samedi, août 27, 2011
La doyenne de l'humanité a fêté ses 115 ans aux États-Unis
"Elle a toute sa tête: elle est toujours capable de penser, de parler clairement et de se rappeler de choses", a confié son fils Sidney Cooper, 76 ans, au journal "The Atlanta Journal-Constitution".
Besse Cooper est née le 26 août 1896 dans le Tennessee (sud) puis a déménagé en Géorgie pendant la première guerre mondiale pour y être embauchée comme employée de maison. Elle s'est mariée en 1924 avec Luther Cooper avec qui elle a eu 4 fils. Aujourd'hui, elle est grand-mère de 12 petits-enfants et a plus d'une douzaine d'arrières petits-enfants.
Veuve depuis 1963, elle avait confié il y a quelque temps le secret de sa longévité: "Je prends soin de moi et je ne mange pas de saleté".
Besse Cooper a été déclarée doyenne de l'humanité en janvier dernier par le livre des records puis avait été radiée après la découverte de la Brésilienne Maria Gomes Valentin, de 48 jours son aînée. Elle a retrouvé son titre le 21 mai dernier quand cette dernière est morte.
RD
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Vers un hôpital adapté pour les aînés du Québec
Une hospitalisation non adaptée peut rapidement conduire la personne âgée à un état confusionnel aigu appelé delirium et à des déclins fonctionnels.
Québec veut adapter la culture hospitalière pour éviter que les personnes âgées ne sortent des établissements plus diminuées qu'à leur arrivée.
(Article de Louise-Maude Rioux Soucy, Le Devoir, 11 juin 2011)
Un hôpital ami des aînés. Au-delà du label lancé hier au Centre universitaire de santé McGill (CUSM), c'est à un véritable changement de philosophie qu'appelle le ministre de la Santé, Yves Bolduc. Nombre de pratiques courantes dans nos hôpitaux doivent en effet être adaptées aux besoins des personnes âgées. Faute de quoi, le remède risque fort de faire plus de mal que de bien.
La littérature est formelle. Une hospitalisation non adaptée peut rapidement conduire la personne âgée à un état confusionnel aigu appelé delirium (dans 20 à 50 % des cas) et à des déclins fonctionnels (dans 30 % des cas): incontinence, incapacité physique, confusion ou perte d'autonomie pour ne nommer que ceux-là. Sans approche adaptée, «on peut se retrouver avec des gens qui rentrent [à l'hôpital] malades, qui y deviennent très malades» et qui en ressortent diminués, a expliqué le ministre Bolduc. «Ces gens-là, on ne les aide pas.»
Ce genre de torts, trop souvent irréparables, sont pourtant évitables, assure la Dre Nadine Larente. Pour la directrice associée de la division de gériatrie du CUSM, «il est primordial de s'assurer qu'en opérant le coeur d'une personne on ne l'envoie pas dans un CHSLD parce qu'on n'a pas su éviter le delirium et le déficit fonctionnel». Pour cela, il faut mettre en branle «une série de gestes simples, non spectaculaires» qui exigent néanmoins «un virage à 180 degrés de notre culture hospitalière».
L'approche doit en effet être systématique pour qu'elle mène à des résultats. Deux ou trois gestes comme veiller à ce que la personne soit bien hydratée et alimentée, que sa douleur soit bien contrôlée, sa médication revue ou l'alitement minimisé ne suffiront pas, prévient la gériatre. Un investissement exigeant, certes, mais qui peut rapporter gros. «Si on prend le modèle américain [...], le modèle Help, il y a un investissement initial, mais les économies encourues en font une approche neutre en termes de coûts.»
Une méthode approuvée
Cette approche a déjà fait l'objet d'un important état des lieux publié par des experts des instituts de gériatrie de Montréal et de Sherbrooke l'an dernier. Sitôt leur imposant document imprimé, le ministre Bolduc l'avait fait suivre à tous les établissements de santé du Québec avec la consigne de s'en inspirer. Un an plus tard, le ministre est ravi de constater que personne dans le réseau n'ignore désormais la pertinence d'une approche adaptée pour les personnes âgées.
«On a fait un grand bout», estime Yves Bolduc qui octroie une note de sept sur dix au réseau québécois. «Pour aller chercher le neuf sur dix [le dix sur dix étant impossible], il faut que cette approche soit généralisée à la grandeur des établissements du Québec.» L'initiative «hôpital ami des aînés» lancée hier par le CUSM grâce à une subvention de 300 000 $ du ministère des Aînés contribuera à faire avancer la réflexion.
Le CUSM en profitera pour revoir ses pratiques, lancer des campagnes et élaborer des programmes de prévention du delirium et des pertes d'autonomie. Un mouvement appelé à faire des petits, croit la ministre responsable des Aînés, Marguerite Blais, qui y voit «une bougie d'allumage [...] pour faire évoluer les pratiques.»
Un effort dont bénéficiera tout le réseau, calcule Yves Bolduc. «Je vous rappellerai une donnée: 5 % des gens consomment 50 % des services, et généralement ce sont des personnes âgées.» En prenant ces gens en charge plus efficacement, Québec compte minimiser le phénomène du patient yoyo qui alourdit inutilement le réseau public.
RD
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Le prix à payer pour vivre dans un CHSLD
(Chronique de Josée Jeffrey, D. Fisc. Pl. Fin. Focus Retraite & Fiscalité inc., Journal de Québec, 27 août 2011)
Jean Lamoureux de Montréal
Voilà une réalité dont les familles seront de plus en plus confrontées dans les prochaines années. Pour vous, ce n’est plus un choix, c’est une évidence. Dorénavant, vous devrez payer deux loyers, soit un pour vous et un pour votre épouse. Ouf! Toute une augmentation dans votre coût de vie.
À titre indicatif, il existe trois sortes de CHSLD : public, privé conventionné et privé non conventionné. La différence entre le CHSLD conventionné et les autres c’est la subvention du gouvernement qui comble la différence entre le coût réel d’une personne hébergée en CHSLD et le loyer demandé. Il en coûte plus de 5 000 $ par mois au gouvernement pour l’hébergement d’une personne en CHSLD.
Dans les CHSLD conventionnés, le prix de base pour la chambre ne dépassera jamais le maximum fixé annuellement par la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ). Ces prix peuvent varier selon qu’il s’agit d’une chambre individuelle, à deux lits, à trois lits et plus.
Source : RAMQ
Qu’est-ce qui est couvert par ces frais?
La contribution financière de base couvre les frais de la personne hébergée tels que :
• Les services reliés au logement et aux repas (nourriture, entretien et chauffage);
• Les produits et les soins d’hygiène personnelle (articles pour incontinence, savon, shampoing, désodorisant, dentifrice, bains, lessive);
• De tout autre équipement utilisé à des fins thérapeutiques.
Les soins médicaux, les soins infirmiers fournis par le CHSLD et les médicaments sont gratuits et couverts par la RAMQ. Les personnes hébergées dans un CHSLD conventionné sont exemptées de la cotisation à la RAMQ calculée dans la déclaration de revenus du Québec. D’autres frais peuvent s’additionner à la facture pour des biens et services supplémentaires.
Pour bénéficier d’une réduction de coûts, la Régie tiendra compte de vos revenus et de votre patrimoine qui devra être inférieur à 2 500 $. Cette limite tient compte des épargnes du couple pour les gens mariés. Les conjoints de fait ne sont pas reconnus dans cette admissibilité et sont donc traités individuellement.
Pour vérifier vos informations financières, on peut vous demander les états bancaires des six derniers mois ou jusqu’à deux années antérieures si l’on doute que vous ayez dilapidé des sommes pour bénéficier de l’exonération.
Les frais d’hébergement dans un CHSLD dus à une invalidité sont admissibles à titre de frais médicaux, et ce, autant au fédéral qu’au provincial. Toutefois, si vous réclamez ces frais médicaux, le crédit d’impôt pour personnes handicapées ne peut être demandé.
De plus, signalez ce changement de situation, à Revenu Québec pour demander le crédit d'impôt pour solidarité puisque vous êtes considérés comme n'habitant pas ordinairement ensemble. Par ailleurs, un CHSLD est un logement non admissible pour la composante relative au logement du crédit d’impôt pour solidarité.
RD
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vendredi, août 26, 2011
Humanitude : comprendre la vieillesse, prendre soin des Hommes vieux
publié avec l'aimable autorisation de Jérôme Pellissier
Comment pourrait-il d’ailleurs en être autrement ? Nous sommes tous égaux en dignité et en droits, semblables en humanitude, mais différents en vie : chacun d’entre nous éprouve ce qu’il vit en fonction de sa personnalité, de son histoire, de ses convictions, de ses amours et amitiés, des soutiens dont il dispose, etc. Comment pourrions-nous, avec des expériences, des histoires, des personnalités aussi différentes les unes des autres, être identiquement vieux ?
Il ne s’agit pas d’une lutte biologique – celle-là, nous le savons bien, est perdue d’avance : nous mourrons tous.
Les hommes vieux combattent, comme nous le faisons tous depuis notre enfance, pour les activités qu’ils préfèrent, les capacités auxquelles ils tiennent, les relations qu’ils ont construites, l’autonomie qu’ils ont conquise, les convictions ou les croyances qui les soutiennent, etc.
Ils combattent, comme nous le faisons tous, pour ne pas perdre leur estime de soi, pour ne pas perdre l’estime des autres. Pour pouvoir continuer à s’aimer et à être aimé.
Leur combat n’a souvent pas la même apparence que celui des hommes jeunes, qui y mettent toutes leurs capacités physiques et toute leur mobilité (4). Il est souvent moins visible, moins extérieur (5). Mais toujours aussi respectable, comme l’est celui d’un enfant qui se bat pour un jeu, comme l’est celui d’un homme jeune qui se bat pour un travail… Il n’y a pas de combats vains quand chaque homme se bat pour ce qui le fait vivre et se sentir humain.
Elle témoigne, peut-être davantage que d’autres périodes de notre existence, de cette particularité de l’homme que nous avons évoquée : au-delà de la lutte pour sa survie, il trouve dans le fait même de lutter et de se battre, un enjeu qui l’anime. Vivre nourrit la vie.
Nous l’avons dit : nous sommes profondément des êtres de relations. Et nous sommes ainsi, parfois, des témoins essentiels : ceux auxquels un homme vieux peut vouloir transmettre une part de son histoire, de ses émotions, de ses doutes ou de ses convictions. Accueillir cette parole, d’être humain à être humain, est l’une des manières concrètes de partager notre humanitude.
– Des craintes qui concernent les modifications physiques et psychologiques qui accompagnent le vieillissement (crainte de moins bien voir et entendre ; crainte d’être moins mobile ; crainte de tomber malade ; crainte de voir mourir un être aimé ; etc.). Ces craintes-là, ils y font face comme nous faisons face à tout âge aux craintes que nous ressentons pour notre santé, notre équilibre et ceux de nos proches.
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lundi, août 22, 2011
Des carrefours d'information pour aider les aînés
Les fonds seront mis à la disposition d'organismes communautaires sur appel de projet et doivent répondre aux besoins des personnes mal à l'aise avec la complexité de la machine bureaucratique.
La ministre souhaite que des bénévoles, dans toutes les régions du Québec, se déplacent au domicile des personnes âgées, ou dans les lieux qu'elles fréquentent, pour les aider à accomplir leurs démarches administratives ou mieux connaître les services auxquels elles ont droit. « C'est compliqué en particulier pour des aînés qui sont plus vulnérables, plus isolés, qui ne savent pas nécessairement naviguer et se retrouver là-dedans, même quand ils composent un numéro de téléphone et tombent dans des boîtes et qu'il faut composer je ne sais pas combien de numéros de téléphone pour arriver à parler à quelqu'un », a expliqué la ministre.
Marguerite Blais explique que cette annonce s'inscrit dans la philosophie d'une nouvelle politique qu'elle dévoilera en 2012 et qui s'appelle « Vieillir chez soi ». « Est-ce que le gouvernement, par le biais d'organismes implantés dans le milieu, peut se déplacer vers les gens? Ça, c'est un grand changement culturel et organisationnel », a-t-elle fait valoir, n'hésitant pas à parler d'un « changement de paradigme ».
Le président de la table de concertation des aînés de l'Estrie, Claude Quintin, salue cette initiative, mais déplore la petitesse des moyens que Québec met à la disposition des régions. « C'est une bonne nouvelle, ça fait quatre ans qu'on se bat pour en avoir un [carrefour d'information]. Les besoins sont énormes par rapport aux ressources qu'ils mettent », a-t-il toutefois estimé.
Source de l'information : Radio-Canada.ca avecPresse canadienne
RD
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samedi, août 13, 2011
Personnes âgées laissées à elles-mêmes
Les besoins sont criants. Plus de 130 personnes sont dans l’attente.
« Moi, j’engagerais dix préposés à temps plein demain matin! Je n’en peux plus, c’est trop triste... Les gens nous demandent c’est quand qu’on va pouvoir les aider et je suis obligée de leur dire que ça va peut-être prendre deux mois. En plus, il y a 30 % de notre liste d’attente qui est constituée de gens de plus de 80 ans », se désole la directrice de la Coopérative de services à domicile du Cap-Diamant, Michèle Bussières.
Découragée face à cette pénurie de personnel, la dame qui embauche déjà 85 employés a contacté Le Journal de Québec dans l’espoir de convaincre des lecteurs sans emploi de joindre ses rangs.
Recherchés : préposés à domicile, temps plein ou temps partiel, 11 $ l’heure, choix du territoire selon le lieu de résidence, horaire flexible selon disponibilités, formation offerte, congés de maladie, conciliation travail-famille.
Dur, dur de recruter à Québec, faut-il en déduire, là où le taux de chômage est le plus bas au pays, à 4,8 % en juillet. La rémunération offerte est pourtant légèrement supérieure au salaire minimum et les conditions de travail sont relativement avantageuses.
« C’est clair que ce n’est pas tout le monde qui veut faire ça. Des fois, on en engage, mais au bout de deux ou trois semaines, ils nous disent qu’ils ne sont pas faits pour ça. » La moyenne d’âge des employés de la Coop est de 45-50 ans. »
Pas des « femmes de ménage »
Au-delà de l’entretien ménager et de la préparation de repas, on cherche des employés dévoués qui veulent aider leur prochain.
« Il faut valoriser ce travail-là et le côté humain. Les gens qui hésitent entre un travail dans un entrepôt ou chez nous, ce n’est pas ce genre de personnes là que je recherche. Les préposés à domicile doivent aussi écouter et rassurer les personnes, veiller sur eux et prévenir des situations malheureuses qui pourraient aggraver leur qualité de vie », ajoute Mme Bussières.
« C’est sûr qu’au niveau salaire, ce n’est pas ce qu’il y a de plus élevé, mais moi je le fais par passion parce que j’aime le côté humain, confie Barbara Hodgson, qui fait ce travail depuis un an et demi. Moi, je ne suis pas une femme de ménage. Je vois l’être humain avant de voir le torchon. Avec une guenille dans les mains, on a le temps de parler. »
Phénomène non exclusif à la région de Québec
La pénurie de personnel dans le secteur de l’aide à domicile n’est pas exclusive à la région de Québec. Le phénomène touche l’ensemble de la province.
« Le recrutement de personnel est difficile partout au Québec. Nous, on couvre l’ensemble des régions et c’est généralisé. Je me plais à dire que, demain matin, si on avait quelques centaines de nouveaux préposés, on pourrait tous leur trouver de l’emploi », confirme le directeur général de la Fédération des coopératives de services à domicile et de santé du Québec, J. Benoît Caron, pour illustrer l’ampleur de la problématique.
Population vieillissante
« La demande a grandi avec le vieillissement de la population et la situation de l’emploi a changé. On a donné 5,6 millions d’heures de service l’an dernier au Québec », ajoute M. Caron. Malgré le coup de pouce financier du gouvernement en mars dernier, destiné aux entreprises et aux usagers les plus démunis, le problème de recrutement de préposés à domicile demeure entier.
« Les gens qui veulent juste faire du ménage, ce n’est pas un emploi qui les intéresse. Je ne pense pas qu’une femme de ménage qui fait des ménages dans un hôtel va être nécessairement heureuse en faisant ça. Ça prend quelqu’un qui a une volonté d’aider et d’accompagner. La relation avec l’usager dépasse largement la simple intervention au niveau de l’aide domestique. »
COMMENTAIRE DE PHILOMAGE
Sans connaître à fond la question de l'organisation des services à domicile, on peut se demander si le manque de personnel n'est pas lié à un manque d'incitatifs à venir travailler dans ce domaine d'activité économique. Si « la relation avec l'usager dépasse largement la simple intervention au niveau de l'aide domestique », il y a lieu de se demander s'il ne faudrait pas former des préposés au soin des personnes âgées, comme on l'exige maintenant dans les garderies pour enfants.
Aujourd'hui, pour s'occuper des enfants, il faut une formation et des diplômes. Je pense que c'est aussi nécessaire de former dans les écoles secondaires, les Cégeps et les universités, les personnes qui se destinent à s'occuper des personnes âgées. C'est fini le temps où c'était une question « d'aider et d'accompagner » des personnes qui demandent des soins et des attentions relativement importants, et de les payer à des salaires dérisoires. Le bénévolat a sa place pour les gens démunis, qui reçoivent une aide financière de l'État québécois. Mais, maintenant, tout travail en général mérite une rémunération adéquate, selon la complexité de la tâche et le niveau requis de formation et d'expérience.
Autrement, les personnes à la retraite (particulièrement ceux âgées) se verront reléguées au second plan et passeront pour des personnes abandonnées par la société québécoise.
RD
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Saint-Eustache, Québec : une nonagénaire vit parmi des excréments
La forte odeur d'excréments qui émane de la maison de cette dame, qui aura 100 ans en juillet prochain, est repérable de la rue et difficile à endurer. La voisine qui habite la maison mitoyenne n'en peut plus. « On ne peut même pas sortir sur notre propre balcon pour profiter de l'extérieur tellement l'odeur est forte et prenante », a expliqué Murielle Saint-Pierre. « Il y a des excréments partout dans la maison et la dame souffre d'incontinence, a-t-elle ajouté. On peut voir le gros cerne brun sur son pantalon. Elle ne doit pas s'être lavée depuis plusieurs mois. »
L'ex-enseignante qui aurait fait plus de 20 ans de bénévolat à Saint-Eustache vit désormais dans des conditions pénibles. On y dénombrait plus d'une dizaine de chats en plus d'une nouvelle portée de chatons.
« Elle n'a qu'un neveu dans la vie et on ne croit pas qu'il s'en occupe beaucoup, a indiqué Mme St-Pierre. On s'inquiète beaucoup pour cette pauvre femme, mais il faut aussi penser à nous. On a peur aussi que quelque chose traverse chez nous. Nous n'avons qu'un mur mitoyen pour nous séparer d'elle. »
Source : Stéphane Sinclair, Agence QMI, Journal de Québec, 13 août 2011
« C'est épouvantable, la Ville et le centre de santé et des services sociaux du Lac des Deux Montagnes (CSSS) commencent à s'en occuper. On aurait du s'en occuper avant, mais vaut mieux tard que jamais», a expliqué Denis Paré, conseiller municipal de Saint-Eustache.
La forte odeur d'excréments qui émane de la maison de cette dame qui aura 100 ans en juillet prochain est repérable de la rue et difficile à endurer. La voisine qui habite la maison mitoyenne n'en peut plus.
« On ne peut même pas sortir sur notre propre balcon pour profiter de l'extérieur tellement l'odeur est forte et prenante», a expliqué Murielle St-Pierre.
«Il y a des excréments partout dans la maison et la dame souffre d'incontinence, a-t-elle ajouté. On peut voir le gros cerne brun sur son pantalon.
« Elle ne doit pas s'être lavée depuis plusieurs mois. Mon voisin qui est allé l'aider m'a dit que le ton foncé de sa peau n'avait rien à voir avec le soleil, mais bien avec l'hygiène. »
L'ex-enseignante qui aurait fait plus de 20 ans de bénévolat à Saint-Eustache vit désormais dans des conditions pénibles. On y dénombrait plus d'une dizaine de chats en plus d'une nouvelle portée de chatons.
« Elle n'a qu'un neveu dans la vie et on ne croit pas qu'il s'en occupe beaucoup, a indiqué Mme St-Pierre. On s'inquiète beaucoup pour cette pauvre femme, mais il faut aussi penser à nous. On peut difficilement sortir dehors lorsque ses fenêtres sont ouvertes et on doit même fermer nos fenêtres. On a peur aussi que quelque chose traverse chez nous. Nous n'avons qu'un mur mitoyen pour nous séparer d'elle. »
À la suite des demandes du conseiller Denis Paré qui a pris le dossier en charge, la Ville aurait commencé à bouger ainsi que le CSSS. Jeudi, le conseiller est allé sur place en compagnie d'un membre du service incendie pour lui installer des détecteurs de fumée.
De plus, le CSSS serait prêt à défrayer 50 % du coup du ménage à faire chez la centenaire. Mais selon M. Paré, il va falloir plus que ça.
« La Ville doit se doter d'une politique d'intervention pour aider les gens qui font face à l'insalubrité morbide, a-t-il dit. Je l'ai demandé lors du dernier conseil municipal. Le CSSS doit aussi être beaucoup plus vigilant.
« Oui, les lois nous empêchent parfois d'intervenir, mais il faut qu'on se dote des outils pour leur venir en aide. Nous n'avons pas le droit de laisser cette dame dans ces conditions. Elle a beaucoup contribué à la société, maintenant c'est à notre tour de l'aider », a conclu Denis Paré.
COMMENTAIRE DE PHILOMAGE
Si je lis bien l'article PUBLIÉ, la dame en question a consacré près de 20 ans de sa vie au service de sa communauté et personne n'est intervenue pour l'aider à se sortir du pétrin. Finalement, on se demande à la fin de l'article, quelles actions la municipalité ou le CSSS devraient prendre pour aider cette pauvre citoyenne de Saint-Eustache âgée de 100 ans, à quelques mois près.
Si l'article de l'Agence QMI est conforme à la réalité (et, il doit l'être), les citoyens de Saint-Eustache devraient avoir honte de laisser perdurer une telle situation. En commençant par le maire et tous ses échevins, jusqu'au plus simple citoyen. La Mme St-Pierre qui se dit incommodée par les odeurs est pire que les autres parce qu'elle vit à côté de cette vieille dame depuis de nombreuses années. Elle a peur d'attraper le choléra ou d'autres maux qui pourraient l'atteindre. Pauvre madame!...
Je dis et je le répète sur tous les toits : HONTE AUX CITOYENS DE SAINT-EUSTACHE!
RD
Libellés : Québec : une nonagénaire vit parmi des excréments, Saint-Eustache
Suicide au Québec : les 50-64 ans à risque
Article de Kathleen Frenette, Journal de Québec, 13 août 2011
Selon l’Association québécoise des retraités des secteurs public et parapublic, environ 41 % des décès par suicide dans la province touchent cette tranche de la population. Cela représente un bond de près de 15 % par rapport à 1999. Les statistiques de 2008 font état de 449 décès chez les 50-64 ans sur un total de 1 103 personnes s’étant enlevé la vie.
« Selon les recherches, de 60 % à 80 % des personnes âgées qui se suicident souffrent d’une dépression », a fait savoir l’Association, qui proposera, en septembre, une conférence sur le sujet à Québec.
Les maladies chroniques, les handicapes physiques et la dépendance associée à certains problèmes constituent d’autres facteurs de risque pour cette tranche de la population.
« L'accumulation de pertes, comme celle d’un travail significatif ou de la viabilité financière, représentent également un facteur de risque pour ces gens », a ajouté l’AQRP.
Prévention
Lors de ses futures conférences, l’AQPR tentera de sensibiliser la population à la problématique spécifique du suicide chez les 50 à 64 ans. Elle parlera, entre autres, des mythes et des réalités du suicide, des gestes à poser face à une personne dont le comportement inquiète et de la formation pour devenir « sentinelle » en prévention du suicide.
Les personnes et les organismes intéressés par l’offre de conférences sont invités à contacter l’AQRP au 1 800 653-2747, poste 25.
Les personnes suicidaires ou endeuillées par le suicide peuvent obtenir de l’aide en composant le 1 866 APPELLE.
RD
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mercredi, août 10, 2011
Une charte pour protéger les personnes âgées homosexuelles
« C’est une première génération qui arrive au vieillissement après avoir vécu ouvertement leur homosexualité. Pas question de retourner dans le placard », lance Laurent McCutcheon, président de la Fondation Émergence, à l’origine de la charte.
Le premier objectif du document est de changer les attitudes vis-à-vis des personnes âgées homosexuelles. « Le milieu pour les accueillir n’est pas préparé, souligne-t-il. On ne demande pas de grands changements. On voudrait que les gens soient accueillants ».
En adhérant à la charte, un établissement fera siennes les valeurs qu’elle véhicule, espère la Fondation Émergence.
La ministre responsable des aînés, Marguerite Blais, estime essentiel de « préserver la dignité des gens qui vieillissent, peu importe leur orientation sexuelle ».
Elle craint que les aînés ne subissent une double stigmatisation : l’âgisme et l’homophobie.
Pour que vieillir soit gai
Cette charte fait partie du programme de quatre ans « Pour que vieillir soit gai », développé par la Fondation Émergence. Le programme bénéficie d’un soutien de 400 000 dollars sur quatre ans du ministère.
La prochaine étape est de produire une série de vidéos contenant divers témoignages. De nombreuses activités de sensibilisation sont également prévues.
Il est généralement admis qu’environ 10 % de la population du Québec fait partie d’une minorité sexuelle. Ainsi, quelque 150 000 personnes de plus de 65 ans au Québec seraient visées par la charte.
Les Habitations Nouvelles Avenues ont été la première résidence pour personnes âgées à parapher la charte, mardi matin.
RD
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vendredi, août 05, 2011
Une résidante morte depuis deux semaines dans un centre pour aînés?
La semaine dernière, Thérèse Giguère, qui demeurait à la résidence Château BeauRivage, a été retrouvée morte. Selon les voisins de la dame, les employés auraient mis deux semaines avant de faire la macabre découverte.
« Ça sentait tellement fort dans le corridor qu’il a fallu mettre une serviette devant la porte pour empêcher l’odeur d’entrer », déplore Dany Savard, dont la belle-mère demeure sur le même étage.
Selon ce dernier, les résidents du quatrième étage ont cru pendant plusieurs jours que l’odeur en était une d’urine de chat. C’est finalement une voisine qui a averti la direction que quelque chose clochait.
« Il y avait plein de paquets devant sa porte depuis une semaine, explique la femme qui a préféré garder l’anonymat. Je ne la voyais pas souvent, mais ce n’était pas son style de ne pas ramasser ses choses. »
La directrice de la résidence, Mme Julie Dagenais, refuse de commenter le dossier. « Je peux vous dire que ça faisait plus qu’une journée qu’elle était morte, confirme-t-elle. Et, ce n’est pas la première fois que ça arrive. »
Selon une voisine, Mme Giguère avait plusieurs amis avec qui elle soupait à la cafétéria tous les soirs. Elle ne comprend pas que personne n’ait remarqué son absence. « Peut-être qu’ils pensaient qu’elle était à l’hôpital, lance-t-elle. Ça fait peur de voir que même si on est entouré, ça peut arriver.»
Le Château BeauRivage accueille quelque 450 résidants. Tous ont une sonnette d’urgence dans leur appartement, mais aucun système de surveillance quotidienne n’est mis en place.
Voisine d’étage de Mme Thérèse Giguère, Rhéa Lavigne est inquiète de subir le même sort. « Je n’ai pas d’enfant, et personne ne m’appelle, confie la femme de 85 ans. C’est très inquiétant et très stressant. Surtout que je suis malade. »
Il existe des programmes gouvernementaux pour s'assurer que tout va bien quotidiennement (VOIR ARTICLE PRÉCÉDENT : LE PROGRAMME « PAIR »). Ou bien ces programmes ne sont pas si disponibles que ça, ou bien, ils ne sont pas bien connus par la clientèle cible?
L'arrimage entre les centres privés pour aînés et les programmes gouvernementaux axés sur les besoins des aînés ne semble pas bien fonctionner, si l'on se réfère à des cas comme celui-ci. On peut aussi se demander combien de centres privés pour aînés possèdent leur certificat comme résidences répondant à toutes les normes gouvernementales?
RD
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jeudi, août 04, 2011
PAIR : un programme de surveillance pour aînés du Québec
Un exemple-type :
Une dame de 80 ans, devenue confuse et incohérente en raison de son état d'hypoglycémie, a pu être prise en charge à temps à Saint-Constant, grâce au Programme Pair, un service informatisé de surveillance pour aînés et personnes seules.
Cette année, la Régie intermunicipale de police Roussillon a effectué sept sauvetages du genre grâce à ce programme lancé il y a 20 ans.
Le service gratuit est répandu à travers le Québec, avec pas moins de 750 municipalités desservies. À ce jour, plus de 500 000 personnes profitent du programme qui permet aux gens de rester à la maison, tout en préservant leur sentiment de sécurité.
René Fleury, de la Régie intermunicipale de police Roussillon, estime qu'avec le vieillissement de la population, l'implantation de ce type de ressource s'impose et favorise le maintien à domicile d'une population, certes fragilisée, mais toujours autonome ou désireuse de le rester.
Concrètement, les abonnés au programme reçoivent un ou des appels téléphoniques à des heures précises et prédéterminées. Ils doivent alors répondre et enclencher une touche afin de confirmer que tout va bien. Si la personne ne répond pas ou si elle n'est pas en mesure de parler ou d'enfoncer la touche lorsque le message automatisé le demande, une alerte est lancée.
En cas d'alerte, le degré d'implication policière varie. Dans certaines villes, la police gère les appels de détresse et les inscriptions. Dans d'autres endroits, les forces de l'ordre ne sont qu'un des répondants dans une chaîne de ressources disponibles.
À titre d'exemple, le nombre d'appels logés à ce jour auprès des 160 abonnés du programme sur le territoire de la police du Roussillon a franchi le cap des 27 000 appels depuis le 1er janvier 2011.
Le programme Pair est soutenu financièrement par le ministère de la Famille et des Aînés du Québec. Cette contribution financière promise en 2009 pourrait atteindre jusqu'à 1,4 million $ d'ici 2012.
Le programme Pair est un service personnalisé d’appels automatisés qui joint les aînés pour s’assurer de leur bon état de santé. Les abonnés reçoivent ces appels à des heures prédéterminées, une ou plusieurs fois par jour*. Si l’abonné ne répond pas, une alerte est lancée. Une vérification est systématiquement enclenchée par les responsables du système afin de vérifier si l’abonné est en détresse. Grâce aux appels de Pair, plusieurs vies ont pu être sauvées. Ce service est offert gratuitement. Un appel suffit pour s’y abonner :
Plus qu’un simple programme, le programme Pair est une façon de vivre dans une communauté soucieuse du bien-être de sa population. Un service rassurant, qui permet aux aînés de conserver leur autonomie en plus de garantir leur sécurité ainsi que la tranquillité d’esprit pour leur famille et leurs amis.
En 2009, le Comité Provincial Pair a obtenu du gouvernement du Québec par l’intermédiaire du ministère de la Famille et des Aînés, une subvention pouvant aller jusqu’à 1 400 000 $, répartie sur une période de 4 ans, issue du programme Soutien aux initiatives visant le respect des aînés 2008-2009. Cette subvention a permis de soutenir la création d’un bureau de développement et de coordination ayant pour mandat d’ouvrir +/- 40 agences Pair, au cours des quatre prochaines années en plus de soutenir l’ensemble des agences Pair existantes.
*Certaines agences ne peuvent offrir le service les fins de semaine et les jours fériés.
RD
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mercredi, août 03, 2011
Les Japonaises sont les championnes de la longévité
En 2010, l'espérance de vie des Japonaises a atteint 86,39 ans, selon le gouvernement.
La durée de vie des Japonaises a légèrement baissé, passant de 86,44 ans en 2009 à 86,39 ans l'année dernière.
De fortes chaleurs en 2010 auraient entraîné une hausse du nombre de décès, rapporte le ministère de la Santé.
Le ministère a également dévoilé mercredi le palmarès international pour la longévité des femmes. Le Japon est suivi par Hong Kong avec 85,9 ans et la France, 84,8 ans.
Quant aux Japonais, leur durée de vie s'est améliorée en 2010 et a atteint 79,64 ans.
RD
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