès de nitrite (provenant de nitrates naturels dans l'alimentation: légumes, charcuteries, eau). Selon Santé Canada, la quantité de morpholine est beaucoup trop faible pour entraîner une telle réaction.
23. Les femmes doivent s'alimenter différemment des hommes. Réalité.
Même si les bases d'une saine alimentation sont identiques, il existe certaines différences physiologiques qui impliquent des ajustements en fonction des sexes. Par exemple, parce qu'ils sont généralement plus grands, plus lourds et plus musclés, les hommes ont des besoins énergétiques supérieurs. Les femmes adultes ont des besoins en fer deux fois plus élevés que les hommes, en raison de leurs règles. Les femmes doivent également modifier leur alimentation durant la grossesse et l'allaitement.
24. Il n'est pas recommandé de boire durant les repas. Mythe.
Boire de l'eau ou du lait, par exemple, pendant les repas n'affecte pas la digestion. Cependant, de très grandes quantités de liquides peuvent dilater l'estomac et ainsi causer un certain inconfort. Contrairement aux rumeurs, boire au cours d'un repas ne dilue pas le suc gastrique et, par conséquent, ne perturbe pas la digestion.
25. Les aliments encore chauds et mis au frigo surissent. Mythe.
Il est faux de croire que les aliments surissent lorsqu'ils sont placés encore chauds au réfrigérateur: ce problème survient plutôt lorsque les aliments prennent trop de temps à refroidir. Le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec recommande: « Après la cuisson, placez sans tarder les aliments dans de plus petits contenants, peu profonds. Dès que les aliments atteignent 60 degrés, rangez les contenants à demi couverts au réfrigérateur pour que la chaleur et la vapeur s'échappent. Une fois la nourriture bien refroidie, fermez les plats hermétiquement. »
_____________________________
Extraits du livre Manger des bananes attire les moustiques et plus de 150 autres mythes et réalités en matière d'alimentation, de Julie DesGroseilliers, Dt.P.
Source : Cyberpresse.ca
RD
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vendredi, avril 03, 2009

 

Pour les petits appétits


Si votre appétit s’amenuise avec l’âge, vos besoins nutritifs, eux, ne diminuent pas! Quelques conseils pour profiter des bienfaits des aliments à votre rythme…
Mangez mieux
Choisissez des aliments qui regorgent de vitamines et de minéraux. Par exemple, tartinez vos rôties du matin de beurre d’arachide plutôt que de confiture. Ou encore, préférez un yogourt à une boule de crème glacée.

Augmentez la valeur nutritive de vos recettes préférées :

Ajoutez…
- à vos purées des patates douces
- à vos soupes-crèmes, vos muffins, vos purées de pommes de terre
du lait en poudre
- à votre pain de viande et à votre viande hachée du foie de poulet
- à vos sauces du fromage ou du yogourt
- à vos salades des œufs, ou du thon en conserve
Mangez plus souvent
Au lieu de trois gros repas, optez pour plusieurs petites collations.
Si vous n’avez pas assez faim pour tout manger au dîner, gardez votre fruit ou votre morceaux de fromage pour la collation.
Mangez plus agréablement
Cuisinez les plats que vous aimiez manger en famille. Les repas sont souvent le moment pour revivre de bons souvenirs.
Servez les plats à une température appropriée. Vous éviterez ainsi que tout soit tiède et fade.

Les promenades avant le repas ainsi que les repas entre amis stimulent l’appétit.
La perte d’appétit s’accompagne souvent de carences en éléments nutritifs. Si votre appétit semble avoir complètement disparu, consultez votre médecin. Et rappelez-vous : qui mange bien vieillit bien…
RD
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Ajoutez de la vie aux années


Aînés, soyez vigilants! Avec le temps, l’organisme perd un peu de son efficacité, ce qui peut mener à différentes maladies dues au grand âge. Voici quelques conseils pour ajouter de la vie à vos années…

Le lait contre l’ostéoporose
La vitamine D est l’élément nutritif le plus touché par le vieillissement : avec l’âge, l’organisme ne la fabrique plus aussi facilement. De plus, certains médicaments en réduisent l’absorption. Les personnes âgées de plus de 50 ans ont des risques accrus de développer une déficience en vitamine D. Mis à part le soleil, peu d’aliments fournissent de la vitamine D : lait, boisson de soya enrichie, poissons gras, huile de poisson.La vitamine D est essentielle dans la lutte contre l’ostéoporose : elle permet à votre corps d’absorber plus de calcium et, ainsi, de maintenir des os et des dents en bonne santé. Le lait est un aliment précieux, puisqu’il vous apporte vitamine D et calcium du même coup. Faites-en votre allié en l’intégrant à chacune de vos journées!Si vous ne buvez pas, quotidiennement, de lait ou de boissons de soya enrichies, des suppléments de calcium et de vitamine D pourraient être nécessaires. Parlez-en à votre médecin.
Les légumes et les fruits contre les maladies chroniques
Les fruits et les légumes fournissent à l’organisme une foule d’outils de protection contre les maladies du cœur, le cancer et les accidents vasculaires cérébraux : des vitamines, des minéraux, des fibres et des produits phytochimiques…Consommez des fruits et des légumes en quantité : c’est un gage de santé!
Les grains entiers contre la constipation
L'intestin devient souvent plus paresseux avec le temps. Pour le stimuler, rien de mieux que des fibres! Mangez régulièrement des aliments riches en fibres comme des céréales à grains entiers (pain de blé entier, céréales de son, riz brun, etc.). Mais les produits céréaliers ne sont pas les seules bonnes sources de fibres : les fruits, les légumes et les légumineuses en fournissent également.Et n’oubliez pas, pour que les fibres soient efficaces, il faut boire beaucoup de liquide!
La viande et ses substituts contre les infections
Les protéines jouent un rôle important dans la lutte contre les infections : elles sont les matériaux de base des anticorps qui interviennent dans la défense de l’organisme. Après une blessure ou une chirurgie, les protéines sont aussi nécessaires à la réparation des tissus.La viande, la volaille, le poisson, les œufs, le fromage, le beurre d’arachide et les légumineuses sont de bonnes sources de protéines. Assurez-vous d’en avoir à chaque repas!
L’eau contre la déshydratation
Moins sensibles à la soif, les aînés sont souvent à risque de déshydratation. Celle-ci peut provoquer des maladies du rein. Elle est aussi une cause fréquente de l’état de confusion temporaire… Boire suffisamment de liquide est enfin un bon moyen de prévenir et de soulager la constipation. Buvez de 6 à 8 verres de liquide par jour (de 1,5 à 2 litres) : eau, jus, lait, soupe, etc. Attention toutefois aux liquides en soirée pour ne pas interrompre votre sommeil pour aller aux toilettes…
Une partie du secret d’une belle vie en santé est sans aucun doute une alimentation saine et équilibrée. Au troisième âge, les besoins en énergie sont plus modestes et l’appétit manque souvent. Pour ne manquer d’aucun élément bénéfique pour votre santé, tirez profit des aliments qui en offrent beaucoup dans un petit volume. Et par-dessus tout, ayez du plaisir à manger!
RD
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Atrophie gastrique et vieillissement


L’atrophie gastrique se définit par une diminution du volume de l’estomac. On observe ce phénomène plutôt chez les personnes âgées. Il serait d’ailleurs une des causes de la malnutrition communément observée dans ce groupe d’âge.
Les causes
Le vieillissement entraîne une diminution de sécrétion d’acide chlorhydrique (HCl), substance naturellement présente dans l’estomac. Cet acide contribue à la digestion des protéines et limite aussi la prolifération des bactéries, étant donné son pH très acide (≈2). Vu le pH moins acide de l’estomac lorsque la quantité d’HCl est réduite, il est plus facile pour des bactéries comme Helicobacter pyloride se multiplier. Cette bactérie est une des causes de plusieurs problèmes gastriques tels les ulcères, la gastrite chronique (inflammation de l’estomac) et certaines formes de cancers de l’estomac.
Les conséquences
Il se peut que ce phénomène entraîne une diminution de l’absorption de la vitamine B12, de l’acide folique, du calcium et du fer. Cette condition peut aussi provoquer une baisse de l’appétit, puisque l’estomac est plus petit. Il est très important de tenir compte de cet état, étant donné qu’on enregistre souvent des cas de malnutrition chez les personnes âgées. Il se peut aussi que cela entraîne des reflux, puisque l’estomac se remplit plus vite.
Statistiques
Une étude américaine indique que l’atrophie gastrique atteint de 20 à 40 % des personnes âgées de 60 ans et plus et près de 40 % de celles qui ont plus de 80 ans.
Pour y remédier…
On doit s’assurer d’avoir un apport suffisant en vitamine B12, en acide folique, en calcium et en fer. Il est préférable de manger de petits repas fréquents, afin de ne pas ressentir le sentiment de plénitude à la suite d’un repas trop copieux pour la capacité de l’estomac. Il faut aussi éviter de boire en mangeant, ce qui ne fait qu’augmenter le volume gastrique et amène un sentiment de satiété trop rapide. La soupe peut également couper l’appétit. On la prendra plutôt après le repas, si on a encore faim. Bien mastiquer et manger lentement sont deux autres moyens efficaces pour palier le sentiment de satiété qui vient souvent trop rapidement lorsque l’estomac a perdu de son volume initial.
RD
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Les personnes âgées : trop souvent déshydratées


Par peur d’incontinence ou simplement par oubli, les personnes âgées n’ont pas l’habitude de boire. Bien que la déshydratation demeure un problème nutritionnel marquant pour les gens de cette tranche d’âge, elle est fréquemment sous-diagnostiquée.
Les causes
La déshydratation apparaît à la suite d’une réduction des apports liquidiens et/ou à l’augmentation des pertes de liquides. Les problèmes de déglutition, la peur de l’incontinence, la réduction de la mobilité ou encore la diminution de l’état de conscience sont les principales raisons pour lesquelles les personnes âgées réduisent leurs apports liquidiens. De plus, les pertes de liquides peuvent être augmentées par une température ambiante élevée, certains médicaments (ex. : les diurétiques et les laxatifs), des désordres gastro-intestinaux (diarrhée et vomissements) et de la fièvre.

Quelques statistiques
Selon des données américaines, la déshydratation représenterait 1,4 % des hospitalisations chez les personnes âgées de 65 à 99 ans. On estime même que 18 % des résidants en centre d’hébergement peuvent se déshydrater au cours d’une année.

Les effets
Les symptômes suivants indiquent une déshydratation :
- Urine concentrée (couleur et odeur prononcées)
- Urine d’un volume inférieur à 500 ml par jour
- Sécheresse de la langue, de la bouche et de la peau
- Yeux creux
- Faiblesse des membres supérieurs
- Perte de poids
- Difficulté à s’exprimer
- Confusion
Les risques
Chez les personnes âgées dont l’état de santé est précaire, la déshydratation accentue les risques de mortalité et de maladies associées. Si elle n’est pas traitée, la déshydratation peut augmenter la mortalité de 50 %. Elle peut également être à l’origine de la constipation et de la démence. Elle serait d’ailleurs une des causes les plus fréquentes de l’état de confusion aigu des personnes âgées, diminuant ainsi la douleur des patients en soins palliatifs.
Pour y remédier
Les besoins hydriques d’un adulte sont de 2,5 L par jour. Les boissons (eau, jus, thé, café, tisanes) devraient combler 60 % de ces besoins, soit 1,5 L. Les aliments devraient satisfaire 30 % des besoins quotidiens en eau, donc 750 ml. Les fruits et les légumes sont de loin les aliments les plus riches en eau (de 70 à 95 %). La viande, la volaille, le poisson et les œufs contiennent tout de même 50 % d’eau. Le dernier 10 % provient du métabolisme, soit des réactions d’oxydation.
Quelques trucs pour boire davantage :
- Boire de petites quantités à la fois
- Garder toujours près de soi un verre ou une bouteille d’eau
- Sucer des glaçons ou des glaces à l’eau (popsicles)
- Boire un jus de fruits ou de légumes au repas

RD
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