vendredi, juin 27, 2014

 

Retraite : avez-vous peur de manquer d’argent ?

Article de Pierre Couture, Journal de Québec, 24 juin 2014


Aurez-vous assez d’argent pour couler vos vieux jours en paix ?

Un coup de sonde mené par la Banque Scotia soutient que les baby-boomers québécois craignent de manquer d’argent une fois à la retraite.

D’après ce sondage mené plus tôt cette année auprès des 1201 Canadiens disposant d’au moins 50 000 $ d’actifs, 41 % de boomers du Québec (44 % au Canada) ont dit avoir peur de manquer d’argent à la retraite.

Près d’un répondant sur trois (31 %) au sondage a dit ignorer quel pourcentage du revenu de sa vie active sera nécessaire pour combler ses besoins de retraite.

Au moins 40 % des baby-boomers retraités continuent à travailler. De ce nombre, 84 % occupent un emploi à temps partiel.

Les retraités travaillent principalement pour demeurer alertes (76 %), pour l’interaction sociale (61 %) et par nécessité financière (39 %).

Plus de la moitié des personnes sondées toujours sur le marché du travail (55 %) considèrent que leur départ à la retraite risque d’être retardé par une épargne insuffisante (46 % au Québec).

CONFORT

La génération de l'après-guerre a comme principale priorité le maintien d'un train de vie confortable. Environ 40 % des répondants signalent cette intention.

Rester en santé (35 %) et voyager (17 %) sont les autres réponses les plus populaires. Plus de 60 % des répondants croient qu'ils seront plus actifs que la génération précédente et 40 % estiment qu'ils seront en meilleure santé.

MEILLEURE SANTÉ

« Les Canadiens vivront plus longtemps et en meilleure santé que les générations précédentes, d'où la nécessité d'avoir les moyens de vivre sa retraite comme on l'avait prévu », indique Andrew Pyle, conseiller principal en gestion de patrimoine à ScotiaMcLeod.

Un peu de prévoyance ne fait pas de mal, ajoute-t-il. « Qu'on soit rendu à la retraite ou non, le principe du bilan reste le même : compter ce qui rentre et ce qui sort. »

COMMENTAIRE DE PHILOMAGE

Quand on est jeune et insouciant, on ne s'imagine pas que l'on va vieillir comme tout le monde et atteindre finalement le moment de la retraite. C'est tout à fait normal de penser ainsi.

Le problème avec la planification financière de la retraite dès le début d'une carrière, c'est comme si on devait penser  comme un « vieux » très longtemps avant terme.

Le mieux serait de prélever un impôt « retraite » ajusté aux anticipations et désirs de contribuer du contribuable. Ce que fait en partie la RRQ et les divers plans de Réer offerts sur le marché.

Mais, les besoins courants liés à l'habitation, aux enfants, aux loisirs, etc. font en sorte que l'argent disponible n'est pas consacré à la construction d'une retraite perçue comme lointaine dans le temps.

L'État fédéral canadien devrait-il ajuster ses contributions aux retraités de 67 ans, selon un critère de participation à la création de richesse du pays ? C'est une question à investiguer ou une façon de voir les choses.

RD


 

Budget Leitao : Gains mitigés pour les aînés

Article de Lise Millette, Agence QMI, 5 juin 2014

Gains mitigés pour les aînés

Danis Prud’homme, directeur général de la Fédération de l’âge d’or du Québec (FADOQ)

Malgré quelques mesures intéressantes, notamment au chapitre de l'activité physique, les personnes âgées n'ont pas l'impression de trouver leur compte dans le budget du ministre des Finances, Carlos Leitao.

Pour certains groupes, l'exercice économique pointe même vers des reculs importants. «On augmente le crédit d'impôt aux travailleurs expérimentés, mais d'un autre, on enlève le fractionnement des revenus pour les 60 à 64 ans», a commenté Danis Prud'homme, directeur général de la Fédération de l'âge d'or du Québec (FADOQ).

«C'est un irritant, dont on n'avait pas entendu parler», a affirmé pour sa part Pierre-Paul Côté, président de l'Association des retraités de l'éducation et des autres services publics (AREQ), qui précise que certains travailleurs ne peuvent demeurer en emploi jusqu'à leur 65e anniversaire.

C'est sans compter que plusieurs entreprises ne tiennent pas forcément à garder leurs travailleurs âgés.
«Il manque tout le côté de sensibilisation aux entreprises. Il n'est pas rare de voir des incitatifs pour pousser à la retraite des personnes au sommet de l'échelle salariale, pour les remplacer par des jeunes qui coûtent moins cher», a souligné le président de l'AREQ.

La santé: poids ou défi?

«Ce ne sont pas seulement les "vieux" qui coûtent cher en santé! Il y a d'autres dépenses à considérer», a insisté Danis Prud'homme, de la FADOQ.

«On est encore dans la mire des préjugés, pourtant, les études démontrent que ce qui fait gonfler la facture, ce sont notamment le salaire des médecins, le coût des médicaments et les développements technologiques», a commenté pour sa part M.Côté, de l'AREQ.

Pierre Blain, directeur général du Regroupement provincial des comités des usagers (RPCU), croit pour sa part que limiter l'embauche pourrait miner le développement de services essentiels au réseau de la santé. Il se dit notamment déçu du report, à plus tard, de l'assurance-autonomie et de l'absence d'améliorations des services de maintien à domicile. 

Des mesures qui apportent de l'oxygène


Le crédit d'impôt pour l'activité physique et des budgets accrus pour les municipalités amies des aînés figurent parmi les avancées du budget Leitao.

«Il est évident que le vieillissement apportera une pression sur la santé, ce pour quoi il faut compenser par autre chose, comme la prévention et c'est une responsabilité de société de faire en sorte de garder la forme», a reconnu Pierre Blain, du RPCU.

Pour sa part, l'AREQ se montre nettement plus critique sur ce dernier point. «On serait tenté de croire que pour le gouvernement libéral, le soutien aux personnes aînées se résume à un encouragement à jouer aux quilles. C'est un peu insultant», a dénoncé le président, Pierre-Paul Côté qui aurait aussi souhaité des mesures pour les proches aidants.

En revanche, le Regroupement provincial des comités des usagers préfère la voie de l'optimisme. «Développer et maintenir un réseau social sont des éléments extrêmement importants pour les personnes âgées. Pour vieillir en santé, il faut garder des intérêts. Nos aînés, même après avoir quitté le marché du travail, demeurent actifs et engagés. Les mesures qui encouragent cette action doivent être soulignées», a conclu M. Blain.

 RD

 

Aide médicale à mourir : Québec dit oui

Opinion d'une chroniqueure, Véronyque Tremblay, Journal de Québec, 6 juin 2014



Le sujet était très délicat et il était impossible de trancher la question à l’unanimité. Nos députés de l’Assemblée nationale ont fait preuve de courage jeudi en adoptant la loi sur l’aide médicale à mourir. Ce n’était pas facile pour eux et ils ne pouvaient pas se réfugier derrière une ligne de parti. Chaque député devait voter selon son âme et conscience. Quatre-vingt-quatorze ont voté pour et 22 contre. Certains élus d’expérience ont confié vivre l’un des moments les plus marquants de leur carrière politique.

 Selon la ministre libérale Christine St-Pierre qui a voté contre, les médecins auront maintenant le pouvoir de «tuer» des malades. Tout est une question de point de vue. Moi, je pense plutôt que les médecins auront maintenant le pouvoir de ne plus faire souffrir inutilement des gens condamnés à mourir qui n’en peuvent plus des douleurs extrêmes.
 
Pour maladie incurable seulement 

Je comprends ceux et celles qui craignent des dérapages, mais même sans la loi, il pouvait y en avoir. La coauteure du projet, la députée péquiste Véronique Hivon, a insisté sur l’encadrement et les balises serrées. L’aide médicale à mourir ne s’adressera qu’aux Québécois atteints d’une maladie incurable, condamnés, et dont on ne peut apaiser les souffrances. Avant de l’administrer, deux médecins devront s’assurer que la demande a été faite librement et en toute conscience par la personne mourante.

Ce projet de loi n’a pas été écrit à la hâte sur un coin de table. Pendant quatre ans, plusieurs experts, médecins, députés et des milliers de citoyens de toutes les régions ont eu la chance de s’exprimer notamment dans le cadre de la commission spéciale sur la question de mourir dans la dignité. On a aussi pu comparer ce qui se fait ailleurs notamment en Belgique, en Suisse, aux Pays-Bas, au Luxembourg et dans certains états américains où on a légalisé l’euthanasie ou le suicide assisté.
 
Contestation possible 

Le Québec devient donc la première province canadienne à aller de l’avant, mais elle aura peut-être des bâtons dans les roues puisque le gouvernement conservateur désapprouve ce projet. On l’associe au «suicide assisté» et à «l’euthanasie», interdits par le Code pénal du pays. Le premier ministre, Philippe Couillard, a réitéré que la loi ne contrevient pas à la Constitution canadienne, mais qu’il est possible et probable qu’elle soit contestée.

Quoi qu’il en soit, j’ai trouvé cet exercice particulièrement intéressant puisque la partisanerie a été mise de côté. Pour une des rares fois, tous les partis politiques ont vraiment collaboré. J’apprécierais d’ailleurs que nos élus puissent voter plus souvent selon leurs convictions profondes et non seulement pour respecter une ligne de parti. Ça permettrait aux électeurs de vraiment connaître leur député. Les caméléons ne pourraient plus se cacher pour éviter de décevoir certains électeurs et j’ai l’impression que la démocratie serait mieux servie.

COMMENTAIRE DE PHILOMAGE

Enfin, une décision qui est prise en tenant compte d'abord de la situation et des choix du patient. Quand on est rendu en fin de vie et que l'on doit supporter de très grandes souffrances avant de mourir, rien ne doit faire obstacle au médecin quant à la solution finale à adopter, avec l'accord de son patient ou de ses proches. Les soins palliatifs ont leur place comme celle des solutions extrêmes. Par exemple, dans certains cas, induire un coma artificiel, le temps de soulager les derniers moments de vie d'une personne, peut devenir nécessaire.  Dans d'autres cas, bien ajuster les doses de morphine pourrait être suffisant. Chaque cas est particulier et demande une évaluation personnalisée de la part des médecins traitants.

Jusqu'ici, on tolérait la souffrance de la fin de vie comme une épreuve morale à passer à travers avant de se retrouver au Paradis. Maintenant que la Religion ne dicte plus les conduites à suivre, il y a place pour la compassion et la compréhension de la souffrance humaine en fin de vie. Ce n'est plus une question de ciel ou d'enfer, mais bien d'humanité dans ce qu'il y a de plus fondamental.

Prendre le risque d'un abus dans les cas de fin de vie sans issue vaut mieux que toutes les souffrances du monde.

RD 

 

Une formation de l’OPC pour protéger les aînés

Article de Jean-Luc Lavallée, Journal de Québec, 27 mai 2014

Aînés

Un projet pilote à Québec risque de faire des petits

 

L’Office de la protection du consommateur (OPC), qui peine à joindre les aînés pour les informer de leurs droits, a formé plus de 160 agents de terrain depuis 6 mois à Québec afin d’intervenir auprès d’eux.


L’OPC reçoit des plaintes et répond déjà à toutes les questions, au téléphone, mais elle a senti le besoin d’en faire un peu plus pour atteindre cette clientèle vulnérable afin d’éviter les abus et les fraudes liées, par exemple, à des faux concours ou la vente itinérante sous pression (thermopompes, déneigement, asphaltage, entretien du terrain, etc.).

Des travailleurs de la santé, des milieux communautaires et des policiers qui sont en lien avec les aînés dans leur quotidien, ont suivi une formation de deux heures pour devenir des «relayeurs d’information». Ils sont mieux outillés pour ensuite détecter des situations potentiellement frauduleuses et réagir aux confidences des aînés.

Un contrat jusqu’à 121 ans !

De nombreuses personnes âgées ont été victimes de pratiques commerciales douteuses, voire frauduleuses dans les dernières années, en signant des contrats à long terme, notamment pour des réservations de condos dans le Sud.

«Le plus gros contrat qu’on a vu, c’est un contrat de 39 ans pour une personne de 82 ans ! Il n’y a pas de logique là-dedans alors vous voyez comment la pression peut être forte», illustre Julie Couture, responsable de l’éducation des consommateurs à l’OPC »

Le projet pilote, dans la région de la Capitale-Nationale, risque de faire boule de neige et de s’étendre à la grandeur de la province.

«Cet été, on va évaluer le projet et il pourrait prendre d’autres formes selon les particularités des régions. Si on parle de la Gaspésie, par exemple, on a un (seul) agent de protection du consommateur et le territoire est super grand alors on essaie de voir avec des collaborateurs et des organismes.»

Une clientèle vulnérable pour…

-       L’achat d’un voyage
-       La vente itinérante
-       Les erreurs de prix à la caisse
-       Les faux concours
-       Les garanties légales
-       Les services de télécommunications
-       Les cartes et les marges de crédit
-       Les services funéraires

RD

 

L'alcool tue une personne toutes les 10 secondes selon l'OMS


Le fléau de l'alcool dans le monde


L'alcool tue chaque année 3,3 millions de personnes dans le monde, soit plus que le sida, la tuberculose et la violence réunis, prévient l'Organisation mondiale de la santé (OMS), craignant une aggravation de la situation.

Des effets négatifs sur plus de 200 maladies. Maladies infectieuses, accidents de la circulation, blessures, homicides, maladies cardiovasculaires, diabètes.

Selon l'OMS, 5,9% des décès dans le monde (7,6% chez les hommes et 4% chez les femmes) sont liés à l'alcool chaque année.

Un mort toutes les dix secondes. Pour le Dr. Shekhar Saxena, directeur du département Santé mentale et abus de substances psychoactives à l'OMS, il y a «1 décès toutes les 10 secondes». En 2012, l'usage nocif de l'alcool a tué 3,3 millions de personnes dans le monde, contre 2,5 millions en 2005, mais l'OMS relève que les deux chiffres ne sont pas réellement comparables car la méthodologie de calcul a varié tout comme la population mondiale et la répartition des causes de mortalité. Néanmoins, l'OMS déplore le manque d'action des autorités durant cette période, notamment en matière de prévention.

Les Chinois et les Indiens boivent d'avantage. La situation devrait empirer à mesure que des pays fortement peuplés voient leur niveau de vie augmenter. Car si les pays riches (Amériques et Europe) restent les plus gros consommateurs d'alcool, la consommation a surtout augmenté ces dernières années en Inde et en Chine tandis qu'elle est restée stable dans les pays des Amériques, d'Europe et d'Afrique. L'OMS s'attend ainsi à ce que la consommation annuelle d'alcool en Chine augmente d'ici à 2025 de 1,5 litre par personne.

17 litres d'alcool pur par buveur. D'après le rapport, en 2010, les plus gros consommateurs d'alcool étaient la Russie, les pays d'Europe de l'Est, le Portugal, suivi de la majorité des pays de l'UE, du Canada, de l'Australie et de l'Afrique du Sud. En 2012, la consommation mondiale équivalait à 6,2 litres d'alcool pur par personne âgée de plus de 15 ans. Mais si l'on prend en compte le fait que la moitié de la population dans le monde n'a pas bu d'alcool durant les derniers 12 mois, cela signifie que la consommation mondiale parmi les buveurs a atteint «17 litres d'alcool pur, l'équivalent de 45 bouteilles de whisky, ou 150 bouteilles de vin, ou plus d'un millier de canettes de bières»,  alerte M. Saxena.

1/4 de l'alcool acheté au marché noir. Un quart de la consommation d'alcool échappe au contrôle des autorités, mais ce taux est bien plus élevé dans les pays où la consommation d'alcool est interdite ou mal vue par la société, comme dans les pays de la Méditerranée orientale ou dans les pays d'Asie du sud-est. Or l'alcool produit illégalement présente de nombreux dangers pour la santé en raison de sa toxicité, selon les experts.

Le phénomène des «bitures» express. Selon l'OMS, 48% de la population mondiale n'a jamais bu d'alcool, et l'abstinence est plus fréquente chez les femmes que chez les hommes. Par ailleurs, 11,7% des 15 à 19 ans pratiquent des beuveries épisodiques, contre 7,5% pour le reste de la population. L'OMS est particulièrement inquiète face à l'augmentation de ces «bitures express», en particulier dans les pays riches, que les experts définissent comme l'ingestion de plus de 4 shots de vodka sur une courte période de temps.

Quel seuil de consommation «acceptable» ?
 

L'OMS refuse de faire des recommandations sur un seuil de consommation d'alcool acceptable. Tout dépend des modes de consommation et de l'état de santé de chacun. Pour le Dr. Shekhar Saxena, une consommation modérée peut être bénéfique sur le plan cardio-vasculaire chez certaines personnes, mais les dommages infligés par l'alcool de manière générale à la santé sont beaucoup plus importants.

Source : http://www.rtl.fr/actu/societe-faits-divers/l-alcool-tue-chaque-annee-3-3-millions-de-personnes-7771911982

RD

 

Plus de 16 000 appels à la ligne d’aide pour les personnes âgées


CHSLD

Près de 4300 appels ont été faits à la Ligne d’aide pour les aînés par la population en 2013-2014, soit 15 % de plus que l’an dernier. 

La ligne d’aide pour dénoncer les mauvais traitements envers les aînés a franchi le cap des 16 000 appels depuis sa mise en place en 2010, et le nombre de consultations ne cesse d’augmenter.

Pas moins de 4287 appels provenant de la population ont été enregistrés en 2013-2014. Il s’agit d’une augmentation de 15 % par rapport à l’année dernière (3730 appels).

Chiffres déprimants

«C’est absolument déplorable et déprimant de voir les chiffres, mais au moins on a un outil et on peut mieux saisir le problème», réagit Pierre Blain, directeur général du Regroupement provincial des comités des usagers (RP CU).

Au total, 16 130 appels ont été enregistrés depuis la mise en vigueur de la Ligne Aide Abus Aînés (LAAA), qui a été lancée en octobre 2010.

À l’époque, une première campagne publicitaire avait été diffusée par le gouvernement provincial pour inciter les gens à dénoncer les mauvais traitements.

En 2013-2014, une deuxième campagne publicitaire a été mise en ondes. Encore une fois, l’incitation à dénoncer a eu un impact positif sur le nombre d’appels.

«Chaque fois qu’il y a une campagne, l’impact est direct sur les appels, constate la ministre de la Famille et responsable des aînés, Francine Charbonneau. On ne se réjouit pas qu’il y ait autant d’appels, mais la bonne nouvelle c’est que les gens demandent de l’aide.»
 
Exploitation financière

Selon les données de la LAAA, la violence psychologique (31,75 %) et les exploitations financières (30,06 %) représentent toujours le type de maltraitance le plus souvent dénoncé.À ce sujet, Pierre Blain croit que toute la société a un rôle à jouer pour contrer l’exploitation financière.

«Souvent, c’est une personne de la famille qui abuse, alors il faut que les autres membres soient conscients. Et les banques ont une responsabilité», croit-il.

D’ailleurs, le RPCU mettra bientôt sur pied un programme provincial de sensibilisation auprès de la population aux sévices envers les aînés.

Fait à noter, de plus en plus de professionnels appellent à la LAAA pour dénoncer une situation de maltraitance. En 2013-2014, 291 appels de ce type ont été faits, soit près de quatre fois plus qu’il y a trois ans.

Briser le silence

Si plusieurs organismes déplorent le manque de suivi de la LAAA, qui renvoie les aînés à d’autres ressources d’aide, Pierre Blain croit que le simple fait de briser le silence fait toute la différence.
«Un des défis de la maltraitance, c’est l’isolement. Les victimes se referment sur elles-mêmes, souligne-t-il. Si la personne prend le téléphone et appelle, elle a un outil, et on peut saisir le problème.»

Numéro pour la LAAA : 514-489-2287 ou 1-888-489-2287

 Source : Article d'Héloïse Archambault, Agence QMI, 1er juin 2014

COMMENTAIRE DE PHILOMAGE

Avec l'arrivée en masse des baby-boomers à la retraite, le nombre de personnes âgées maltraitées risque de s'élargir considérablement, dans un avenir rapproché. Il faudra être de plus en plus vigilant pour contrer les multiples formes de maltraitance vis-à-vis les aînés. C'est une évidence!

RD



mardi, juin 10, 2014

 

L'homme le plus âgé au monde s'éteint à 111 ans


L'homme le plus âgé au monde s'éteint à 111 ans

Alexander Imich, un immigré polonais reconnu comme étant le plus vieil homme au monde, est décédé dimanche à Manhattan à l'âge de 111 ans.

Son décès a été confirmé lundi par le Guinness des Records, qui lui avait octroyé ce titre le 8 mai dernier, à 111 ans et 93 jours.

Alexander Imich était né le 4 février 1903 dans le sud de la Pologne, à l'époque partie de l'Empire russe.

Sa santé avait récemment décliné selon sa nièce Karen Bogen, mais il était suffisamment alerte en avril et mai pour avoir donné plusieurs interviews, sur le secret de sa longévité qu'il attribuait à de bons gènes.

«Ce n'est pas comme si c'était le prix Nobel», avait-il dit, modeste, au New York Times. «Je n'aurais jamais cru que je vivrais si vieux».

M. Imich avait aussi attribué sa longévité au fait qu'avec sa femme Wela ils n'avaient jamais eu d'enfants. Il avait toujours peu mangé, ne buvait jamais d'alcool et faisait de l'exercice, avait-il ajouté. Plus jeune, il aimait aussi nager.

Il avait immigré aux États-Unis avec son épouse peintre en 1951, s'installant d'abord dans le Connecticut.

Ce spécialiste de parapsychologie, qui avait publié un livre à 92 ans, et avait aussi étudié la zoologie et la chimie, vivait seul dans une résidence pour personnes âgées depuis le décès de sa femme en 1986, entouré de ses peintures, dans le quartier d'Upper West side.

Le «supercentenaire», qui parlait cinq langues dont le polonais et le russe, était devenu l'homme le plus vieux du monde après le décès en avril de l'Italien Roberto Licata, mort à 111 ans et 357 jours, selon le Groupe de recherche gérontologique de Torrance, en Californie.

Il n'était pas, de loin, la personne la plus vieille au monde: 66 femmes étaient plus âgées que lui à la mi-mai, selon le même Groupe de recherche gérontologique. La plus âgée est une Japonaise de 116 ans, Misao Okawa, née le 5 mars 1898, selon le Guinness des records, qui a précisé enquêter pour savoir à qui revenait désormais le titre d'homme le plus âgé au monde.

 Selon un ami, Michael Mannion, Alexander Imich a fait don de son corps à l'hôpital de Mount Sinai à New York.

Le monde compte actuellement entre 300 et 450 supercentenaires (plus de 110 ans), selon les estimations du Groupe de recherche de Torrance.

Source : Agence France-Presse, NEW YORK, 9 juin 2014 

RD

lundi, juin 02, 2014

 

Travail : le choc démographique - Peut-on se passer des baby-boomers ?


Éric Desrosiers

Article d'Éric Desrosiers, RELÈVE.CA, Le portail sur la relève des entreprises



Travailleurs et employeurs se préparent petit à petit au grand choc démographique qui leur a été annoncé. Les uns se font à l’idée qu’ils n’auront peut-être pas envie et probablement pas les moyens de prendre leur retraite à l’âge qu’ils auraient voulu. Les autres commencent à regarder un peu plus loin que le prochain trimestre et à se soucier de ne pas tomber, un jour, en panne d’employés.

Il faut dire qu’il y a des années que les démographes et les économistes tirent furieusement la sonnette d’alarme. « Nous, ça fait huit ans qu’on fait beaucoup de sensibilisation », dit André Grenier, économiste à Emploi-Québec. « Les choses commencent à changer tranquillement. »

Nés en 1946, les premiers baby-boomers fêteront leur 59e anniversaire cette année. Dans six ans, soit en 2011, ils auront atteint l’âge normal de la retraite. Comme par hasard, la population en âge de travailler continuera de croître au Québec jusqu’à ce jour de 2011, où elle devrait se mettre à décliner.
Ce plus grand nombre de retraites que d’entrées sur le marché du travail s’accélérera pendant plus de dix ans parce que cette cohorte, qu’on fait s’arrêter en 1963, n’a pas atteint son apogée avant 1959.

Chez Hydro-Québec, cela signifie qu’on s’attend à voir partir à la retraite 8000 employés d’ici 2014, soit 40 % des effectifs. « C’est tout un défi », reconnaît Jean-Luc Chabot, directeur relance et développement à la société d’État. « Cela représente un très grand risque de perte d’expertise et de rendement. »

L’importance de ce choc démographique, qui se fera sentir dans la plupart des pays développés, n’est pas seulement attribuable au grand nombre de baby-boomers. Elle tient aussi au fait que les femmes de cette génération ont été les premières à investir aussi massivement le marché du travail.

Certains pourraient y trouver matière à réjouissance en pensant que cela annonce une ère de plein emploi. Qu’ils se détrompent, avertit André Grenier. Les cas de l’Allemagne ou de l’Italie nous ont montré qu’une pénurie de main-d’oeuvre qualifiée entraîne une stagnation économique et chasse les investisseurs étrangers.

Pas de problème

« Aussi bien vous le dire tout de suite : je pense qu’il n’y a pas de problème », lâche néanmoins tout de go le sociologue Frédéric Lesemann, professeur et chercheur à l’INRS-Urbanisation, Culture et Société. « En 2001, Statistique Canada nous prédisait le début de la crise pour 2005, sauf qu’on ne la voit pas. C’est un truc de démographes et d’économistes. La réalité sur le terrain nous dit tout autre chose que leurs projections. »

Tous ces savants calculs n’ont pas tenu compte, croit M. Lesemann, des contingents de travailleurs plus jeunes et surqualifiés qui attendent depuis des années le départ des baby-boomers pour les remplacer.

On oublie aussi que certains secteurs autrefois prospères, comme le textile ou les pâtes et papiers, ont aujourd’hui une main-d’oeuvre dont la moyenne d’âge est plus élevée parce ce qu’ils sont en déclin.

On tend toujours également à sous-estimer les gains de productivité que les technologies, stimulées par la nécessité, permettront de réaliser.

Ce qui ne signifie pas que certains secteurs précis ne devront pas faire face à une véritable pénurie de main-d’oeuvre. L’embauche massive dans le secteur public de la fin des années 60 au début des années 70 au Québec signifie que tout le monde partira en même temps, note Frédéric Lesemann. Hydro-Québec en est un bon exemple. D’autres secteurs, comme l’aéronautique ou la santé, connaissent des phénomènes similaires. « Mais sur ce nombre, il n’y a peut-être que 10 ou 15 % d’ingénieurs ou de techniciens très spécialisés. » Pour le reste, dit-il, on parle d’employés beaucoup moins difficiles à trouver et à former.

La vie après le golf

Exagérée ou pas, la peur du grand choc démographique a commencé à en faire réfléchir certains. À commencer par les travailleurs eux-mêmes. Généralement plus scolarisés et en meilleure santé que les générations précédentes, de nombreux baby-boomers ne voient pas pourquoi ils se priveraient d’un emploi valorisant et d’un meilleur train de vie. « Un gars se tanne après avoir joué 281 rondes de golf à sa première année de retraite », résume Marc Chartrand, conseiller principal à la firme Mercer Consultation ressources humaines.

Et puis, il y a tous ceux, beaucoup plus nombreux, qui n’auront tout simplement pas le choix de continuer de travailler. « Les régimes de retraite ne sont plus ce qu’ils étaient dans les grandes entreprises. Les PME, quant à elles, n’en ont habituellement pas. » Sans parler des rendements des marchés boursiers, qui diminuent. « C’est une réalité incontournable : les gens n’auront pas les moyens de prendre leur retraite quand ils le pensaient. »

Ça tombe bien. En effet, leurs employeurs non plus ne pourront pas se permettre de les laisser partir. La principale raison en sera évidemment la pénurie de main-d’oeuvre qualifiée. « Il est vrai que cette pénurie ne frappera probablement pas également tous les secteurs, reconnaît André Grenier. Mais le marché du travail au Québec ne fonctionne pas en vase clos. Si Hydro-Québec engage des centaines d’ingénieurs d’un coup, ce sont autant d’ingénieurs qui ne seront pas disponibles pour les autres. »

Les organisations commencent aussi à prendre la mesure de l’immense volume de savoir empirique accumulé au fil des ans par tous ces travailleurs à la veille de partir, dit Marc Chartrand, de la firme Mercer. On craint que le secret de ce qui a fait la réussite de l’entreprise ne parte avec eux, sans qu’on le sache.

Et il n’y a pas que la main-d’oeuvre qui vieillisse : il y a aussi les consommateurs. Or on s’est rendu compte qu’un retraité recherche généralement un conseiller financier qui sait ce que les économies de toute une vie peuvent signifier. Une dame grisonnante préfère acheter une robe auprès d’une vendeuse dont elle n’a pas trois fois l’âge. Et tout le monde préfère parler de rénovation avec un ancien menuisier plutôt qu’avec un étudiant.

Ce dernier phénomène a mené plusieurs entreprises américaines à engager, souvent à temps partiel, un nombre croissant de retraités. On les retrouve désormais dans les magasins Wal-Mart, les restaurants McDonald’s, les librairies Borders ou encore dans les rangs de l’assureur Metlife. Le quincaillier Home Depot offre même aux snow birds la possibilité de travailler six mois dans le Maine et six mois en Floride.

Le cas des États-Unis est toutefois exceptionnel, note André Grenier. Le filet social y est tellement faible et les coûts de santé tellement élevés que les retraités n’ont souvent pas le choix de reprendre le collier.

Les patrons se réveillent

Un changement d’attitude a toutefois aussi commencé à s’opérer de ce côté-ci de la frontière, pense André Grenier. Les organisations hésitent de plus en plus à recourir aux vastes opérations de mise à la retraite anticipée qui étaient monnaie courante dans les années 80 et 90.

Au Québec, on pense évidemment au départ massif des infirmières en 1997 dans l’espoir d’atteindre le déficit zéro. On doit aussi se souvenir de toutes ces campagnes de « rationalisation » qui commençaient toujours, dans les entreprises privées, par les travailleurs plus âgés. « On présentait toujours cela comme des départs volontaires, mais la pression, ne serait-ce que morale, était forte », rappelle M. Grenier.

Depuis lors, certains retraités sont revenus par la porte de derrière en tant que consultants. Les gouvernements et les entreprises ne se sont pas encore mis à construire des ponts d’or pour ramener au bercail les retraités, mais « le fait qu’on a cessé de pousser les travailleurs âgés vers la sortie représente déjà tout un changement », note M. Grenier.

D’autres ont décidé de prendre le taureau par les cornes. C’est le cas d’Hydro-Québec, qui applique depuis 2001 un vaste programme de renouvellement de ses effectifs. On a commencé par y établir un portrait exact de la situation et par « déterminer les vulnérabilités » de la société d’État, explique le responsable de l’opération, Jean-Luc Chabot. « Former un technicien en automation ou un releveur de compteurs n’est pas le même défi. »

On s’est également donné pour objectif de ne pas engager uniquement de jeunes diplômés pour combler les départs à la retraite mais aussi des travailleurs plus expérimentés. Cela permettra de remplacer rapidement les employés d’expérience. On évitera également que se répète, à l’avenir, le départ en masse d’une cohorte démographique qui serait surreprésentée. « On ne s’est pas donné de quotas d’embauche à respecter, dit Jean-Luc Chabot. Il s’agit plutôt d’un objectif à moyen terme qui nous amènera à nous ajuster si on se rend compte que certains groupes sont sous-représentés. Mais on ne veut pas se retrouver dans la même situation dans 30 ans. »

Ce nouvel état d’esprit se développe aussi de plus en plus dans les PME. « Il est vrai que ces entreprises ont rarement les moyens de s’offrir une direction des ressources humaines et que la gestion provisionnelle de leur main-d’oeuvre n’est pas vraiment une de leurs forces », concède volontiers André Lavoie, analyste principal des politiques à la section québécoise de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI). Les sondages montrent toutefois que les chefs d’entreprise y sont de plus en plus inquiets de l’impact qu’aura sur eux le vieillissement de la main-d’oeuvre, notamment en ce qui a trait à leurs besoins de main-d’oeuvre qualifiée.

C’est une des raisons, dit M. Lavoie, qui incitent 90 % d’entre eux à offrir au moins une forme ou une autre de mesure d’aménagement du temps de travail. « Mieux vaut avoir un travailleur heureux à trois jours semaine qu’un travailleur malheureux à plein temps. » Pour les mêmes raisons, ces petites entreprises qui comptent rarement plus de 20 employés en viendront, croit-il, à offrir un jour des programmes de formation à leurs travailleurs plus âgés. « Ça vaut la peine quand on pense qu’il reste, à un travailleur de 45-50 ans, au moins 10 ou 15 bonnes années », dit André Lavoie.

Donner le goût de rester

Cela se révèle d’autant plus intéressant, ajoute André Grenier, d’Emploi-Québec, que les travailleurs âgés, contrairement aux plus jeunes, ont beaucoup moins tendance à quitter leur entreprise après seulement quelques années.

Tout cela indique qu’on a bien plus affaire à un problème de rétention de personnel qu’à un problème d’âge, plaide Frédéric Lesemann. « La question du vieillissement n’est qu’un révélateur du degré d’insatisfaction par rapport aux conditions de travail. Toutes les recherches nous montrent que les organisations de l’avenir seront celles qui sauront avoir une souplesse de fonctionnement et offrir à leurs travailleurs le sentiment de réalisation personnelle. »

Quant au fait de retarder un peu l’âge de la retraite, cela ne risque pas, pour le moment, de nous plonger dans une situation inédite. Il est vrai que la proportion d’hommes âgés de 55 à 64 ans qui travaillent ou cherchent un emploi est passée de 53,4 à 61,8 % de 1996 à 2003 au Québec. Il faut toutefois se souvenir que ce taux d’activité était encore de 74,8 % pas plus tard qu’en 1976.

Encore faut-il que le gouvernement ne soit pas un obstacle, disent les experts. Ottawa et Québec ont conjointement créé un programme de promotion pour les travailleurs âgés salué par l’OCDE. Ce programme repose sur un système de prise en charge, de formation et de reclassement réservé à cette clientèle.

Mais la réforme du régime des rentes, promise par le gouvernement québécois, se fait cruellement attendre, déplore André Lavoie, du FCEI. « On ne peut pas continuer à dire aux gens qu’ils devraient rester au travail plus longtemps et les pénaliser financièrement s’ils le font. »

RD

 

Finances du Québec en mauvais état : la faute des baby-boomers



Article de Michel Girard, Journal de Québec, 27 mai 2014


Que les « baby-boomers » se le tiennent pour dit : si les finances publiques du Québec risquent fort d’aller de mal en pis au fil des 20 prochaines années… c’est à cause d’eux !

Le «baby-boom» qui a suivi la fin de la Deuxième Guerre mondiale couvre la période 1946 à 1955. Aujourd’hui âgée entre 59 et 68 ans, cette populeuse génération est devenue la principale cause du vieillissement de la population. Ce qui entraînera un «choc démographique» alors que les générations plus jeunes sont moins nombreuses que celle du «baby-boom».

Et qui y a-t-il de si dramatique avec ce vieillissement de la population québécoise? Économiquement parlant, non seulement cette génération va rapporter moins, mais en plus elle va coûter de plus en plus cher en termes de services de santé gouvernementaux.

Deux récentes études viennent de nouveau nous rappeler les sombres perspectives du choc démographique qui frappe le Québec.

Phase de « déconsommation »

Selon l’étude réalisée par le fiscaliste Luc Godbout et le politologue Jean-Herman Guay pour le compte de Capital One Canada, en collaboration avec CROP, la génération des baby-boomers québécois est entrée dans une phase de «déconsommation».

Quelque 71% d’entre eux ont moins envie d’acheter qu’auparavant. C’est 18 points de pourcentage de plus qu’il y a dix ans. À sa face même, cela s’explique par le besoin en vieillissant de faire plus attention à ses épargnes… en vue de la retraite.

À preuve que les baby-boomers québécois font plus attention à leurs dépenses de consommation, l’étude de Capital One révèle que deux fois plus d’entre eux se procurent des cartes de crédit à un taux d’intérêt moins élevé que dans le reste du Canada (74% vs 30%).

Cela dit, plusieurs baby-boomers continuent d’en arracher à boucler leurs fins de mois et ont de la difficulté à contrôler leurs finances personnelles.

Pour sa part, dans l’étude de l’Institut du Québec «Choc démographique et finances publiques», l’ancien ministre des Finances, Raymond Bachand et le directeur de la recherche, le professeur Robert Gagné des HEC, tracent un portrait dramatiquement ombrageux des finances publiques si le gouvernement du Québec ne coupe pas dans l’escalade des dépenses de la santé.

À cause du choc démographique du vieillissement de la population québécoise, la faible croissance économique du Québec au cours des 20 prochaines années aura pour conséquences de limiter à environ 3,2% l’augmentation annuelle des revenus budgétaires.

C’est quoi le problème? Cette hausse annuelle des revenus sera nettement inférieure à la croissance des dépenses budgétaires de l’ordre de 4,4%.

Pis encore, la facture des dépenses en santé croîtrait pour sa part à hauteur de 5,2% par année.
Si le gouvernement conservait le statu quo budgétaire, on se retrouverait dans 20 ans avec un déficit annuel de 35 milliards de dollars, soit 10 fois plus que le déficit de l’année 2013-14.

Solution

Selon MM. Bachand et Gagné, la solution pour éviter le surendettement intenable de la province passe par une réduction des dépenses gouvernementales en santé d’au moins 1 point de pourcentage.
Qui va écoper? Les employés du secteur de la santé ou les vieillissants baby-boomers?

RD

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